Château de Balleroy
Château de Balleroy
| Présentation | |
|---|---|
| Période ou style | |
| Début construction | xviie siècle |
| Fin construction | xviie siècle |
| Géographie | |
| Latitude Longitude | |
| Pays | France |
| Région | Basse-Normandie |
| Commune | Balleroy |
| Château - Château par pays | |
|
| |
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
| Présentation | |
|---|---|
| Période ou style | |
| Début construction | xviie siècle |
| Fin construction | xviie siècle |
| Géographie | |
| Latitude Longitude | |
| Pays | France |
| Région | Basse-Normandie |
| Commune | Balleroy |
| Château - Château par pays | |
|
| |
| Château Gaillard |
Le défi de Richard Coeur de Lion La forteresse est construite en seulement un an entre 1197 et 1198 par Richard Coeur de Lion : il aurait d'ailleurs déclaré en découvrant l'état d'avancement de la forteresse :
Ce n'était en fait que l'élément central du dispositif dont le rôle était de verrouiller la Seine en amont de Rouen. : il était complété par des avant-postes et des bourgs fortifiés.
La prise de Château Gaillard Après la mort de Richard Coeur de Lion, Philippe Auguste profite de la faiblesse du nouveau roi anglais Jean sans Terre pour assiéger la forteresse avec l'appui d'une solide armée de 6000 hommes. Après 7 mois de siège en 1203, le roi sait que les défenseurs possèdent encore 12 mois de vivre, il passe donc à une phase offensive :
La chute du château en 1204 livre ainsi la Normandie au roi de France, Jean sans Terre préférant abandonner ses autres forteresses. Le bâtiment devient alors une prison ou sera entre autres emprisonnée Marguerite de Bourgogne, destinée à monter sur le trône, pour sa conduite adultère avec le fils de Philippe IV le Bel (voir l'affaire de laTour de Nesles). Les ruines du château actuel Durant la guerre de Cent Ans, le château subit plusieurs siège : il tombe en 1417 aux mains des anglais après 16 mois de siège, un compagnon de Jeanne d'Arc reprend le bâtiment en 1429 avant de redevenir anglais une année après, avant que Charles VII en reprenne possession en 1449. Devenu un repère de brigands, la forteresse est démantelée par décision royale et les religieux des Andelys vont obtenir l'autorisation de prélever les matériaux nécessaires pour des réparations de leur couvent et de leur église. Seul le donjon est exclu du démantèlement, d'où sa bonne conservation relative ...). Le site se transforme ainsi en ruines : "Dramatiques comme des squelettes, les ruines ont une majesté sobre, une grandeur dépouillée : elles sont l'histoire figée dans la pierre". Les ruines actuelles seront classées monument Historique en 1852 : commencent des investigations archéologiques pour effectuer un relevé des vestiges. Trois campagnes de restaurations ont eu lieu en 1906, 1950 et 1990.
|
Source : http://pagesperso-orange.fr/jean-francois.mangin/capetiens/fenetres_filles/chateaux_gaillard.htm
| Présentation | |
|---|---|
| Période ou style | |
| Début construction | xie siècle |
| Fin construction | xviie siècle |
| Destination initiale | Domaine agricole |
| Propriétaire actuel | Commune |
| Destination actuelle | Réceptions et congrès |
| Classement | CLMH, 25/06/2004 |
| Géographie | |
| Latitude Longitude | |
| Pays | |
| Région historique | Bessin |
| Commune | Creully |
| modifier | |
Le château de Creully est un édifice construit entre xie et xviie siècles à Creully dans le Calvados.
Il connut tout au long des siècles de multiples transformations et aménagements.
Son architecture ressemble à celle de l'église de Creully car ces deux monuments sont de la même periode.
Au cours de cette période, son architecture va subir des démolition er reconstructions à chaque occupation anglaise ou française.
Quand finit la guerre, vers 1450, le château retourne aux mains du baron de Creully. Le château est ensuite démoli sur ordre de Louis XI en 1461, par simple jalousie. Une legende dit qu'en 1471, Louis XI, de passage à Creully autorise sa reconstruction pour remercier les Creullois de leur accueil chaleureux.
22 barons de la même famille vont se succéder dans le château de 1035 à 1682
En 1682, le dernier baron de Creully, Antoine V de Sillans, trop endetté, vend son château à Colbert, ministre de Louis XIV, qui meurt l'année suivante sans l'habiter.
