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  • Actualité - Île-de-France - Le château de Versailles se met à l'iPhone

    Île-de-France - Le château de Versailles se met à l'iPhone


    13-12-2009 Dès le mois de mars, une application pour iPhone guidera les visiteurs dans les jardins du château de Versailles à l'aide de photos et de vidéos envoyés sur leurs mobiles. Une fois géolocalisé, l'usager est dirigé dans un parcours de 2 h 30 dans les jardins. A chaque point d'intérêt majeur, l'application permettra notamment de visionner des photos, textes et vidéos explicatifs. Le parcours pourra être mémorisé, ainsi que les photos et commentaires, afin d'être retrouvé sur Internet, dans un espace personnel. L'application sera commercialisée sur l'Apple Store en mars 2010, pour les clients Orange dans un premier temps. 
    Plus d'infos sur le net : Orange
    Infos destination : ParisÎle-de-France

    Source : http://www.routard.com/mag_info/6589/le_chateau_de_versailles_se_met_a_l_iphone.htm

  • Château de Cherveux

     château de Cherveux

    Son histoire

    "Féodalité.

    Primitivement, ce fut une simple motte féodale qui, entre les mains des Lusignan, devint une forteresse : d'origine très ancienne, puisqu'elle se donnait pour ancêtre la fée Mélusine "Mère Lusine", la fée bâtisseuse, moitié femme, moitié serpent... et peut être que la forteresse a surgi d'une dorne de pierres qu'elle laissa tomber une nuit de "noire lune" alors qu'elle survolait la région Poitevine... La maison des Lusignan acquit dès le haut Moyen Age une puissance qui permit à Guy de Lusignan de monter sur le trône de Chypre et de Jérusalem - île conquise par RichardCœur de Lion au début du XII siècle.

    Elle fut prise en 1242 par St-louis sur Hugues XI de Lusignan qui avait des démêlés avec le roi et donné par celui-ci à son frère Alphonse, comte du Poitou. Le château fut restitué à ses descendants car il fit sa soumission et rentra en grâce (il accompagna le roi à la croisade et mourut dans un combat en arrivant en Égypte en 1249). En 1303 Le château passa par la suite aux Mello puis aux Craon et aux Chalons. Il fut saisi par les Anglais en 1363 sous le règne d'Edouard III et donné à Guillaume de Felton, Sénéchal du Poitou.

    Mais après la victoire de Du Guesclin en 1369, le château revient à son ancien propriétaire Amaury de Craon. Puis succéda Guy de la Trémoille (Chambellan,1er Ministre et Gouverneur du royaume de Charles VII), Louis de La Trémoille vendit Cherveux en 1457 à Amaury d' Etissac (seigneur de Coulonges-les-Royaux) qui le céda à Jean de Naydes qui à son tour le vendit à la famille Chenin.

    Leur fille Louise Chenin épousa  Robert Conningham en mai 1440. D'origine écossaise, capitaine de la garde du corps du roi (fort bien en cour auprès de Louis XI) Cunningham (ou Conygham selon les textes de la BNF) eut les moyens de faire élever le château dans sa forme actuelle d'un seul jet, vers 1470.

    gravure du château de Cherveux

    Blason des Cunningham

    Blason des Cunningham

    Guerres de religion

    Cherveux fut transmis par mariage aux Puyguyon, puis aux St-Gelais. Louis de St-Gelais, Amiral de la flotte protestante, un des principaux chefs protestants de la région, s'empara de Niort et fut chargé du commandement de la province du Poitou dont Henri IV le nomma par la suite Lieutenant Général. Il en fit une redoutable place forte.

    Elle allait être néanmoins prise et subire bien des avaries en 1569 par le comte du Lude qui passa toute la garnison au fil de l'épée. Ensuite en 1574 par le duc de Montpensier. Enfin en 1586, le 15 décembre elle subit les assauts de M. Malicorne, gouverneur du Poitou.

    A la mort de louis de St-Gelais, son fils Josué de St-Gelais devint seigneur de Cherveux. Il fit don à l'église réformée, d'un jardin pour y édifier un temple en 1620.

    Après toutes ces épreuves, le propriétaire Charles de Saint-Gelais se convertit au catholicisme et fit interdire le culte protestant à Cherveux. Succèderent aux Saint-Gelais les Plessis-Chatillon, puis au 18ème siècle les Narbonne-Pelet.

    La Révolution.

