Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • Château de Murs (Vaucluse)

    Château de Murs (Vaucluse)


    Le château de Murs
    Le château de Murs

    Présentation
    Période ou style renaissance provençale
    Type forteresse médiévale puis château Renaissance
    Début construction xiie siècle
    Fin construction xviiie siècle
    Propriétaire initial Famille Agoult
    Destination initiale forteresse féodale
    Propriétaire actuel propriété privée
    Classement Monument historique (1931)
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    43° 57′ 09″ Nord
    5° 14′ 31″ Est
    Pays France France
    Région historique Provence-Alpes-Côte d'Azur
    Département Vaucluse
    Commune Blason ville fr Murs (Vaucluse).svg Murs

    Le château de Murs est situé sur les hauteur de la commune de Murs, dans le Luberon. Sa construction s'échelonne entre le XIIe et le XVIIIe siècle.

    Sommaire

    []

    Histoire [modifier]

    Les vestiges les plus anciens du château de Murs datent du XIIe siècle et furent construit par la famille d’Agoult, seigneurs de la terre de Sault depuis 1004. Il s’agit alors moins d’un château qu’une caserne fortifiée servant à abriter les soldats et le ‘’bayle’’ représentant le seigneur en son absence. Seuls des remparts et une tour subsistent de cette construction, dans la partie ouest du château actuel.

    A la même époque, et alors que des maisons commencent à se construire sur les pentes de Franqueau, l’église du village est construite dans les dépendances du château. De dimensions modestes (nef de 16 m × 4,50 m), elle tenait lieu à la fois de chapelle seigneuriale et d’église. Des travaux de restauration ont montré qu’elle était alors entourée d’un cloître.

    La vieille maison dite Maison Crillon fut bâtie au XIIIe siècle. Il s’agit alors du logis seigneurial où réside le seigneur lorsqu’il est de passage à Murs.

    Le 24 septembre 1462, les terres de Murs sont cédées par les Agoult aux Astouaud. Ceux-ci s’attacheront alors à embellir le château. Entre le XVe et le XVIe siècle, la partie centrale du château est construite, et notamment le donjon avec sa chapelle gothiqueet sa salle de justice. Une maison de style renaissance aujourd’hui écroulée est construite à côté de la maison Crillon qui est restaurée. Ce ‘’logis seigneurial’’, situé hors de l’enceinte du château, accueillait les hôtes et parents du seigneur. C’est ainsi que naquit Crillon en 1543, alors que sa mère, belle sœur du seigneur de Murs, était de passage au château.

    Au XVIIIe siècle, Jean-Baptiste François d’Astouaud, marquis de Murs aménage la partie sud du château avec des jardins, des pavillons et une grille monumentale en fer forgée. Cette dernière, s’orne des armoiries des marquis de Murs : deux écus ovales, à gauche celui des Astouaud, à droite celui des Castagnères auxquels les Astouaud s’étaient alliés en 1713. Surmontant cela, la devise de la maison de Murs : Foy Aquila

    A la fin du XVIIIe siècle, les Astouaud délaissent le château et ne quittent plus que rarement leur hôtel particulier de Carpentras. À la révolution, la bâtisse subit des pillages et est laissé à l’abandon.

    Il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour que deux frères, Maximilien et Bruno Vayson, descendants d’une vieille famille mursoise, devenus copropriétaire du château, entament sa restauration. L’édifice est dans un tel état de délabrement qu’il faut plusieurs décennies et plusieurs générations de Vayson pour le remettre en état. À la fin du XIXe siècle, Paul Vayson décrit ainsi le château :

    « L’étrange castel, aux fenêtres gothiques bardées de fer, avec son vieux puits surmonté aussi d’un motif de ferronnerie, et où venait s’abreuver les bestiaux qui disparaissaient ensuite sous des portes à ogives n’était pas sans poésie… Mais durant les années d’abandon toutes les intempéries, toutes les plantes parasites firent leur œuvre : le lierre ouvrit des brèches à la pluie et au Mistral ; des tours crénelées s’élevèrent des arbustes contorsionnés. Par les volets disloqués et le vide des carreaux manquants, les hirondelles élurent domicile sur les corniches, contre les grandes cheminées de pierre sculptées, le long des poutres peintes qui formaient les caissons des plafonds. »

    Malgré les travaux de restauration, l’artiste qu’était Paul Vayson n’en conserva pas moins une part de poésie en conservant les nids sur la corniche de sa chambre et en peignant des vols d’hirondelles au plafond.

