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châteaux de la loire

  • Château d'Ussé

    Château d'Ussé

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    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style Renaissance
    Type Château de la Loire
    Date de construction xve siècle - xvie et xviie siècles.
    Classement Monument historique
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Commune {{{commune}}}
    MonumentMonuments par pays

    Le château d'Ussé se trouve à Rigny-Ussé, en Indre-et-Loire (région CentreFrance). Il fait partie des châteaux de la Loire. Ce château est un domaine privé, ouvert à la visite.

    Sommaire

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    Localisation [modifier]

    Ce château est bâti au bord de l'Indre, un affluent de la Loire. Il se situe à 33 km à l'ouest de Tours et à 14 km de Chinon, sur la commune de Rigny-Ussé.

    Histoire [modifier]

    Dessin coloré représentant le château d'Ussé, 1699.

    Le site du château d'Ussé est habité depuis la préhistoire, comme en attestent les traces retrouvées sur les lieux. On note également une présence gallo-romaine (petit tumulus et tombes), et certaines rumeurs en font la propriété du gallo-romain Uccius. Cité au VIème siècle sous le nom d'Ucerum (chronique de Turons), le site d'Ussé, adossé à la forêt de Chinon, occupe un espace stratégique, contrôlant la route de Chinon, et la navigation de la Loire et de l'Indre.

    Le premier seigneur connu d'Ussé fut en 1004 le chef viking Guelduin Ier de Saumur (dit le diable de Saumur), seigneur de Saumur, d'Ussé et de Pontlevoy, portant les couleurs du comte de Blois Thibeut II puis Eudes II. Il édifia la première forteresse en bois. Son fils Guelduin II lança en1040 la construction en pierre d'un premier château.

    En 1099, Olivier d'Ussé est le seigneur des lieux.

    Vers la fin de la guerre de cent ans, en 1424, Jean V de Bueil, comte de Sancerre, seigneur d'Ussé et capitaine du roi, membre d'une des plus illustres familles tourangelles, fait construire la structure de base du château actuel. Il meurt en 1477. Son fils Antoine, seigneur d'Ussé en 1456, épouse en 1462 Jeanne de Valois, fille de Charles VII et d'Agnès Sorel. Elle lui apporte une dot de 40 000 écus d'or. Dans les années 1460, il entreprend la reconstruction du château dans le style du XVème siècle. Surendetté, Antoine de Bueil vend Ussé à Jacques d'Espinay en 1485.

    D'origine bretonne, Jacques d'Espinay est le fils du chambellan de François II de Bretagne. Il devient lui-même chambellan des rois Charles VIII et Louis XII, puis accède à la fonction de grand-maître de l'hôtel de la reine. Il poursuit les travaux du château et fonde en 1521 la collègiale d'Ussé déstinée à devenir la chapelle funéraire de sa famille.

    Son fils Charles d'Espinay et sa belle-fille Lucrèce de Pons poursuivent les travaux. Leur fils, René d'Espinay, leur succède en 1534. La chapelle, dédiée à Sainte-Anne, est consacrée le 11 août 1538. Lui-même criblé de dettes, René vend le château en 1557 à Suzanne de Bourbon.

    La fille de Suzanne de Bourbon, Louise de Rieux, apporte le domaine à son époux René de Lorraine, marquis d'Elbeuf. Toujours par mariage, Ussé passe à Henri de Savoie, duc de Nemours, qui meurt en 1620. Après une succession de propriétaires le château est acquis en 1659 par Thomas Bernin, marquis de Valentinay, secrétaire du roi. C'est en 1664 que le marquis de Valentinay fait aménager les jardins d'après des dessins de Le Nôtre.

    En septembre 1700, la châtellenie d'Ussé est érigée en marquisat en faveur de Louis II Bernin de Valentinay, receveur général des finances à Tours et ami de Charles Perrault, qu'il recevra plusieurs fois au château. Le domaine comprenait également les terres de Rivarenne et Bréhémont. Il est écrit dans le dossier: "La Seigneurie d'Ussé est très considérable, et d'une grande étendue, consistant en un château avec cinq grosses tours et fermé de fossés à fond de cave et pont-levis, dans l'enceinte duquel est une Eglise (chapelle actuelle), qui en est la paroisse où il y a un Chapitre composé d'un Doyen et de cinq chanoines de la Fondation des Seigneurs du dit lieu, avec un parc de soixante arpents, clos de murs, et avec tous les ornements qui peuvent rendre une terre capable de porter un titre éminent". Contrôleur Général de la Maison du Roi, Louis Bernin de Valentinay épouse en janvier 1691 Jeanne-Françoise Le Prestre de Vauban, décédée le 14 novembre 1713, seconde fille du célèbre maréchal de France. Ils auront trois enfants: Louis Bernin, marquis d'Ussé, ainsi que deux filles dont la cadette sera religieuse à Sainte-Marie-de-Saint-Denis. Vauban viendra d'ailleurs plusieurs fois au château d'Ussé, et plusieurs plans de fortification furent réalisés au château. Il est d'ailleurs l'auteur de la construction italienne et des terrasses du château, ainsi que de l'allée des cavaliers.