    Le comte et la comtesse de Narbonne Pelet moururent guillotinés. Leurs biens furent confisqués et vendus au profit de la nation. Les archives furent brûlées au milieu de la cour et le pic des démolisseurs saccagèrent les blasons. L'accès aux douves pour les habitants qui venaient faire boire leurs animaux et laver leur linge évita sa destruction. Il fut vendu à Monsieur Pierre Alloneau le 12 frimaire an III de la révolution qui fit interdire l'accès dans la cour et donc aux douves malgré les protestations des habitants (le procès dura 20 ans)." Les descendants de celui-ci (famille Clouzot Meynier) le conservèrent jusqu'en 1931 et le vendirent à Monsieur et Madame Lucien REDIEN (dont le père d'abord et lui-même ensuite étaient fermiers depuis 1912 Le château fut classé Monument Historique le 16 septembre 1929. Il est aujourd'hui la propriété de l'indivision Redien.

    Bibliographie

    Photos d'archives

     

    Photos d’archives

    Plan du château

     

     

     

     

     

    Visite extérieure du Château

    Photo de la fenêtre du donjon

    La pièce maîtresse, joyau de Cherveux, se dresse devant le visiteur lorsqu' il arrive au château par le village,

    il s'agit d'un superbe donjon avec ses redans, ses mâchicoulis sculptés et sa lucarne richement ornée d'oiseaux, d'anges et de feuillage.

    vue aérienne du château de Cherveux

    La beauté du château vient de l'agencement des divers corps de bâtiments qui composent l'édifice et qui, partant du massif donjon sont reliés entre eux par une succession de tours et de tourelles à pans coupés, formant une composition géométrique d'une extrême rigueur n'excluant d'ailleurs pas le pittoresque. Bien que son origine soit fort ancienne le château, plusieurs fois ruiné par les guerres, date en son état actuel de la seconde moitié du 15ème siècle et a été élevé d'un seul jet par Robert de Coningham (cf historique). Lors de sa reconstruction une seconde enceinte formée de murailles et de tours fut élevée ; celle-ci a complètement disparue aujourd'hui. Pendant les guerres, les habitants voisins du château avaient la permission de s'y établir avec leurs femmes, leurs enfants, leurs meubles et leurs troupeaux. Protection appréciable, même si elle se payait par l'obligation de contribuer aux réparations et de monter la garde...De nos jours le château est cerné par de larges douves et une solide muraille d'une construction remarquablement soignée

    Photo du château de Cherveux (vue sur le pont)

    Entrée du château par le pont de pierre

     

     

    Accolée au porche qui succède au pont, une construction plus récente abritait les soldats, désormais transformée en chambres d'hôtes. Lors des sièges et des guerres, de grosses destructions furent infligées à cette forteresse : ainsi une grande partie des murailles a-t-elle à jamais disparue. Nous entrons dans la cour intérieure qui présente la forme d'un pentagone irrégulier. Au fond nous voyons une tour ronde dérasée

    à droite se dresse le donjon auquel vient s'appuyer le logis formant deux côtés du polygone, il était accessible par un escalier et un pont-levis. L’orifice permettant de passer la chaîne est visible au dessus de la porte. Chaque étage du donjon comporte une chambre, des latrines, et une arrière chambre. Appuyé au donjon, quelques années après : le « Corps de Logis », composé de 4 niveaux. Dans la salle de réunion, la charpente en « bateau renversé » était recouverte d’un enduit de chaux permettant l’isolation, et La sécurité incendie. Les remparts démolis, ainsi que 3 tours, quelques années avant le 20e siècle ont comblé une partie des douves. Grâce au plafond en forme de coupole, l’acoustique y est surprenante.

    accès à la cour intérieure du château de Cherveux

     

     

     

    Grâce à la ligne brisée de sa façade, à ses tourelles et à ses échauguettes, aux choux frisés et aux feuillages de ses sculptures, cette demeure austère acquiert une élégance originale et harmonieuse .

     

     

     

     

     

    Deux hautes tours d'escalier hexagonales viennent animer la façade. L'art des artistes du gothique flamboyant s'est exercé aux portes, aux crochets des lucarnes et aux culs-de-lampe des tourelles.

    Cour intérieure du château

     

    A l'angle nord-ouest une tour trapue, décapitée témoigne de la première construction féodale dressée en ce lieu jusqu'au 15ème siècle.

     

     

     

     

     

    Pigeonnier de la tour décapitée

     

     

    En effet ces angles (redans), qui pourraient sembler n'être qu'un artifice architectural servant à alléger la masse, sont en réalité destinés à protéger les fenêtres et les défenseurs. En effet, l'utilisation récente des armes à feu a conduit à modifier la structures des édifices militaires.