    Il faudra attendre le milieu du XXe siècle pour que le château soient complètement restauré et ne devienne le bâtiment que l’on connaît aujourd’hui.

    Le château et ses dépendances furent ensuite transmis à André Vayson de Pradenne, comme celui de Javon. À l'époque, l'on disait qu'il pouvait aller de l'un à l'autre sans quitter ses terres.

    Le château étant privé, il ne se visite pas.

    Éléments d'architecture [modifier]

    XIIe siècle [modifier]

    Tour ronde et salle voutée

    XVe-XVIe siècles [modifier]

    Tours crénelées

    Donjon: salle de justice, chapelle gothique

    XVIIIe siècle [modifier]

    Portail en fer forgé

    Pavillons au toit pointu

    Enceinte surmontées de statues (lion appuyé sur un écu surmonté d'une couronne ou vases remplis de fleurs et de fruits)

    Notes et références [modifier]

     

    Bibliographie [modifier]

    • Camille Flaud, Murs en Provence, 1967
    • Foyer rural de Murs, Un village de Provence: Murs, Equinoxe, 1993 (ISBN 2.908309.85.3)

    Voir aussi [modifier]

    Liens internes [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau de Murs (Vaucluse).

    Lien externe [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Murs_(Vaucluse)

     

    Rechercher : Châteaux - Palais - Manoirs - Vidéos sur les châteaux-Vidéo à la demande sur les châteaux - Livres sur les châteaux -DVD sur les châteaux - Commandes livres châteaux FNAC -Commande livres Abebooks

     

    4.1.1Affaires Fnac 300-250

  • Château Mont-Royal

    Château Mont-Royal

    Le château Mont-Royal

    Le château Mont-Royal est un château édifié à La Chapelle-en-Serval (Oise), au sud-est de Chantilly, par l'architecteGuillaume Tronchet pour le compte du compositeur Fernand Halphen.


    Après avoir rejeté le projet de style anglo-normand de l'architecte René Sergent, puis un premier projet de style médiéval (dessins au Musée d'Orsay), le commanditaire a fixé son choix sur le second projet de Guillaume Tronchet : un château de style Louis XVI célébrant la chasse à l'extérieur et la musique à l'intérieur.

    Sur les façades, des bas-reliefs dus à G. Gardet célèbrent les plaisirs de la chasse. L'intérieur comprend notamment un théâtre, réplique de celui de l'Opéra-Comique.

    Le château est édifié de 1907 à 1911. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est vidé de son mobilier. En 1989, J.P.Hermier l'achète aux descendants de Fernand Halphen et le transforme en hôtel, qui ouvre ses portes en 1990. En juin 1992, le groupe des hôtels Concorde acquiert l'ensemble de la propriété. L'hôtel comprend 109 chambres dont 5 suites, un restaurant et une piscine couverte.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_Mont-Royal

    4.1.1Affaires Fnac 300-250

  • Château de la Motte-Glain

    Château de la Motte-Glain

    Présentation
    Période ou style Château fort
    Début construction xve siècle
    Fin construction xviie siècle
    Propriétaire initial Pierre de Rohan-Gié
    Destination initiale Défense et Habitation
    Propriétaire actuel privé
    Classement Logo monument classe.svg Classé MH (6/07/1929)
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    47° 37′ 13″ Nord
    1° 11′ 57″ Ouest
    Pays France France
    Région historique Gwenn ha du.svg Bretagne
    Région Pays de la Loire
    Département Loire-Atlantique
    Commune La Chapelle-Glain

    Géolocalisation sur la carte : France

    (Voir situation sur carte : France)
    château de la Motte-Glain
    (Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)

    Le château de la Motte-Glain est un château fort construit sur la commune de La Chapelle-Glain à la fin du xve siècle par Pierre de Rohan-Gié et modifié au xviie siècle.

