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  • La chute du Château de Nice, Conférence autour du livre de Bouirron et Anfosso

    La chute du Château de Nice, Conférence autour du livre de Bouirron et Anfosso Imprimer Envoyer
    Écrit par VW
    Mercredi, 09 Décembre 2009 11:25

    nice-chateauCHATEAU NICE LIVRE - Soirée de Lancement du Livre «Le Dernier Rempart » avec une conférence passionnante sur le thème de « La chute du Château de Nice sous Louis XIV ». Donnée par les deux auteurs du livre : Marc Bouiron (Directeur du service archéologique de la ville de Nice qui a signé le DOSSIER SCIENCE de l'ouvrage) et Fabrice Anfosso (écrivain qui a signé le ROMAN de cet ouvrage), elle se tiendra au Théâtre Le Bocal, 6 rue Prince-Maurice à Nice, à côté de la gare de chemin de fer de provence, le jeudi 10 décembre 2009 à 18h30.

     

    Les différentes personnes interviewées dans l'ouvrage seront également présentes, Jean-Marc Giaume, Eric Guilloteau, Henri Geist.

    Après "Le Manuscrit de la Porte" (Nice au Moyen Âge) et "La 8e Colline de Rome" (Nice-Cemenelum à l'époque romaine), la collection Science et Fiction des éditions Mémoires Millénaires, en vous proposant "Le Dernier Rempart" aborde une nouvelle date capitale de l'histoire de Nice : la chute du château de la ville en 1691 et 1705 !

    À la fin du XVIIe siècle, Nice et sa citadelle appartiennent à la Maison de Savoie et gardent le passage vers l’arrière-pays conduisant à Turin, capitale du duché. Louis XIV, considérant cette importance stratégique, décide de confier au général Catinat la tâche de soumettre cette forteresse réputée imprenable, ce qui se fera au prix d'affrontements épiques. 300 ans plus tard, les archéologues, à leur tour, prennent d'assaut la colline du château pour une vaste campagne de fouilles. C'est l'occasion d'un nouveau voyage à travers le temps, jusqu'à cette époque mouvementée. Retrouvez Nice, Villefranche-sur-mer, les vallées de la Roya et de la Vésubie comme les connurent nos ancêtres, et revivez, à travers le récit des recherches scientifiques suivi d'un palpitant roman d'aventure, les derniers jours du château.

    Cette soirée est en entrée libre dans la limite des places disponibles (60 maxi) avec un apéritif offert après la conférence. Pour tous renseignements ou réservations - Tél. : 04 93 14 64 63.

    - Conférence de 18h30 à 19h45.
    - Signature de l'ouvrage et cocktail offert de 19h45 à 21h30.

    Le Dernier Rempart
    La chute du Château de Nice sous Louis XIV
    Collection Science & Fiction - 17 euros

    Source : http://www.nicerendezvous.com/car/200912097883/la-chute-du-chateau-de-nice-conference-livre-bouirron-et-anfosso.html

    4.1.1Affaires Fnac 300-250

  • Château de Vitré

    Vitré

    Fouilles de la place du château : suivez le guide

    Culturesjeudi 10 décembre 2009

    « Le patrimoine historique appartient à tous. Il est naturel que l’archéologue communique à la population les connaissances acquises par son travail » observe Thomas Guérin, responsable du chantier des fouilles archéologiques sur la place du Château. Précédant le réaménagement de la place, les recherches ont commencé le 26 octobre dernier. Objectif : mieux connaître l’occupation de cet espace, situé en avant de la forteresse, au fil des siècles. Soucieux d’informer les Vitréens sur l’avancement du chantier, le bureau d’études Éveha propose donc de découvrir le chantier en cours. Deux rendez-vous sont donnés : ce samedi 12 décembre et dimanche 20 décembre. Trois départs par jour seront proposés : à 10 h, 14 h et 15 h 30. Chaque départ aura lieu place du Château, près de l’école élémentaire. Ces visites gratuites sont réservées, pour des raisons de sécurité, aux adultes et aux enfants accompagnés de leurs parents (35 personnes au maximum par départ). Des visites adaptées pour le public jeune seront organisées en janvier prochain.

    Source : http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Fouilles-de-la-place-du-chateau-suivez-le-guide_-1187077_actu.Htm

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  • Château de Verneuil-sur-Oise

    Château de Verneuil-sur-Oise, XVIe siècle.


    Situé non loin de Chantilly, le château de Verneuil fut principalement l'œuvre d'un seigneur architecte, Philippe de Boulainvilliers. Commencé vers 1560, il fut achevé sous Henri IV qui le donna à l'une de ses maîtresses, Catherine-Henriette de Balzac d'Entragues. Le château sera démoli par ses propriétaires, les princes de Condé, au XVIIIe siècle. Il ne reste plus aujourd'hui que les soubassements.