     

     

    Visite intérieure du Château

    grande salle du logis

    Grande salle du logis

    Visite intérieure

    Il était impossible de pénétrer de plain-pied dans le donjon. La seule ouverture était hauteur à hauteur du  premier étage et n'était accessible que par une échelle (procédé courant dans les forteresses moyenâgeuses).

    Le soubassement de cette porte est orné de feuilles de chêne et de glands et d'un personnage à longues moustaches.

    A une certaine époque cette ouverture fut reliée à une autre, située à même hauteur dans la tour d'escalier centrale, par une galerie en bois.
    La tourelle à pans qui s'élance au-dessus de la porte du donjon contient l'escalier grâce auquel on accède aux étages supérieurs, au chemin de ronde et aux combles. Les parquets qui séparaient les étages du donjon ont malheureusement été enlevés lorsque que le château a été vendu comme bien national et on a l'impression d'une énorme coquille vide qui permet de reconstituer la topographie des lieux. Chaque étage comportait une grande salle carrée, une pièce plus petite et un cabinet creusé dans l'épaisseur de la muraille. Des fenêtres aux embrasures plus ou moins larges éclairent ces salles où l'on peut encore admirer les cheminées de pierre aux lignes très pures, étrangement suspendues.

    Poursuivant l'ascension de l'escalier en spirale on arrive au chemin de ronde.

    Là, tout est surprise et émerveillement : le dallage de larges pierres où se creusent les trous béants des mâchicoulis, les créneaux d'où l'on a une très belle vue plongeante sur la cour et la touche d'humour qu'ont pu se permettre les sculpteurs en un lieu où les dames ne s'aventuraient guère... D'ailleurs en ces temps où la rudesse côtoyait la poésie, en auraient-elles été tellement offusquées ? Il s'agit des consoles qui supportent la charpente et dont quatre d'entre elles sont ornées de personnages saisis dans des occupations diverses : deux musiciens, un cornemuseux et un joueur de rebec, et un homme et une femme que la malice populaire a eu vite fait de baptiser "le chieur" et "la pisseuse".

     

     

    Source : http://www.chateau-de-cherveux.com/visichat/visitex1.html

     

  • Château de Concressault

    LE CHATEAU DE CONCRESSAULT, au XXIème siècle

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    LE CHATEAU DE CONCRESSAULT, au XXIème siècle

    Le château de Concressault, qui fut aux XIV et XVème siècles, grâce au Duc Jean, l’une des plus belles demeures du royaume de France devient au XVIII et XIXème une carrière. 
    Les matériaux récupéré ont ainsi servi à la construction de maison, du moulin de Concressault , mais aussi vers 
    Aujourd’hui « même en écartant » les branches on ne vois pas grand-chose… La végétation ayant repris ces droits.
    Voici quelques photos, que j’ai prises il y a quelques temps, après une coupe des arbres.

     

    Source : http://sauldreetsologne.hautetfort.com/album/le_chateau_de_concressault_au_xxieme_siecle/

  • Château d'Hennebont

    Château d'Hennebont

    Caractéristiques :
    Ville : Hennebont Département : Morbihan
    Région : Bretagne Construction : XIIIème siècle

    chateau Hennebont

    Historique chateau Hennebont


    VIème siècle Edification des premières fortifications pour controler le passage du fleuve (Le Blavet)

    XIIIème siècle Démantèlement de la première motte féodale et construction des fortifications actuelles "La ville close" sur l'ordre de Jean Ier Le Roux

    1342 La ville est assiégée par deux fois mais sans succès, par Charles de Blois lors de la guerre de succession du Duché de Bretagne

    1590 Le prince de Dombes tente de s'emparer de la cité. Celle-ci est reprise peu après par son rival, le Duc de Mercoeur

    XVIème siècle Les remparts d'Hennebont sont adaptés au progrès de l'artillerie, apparition des cannonières.