    Certaines parties du château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 6 juillet 19291.

    Sommaire

    []

    Histoire [modifier]

    Le château aurait été construit par Pierre de Rohan-Gié en 1495 sur l'ancienne forteresse des seigneurs de Rougé.

    Anne de Bretagne et Charles VIII y séjournèrent en 1497 et Charles IX et Catherine de Médicis en 1565.

    Il fut acheté en 1635 par Michel Le Loup, conseiller au Parlement de Bretagne2

    Il a été inscrit monument historique le 7 janvier 1926 puis le logis seigneurial et la chapelle ont été classés le 6 juillet 19293.

    Il est ouvert au public et propose des salles à la location.

    Architecture [modifier]

    Le château comprends un châtelet d'entrée composé d'un pavillon flanqué de deux tours rondes , des bâtiments ruinés (dont un ancien cellier et un ancien pressoir), un logis seigneurial dont les fenêtres sont ornées de sculptures renaissance du XVe siècle.

    La chapelle comporte une fresque du XVIe siècle.

    Notes et références [modifier]

    1. Base Mérimée [archive]
    2. Source : Quid.fr [archive].
    3. Base Mérimée

    Liens externes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_la_Motte-Glain

    Rechercher : Châteaux - Palais - Manoirs - Vidéos sur les châteaux-Vidéo à la demande sur les châteaux - Livres sur les châteaux -DVD sur les châteaux - Commandes livres châteaux FNAC -Commande livres Abebooks

    2.1 nouveautes/300x250_chateau hote

    4.1.1Affaires Fnac 300-250

  • Château de Ratilly

    Château de Ratilly
    89520 Treigny Yonne - tel : 03 86 74 79 54

     

    Durant la guerre de Cent Ans, entre 1357 et 1380, Ratilly est aux mains du seigneur Guy de Vallery, lequel entretient une bande d’aventuriers bretons qui pillent la région –c’est l’incendie du prieuré de Moutiers, par exemple.

    En 1485, le Chevalier Jean de Chandiou est « seigneur de Treigny en Ratilly ». A sa mort en 1520, sa fille Anne épouse Jean de la Menue, d’origine bourbonnaise.

    En 1567, c’est le début des guerres de religion ; les Huguenots s’emparent de Ratilly et en font leur place forte dans l’Auxerrois. Ils commettent « pillages, voleries, meurtres et saccagements » dans la région.

    Le calme revient à l’avènement d’Henri IV. Mary du Puy, seigneur d’Igny près de Palaiseau, fait restaurer Ratilly -fenêtres sur la cour intérieure, cheminée de la salle des Gardes. Il s’y installe en 1587. Sa seconde fille Jeanne épouse en 1616 Louis de Menou, gouverneur du Duché de St Fargeau. Celui-ci fait construire le bâtiment d’entrée reliant les deux tours et restaure la chapelle Ste Anne, disparue depuis. En Novembre 1653, Louis de Menou reçoit la Grande Mademoiselle, désireuse de quitter momentanément St Fargeau où vient de mourir l’une de ses dames d’honneur. « Comme la maison est petite j’y menai peu de monde et ne gardai même point de carrosse... Je fus cinq à six jours dans ce désert...», note-t-elle dans ses mémoires.

    En 1732, Louis Carré de Montgeron, conseiller au Parlement de Paris, achète Ratilly pour aider l’abbé Terrasson, exilé à Treigny, à propager les idées jansénistes. Mais en 1735 Monsieur de Montgeron et l’abbé Terrasson sont embastillés, et Ratilly revendu. Il est acheté en 1740 par Pierre Frappier, seigneur de Dalinet, dont la fille épouse en 1755 André-Marie d’Avigneau, une famille noble d’Auxerre.

    En 1849, le domaine échoit à Charles-Louis Vivien, Juge de Paix à St Fargeau, qui l’entretient magnifiquement. Il fait assécher les douves et planter des vergers.