Le château abrite de grandes salles qui servent de nos jours pour différentes manifestations : mariages, concerts, congrès, expositions.
| Château les Bruyères | |
|---|---|
| Présentation | |
| Période ou style | |
| Début construction | xiiie siècle |
| Fin construction | xixe siècle |
| Géographie | |
| Latitude Longitude | Non renseigné (Chercher ce lieu) |
| Pays | France |
| Région historique | Basse-Normandie |
| Commune | Cambremer |
| modifier | |
Le Château les Bruyères se situe à Cambremer dans le Pays d'Auge, sur le parcours de la célèbre route du cidre ; au cœur de la Normandie des prairies et des haras.
C’est grâce à la présence d’une sablière sur laquelle est gravée « cette maison est faite par François Fosse en l’an 1284 » que l’on peut dater la plus ancienne habitation sise sur le site du Château les Bruyères.
Il s’agit d’un manoir à la toiture de tuiles plates et à la façade essentée d’ardoises au sud et à colombages au nord ; manoir qui fût remanié à plusieurs reprises au cours des siècles. La dernière intervention datant probablement du milieu de xviiie siècle ; l’escaliertypique permettant de dater cette époque.
Le site présentait à cette époque l’architecture et la composition typique des manoirs normands, avec ses bâtiments disposés autour d’un espace central nommé l’enclos manorial. On garde encore de cette époque, outre le manoir, le romantique puits avec son mécanisme et sa toiture en tuile plate identique au manoir, ainsi qu’un magnifique pressoir à colombages de dimensions imposantes, où l’on peut encore voir les vestiges de la tour à piler, où les pommes tombant directement du grenier dans l’auge circulaire étaient broyées par la meule tirée par un cheval.
Il faut attendre le cadastre de 1811 pour voir apparaître quatre maisons à l’emplacement actuel des habitations et bâtiments entourant le château. Puis le château est mentionné sur le cadastre de 1817. Il semblerait donc qu’il fut édifié vers 1815, 1816. D’une architecture typique de la fin de l’époque napoléonienne, il présentait un élégant appareil de briques et de parement de pierre et d’enduit à la chaux qui encadrait baies et portes.
Cette propriété appartenait au début du xxe siècle à la famille Petit.
C’est à cette époque que l’on mentionne les séjours de Marcel Proust au Château. De 1904 à 1914, Marcel Proust vint en cure à Cabourg, généralement durant l’été de août à septembre. Séjournant le plus souvent au Grand Hôtel de Cabourg, il aimait aussi se retirer dans les terres pour bénéficier de l’air de la campagne plus propice à son sommeil. C’est ainsi qu’il séjourna au château les Bruyères ; on trouve plusieurs mentions de Cambremer, et du site dans son roman À l'ombre des jeunes filles en fleurs.
Madame et Monsieur Chady-Bollack, parfumeurs parisiens acquirent l’ensemble vers 1925. Ils créèrent l’imposante allée bordée de hêtres et de châtaigniers qui mène aux marches d’honneur du château.
C’est à cette époque que le couple Émile Langlois & Marcelle Mansuis y séjourna. Lui célèbre publiciste parisien de l’entre-deux-guerres ; elle, secrétaire de Georges Clemenceau de 1920 à 1929, année de la mort du « Tigre ». Elle recueillit nombre de souvenirs et de confidences de l’homme d’État, et laissa après sa mort un manuscrit inédit qui donna un éclairage particulier sur la dernière partie de la vie du « Tigre ».
Vendu en 1992, date à laquelle le château fut transformé pour accueillir des hôtes, le château nécessita de très importants travaux de rénovation dans le strict respect de l’architecture existante. Seuls les parements d’enduit à la chaux disparurent pour laisser apparaître l’appareillage de briques de la façade, la toiture fut refaite à l’identique, ainsi que les façades du manoir.
En 2004, le parc revu, a été complété par un verger domestique, un jardin potager, un jardin des plantes condimentaires et aromatiques, ainsi qu’une nouvelle pommeraie destinée à produire le cidre du château. Le porche d’honneur a été reconstruit, et une nouvelle grille a été installée pour compléter l’alignement de l’allée majestueuse qui mène devant le château.