    XVIIIème siècle Les vieilles fortifications perdant de leur intêret, une partie des remparts et plusieurs tours sont démolies

    1944 Le chateau d'Hennebont et ses remparts sont endommagés par les bombardements alliés durant la seconde guerre mondiale


    Chateau de Hennebont : les Tours Broërec Chateau Hennebont : les Tours Broërec Chateau de Hennebont : l'échauguette
    Chateau d'Hennebont : machicoulis sur les Tours Broërec Chateau de Hennebont : une fois entré Chateau Hennebont : les restes d'une cheminée
    Chateau de Hennebont : la prison Chateau de Hennebont : arrière des Tours Broërec Chateau de Hennebont
    Chateau d'Hennebont : le chemin de ronde Chateau d'Hennebont : la tour Saint-Nicolas Chateau d'Hennebont : sur la tour Saint-Nicolas
    Chateau d'Hennebont : cannonière tour St Nicolas Chateau d'Hennebont : au bout des remparts Chateau de Hennebont : dans les remparts, la lumière
    Chateau de Hennebont : un fois le rempart traversé Chateau Hennebont : la tour Saint-Nicolas Chateau de Hennebont : la tour Saint-Nicolas
    Chateau de Hennebont : de l'autre coté du Blavet Chateau de Hennebont : canon

     

    Source : http://www.chateauxmedievaux.com/chateau_hennebont.php?sid=320afcead9ec1335116ddec4de1c4390

  • Actualité - A vendre, château XVIIIe chargé d'un lourd passé

    A vendre, château XVIIIe chargé d'un lourd passé

    La bâtisse n'attend plus qu'un nouveau propriétaire pour revivre. Et tourner définitivement la page. (photo j.P.)
    La bâtisse n'attend plus qu'un nouveau propriétaire pour revivre. Et tourner définitivement la page. (photo j.P.)

    Ses volets sont clos depuis des années. Seule une dépendance était encore habitée. Depuis septembre, le locataire qui l'occupait est parti. Rien ne s'opposait plus à la mise en vente du château de Ferron, acquis il y a une vingtaine d'années par les époux Sirey, qui résident en Gironde. À l'époque, la bâtisse abritait un hôtel-restaurant trois étoiles qui venait de faire faillite.

    Jusqu'alors, les propriétaires ne voulaient pas se séparer de ce bâtiment d'exception. De juillet 2005 à septembre 2006, l'Amicale laïque de Tonneins y avait trouvé repli pour y organiser son centre de loisirs. Depuis, plus rien.

    Après plus de deux ans d'efforts, Corine Silgado, de la Bourse de l'Immobilier, est parvenue à inscrire ce bien sûr son catalogue. Depuis fin octobre précisément. « Il y a deux ans et demi, un investisseur s'était présenté mais les propriétaires ne voulaient pas vendre. Un autre voulait le racheter pour un euro symbolique... »

    Le futur acquéreur devra en débourser un peu plus. En effet, l'offre n'est pas des plus communes : château du XVIIIe et ses dépendances, parc arboré de 10 000 m2, écuries dans leur jus, piscine... Restauré en partie il y a une dizaine d'années, le château représente une surface totale de 1 500 m2. Sans les tours. Soit dix-sept chambres munies d'une salle de bain au-dessus des cuisines et de l'ancienne salle de restaurant.

    1 million d'euros

    L'actuel propriétaire en demande 1 million d'euros. « Ça les vaut, jure-t-il. L'intérieur est en bon état. Je dois juste refaire quelques travaux sur une des deux tours qui a perdu des tuiles avec le passage de la tempête, en janvier dernier. » Le prix est sans doute négociable. Un restaurateur de Dordogne s'est déjà renseigné et doit visiter les lieux prochainement.

    Pour Jean-Pierre Sirey, le château « reste un bien d'exception ». Malgré son histoire. Même si « l'aile droite, à côté de la piscine, a été totalement défaite à cause du bombardement. »

    QG de la Milice

    Car si le château de Ferron fait partie du patrimoine architectural local, il est aussi ancré dans la mémoire de nombreux Tonneinquais pour les heures sombres qu'il a vécu durant la Seconde guerre mondiale. En 1943, les propriétaires d'alors durent en effet abandonner leur bien à la Milice, qui y établira son quartier général. De là, elle mettra en oeuvre la traque des Résistants à travers tout le département. Des cellules et des salles d'interrogatoire y seront aménagées jusqu'à ce que la Royal Air Force n'y largue ses bombes.