    Le château est vendu en 1912 à Juliette-Ernestine Benard, veuve à vingt ans de Charles-Joseph d’Alincourt. Elle vivra seule à Ratilly jusqu’à sa mort en 1945, dans un grand dénuement. Elle lègue Ratilly au chanoine Grossier, archéologue et professeur au séminaire de Sens, assurée qu’il l’entretiendra de son mieux. De fait, le chanoine entreprend d’importantes et urgentes réparations de toitures, fonde une école ménagère, mais âgé et mesurant combien la tâche qui lui incombe dépasse ses forces, il envisage de vendre Ratilly à des acquéreurs en qui il pourrait avoir toute confiance.

    Ce seront Jeanne et Norbert Pierlot, en 1951. Elle, potière ayant fait son apprentissage à St Amand-en-Puisaye chez Eugène Lion, et lui comédien, décident de s’installer à Ratilly et d’y créer un atelier de poterie, un lieu de stages et un centre d’animation culturelle qui deviendra, à partir des années 60 et 70, l’un des tout premier Centre d’Art Contemporain Privé. Chaque année, depuis plus de cinquante ans, des concerts, des spectacles originaux et des expositions d’arts plastiques majeures servent les artistes contemporains dans le cadre unique du château.

    La démarche originale de Jeanne et Norbert Pierlot, aujourd’hui disparus, est désormais perpétuée par leurs cinq enfants, soutenus par les Amis de Ratilly.




     

    Source : http://www.chateauderatilly.fr/chateau_anc.html



     

     

     

    4.1.1Affaires Fnac 300-250

  • Château de Passy-les-Tours

    Château de Passy-les-Tours

    Château de Passy-les-Tours
    Château de Passy-les-Tours

    Plan approximatif du château

    Présentation

    Période ou style
    Type Château fort
    Fin construction xive siècle
    Propriétaire initial Jean de Chevenon
    Classement Inscrit MH
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    47° 12′ 55″ Nord
    3° 04′ 33″ Est
    Pays France France
    Région Bourgogne
    Département Nièvre
    Commune Varennes-lès-Narcy

    Géolocalisation sur la carte : France

    (Voir situation sur carte : France)
    Château de Passy-les-Tours
    (Voir situation sur carte : Bourgogne)

    Le château de Passy-les-Tours est situé à Varennes-lès-Narcy dans la Nièvre.

    Le château de Passy-les-Tours fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 juin 19271.

    Résumé :

    Édifié sur un plan barlong d'environ 50 m de côté flanqué aux angles de quatre tours rondes, le château, construit à la fin du xive sièclepar Jean de Chevenon, alors conseiller de Charles VI de France, était pourvu d'un donjon de 25 m de hauteur qui dominait la voûte d'entrée.

    Son architecture est inspirée du château de Vincennes et ses tours imposantes donne leur nom au village.

    Pendant la guerre de Cent Ans, à partir de 1422, il est occupé par le capitaine Perrinet Gressard qui tint tête à Jeanne d'Arc lors du siège de La Charité-sur-Loire en 1429.

    Très endommagé par les guerres de religion, le château devient en 1782, la propriété du marquis de Vergennes, homme politique et diplomate, qui ne le restaure pas plus que ne le feront ses propriétaires successifs. Au contraire, ses pierres seront utilisées pour d'autres constructions.


    Histoire

    A l'image de beaucoup de fiefs ou de chatellenies d'importance toute relative comparée aux grands domaines féodaux, les origines du château de Passy semblent particulièrement difficiles à établir :

    • les sources écrites antérieures au XVème siècle sont à ce jour quasi inexistantes
    • sur les ruines qui nous sont parvenues, aucune étude sérieuse en archéologie du bati n'a été entreprise.

    C'est pourquoi il me semble impossible pour le moment de donner une date de construction probable du château.

    Je reprendrai malgré tout ce qui a été développé dans quelques ouvrages des XIXème et XXème siècles concernant les origines de Passy, mais au conditionnel, n'ayant pu dans bien des cas vérifier les affirmations qui y sont faites.