    Livre ancien en ligne " Les plus excellents bastiments de France "

    Le château de Verneuil et ses différents projets bénéficient d'une large description. II est présenté sur 11 gravures très détaillées. Ce livre a été publié en 1576-1579 par Jacques Androuet du Cerceau, un artiste aux talents multiples dont les travaux restent une référence.

    Le livre est aussi disponible dans le DVD " Le temps de la Renaissance ".


    DVD " Le temps de la Renaissance "

    Reconstitution 3D complète du château de Verneuil dans son état du début du XVIIe siècle avec visite virtuelle.

    Ce DVD se place à la suite du DVD sur les châteaux forts. Il se propose de faire revivre les principales étapes de la diffusion de la Renaissance en France à travers ce qu'elle a de plus visible, les grands châteaux.


    Adresse :

    Les vestiges sont situés au nord-ouest de l'intersection de la rue du Président Wilson et de la rue Salomon de Brosse.
    60550 Verneuil-en-Halatte

    Office du tourisme 
    4 r Victor Hugo
    60550 Verneuil-en-Halatte
    Web : http://www.verneuil-en-halatte.fr/


    Tarifs, horaires :

    Accès libre aux vestiges.

     

    Source : http://www.richesheures.net/epoque-16-18/chateau/60verneuil-general.htm

     

     

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  • Château de Loches

    Château de Loches

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    Administration
    Pays France
    Région Centre
    Département Indre-et-Loire
    Arrondissement Loches
    Canton Loches
    Code Insee abr. 37132
    Code postal 37600
    Maire
    Mandat en cours
    Jean-Jacques Descamps
    2008-2014
    Intercommunalité Loches Développement
    Démographie
    Population 6 375 hab. (2006)
    Densité 236 hab./km²
    Géographie
    Coordonnées 47° 07′ 45″ Nord
    0° 59′ 46″ Est
    Altitudes mini. 64 m — maxi. 147 m
    Superficie 27,06 km²

    Loches est une commune française, située dans le département d'Indre-et-Loire et la région Centre.

    Chef-lieu d'arrondissement et sous-préfecture d'Indre et Loire1, cette petite ville de Touraine sur l'Indre forme une agglomération de dix mille habitants avec les communes de Beaulieu-lès-LochesFerrière-sur-Beaulieu et Perrusson.

    Ses habitants sont appelés Lochois et Lochoises.

    Sommaire

    []

    Géographie [modifier]

    La ville s'étend au pied du château de Loches, ancienne place-forte puis résidence royale sur un promontoire naturel en rive droite de l'Indre. La vieille ville avec ses nombreuses maisons anciennes construites entre 1450 et 1550 s'accole à l'ouest du château. La ville moderne s'étend encore plus au nord et à l'ouest.

    Si Perrusson est au sud en amont de Loches, Beaulieu-lès-Loches et Ferrière-sur-Beaulieu sont sur l'autre rive de l'Indre. La forêt domaniale de Loches qui s'étend sur 3622 ha est également sur cette rive gauche, en aval entre Indre et Indrois. Les futaies aménagées depuis moins de deux-cent ans privilégient chênes, hêtres, charmes et pins sylvestres.

    Histoire [modifier]

    Loches est un petit bourg relais de la vallée de l'Indre sur le vieux chemin marchand d'Amboise à Poitiers qui a longtemps concurrencé la voie commerciale d'Aquitaine partant de Tours ou de Langeais. Très tôt, ce relais semble avoir été fortifié. Un important chemin saint Jacques emprunte cette voie commerciale au douzième siècle. Loches devient une petite ville médiévale surmontée du plus ancien donjon d'Europe construit vers l'an mil par Foulques III Nerra.

    Le déclin de cette route du Sud révèle la voie de passage la plus antique qui emprunte simplement, par l'eau et la terre, la vallée de l'Indre.

    Antiquité [modifier]

    La bourgade primitive de Loches est citée par Grégoire de Tours sous le nom de Lucca ou vicus Loccae. Le site est déjà occupé par les Romains qui l'ont placé à la frontière de la province d'Aquitaine. Quelques traces de cette époque subsistent: on a retrouvé au lieu dit Cornillé (Corniliacus ou villa de Cornelius) des pièces d'or de l'époque romaine; l'aqueduc romain de Contray, dont des piliers sont encore debout, témoignent d'une exploitation agricole antique; enfin le bénitier de la Collégiale saint Ours provient d'une colonne gallo-romaine dédiée aux dieux de l'Olympe.

    La christianisation est marqué par l'établissement au cinquième siècle, d'une église dédiée à sainte Marie-Madeleine, par Saint Eustache, évêque de Tours. En 491, Ursus de Cahors connu sous le nom de Saint Ours, implante une monastère dans la partie nord de l'actuelle cité médiévale et construisit un moulin sur l'Indre pour les moines. À sa mort en 508, Senoch lui succède à la tête du monastère, il a donné son nom à un village voisin: Saint-Senoch.