    Voltaire y aurait séjourné, et écrit une partie de La Henriade.

    En 1780, les déscendant de Louis Bernin de Valentinay vendent le château.

    En 1807, le château passe à la famille de Duras. Les cèdres du Liban ramenés de terre sainte en 1817 par Châteaubriant pour son amie Claire de Kersaint, épouse du duc de Duras, sont visibles près de la chapelle. Châteaubriant y aurait rédigé une partie de ses mémoires d'Outre-Tombe.

    La fille du duc de Duras cède le domaine à son petit neveu le duc de Blacas, dont les descendants sont toujours propriétaires du château.

    Architecture [modifier]

    Le château présente deux styles architecturaux, l'un d'inspiration médiévale et gothique et l'autre de la Renaissance. La cour intérieure présente un exemple de ces deux styles. La première partie des travaux de construction date du xve siècle par Jean V de Bueil. Le château sera achevé sous l'aspect actuel aux xvie et xviie siècles.

    Les jardins à la française ont été inspirés par Le Nôtre, l'architecte de Louis XIV.

    Collégiale Notre-Dame [modifier]

    Construite entre 1521 et 1535 par Charles d'Espinay et son épouse Lucrèce de Pons, la collégiale d'Ussé, dédiée à la vierge et à Sainte-Anne, fait office d'oratoire privé et de chapelle funéraire. La porte d'entrée, en anse de panier, est surmontée d'un entablement et d'un fronton cintré à coquille. Les embrasements de l'arc sont ornés de dix-sept médaillons d'ou apparaissent les bustes des douze Apôtres sur les côtés (le Christ est au centre). A droite du christ, et de haut en bas se trouvent Pierre, Jean, Jacques le Majeur, André, Thomas, et peut-être Jacques le Mineur. Les quatre médaillons du bas ont pour thème la Mort.

    Les stalles du XVIème siècle, de style gothque enrichies de décors à l'italienne, sont de Jean Goujon.

    Une statue de dieu le père trône sous un baldaquin, tandis que l'on peut admirer une Vierge en faïence émaillée de Lucca della Robia.

    Interieur [modifier]

    Hall d'entrée [modifier]

    Le hall d'entrée se situe dans la partie du château datant du XVème siècle. L'escalier vis à vis a été réalisé au XIXème siècle par Madame de la Rochejacquelin. On observe deux commodes italiennes, d'époque Renaissance, et à droite, sur un panneau de bois sculpté, l'Ange Saint-Michel, du XVIème siècle, provenant des stalles de la chapelle.

    Salle des gardes [modifier]

    La salle des gardes était l'entrée du château au XVème siècle. Elle était accéssible par un pont-levis, aujourdhui à l'emplacement d'une fenêtre. Le plafond du XVIIème siècle est peint en faux marbre, selon une technique italienne de trompe-l'oeil.

    La salle des gardes abrite la collection d'armes et objets orientaux (principalement indiens), rapportés au XIXème siècle par le comte Stanislas de Blacas: Un guerrier indien du XVIIIème siècle, un Kouttar (arme indienne de un ou deux mètres et qui servait à la chasse aux tigres), des armes d'apparats en argent finement ciselés, incrustés de jade, d'ivoire, et d'émail, un coffre syrien en bois de cèdre incrusté de nacre, sur lequel est disposé une collection de miniatures peintes sur ivoire qui représente les principaux monuments des Indes dont le Tadj Mahall.

    On peut observer les souvenirs présentés dans la seconde vitrine, dûs au duc de Blacas (1770-1839), tandis que la grande vitrine de gauche est réservée à un thème différent chaque année. Au-dessus, la généalogie du duc de Duras (portrait de gauche), propriétaire du château en 1807.

    Dans la pièce attenante sont rassemblées des porcelaines de Chine et du Japon.

    Salon Vauban [modifier]

    Ancienne chapelle médiévale (l'abside était à l'emplacement des fenêtres actuelles), cette pièce fut réstaurée en hiver 1995.