    Dépendance du Prieuré de la Charité-sur-Loire

    Sceau de Pascal IILors de sa visite en France en 1107, le pape Pascal II vint consacrer la grande église Notre-Dame du prieuré de la Charité-sur-Loire, fondé en 1059 par Hugues de Semur, abbé de Cluny. A cette occasion, il émit une bulle le 16 mars, prescrivant des règlements d'ordre et de tranquilité publique sur l'étendue des terres de la Charité, sous peine d'excommunication des auteurs des délits et leurs complices. 
    Passy serait compris dans ces terres. Mais n'ayant pu en consulter le texte, qui se trouve dans le "Cartulaire du prieuré de la Charité-sur-Loire" de René de Lespinasse, je ne sais si Passy est réellement cité ou si cette terre est sous-entendue. 
    Dans le même ouvrage, une bulle du pape Luce II, du 14 avril 1144, porte confirmation générale de toutes les possessions du prieuré de la Charité, parmi lesquelles Saint Martin de Varennes (Sanctus Martinus de Varenna).

    Statue à St-sylvain
    C'est de cette paroisse, Varennes-les-Narcy aujourd'hui, que devait dépendre Passy. Fondée selon toute vraisemblance en 1052, elle appartenait donc au prieuré, et relevait du diocèse d'Auxerre
    Il existait cependant une église et un monastère bien plus tôt à Varennes, sur la colline de Saint-Sylvain : à la fin du VIème siècle, d'après le règlement de Saint Aunaire, le clergé de ce monastère devait aller officier à la cathédrale d'Auxerre le vendredi de chaque semaine, comme on peut le lire dans "Mémoires concernant l'histoire civile et ecclésiastique d'Auxerre et de son ancien Diocèse" de l'abbé Lebeuf(1848). 
    D'après la légende, une maladrerie se situait également à Saint-Sylvain à la même époque. Des cercueils de pierre ont été mis au jour par l'abbé Fourré???A COMPLETER
    Une maison, qui fut une école au XIXème siècle, se trouve aujourd'hui à l'emplacement probable du monastère. On peut y admirer dans le jardin une statue de Saint-Sylvain, de Saint-Aunaire ou de Saint-Martin.

    1369 - Jean de Beaumont

    Jean de Beaumont fut exécuté pour crime de lèse-majesté en 1367La première trace que j'ai pu trouver d'un seigneur de Passy se situe en 1369. En effet, dans l'"Histoire Chronologique du Prieuré de la Charité-sur-Loyre", manuscrit anonyme du XVIIème siècle, j'ai pu lire au folio 175 le texte suivant : 
    "La mesme année [1369], Jeanne de Courtenay, vefve de feu Jean de Beaumont, chevalier seigneur de Passy, donna au convent une maison avec le jardin derrière scituée dans la rue de la porte de La Marche, pour l'anniversaire de feu son mary. Ex carta ejus."
    Jean de Beaumont était donc seigneur de Passy, c'est à dire qu'il possédait ce fief, cette terre. Il était de surcroît chevalier, et marié à Jeanne, descendante de l'illustre famille deCourtenay (branche des Champignelles). Pour réaliser un tel mariage, il devait certainement avoir un rang plus important que simple petit seigneur fraîchement anobli.

    Une question se pose cependant : s'agit-il bien du Passy de Varennes dont nous parlons ? Rien ne permet de le certifier. Georges de Soultrait, dans son "Dictionnaire topographique du département de la Nièvre" recense trois Passy :

    • un hameau de la commune d'Aubigny-le-Chétif, fief de la châtellenie de Decize, dont le véritable nom parait être Appacy
    • un hameau de la commune de Brinon, située à 20 kilomètres de Varzy
    • un hameau et un château ruiné dans la commune de Varennes-les-Narcy

    Le seul élément qui puisse nous faire choisir le Passy qui nous intéresse est la proximité avec la Charité-sur-Loire.

    Quelques renseignements complémentaires concernant Jean de Beaumont et l'ascendance de sa femme Jeanne de Courtenay sont détaillés dans la section Personnages.