    Période médiévale [modifier]

    En 742, les maires du palais, Carloman (fils de Charles Martel) et Pépin le Bref qui devient roi des Francs de 751 à 768 livrent bataille contre Hunald, duc des Gascons et des Aquitains et s'emparent de Loches. En 840, Charles le Chauve nomme Alalande, une de ses lieutenants, gouverneur de Loches. Sa petite-fille Roscille se marie avec Foulque Ier d'Anjou, apportant notamment Loches en dot au comté d'Anjou (887).

    Maison d'Anjou [modifier]

    Au xe siècle, les querelles incessantes qui opposent les comtes de Blois aux comtes d'Anjou, sont à l'origine de l'essor du château de Loches qui joue désormais un rôle prépondérant dans cette lutte de pouvoir. L'angevin Geoffroi Grisegonelle s'établit à Loches et fait construire une église. Son fils Foulques Nerra fait construire l'énorme donjon quadrangulaire toujours visible de nos jours. Ce donjon faisait partie d'un dispositif militaire angevin de fortifications encerclant la ville de Tours, objet de ses convoitises. C'est son fils, Geoffroi II Martel, qui mène à terme la construction de cet imposant édifice.

    En 1195, après la mort d'Henri II Plantagenêt, seigneur d'Anjou et roi d'Angleterre et profitant que Richard Cœur de Lion soit retenu prisonnier en Autriche depuis son retour des Croisades,Philippe Auguste intrigue avec Jean sans Terre, le frère de Richard Cœur de Lion et se fait donner Loches. Dès qu'il est libéré, l'impétueux Cœur de Lion accourt et reprend le château de Loches. Dix ans après, en 1205, Philippe Auguste prend sa revanche. Le siège dure un an. Loches est désormais une place-forte royale qui peut servir de prison et les rois capétienss'efforcent de la rendre inexpugnable.

    Vue aérienne sud-ouest

    Loches à la royauté française [modifier]

    En 1249, la seigneurie de Loches passe définitivement au Domaine royal français après que Saint Louis l'achète avec celle deChâtillon-sur-Indre pour 600 livres. Jusqu'à la fin de l'ancien régime, les rois de France ont désigné de lieutenants du roi, gouverneurs de la place forte de Loches, et notamment la dynastie des Baraudin, qui se sont succédé tout au long du xviiie siècle.

    Fin mai 1429, après sa victoire à Orléans, Jeanne d'Arc vient rencontrer Charles VII pour le convaincre de se faire couronner « Noble Dauphin, ne tenez pas davantage tous ces conseils, si nombreux et si longs, venez donc au plus vite à Reims prendre la couronne à laquelle vous avez droit 2

    Au xve siècleAgnès Sorel, favorite de Charles VII, vient habiter Loches. Elle abandonne la cour de Chinon, où le Dauphin (futurLouis XI) lui a créé bien des difficultés. En effet, ce dernier ne supporte pas la relation d’Agnès avec son père le roi Charles VII. Il estime que sa mère est bafouée et a de plus en plus de mal à l'accepter. Un jour il laisse éclater sa rancœur et poursuit, l’épée à la main, l’infortunée Agnès dans les pièces de la maison royale. Agnès Sorel se réfugie à Loches et Charles VII, courroucé par tant d’impertinence, chasse son fils de la Cour et l’envoie gouverner le Dauphiné.

    Après avoir servi de résidence royale, le château de Loches devient prison d'État. Le clergé séculier, du diocèse de Tours, fonde à Loches un collège en 1576. Vers 1640, ce collège est repris par les Barnabites.

    Période moderne [modifier]

    La ville de Loches connaît son âge d'or pendant la Renaissance, la Chancellerie finie en 1551 et l'hôtel de Ville bâti par les bourgeois de la ville avec l'accord de François Ier) en témoignent. À cette époque Loches est « égale en dignité à Tours et à Chinon »3

    A la veille de la Révolution, Loches est en déclin, en partie à cause du Pont royal de Tours qui a détourné le trafic vers Tours au détriment de Loches, et la population chute en deçà de 4000 habitants. En 1789, la prison royale de Loches perd son importance et on ne compte plus que trois prisonniers. Le mouvement révolutionnaire est suivi par la bourgeoisie et le clergé locaux, le chanoine Pothier faisant brûler, en 1791, la sinistre cage de La Balue, l'année suivante la commune élit son premier maire, le citoyen Picard-Ouvrard. Sous la Convention, la prison lochoise, considérée comme la plus sûre du département d'Indre-et-Loire, connaît un regain d'activité, on doit réquisitionner le Logis royal et les maisons des chanoines, en plus des cachots du donjon, pour loger tous les détenus.