    Un tel passé est-il en mesure de porter préjudice à quelque transaction ? « Son histoire nous a un peu porté tort, se rappelle le propriétaire. Le château a suscité pas mal de jalousie et donné lieu à beaucoup d'histoires... » Une des dernières en date est liée à la franc-maçonnerie qui avait envisagé d'y créer une loge. « J'ai été très déçu par eux, raconte Jean-Pierre Sirey. Ils voulaient louer mais ne rien faire. Leur philosophie n'était pas celle de la franc-maçonnerie... »

    « Au plus offrant »

    Aujourd'hui, il se dit prêt à « vendre au plus offrant », qu'il s'agisse d'un particulier ou d'un professionnel désireux de relancer l'activité hôtelière. « Vous savez, en ce qui concerne son passé, nous, on n'y peut rien. On pourrait ressortir beaucoup d'autres choses comme ça. Maintenant, il faut savoir tourner la page. »

    Auteur : julien pellicier
    tonneins@sudouest.com
     
  • Château de Maulnes

    Château de Maulnes, XVIe siècle.

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    Généralités - Historique - Description - Diaporama


    Situé au cœur de la Bourgogne, Maulnes était à l'origine un pavillon chasse, comme La Muette. Nous le devons à Antoine de Crussol, duc d'Uzès (1528-1572). Son plan centré et pentagonal lui confère un curieux aspect et la clôture des jardins le fait ressembler à une véritable forteresse. Les communs et les jardins ont presque disparu mais le château a été relativement épargné. Il a été racheté en 1996 par le Conseil Général de l'Yonne. Il est aujourd'hui l'objet d'un ambitieux programme de restauration.

    Livre ancien en ligne " Les plus excellents bastiments de France "

    Ce petit château original est présenté sur 3 gravures très détaillées. Ce livre a été publié en 1576-1579 par Jacques Androuet du Cerceau, un artiste aux talents multiples dont les travaux restent une référence.

    Le livre est aussi disponible dans le DVD " Le temps de la Renaissance ".


    Adresse :

    Château de Maulnes
    Route départementale 12 entre Maulnes et Cruzy-le-châtel
    89740 Cruzy-le-châtel
    Tél : 03 86 72 85 03
    Web : http://www.maulnes.com/


    Tarifs, horaires :

    Voir le site web du château.

     

    INTRODUCTION
    Les commanditaires : culture, économie et politique
    L’histoire de l’art et de l’architecture nous apprend la place particulière qu’occupe le château de Maulnes à l’époque Renaissance, du point de vue de sa conception et de sa construction. Cependant, la compréhension approfondie de l’édifice échappe en partie parce que l’architecte n’est pas connu et avec lui les intentions architecturales sous-tendues. De plus, l’évolution du bâtiment durant les travaux est difficilement reconstituable. La connaissance des commanditaires permet alors de mieux cerner le contexte de production du château de Maulnes, de ce qui a pu amener à un tel projet, ce qui a pu influencer tel parti ou tel autre et même l’esprit général du bâtiment, ce qui a déterminé son implantation dans ce « pays » de Tonnerre ou encore les moyens de financement des travaux. Autrement dit, l’étude des commanditaires s’avère important afin de mieux définir les conditions culturelles, économiques et politiques qui se sont conjuguées pour arriver à l’idée et à la réalisation de ce château très discuté.
    Bruno Choc

    Liste des sujets: HISTOIRE
    La culture du château
    Architecture et pouvoir

     

     

    La culture du château

     

    Un château cultivé et libéré ?