    1378 - Hervée de Senisy

    Dans ce même manuscrit du XVIIème siècle, aux folios 71 et 179, des seigneurs de Passy sont à nouveau cités :
    "L'an 1378, Hervée de Senisy chevallier, seigneur de Passy, ayant choisy sa sépulture dans l'esglise Nostre-Dame, donne par son testament audit convent un septier d'aveyne de rente annuelle et perpétuelle sur ses greniers de Narcy, lesquels il avoit acquis des nommez Vapineau de Nannay et Perrin de Ville. Par cette lettre de donation, il faict plusieurs autres legs auxdits religieux, que l'on peut voir dans la charte transcritte dans mon cartulaire."
    "J'avois oublié de rapporter quelques acquisitions que le prieur Bernard avoit fait avant que mourir ; car en l'an 1379, il achetta de Jean Brocard (alias de Six-Champs) chevalier seigneur de Pacy, et de damoiselle Jeanne de Senisy sa femme, fille de feu Hervée de Senisy chevalier seigneur de Pacy, un certain bois appelé "le Bois Nobier", scitué en la paroisse de Raveau, contenant quarante-cinq arpens, tenant de toutes parts à la forest ditte "La Bertrange", qui estoit du prieuré."

    Nous sommes donc 9 ou 10 ans après la donation faite par Jeanne de Courtenay en présence d'un nouveau chevalier seigneur de Passy, Hervée de Senisy. Encore une fois, s'agit-il du Passy qui nous intéresse ? Je ne peux l'affirmer.
    De plus, je n'ai pu établir aucun lien de parenté avec Jean de Beaumont, même si celui-ci a eu des enfants dont nous ne savons rien. La famille Senisy semble tout bonnement avoir totalement disparu, et je n'ai rien pu trouver s'y rapportant dans mes recherches généalogiques.

    Par contre, il pourrait s'agir de l'ancienne commune de Sanizy, rattachée en 1794 à Saint-Saulge, que l'on trouve orthographiée sur une carte de 1665 Sanisy, et dont Soultrait a trouvé des références sous le nom de Senesy.

    Quant à Jean Brocard, je n'ai rien trouvé pour le moment sur lui, si ce n'est que Six-Champs est l'ancien nom porté par la commune de Sichamps, dans le canton de Prémery.

    Architecture [modifier]

    Il fut probablement construit par le même architecte qui construisit le château de Chevenon (Nièvre)[réf. nécessaire].

    Notes et références [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Passy-les-Tours

    http://passylestours.free.fr/historique/origines.php

     

    4.1.1Affaires Fnac 300-250

  • Château de Corbelin

    Château de Corbelin

     

    Présentation
    Période ou style
    Début construction xiiie siècle
    Classement Inscrit MH1
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    47° 22′ 51″ Nord
    3° 19′ 55″ Est
    Pays France France
    Région Bourgogne
    Département Nièvre
    Commune La Chapelle-Saint-André

    Géolocalisation sur la carte : France

    (Voir situation sur carte : France)
    Château de Corbelin
    (Voir situation sur carte : Bourgogne)

    Le château de Corbelin est un château situé sur la commune de La Chapelle-Saint-André dans le département de la Nièvre (régionBourgogne), au bord de la rivière de Corbelin.

    Ce site, dont les premières mentions officielles remontent au xiie siècle, a une importance historique et économique à l'échelle locale, par le rôle qu'il joua en tant que seigneurerie charnière entre le comté de Nevers et la baronnie de Donzy, par sa productionsidérurgique jusqu'au milieu du xixe siècle et par son rôle moteur dans l'activité du flottage du bois.

    Il se compose à l'heure actuelle de quatre tours massives datant de la fin du xive siècle, d'un corps de logis de deux étages duxvie siècle situé entre les tours sud-est et sud-ouest, d'un bâtiment utilitaire du xviiie siècle, adossé au corps de logis, et d'un commun du xixe siècle.

    On peut également y admirer les ruines d'un haut fourneau du xixe siècle.

    Notes et références [modifier]

    4.1.1Affaires Fnac 300-250