    Chinon et Loches sont sous le Consulat choisies sous-préfectures du département d'Indre-et-Loire, préservant ainsi une petite autonomie administrative et culturelle face à la ville de Tours hégémonique. Le Lochois est un pays caractérisé par une forte paysannerie, fière de ses traditions de Touraine qui furent parmi les mieux et les plus longtemps préservées. Loches est d'abord une ville de marché, notamment chaque premier mercredi du mois quand affluent autour de la place du Marché au Blé les foules des contrées rurales environnantes. On vend suivant les saisons bétail et grains, légumes et fruits, mais aussi gibier, cèpes et giroles de la forêt.

    Le textile, sous forme de filature de laine, linges et broderies de Touraine cède la place à des activités de constructions mécaniques et de services agricoles ou forestières, en particulier minoteries, scieries, commerce de grains et de vins, articles de chasse.

    Loches se retrouve en pointe avancée de la zone sud pendant la première occupation allemande entre juin 1940 et juillet 1942. Capitale régionale de l'éphémère ligne de démarcation, saisie par une frénésie d'échanges, la petite ville voit sa population dépasser momentanément dix mille habitants avant de retrouver, après un plus lente décrue, le calme d'avant-guerre et ses cinq mille habitants.

    Recensée comme Ville d'Art et d'HistoireVille fleurie et parmi les Plus beaux détours de France (label créé pour le maire de Loches), elle est aujourd'hui très populaire chez les Britanniques qui s'installent nombreux dans cette partie de la Touraine, renouant par là avec leurs ancêtres Plantagenêt.

    Héraldique [modifier]

    Blason de Loches

    Les armes de Loches se blasonnent ainsi :

    De sinople à six loches d'argent posées en fasce ordonnées 3-2-1, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or4.

    Blason modèle fr Armes parlantes.svg Armes parlantes.

    Le blason de la ville n'apparaît qu'au xve siècle et les loches (poissons) qui y figurent ne sont qu'un "jeu de mot" pour faire référence au nom de la ville (ce n'est pas parce qu'il y a des poissons sur le blason que la ville s'appelle Loches mais c'est parce que la ville s'appelle Loches qu'on a mis des poissons sur le blason).

    Économie [modifier]

    L'économie de la ville est fortement tournée vers le tourisme, cela se voit notamment par la construction de la résidence Pierre & Vacances des Cordeliers, et les grands travaux dans le centre ville menés par la municipalité, dont le principal objectif est de développer le tourisme, malgré la position de retrait de la ville par rapport à la vallée de la Loire. La zone industrielle de Vauzelles concentre quelques industries, travaillant pour la plupart dans l'électronique de puissance et la mécanique de précision. Dans le passé, la principale industrie était la culture en cave des champignons de Paris, qui employait 600 personnes à son apogée. Ces différentes entreprises se sont délocalisées en 1994. La communauté de commune s'efforce d'attirer des entreprises à Loches, quelques-unes sont venues s'installer au lieu dit Corbery dans l'ancienne conserverie à champignons.

    Loches, plus grande ville du Sud-Est du département d'Indre-et-Loire est un pôle attracteur qui possède le seul hypermarché et le seul lycée du sud Touraine.

    Administration [modifier]

    Liste des maires
    Période Identité Parti
    1983-1989 M Jean-Paul Diacre
    1989-1995 Mme Christiane Mora PS
    1995-2014 M. Jean-Jacques Descamps UMP
    Données antérieures à venir.

    Transports et voies de communications [modifier]

    Réseau routier [modifier]

    Loches est desservie par la RN 143 qui relie à Tours à Chateauroux.

    Desserte ferroviaire [modifier]

    La gare de Loches est le terminus d'une ligne TER Centre non électrifiée reliant la ville à Tours. Une liaison routière SNCF entre cette dernière et Chateauroux dessert également Loches.

    Personnages célèbres [modifier]

    Tombeau d'Agnès Sorel à Loches

    Monuments et lieux touristiques [modifier]