    Le salon est meublé d'un cabinet italien en poirier noirci et en ébène, incrusté d'ivoire, de nacre et de lapis-lazuli, datant du XVIème siècle, et refermant 49 tiroirs secrets, ainsi qu'un bureau Mazarin, (meuble français du XVIIème siècle), marqueté en bois de citronnier et de rose. Le reste du mobilier est de style "Régence" (début du XVIIIème siècle), entièrement démontable afin de changer de tissu en fonction des saisons.

    Les murs sont décorés de trois tapisseries de Bruxelles datant du XVIème, représentant le thème biblique de "David et Goliath". Sont également exposés un Portrait de Madame de Maintenon, une peinture sur bois du XVIIème siècle Le repas de Balthazar (au-dessus de la cheminée), ainsi que, au-dessus du bureau, un Portrait de Chateaubriand, ami de la propriétaire des lieux, la duchesse de Duras. Femme écrivain, elle fut connue pour deux romans: Edouard et Ourika, qui lui vaudront en récompense le vase de Sèvres exposé lui aussi dans le salon, offert par Louis XVIII, sur lequel figure une scène du roman Ourika.

    Ancienne cuisine [modifier]

    Avec sa voûte en tuffeau sculpté en berceau, il s'agit de la plus ancienne pièce du château. La salle était autrefois le débouché d'un souterrain creusé directement dans les fondations du château. Ajourd'hui condamné, il ressortait au beau milieu de la forêt de Chinon.

    On peut y observer des tapisseries d'Audenarde, datant du XVIIème siècle, ainsi qu'un coffre gothique du XVème siècle.

    Grande galerie [modifier]

    Au XVème siècle, il s'agissait d'un passage en arcades, ouvert sur la cour. Il fut transformé en logis d'habitation au cours du XVIIème et XIXème siècle. Elle relie aujourd'hui les ailes Est et Ouest du château.

    On peut y admirer une collection de tapisseries de Bruxelles, du XVIIIème siècle, réalisées d'après des cartons de David Teniers Le Jeune. Au centre de la galerie, un buste de Louis XIV d'après Bernini (l'original est au château de Versailles). On peut également observer une sére de médaillons du XIXème siècle, provenant de la ville de Faënza, en Italie (d'où le nom de faïence). Sur la gauche, un coffre de mariage français de style Renaissance.

    Grand escalier [modifier]

    Le grand escalier.

    Le grand escalier droit du château, à rampe en fer forgé, est d'inspiration italienne du XVIIème siècle. On peut y voir une chaise à porteur du XVIIIème siècle, une paire de bottes dites de "postillon" (2kg chacune), qui ont inspiré Charles Perrault, une commode espagnole de voyage, du XVIIème siècle, ainsi qu'un canon du XIXème siècle, provenant du château de Beaupréau, et qui a servi lors de la naissance du duc de Blacas en1943 pour annoncer sa naissance.

    En haut de l'escalier, sont éxposés une tapisserie de Beauvais du XVIIIème siècle représentant une scène mythologique, un portrait de Louis XVIII, ainsi que le Sacre de Louis XV à Reims, peint en 1772 par Martin de Batailles.

    Antichambre [modifier]

    Vue de l'antichambre et de la copie des Noces de Cana.

    Réalisée au XVIIème siècle lors de l'aménagement des appartements royaux, elle est meublée d'un bureau de style Boulle (XVIIIème siècle). Les murs sont ornés de deux portraits en pastel de Jean Valade (1710-1787), ainsi que d'une copie des Noces de Cana de Véronèse. Dans les angles, des laques de Chine du XVIIIème siècle.

    Chambre du Roi [modifier]

    La chambre du Roi.

    Cette pièce a été restaurée en 1995.

    Les soieries du XVIIIème siècle, aux motifs d'inspiration chinoise, ont été réalisées dans les manufactures de Tours. L'ensemble du mobilier date de 1770. Le salon et lit à baldaquin (dit à la polonaise) sont de style Louis XVI. Le miroir de Venise date du XVIIème siècle. Les quatre commodes sont de styles différents: deux de style Régence, une de style Louis XV et la dernière de style Transition. Le parquet en chêne dit "à caisson" date du XVIIème siècle.

    La chambre du roi possède également une collection de portrait: à droite de la fenêtre, un portrait de Louis XIV, d'après Rigaud; à gauche, unportrait de Madame Victoire; au-dessus de la cheminée, un portrait de Mademoiselle de Blois, Princesse de Conti, et enfin un portrait équestre du prince de Conti.

    La Belle au Bois dormant [modifier]

    Charles Perrault se serait inspiré de ce château pour le conte de la Belle au bois dormant. Le château contient d'ailleurs une mise en scène du conte cité, installée le long du chemin de ronde, grâce à un ensemble de statues de cire.