    La connaissance du milieu culturel des commanditaires semble essentielle sachant que les spécialistes tendent à mettre en avant l’originalité historique de cette œuvre architecturale, sa référence à des projets et bâtiments d’architectes célèbres et le jeu avec des conventions « classiques » maîtrisées. Car les orientations données par le maître d’ouvrage pour la conception et la réalisation devraient se retrouver au moins dans l’esprit général du bâtiment si ce n’est dans des spécificités formelles.
    Les commanditaires, Louise de Clermont et Antoine de Crussol, font partie d’un milieu cultivé. Ce dernier a reçu une bonne éducation humaniste, tandis que Louise de Clermont est depuis son enfance au service de la reine et est entrée en contact avec les artistes en vue de l’époque et avec l’actualité culturelle. Son premier mari, François du Bellay, était un esprit cultivé. Elle a aussi fréquenté le cousin de celui-ci Joachim du Bellay, le poète de la Pléiade, et le cardinal du Bellay, le protecteur de Rabelais et de Philibert de l’Orme.
    Un autre indice sur la position intellectuelle des deux époux est leur sympathie pour le mouvement de réforme protestant, qu’Antoine de Crussol défendra même par les armes, se mettant en situation délicate par rapport au pouvoir royal. Esprits engagés dans les arts et la politique de leur temps, ils peuvent être définis par une ouverture d’esprit qui leur fait adopter une certaine tolérance religieuse et une proximité avec les arts en train de se faire, que ce soit la littérature, le théâtre ou l’architecture.
    Plus spécifiquement, ils ont tous les deux une forte culture architecturale, héritée en quelque sorte de leur famille respective mais aussi acquise par leur expérience des différents milieux qu’ils ont fréquentés, dont celui essentiel de la cour. Le grand-père d’Antoine de Crussol a fait construire le château d’Assier, bâtiment alors très actuel. Le frère de Louise de Clermont a quant à lui commandité la palais Renaissance d’Ancy-le-Franc, situé près de Maulnes et construit sur les plans de Sebastiano Serlio. Autre exemple significatif, le cardinal du Bellay a fait édifier le château de Saint-Maur, conçu par Philibert de l’Orme. On retrouve ici deux architectes figurant dans les hypothèses sur le concepteur et dans les références auxquels peut être rapporté le château de Maulnes.
    Voici donc un château original commandité par deux personnages dont les personnalités et les cultures peuvent transparaître dans les partis architecturaux assez particuliers pour l’époque. Ce bâtiment semble en effet manifester une bonne culture architecturale, qui s’exprime dans la connaissance des règles « classiques » de référence de la Renaissance italienne et des singularités françaises de cette période, mais surtout que cette culture semble servir à détourner des règles tout en aboutissant à une forme architecturale maîtrisée et originale. Il est peut-être possible ici d’avancer l’idée que ce château paraît quelque peu échapper à la domination d’une certaine reproduction de modèles, et être une sorte d’exercice de style architectural.





    Bruno Choc

     

    Architecture et pouvoir

     

    L’expression du lien entre architecture et pouvoir

    La construction d’un château, et ici d’un château de chasse, a presque par définition une dimension politique. Cette dernière peut difficilement être éludée pour comprendre la genèse mais aussi le lieu d’implantation, la taille ou même la forme d’un tel édifice. Car il ne faut pas oublier que c’est avant tout, et par définition, la résidence des seigneurs en place. Il représente ainsi un habitat et dans le même temps un symbole matériel du pouvoir existant dans un territoire donné. Et le contexte politique local dépend de l’organisation politique nationale, de mariages stratégiques et autres héritages.
    Les commanditaires de la construction, Antoine de Crussol et Louise de Clermont, sont les descendants de familles au pouvoir bien assis dans leur territoire respectif mais aussi à la cour. Par exemple, le grand-père d’Antoine de Crussol avait été lieutenant général du roi et gouverneur du Dauphiné. Les deux époux sont plus spécifiquement très proches de Catherine de Médicis, reine de France et régente de François II et sous la minorité de Charles IX (voirLes Cahiers de Maulnes, n° 3).
    Plusieurs facteurs semblent amener à la construction du château de Maulnes en tant qu’investissement politique dans ce territoire. L’une des premières années importantes est 1563. Elle marque la fin de la première guerre de religion (1560-1563), dans laquelle était engagé militairement Antoine de Crussol. Cette période de pacification permet notamment à ce dernier de retourner à la gestion de ses terres. Il remembre alors ses possessions en Languedoc et entreprend de réorganiser le comté de Tonnerre. En 1565, le roi érige le duché d’Uzès, Louise de Clermont et Antoine de Crussol devenant ainsi duc et duchesse. Ces nouvelles attributions augmentent leur prestige jusqu’au comté de Tonnerre, qui n’avait alors plus de château. C’est dans ce contexte qu’en 1566 débute les travaux à Maulnes, l’idée et la mise au point du projet étant bien entendu plus anciennes. Et les commanditaires désiraient que ce château soit vu de loin et même qu’il soit spécial et remarquable, et si ce n’est par sa taille alors par sa forme.
    Il semblerait donc que l’édifice représente la matérialisation d’une autorité sur le territoire de Tonnerre de personnages vivant à la cour, rehaussée par les nouvelles fonctions du duc. Peu occupé par des propriétaires très ponctuellement présents sur leur domaine, le château rappelle que c’est eux qui dirigent le comté, même lorsqu’ils ne sont pas là. Et pour reprendre les mots de Jean-Pierre Halévy : « Maulnes, petit édifice, devait frapper par son architecture hors du commun et pouvoir être vu de loin ».





    Bruno Choc

     

    Sources :

    http://www.richesheures.net/epoque-16-18/chateau/89maulnes-general.htm

    http://www.maulnes.com/modele.php?id_context_haut=2&id_context_centre=22&IDtheme=2

     

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