    • Le Donjon : Donjon roman, remarquable par ses dimensions (36 mètres de hauteur) et par son excellent état de conservation, il est le dernier des donjons érigés par Foulques Nerra, Comte d’Anjou, autour de l’an Mil (1013-1035). Parfait exemple de l’architecture militaire réalisée en Occident, la forteresse, du xie siècle, est transformée en prison royale au xve sièclepar Louis XI qui y avait résidé entre sa 3e et sa 10e année5. Elle abrite les cachots de Philippe de Commynes (reconstitution de la cage de bois bardée de fer), du Cardinal Balue et du Duc de Milan Ludovic Sforza, qui exécuta des peintures murales pendant sa détention. En 1801, Bonaparte transforme la prison royale en prison départementale. En 1926, le donjon a enfin cessé d'être une prison. Le donjon est flanqué d'une autre tour nommée Tour Louis XI, édifiée pendant la Renaissance avec une vocation purement militaire, elle était conçue pour permettre le tir au canon du haut de sa terrasse.
    Coordonnées : 47°07′37″N 0°59′54″E
    • Un jardin médiéval, situé à leurs pieds, de forme rectangulaire et centré par un bassin, est planté dans des carrés bordés de claies de chataigners, de plantes médicinales, aromatiques et potagères. Les murs accueillent les arbres fruitiers palissés et des bordures fleuries.6
    Logis Royal
    • Le Logis Royal : Bâti sur la pointe de l’éperon rocheux dominant la vallée de l’Indre, le Logis royal est l’une des résidences favorites des Valois pendantla Guerre de Cent AnsCharles VII érige un premier corps de logis inspiré de l’architecture militaire, à la fin du xive siècle. Ses successeurs le prolongent d’un deuxième bâtiment dont la façade reçoit un décor de style gothique flamboyant. Trois femmes illustres ont marqué l’histoire du Logis Royal : Jeanne d’ArcAgnès Sorel, favorite de Charles VII et Anne de Bretagne.
    • La Porte Royale : Seule issue permettant l’accès à la Citadelle. Cette porte date des xiie et xiiie siècles et a été complétée au xve siècle par un corps de bâtiment central et une terrasse à canons. De la Porte Royale, on peut entrer dans la Cité Royale pour la visite du Donjon, du Logis Royal, de la Collégiale Saint-Ours et de la Maison Lansyer, ou bien faire le tour des remparts par le boulevard Philippe Auguste. On peut accéder au sommet de la Porte Royale par le jardin de la Maison Lansyer, d’où la vue sur la ville est imprenable.
    Collégiale St-Ours
    • La Collégiale St-Ours : Splendeur romane et gothique édifiée aux xie et xiie siècles, dont le style mixte est dû à une longue construction sur deux périodes différentes. Son architecture est marquée par son portail polychrome sculpté de personnages et d’animaux tirés du bestiaire du Moyen Âge et par les deux pyramides à huit faces appelées « dubes », élevées vers 1165. Elle renferme, depuis avril 2005, le tombeau de marbre d'Agnès Sorel. C'est selon Viollet-le-Duc "un édifice d'une étrange et sauvage beauté, unique au monde" Paroles de la nièce de Talleyrand : "J'ai déjeuné à Loches, où j'ai tout visité en détail : le tombeau d'Agnès Sorel, l'oratoire d'Anne de Bretagne, une église curieuse, la prison de Ludovico Sforza; j'ai admiré le panorama, qui, du haut des tours, se déploie avec magnificence." 7

     

    • La Maison Lansyer : Ancien domicile du peintre Emmanuel Lansyer qui expose des objets lui ayant appartenu et d'autres objets relatifs à l'histoire de Loches.
    • La Chancellerie (bâtiment Renaissance ouvert au public qui abrite une exposition sur l'histoire de la ville de Loches, Ville d'Art et d'Histoire et des expositions temporaires) et La Maison du Centaure (habitation voisine dont la façade est ornée d'un relief représentant Hercule et un Centaure)
    Tour Saint-Antoine
    • La Tour St-Antoine : Ancien clocher d’une église, elle fait aussi office de beffroi de la ville. Elle culmine à 52 mètres et offre une bonne vue des environs de Loches. Construite entre 1529 et 1575, elle est le seul beffroi Renaissance de Touraine. Elle n'est ouverte au public qu'à l'occasion des Journées du Patrimoine
    • La Porte des Cordeliers : Ouverte au xve siècle dans la troisième ceinture de remparts de la ville, la Porte des Cordeliers était munie de deux ponts-levis franchissant le bief de l'Indre. Elle laissait entrer les voyageurs venus par la route d’Espagne. Son nom lui vient de la proximité du couvent des Cordeliers (Franciscains).
    • Carrière de Vignemont : Ancienne carrière d'extraction des pierres de tuffeau ouverte à la visite. Présentation et explication des méthodes d'extraction des pierres et de culture des champignons de Paris, de défenses de la région qui venaient se réfugier dans ce labyrinthe en cas de problèmes.

    Jumelages [modifier]

    Démographie [modifier]

    Évolution démographique
    (Source : INSEE8)
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 800 4 342 4 304 4 558 4 774 4 753 4 581 5 058 5 191
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 156 5 267 5 154 4 964 5 085 5 096 5 141 5 132 5 182
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 161 5 115 5 346 4 652 4 754 4 761 4 944 5 515 5 525
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
    5 902 6 359 6 738 6 772 6 544 6 328 6 3759

    Nombre retenu à partir de 1962population sans doubles comptes

     

    Divers [modifier]

    Deux toiles, attribués au peintre Le Caravage ont été retrouvées dans l'église Saint-Antoine. Il s'agit du Pèlerinage de Notre Seigneur à Emmaüs et du Saint Thomas mettant son doigt en la plaie du Christ. Cette attribution faite par José Frèches, éminent connaisseur de l'art chinois, n'a pas fait l'unanimité10.