Le petit haras qui occupe les bâtiments situés derrière le château, complète l’ensemble. Les chevaux « selle français » sont destinés à la compétition de saut d’obstacle. Le plus digne représentant du haras concours sous la selle d’un cavalier de haut niveau, et participe à de nombreux concours internationaux en Europe.
| Présentation | |
|---|---|
| Période ou style | Renaissance |
| Type | château |
| Début construction | 1557 |
| Propriétaire initial | Anne de Laval |
| Destination initiale | habitation |
| Destination actuelle | habitation privée |
| Classement | Monument historique |
| Géographie | |
| Latitude Longitude | Non renseigné (Chercher ce lieu) |
| Pays | |
| Région historique | Normandie |
| Région | Haute-Normandie |
| Département | Eure |
| Commune | Acquigny |
| modifier | |
Le château d'Acquigny est un château situé dans le département de l'Eure en Haute-Normandie.
| La façade du château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 17 septembre 19461. |
Sommaire[masquer] |
Acquigny s’est développé au confluent de deux rivières : l’Eure, jadis navigable jusqu’à Chartres, et l’Iton, détourné de son cours naturel par un bras forcé construit au xiie siècle par les moines de Conches-en-Ouche pour alimenter des moulins. Ce bras alimentait aussi les douves du château et protégeait le prieuré Saint-Mauxe et le village médiéval situé derrière le château actuel.
Le site bénéficie d’un paysage remarquable qui a profondément changé depuis la fin du xixe siècle. Les vergers de cerisiers et d’alisiers, les vignes et les pâturages à moutons des hautes collines qui bordent l’Eure et protègent le parc des vents du nord et de l’est ont cédé la place aux buissons et aux arbres qui imprègnent le paysage d’un grand romantisme.
Depuis le haut Moyen Âge, le site fut fortifié pour contrôler la navigation sur l’Eure.
Le château est l'enjeu des guerres franco-normandes puis franco-anglaises pendant la guerre de Cent Ans.
Dès 1356, après l'emprisonnement de Charles II de Navarre, le duc de Lancastre, envoyé par le roi d'Angleterre au secours de Philippe de Navarre, frère de Charles, vint le joindre à Évreux où se trouvèrent douze cents lances, seize mille archers et deux mille hommes armés de brigandines, si se départirent, raconte Jean Froissart2, ces gens d'armes d'Évreux en grand-ordonnance et bon arroi, bannières et pennons déployées, et chevauchèrent devers Vernon. Si passèrent à Acquegni et puis à Passy, et commencèrent à piller à rober et à ardoir tout le pays devant eux et à faire le plus grand exil et la plus forte guerre du monde.
Chevauchée d'Édouard III en 1359-60
Territoires cédés par la France à l'Angleterre par le traité de Brétigny(suit le tracé du premier traité de Londres)Le château d'Acquigny fut pris à cette occasion par le parti Navarrais ou était déjà en sa possession. Toujours est-il qu'après la bataille de Cocherel, le 16 mai 1364, il servit de refuge à une partie des vaincus et fut une des places fortes d'où les Navarrais inquiétèrent le roi de France. Charles V chargea son frère le duc de Bourgogne de réunir à Chartres une armée qui s'y sépara en trois corps. Le premier, sous la conduite de Bertrand du Guesclin, marcha vers Cherbourg. Le second, sous la conduite de Jean Bureau de la Rivière, favori du roi, vint mettre le siège devant Acquigny, tandis que le gros de l'armée attaquait Marcerauville. Jean de la Rivière avait en son corps, nous dit Froissart, deux mille combattants3 : « Dedans le châtel d'Aquesny avoit Anglois et Normands et Navarrois, qui là étoient retraits puis la bataille de Coucherel ; et se tinrent et défendirent le chatel moult bien ; et ne les pouvoit-on pas avoir a son aise, car ils étoient bien pourvus d artillerie et de vivres, pourquoi ils se tinrent plus longuement. Toutefois finablement ils furent si menés et si appressés qu'ils se rendirent, sauves leur vie et leurs biens et se partirent et se retrairent dedans Chierebourc. Si prit messire Jean de la Rivière la saisine du dit château d'Aquegny et le rafraîchit de nouvelles gens ; et puis se délogea et tout son ost et se trairent par devant la ville et la cité d'Évreux. »
Ce récit montre assez quelles étaient, au xive siècle, la force et l'importance du château d'Acquigny. Il était situé au même endroit que le château actuel. Ses fortes murailles étaient entourées de larges fossés dans lesquels coulait la rivière d'Eure, au rapport d'un autre historien du même siège4.