    Les bâtiments du domaine [modifier]

    Il existe sur le domaine du château d'Ussé :

    • une chapelle
    • des écuries et une sellerie, avec une exposition d'attelage à chevaux
    • le château et un pavillon
    • les jardins
    • des caves
    • une orangerie

    Filmographie [modifier]

    Le château a servi de décor, en 2006, au film Aurore de Nils Tavernier, avec Carole BouquetFrançois Berléand.

    Voir aussi [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    • Jean Vallery-Radot, Le Château et l'ancienne Collégiale d'Ussé, 1949.

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Galerie de photos [modifier]

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    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Ussé

  • Château de Chamerolles

    Château de Chamerolles

    Le châtelet d'entrée
    Le châtelet d'entrée

    Présentation
    Période ou style Renaissance
    Début construction xvie siècle
    Propriétaire actuel Conseil général du Loiret
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    48° 03′ 37″ Nord
    2° 09′ 51″ Est
    Pays France France
    Région historique Orléanais
    Subdivision administrative Loiret
    Subdivision administrative Centre
    Commune Chilleurs-aux-Bois
    Géolocalisation sur la carte : France
    France location map-Regions and departements.svg
    Château de Chamerolles

    Le château de Chamerolles est un château de la Renaissance se situant sur la commune de Chilleurs-aux-Bois, dans le département du Loiret (France)

    Sommaire

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    Historique [modifier]

    Vue du côté sud, depuis le parc

    Le château a été bâti pendant la première moitié xvie siècle par Lancelot Ier du Lac, chambellan de Louis XII puis bailli d'Orléans sous François Ier, sur l'emplacement d'une ancienne maison forte. Il a conservé la forme traditionnelle des forteresses médiévales mais a été conçu comme un château d'habitation. A ce titre, il est l'un des premiers châteaux Renaissance de France et l'un des rares à posséder encore un pont-levis en état de fonctionnement.

    Au xvie siècle, sous Lancelot II (petit-fils de Lancelot Ier) qui se rallie au protestantisme en 1562, Chamerolles se distingue en abritant un temple protestant dans une de ses pièces. Le château devint un haut lieu de la religion protestante dans la région. En 1672, Chamerolles appartient à Jacques Saumery, beau-frère de Colbert. Il est gouverneur du château royal de Chambord et du comté de Blois, maréchal des armées du roi et grand-maître des Eaux et Forêts d'Ile-de-France.

    Au xviiie siècle, en 1774, le château devient la propriété des Lambert, puis celle de Gaston Jessé-Curély en 1924. Occupé, saccagé et dépouillé pendant la Seconde Guerre mondiale, il est mis en vente en 1970. En 1976, la Ville de Paris se retrouve avec la charge de Chamerolles. Délaissé, le château tombait en ruines.

    Après toutes des péripéties, c'est donc une ruine en bien mauvais état que rachète le Conseil général du Loiret en 1987. Après cinq années de travaux, le château et ses jardins sont ouverts à la visite en 1992. La restauration a été effectuée par l'architecte desMonuments historiques Jacques Moulin. Remeublé afin de restaurer l'atmosphère à l'époque de ses habitants, un musée des parfums est installé dans l'aile sud. Le château accueille un ensemble de pièces et d'objets uniques témoignant de l'histoire du parfum et de l'hygiène au fil des siècles. La muséographie autour du parfum a été confiée au frère de l'architecte en chef, Didier Moulin.

    Description [modifier]

    La tour de la Chapelle et l'aile sud, depuis les jardins

    Le plan est très classique : le château forme un quadrilatère avec une grosse tour cylindrique à chaque angle. Il comporte quatre niveaux et un imposant châtelet d'entrée sur le côté est, flanqué de deux tourelles percées de canonnières. Le tout est entouré de douves.

    La construction est en briques rouges partiellement recouvertes d'un enduit blanc (murs extérieurs, côté est et sud). Les décors de façade, constitués de briques noires formant des losanges sur les briques rouges, sont typiques du Val de Loire. Les toits sont recouverts d'ardoise. L'aile ouest abritait le logis seigneurial à la Renaissance. La cour d'honneur est fermée sur trois côtés et on y trouve un puits avec une très belle coupole et une galerie renaissance.

    À côté du château, juste derrière les douves côté est, se trouvent des jardins créées à la Renaissance, à la fin du xvie siècle. Un parc traversé par une rivière se situe côté sud.

     

    Galerie [modifier]

    Notes et références [modifier]

     

    Voir aussi [modifier]

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    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau de Chamerolles.