    Fin octobre 2006, a éclaté une polémique suite au projet du maire Jean-Jacques Decamps d'installer de 50 à 100 caméras de vidéo-surveillance dans la ville pour un coût total de100 000 €11, ce qui a déclenché les protestations de la minorité socialiste, et la constitution d'un collectif 12, opposé au projet qui a organisé une pétition contre cette mesure sécuritaire.

    Le 2 décembre 2006, le bâtiment abritant la bibliothèque municipale et l'espace public numérique est rebaptisé Médiathèque Jacques Lanzmann.

    La commune de Loches est citée en exemple par Paul Vidal de la Blache dans l'introduction de son ouvrage "Tableau de la Géographie de la France" (1903). Il y explique que le Château des Valois, situé à Loches, a été construit sur des substructions romaines, elles-même probablement bâties sur des anciennes grottes.

    Voir aussi [modifier]

    Notes et références [modifier]

    1. http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/les_prefectures/votre_prefecture/037 [archive]
    2. Lucien Fabre, Jeanne d'Arc
    3. B, Chevalier, professeur à l'université de Tours, Loches au xvie siècle
    4. Le blason de la commune sur Gaso [archive]. Consultation : mars 2009.
    5. Paul Murray Kendall, Louis XI, Fayard, 1974
    6. jardins médiévaux, Mic Chamblas-Ploton, la maison rustique, flammarion,ISBN 2-7066-1749-7
    7. duchesse de Dino, de Valençay, le 15 juillet 1837, "Chronique de 1831 à 1862" - Plon, 1909, p. 165
    8. Loches sur le site de l'Insee [archive]
    9. Données démographiques sur le site de l'INSEE [archive]
    10. article sur le site de Tribune de l'art sur les toiles attribuées au Caravage [archive]
    11. projet du maire d'installation d'un système de vidéosurveillance [archive]
    12. Loches Story [archive]

    Liens externes [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surLoches.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Loches

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  • Château de Brézé

    Château de Brézé

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    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style
    Début construction xvie siècle
    Fin construction xixe siècle
    Propriétaire initial Arthur de Maillé
    Classement classé MH 06/03/1979
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région Pays de la Loire
    Département Maine-et-Loire
    Commune Brézé
    Chateau de breze.jpg


    Le château de Brézé est situé dans l'ouest de la France, à Brézé (49260) dans le Maine-et-Loire, dix kilomètres au sud de Saumur.

    C'est un château de la Loire.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Les terres sont celles des seigneurs de Brézé depuis le XIesiècle. Les premiers Seigneurs de Brézé firent de nombreuses donations à l'Abbaye de Fontevraud toute proche.

    Parmi ses seigneurs de Brézé, on connait Louis de Brézé qui épousera Diane de Saint Vallier connue sous le nom de Diane de Poitiers.

    En 1448, Gilles de Maillé Brézé obtient du roi René l’autorisation de fortifier le château et fera creuser des fossés.

    Le château renaissance de style italien et les dépendances ont été reconstruits au début du xvie siècle par Arthur de Maillé 1

    Urbain de Maillé Brézé sera le premier marquis, après que Louis XIII ait érigé le domaine en marquisat en 1615. Il se marie avec Nicole du Plessis , sœur de Richelieu et ils auront deux enfants Armand , grand amiral de France, qui meurt en toscane à l’âge de 27 ans sans postérité, et Claire-Clémence qui épousera Louis II de Bourbon Condé , le grand Condé et lui transmet ce patrimoine en 1650.

    Le grand Condé prend la tête de la fronde, s’oppose ainsi à la régence pendant la minorité du jeune Louis XIV et en 1653, le château est occupé pars des troupes Royales.

    En 1682, Condé échangera le château de Brézé contre la Galissonière , appartenant à Thomas de Dreux.

    En 1685, Thomas de Dreux , conseiller au Parlement de Paris se voit confirmer le titre de Marquis de Brézé, par le roi Louis XIV.

    Henri Evrard de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies de Louis XVI prolongera la partie renaissance du château puis son fils Pierre, évêque de Moulins, et son petit fils Henri Simon, feront transformer le château qui devient néo-gothique néogothique. l’architecte angevin René Hodé (élève de Violet le Duc),

    Architecture [modifier]

    Ses douves asséchées sont les plus profondes d'Europe (18 mètres). La pierre de la construction a été tirée du creusement des douves. Il possède un pont-levis et un réseau souterrain duxiie siècle, toute une partie troglodytique.

    De style renaissance, il comporte, une grande galerie, un logis renaissance en équerre et une tour de l'horloge

    Le colombier, cylindrique qui date du début du xvie siècle, de 3700 boulins est coiffé d'un dôme à lanternon.

    L'orangerie possède aussi un lanternon.