Le château d'Acquigny fut sans doute rendu à Charles II de Navarre par le traité du 6 mars 1365, dont l'article 6 porte : que le roi de France rendra tous les châteaux pris sur le roi de Navarre ou son frère, excepté ceux de Mantes et de Meulan5. Mais il dut être rasé en 1378, puisque Charles V fit alors détruire en Normandie les fortifications de tous les châteaux qui tenaient pour le roi de Navarre, excepté Cherbourg dont les Français ne purent s'emparer6. Aussi dans les lettres de rémission accordées l'année suivante aux partisans du roi de Navarre, on en trouve une pour Jehan Ricart, l'un des compagnons d'Arnoton de Milan, capitaine d'Acquigny7.
Lorsque les Anglais furent contraints de quitter la Normandie en 1450, Anne de Laval reprit possession de sa baronnie d'Acquigny. Elle en fit hommage au roi en 1451, et en rendit aveu par lettres datées de Vitré le 4 juin 14558. Les deux baronnies d'Acquigny et de Crevecœur9 étaient dès lors réunies en une seule, dont le chef-lieu était Acquigny. L'aveu mentionne les deux châteaux comme ruinés depuis longtemps par la guerre et déclare perdus la plupart des titres de propriété.
Le château actuel fut construit à partir de 1557 par Anne de Laval, veuve de Louis de Silly, cousine du roi et première dame d’honneur de Catherine de Médicis. Elle voulut que l’architecte, Philibert Delorme ou Jacques Androuet du Cerceau, s’inspire de son amour éternel pour son mari et construise sa demeure en utilisant leurs quatre initiales entrelacées. C’est l’origine d’un plan complexe et d’une construction originale d’une rare élégance, centrée sur une tourelle d’angle à loggias superposées reposant sur une trompe en forme de coquille Saint-Jacques. Cette façade d’honneur est revêtue de nombreux éléments décoratifs qui célèbrent cet amour exceptionnel et la gloire de sa famille.
L'aveu de 1584 déclare que le château est maintenant rebasty et de nouveau construit. Piederaut, dans sa Métamorphose des Nymphes, strophe XI, a écrit :
Vers 1745, Pierre Robert le Roux d’Esneval, connu sous le nom de « Président d’Acquigny », fit agrandir le château, acheté en 1656 par son trisaïeul Claude le Roux de Cambremont, d’ailes basses à balustres.
Le même architecte Charles Thibault reconstruisit la chapelle Saint-Mauxe ainsi que les écuries et remises. Il édifia aussi une orangerie, l’église et « le petit château » attenant destiné à être un ermitage.
Le président d’Acquigny, homme de grande piété, après avoir reconstruit l’église, désira terminer sa vie en ermite, vivant selon la règle de la stricte observance de la Grande Trappe. De l’extrémité de ce pavillon, il pouvait assister aux offices célébrés dans l’église.
L’architecture de cette construction est sobre, mais harmonieuse. Le jeu des couleurs – ardoise bleue, brique rose, pierre blanche – et la symétrie jouent un rôle essentiel dans la beauté et l’équilibre qui se dégagent de ce monument classé.
Du vaste parc du xviiie siècle au dessin régulier dont le plan de 1784 est présenté dans la salle d’accueil, il subsiste, autour du potager, le tracé général des plans d’eau perpendiculaires, mais les alignements d’arbres et les parterres symétriques ont disparu. Toutefois, de magnifiques tilleuls ou de puissants marronniers qui se sont affranchis de leur forme géométrique embellissent le bois. Deux éléments majeurs, le potager et l’orangerie, ont retrouvé une partie de leur splendeur passée. Au début du xixe siècle, le réseau de canaux rectilignes a été complété par une rivière au parcours sinueux traversée par un pont romantique et un chemin de roches inspiré d’un thème cher àJean-Jacques Rousseau dans Les Rêveries du promeneur solitaire. Cette rivière comprend aussi des bassins où se reflètent les grands arbres et le château, de part et d’autre des cascatelles ou de la grande cascade.
Au cours de cette promenade apparaît la silhouette de la chapelle Saint-Mauxe, une tour du xive siècle protégeant désormais le Christ de l’ancien cloître du prieuré ou une chaumière du xviiie siècle avec ses iris et ses sédums sur le faîtage.
Situé à l’extrémité du parc actuel, le potager présente la particularité exceptionnelle d’être simultanément entouré de hauts murs de briques roses cuites sur le domaine et de canaux. Ces murs coiffés d’une charpente supportant un toit d’ardoises sont palissés de beaux poiriers imposants avec leurs 15 ou 20 branches. Sa restauration a commencé par les murs, les toitures, les canaux et des plantations. Elle se poursuit par le retour des fleurs.