    Annexes [modifier]

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Notes et références [modifier]

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    4.1.1Affaires Fnac 300-250

  • Château de Montreuil-Bellay

    Château de Montreuil-Bellay, XIIIe, XVIe siècle.

    Généralités - HistoriqueDescriptionDiaporama


    Sur une éminence naturelle dominant le cours tranquille du Thouet, les fortifications de Montreuil surprennent le visiteur par leur ampleur et leur majesté. Enceinte castrale du XIIIe siècle, château-palais du XVe siècle et remparts urbains érigés vers 1500, constituent autant d'invitation à la plongée dans les entrailles de l'Histoire.

    Adresse :

    Château
    49260 Montreuil-Bellay
    Tél : 02. 41. 52. 33. 06. Fax : 02. 41. 52. 37. 70.
    Web :

    Office du tourisme
    Place de la Concorde
    49260 Montreuil-Bellay
    Tél : 02. 41. 52. 32. 39. Fax : 02. 41. 52. 32. 35.


    Tarifs, horaires :

    Ouvert du 1er avril au 31 octobre :

    • tous les jours de 10:00 à 12:00 et de 14:00 à 18:00 sauf le mardi pour les mois d'avril, mai, juin, septembre et octobre.
    • tous les jours de 10:00 à 19:00 pour les mois de juillet et août.

    Dernière visite 30 mn avant la fermeture.

    Château de Montreuil-Bellay, XIIIe, XVIe siècle.


    Fondation :
    • En 1025 par le comte d'Anjou Foulques III Nerra (987-1040).
    Sous le règne de :
    • Robert II le Pieux (996-1031).
    Grandes dates :
    • 1150 ou 1151 : Le comte d'Anjou Geoffroi Plantagenêt assiège et prend Montreuil à Giraud Berlay.
    • Après 1205 : Philippe Auguste entreprend des travaux de fortification à Montreuil.
    • 1217 : Mariage de l'héritière des Berlay avec le vicomte de Melun.
    • 1415 : Le château passe aux Harcourt.
    • 1488 : Le château passe aux Orléans-Longueville (descendants de Dunois, le Bâtard d'Orléans).
    • 1568 : Les Huguenots dévastent une partie de la ville.
    • 1653 : La duchesse de Longueville est assignée à résidence à Montreuil par Mazarin.
    • 1662 : Montreuil passe aux Cossé-Brissac.
    • 1756 : Montreuil passe aux La Trémoille.
    • 1793 : Affrontements entre Vendéens et Républicains pour la possession de Montreuil.
    Principal intérêt :
    • Les traces d'occupations antérieures au XIIIe siècle ont presque totalement disparu du site. Les travaux effectués par Philippe Auguste sont en revanche toujours bien visibles. Les logis du XVe siècle constituent un ensemble remarquable. L'enceinte urbaine enfin, donne un excellent aperçu des méthodes de construction en vigueur vers 1500.
    Statut :
    • Classé Monument Historique en 1979. Propriété privée pour le château.
    Bibliographie :
    • Pas de référence pour le moment.

    Il existait probablement une petite communauté villageoise dans ce secteur dès le Xe siècle. Un gué sur le Thouet fut certainement à l'origine de cette implantation. Le comte d'Anjou Foulques III Nerra (987-1040) y édifia vers 1025 un puissant castrum, face à la Touraine qu'il convoitait. Il en confia la garde à un certain Berlay, dont le nom se transforma progressivement en Bellay.

    Les Berlay furent pour les dynastes angevins des vassaux particulièrement remuants. Dès 1124, Berlay II se révolta contre Foulque V. Ce dernier ne parvint jamais à s'emparer militairement du château, mais réussit à écraser l'armée du rebelle en rase campagne et à le faire prisonnier. Magnanime, Foulques le pardonna en échange de ses terres avant de lui restituer sa seigneurie de Montreuil, mais en prenant soin d'installer des soldats à sa solde dans la forteresse. Toutefois, lorsque Foulques quitta l'Anjou pour aller ceindre la couronne de Jérusalem (1129), Berlay profita de l'opportunité pour se révolter derechef. Il expulsa la garnison comtale et recommença à vouloir affirmer son indépendance. Son fils Giraud poursuivit la même politique et manifesta des velléités autonomistes identiques.

    Geoffroi V Plantagenêt (1129-1151) décida d'en terminer avec l'importun et vint l'assiéger dans sa citadelle de Montreuil vers 1150. Il bloqua complètement la place, fit combler les fossés de détritus par les habitants de la ville voisine de Saumur, dressa des perrières et des beffrois, sans pour autant obtenir la reddition de Giraud. Il eut au bout du compte recours à un projectile incendiaire dont il trouva la recette dans le "De re militari" du stratège byzantin Végèce (Publius Vegatius Renatus, IVe siècle) et mit la main sur le trublion. Il s'empressa aussitôt de l'envoyer croupir dans un cul-de-basse-fosse de son château d'Angers.

    Montreuil resta néanmoins aux mains du même lignage désormais assagi. La conquête de l'Anjou par Philippe II Auguste (1180-1223) changea cependant la donne. Le roi de France n'était certes pas propriétaire du château, mais le considérant comme un site stratégique majeur, il y entreprit un grand chantier de fortification sans doute peu après 1205. Il confia aux maîtres Abelin et Gilbert le soin de construire 11 tournelles, une porte, de creuser des fossés, d'ériger des murailles et une bretèche, ainsi que d'établir une plate-forme afin d'y installer une machine de guerre, l'ensemble pour la somme totale de 1800 livres parisis.

    Passée cette date, l'essentiel de l'histoire de Montreuil consista en une inextricable suite de changements de propriétaires rythmée par des considérations matrimoniales. En 1217, Agnès Bellay, dernière héritière du lignage originel, épousa le vicomte Guillaume II de Melun. Jean II de Melun-Montreuil accrut encore sa fortune au début du XIVe siècle, par son mariage avec Jeanne de Tancarville (forteresse et riche seigneurie de Normandie). Montreuil demeura dans la même famille jusqu'à la mort de Guillaume IV de Melun-Tancarville, à la bataille d'Azincourt, en 1415. Son unique héritière, Marguerite, convola avec Jacques II d'Harcourt. La place angevine passa donc entre les mains d'une autre puissante famille normande. En 1488, nouveau bouleversement : la forteresse échut aux Longueville-Orléans, descendants du fameux Jean de Dunois, ancien compagnon de Jeanne d'Arc et surnommé le Bâtard d'Orléans parce qu'il était fils naturel de Louis d'Orléans (mort en 1407), ce prince frère de Charles VI et bâtisseur de la Ferté-Milon (Aisne) et de Pierrefonds (Oise). Puis se succédèrent les Cossé-Brissac (1662) et les La Trémoille (1756). A noter que les Huguenots pillèrent la cité en 1568 et que troupes révolutionnaires et vendéennes s'y affrontèrent en 1793.

    / Les remparts de la cité :

    L'enceinte urbaine fut complètement modifiée à la fin du XVe siècle ou au tout début du XVIe siècle. Elle longe la falaise dominant de Thouet et enserre sur le plateau un espace vaste de plusieurs hectares. Quatre de ses six portes ont été conservées. La plus imposante et la mieux conservée est la porte Saint-Jean, à l'ouest de la ville. Il s'agit d'une porte à deux ponts-levis (piétonnier et charretier), enserrée entre deux fortes tours cylindriques très proéminentes, au parement à bossages en demi-sphères.

    2/ L'enceinte du XIIIe siècle :

    Elle constitue une citadelle au sens strict du terme (Littré : château fort qui commande une ville) et abrite derrière ses murs l'ancienne chapelle castrale, aujourd'hui église paroissiale dédiée à Notre-Dame, construite de 1472 à 1484. Les Harcourt la pourvurent d'un collège de chanoines à la fin du XVe siècle. Les fonds investis par Philippe Auguste à Montreuil (voir historique) et la facture générale de l'ensemble, permettent de rattacher ces fortifications à la série des grands édifices philippiens et à leurs dérivés. Plusieurs tours circulaires à bases talutées flanquent les courtines. Elles sont percées d'archères souvent à étriers et sont voûtées en ogives.

    3/ Le palais-forteresse du XVe siècle :

    C'est sous la domination des Harcourt que fut réalisé l'essentiel des travaux. On pénètre dans la cour par une porte percée entre deux fins et hauts cylindres, autrefois barrée par un pont-levis, une herse, des vantaux et battue par un assommoir. Les logis s'articulent autour de la haute cour et comportent des appartements (Camera), une grande salle (aula) et un petit oratoire richement décoré qui évitait de se rendre à la chapelle castrale (capella) pour de courtes dévotions. Subsiste également le bâtiment réservé aux chanoines du sire d'Harcourt. Les façades sont percées de belles fenêtres à meneaux. Les étages sont desservis par une grande vis. A noter également la présence de remarquables cuisines à foyer central, assez proches par leur agencement de celles de l'abbaye de Fontevraud. Pour le confort du seigneur du lieu fut aménagée une étuve. Il ne s'agit pas là d'un cas isolé, puisqu'à peu près à la même époque le financier du roi Charles VII (1422-1461), Jacques Cœur, possédait des commodités identiques en son palais de Bourges.

    A noter qu'au début du XVIe siècle un gros

     

    précédentesuivante
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    1- Le palais-forteresse trône sur un vaste plateau dominant le cours du Thouet.

     

    Source :

    http://www.richesheures.net/epoque-6-15/chateau/49montreuilbellay-galerie.htm#diapo01

     

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