Conçue pour le président d’Acquigny vers 1746 par Charles Thibault, l’orangerie abrite depuis sa restauration une collection d’agrumes, despalmiers et des plantes méditerranéennes. Elle sert aussi de salle d’exposition, de concert et de réception (location possible). Ses briques roses, le gris bleu des lavandes, les sculptures bleues des cyprès de l'Arizona taillés à l’italienne forment un décor de choix pour les agrumes en pot disposés aux beaux jours en allée devant l’orangerie.
Des végétaux méditerranéens ou de régions chaudes sont plantés le long de la façade : jasmin officinal, grenadier, passiflore,fremontodendron aux fleurs jaunes, jasminoïdes au feuillage persistant, vignes…
Dessiné vers 1820, le parc paysager a été conçu pour mettre en valeur le château et le site. L’alternance des pelouses, des bosquets d’arbustes à fleurs, de rhododendrons et des plans d’eau constitue un paysage harmonieux. Elle permet de retrouver la perspective historique de la vallée d’Eure destinée à l’origine à surveiller la rivière et de deviner la vallée de l’Iton. Les plantations d’arbres ont été particulièrement heureuses. Dans ce site, chaleur et eau se conjuguent pour permettre un développement inhabituel des différentes espèces : les platanes de différents cultivars atteignent ici 46 mètres de hauteur, les sophoras du Japon plantés à la même époque que celui du Jardin des Plantes de la ville de Paris sont particulièrement remarquables ainsi que les hêtres pourpres, les pins laricio, lesséquoias, les cyprès chauves, les tilleuls des bois, les marronniers…
La diversité des essences est renouvelée lors des plantations : cèdres du Liban, de l'Atlas ou de l'Himalaya, tulipiers de Virginie, féviers d'Amérique, pins parasol, mûriers, micocouliers, arbousiers ou arbres aux fraises…
Les samedis, dimanches et jours fériés du 9 avril au 29 octobre de 14h à 18h Tous les jours en juillet-août de 14h à 19h
Groupes sur rendez-vous toute l'année.
| Château de Robert le Diable | ||
|---|---|---|
| Présentation | ||
| Période ou style | Médiéval | |
| Type | Château-fort | |
| Classement | Monument historique | |
| Géographie | ||
| Latitude Longitude | ||
| Pays | ||
| Région historique | Normandie | |
| Région | Haute-Normandie | |
| Département | Seine-Maritime | |
| Commune | Moulineaux | |
| Géolocalisation sur la carte : France | ||
| modifier | ||
Le château de Robert le Diable, château féodal remontant à la période des ducs de Normandie, est situé à Moulineaux, près deRouen, en bordure de l'autoroute A13.
Il tire son nom de Robert le Diable qui, selon les auteurs, désigne soit Robert de Montgommery, soit Robert le Magnifique, duc de Normandie et père de Guillaume le Conquérant, sans que des preuves de sa construction par ce personnage n'existent.
Il est situé sur une colline qui domine la Seine de très haut, et la vue s'y étend sur toute la région rouennaise, ce qui en faisait une situation particulièrement stratégique.
Jean sans Terre aurait construit ou agrandi le château entre 1200 et 12031.
Ses fossés ont été en grande partie comblés en 18552.
Bien que très modifié et en partie reconstruit par Lucien Lefort, élève de Viollet-le-Duc, en 1905, le château a été classé au titre dessites en 19353.
Encore à moitié ruiné, il a été racheté, restauré et aménagé dans les années 1950 par Roger Parment, alors maire de Moulineaux, avec des souvenirs divers ainsi que des scènes reconstituées de l'histoire locale et de la vie au Moyen Âge avec des personnages grandeur nature. Un bâtiment de style norvégien abrite une reconstitution de bateau viking.
Il était visitable jusqu'en 2003 et accueillait dans les années 1980 près de 50 000 visiteurs par an. Depuis peu son accès est fermé par un panneau « propriété privée ». Les propriétaires y ont enlevé le drapeau normand situé sur la tour principale.
Un incendie le 26 mai 2007 a détruit les planchers de la tour Nord dite « de Rouen ».
Un programme d'aménagement de 700 000 euros va être lancé par l'Agglomération de Rouen pour rouvrir au public les abords du château4.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Robert_le_Diable