    Bibliographie [modifier]

    Liens internes [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Chamerolles

  • Vidéo Château de Blois

     

     

  • Château du Plessis-Bourré

    Château du Plessis-Bourré

    Vue depuis l'entrée nord du château
    Vue depuis l'entrée nord du château

    Présentation
    Période ou style Renaissance
    Type Forteresse
    Début construction xve siècle
    Propriétaire initial Jean Bourré
    Propriétaire actuel privé
    Classement classéMonument historique01/06/1931
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région Pays de la Loire
    Département Maine-et-Loire
    Commune Écuillé

    Le château du Plessis-Bourré est situé sur le territoire de la commune d'Écuillé dans le Maine-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres au nord d'Angers, à mi-chemin des vallées de la Mayenne et de la Sarthe. Il figure parmi les plus remarquableschâteaux de la Loire n'ayant que peu subi de modifications quant à son architecture extérieure depuis sa construction, il y a plus de quatre siècles.

    Sommaire

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    Historique [modifier]

    Jean Bourré fit l'acquisition du domaine du Plessis-le Vent, propriété de la famille de Sainte-Maureen le 26 novembre 1462. Sur cet ancien manoir, il fait construire de 1468 à 1473 le château actuel.

    Jean Bourré (1426-1506) grand argentier et principal confident du roi de France Louis XI.

    Plus tard Charles Bourré fut chambellan du roi, seigneur de Vaux et de Beaumont.

    Le château reçut la visite de deux rois de France au xve siècle :

    • Louis XI, le 17 avril 1473, lors d'un pèlerinage à Notre-Dame de Béhuard ;
    • Charles VIII, le 10 juin 1487, accompagné de sa sœur aînée, la régente Anne de Beaujeu.

    En 1751 le château est acheté par la famille de Ruillé et Jean-Guillaume de Ruillé est exécuté en 1794.

    En 1850, le chateau est à vendre. Personne ne veut l'acheter et le chateau risque d'être transformé en carrière de tuffeau quand Maître Avenant, notaire à Angers, soucieux de préserver le site, décide de l'acheter en 1851.

    En 1911 il est acheté par Henri Vaïsse, neveu de Claude-Marius Vaïsse, préfet et sénateur de Lyon sous le second empire, surnommé le "Haussmann Lyonnais". Au décès de Henri Vaïsse, celui-ci lègue le Château à son neveu François Reille-Soult, Duc de Dalmatie, député de Tarn, qui l'ouvre au public et crée le circuit de visite.

    Le château est encore aujourd'hui une propriété privée habitée, appartenant à différents descendants de François Reille-Soult de Dalmatie.

    Le château est classé (avec la pièce d'eau, les douves et les avenues) au titre des monuments historiques par arrêté du 1er juin 1931.

    Architecture [modifier]

    L'espace aménagé autour du château recrée l'illusion que le château sort des eaux qui l'entourent.

    En raison de ses larges douves que franchit un pont de quarante-quatre mètres de long et d'une architecture clairement défensive, double pont-levis, donjon et chemin de ronde, c'est une forteresse mais c'est aussi une résidence d'agrément.

    C'est cette particularité qui lui confère les qualités d'un château dit de transition car il témoigne de l'arrivée de la Renaissance (hautes fenêtres à meneaux, grands salons…), tout en conservant les caractéristiques de la place forte (quatre tours massives, douves, ponts-levis et chemin de ronde).

    Particularité architecturale, les douves ne baignent pas directement les murs de la forteresse, une petite terrasse, large de trois mètres, permet aux artilleurs de prendre position tout autour du château.

    Objets classés [modifier]

    Il abrite aussi des chefs d'œuvre, tapisseries, tableaux, boiseries et meubles:

    • Le plafond à caissons de la salle des Gardes forme vingt-quatre tableaux.L'auteur des peintures du plafond à caissons est anonyme. Six grands caissons comprennent chacun quatre hexagones ; seize de ces tableaux affichent une symbolique des alchimistes à l'époque, notamment inspiré des trois grands principes actifs : le mercure, le soufre et le sel ; les huit autres figurent des scènes proverbiales et sont d'« esprit malin et hardi ». Cette hardiesse est telle que les tableaux furent dissimulés au xviiie siècle au regard des hôtes.
    • une vierge aux douleurs, en bois polychrome ;
    • deux tapisseries des Flandres, inspirées des Actes des apôtres. Une tapisserie du martyr de Saint-Étienne
    • un portrait de Jean Bourré en 1461 et un de Marguerite de Feschal son épouse
    • un tableau reproduisant un tableau du XVe siècle de Charles Bourré
    • deux natures mortes signés Quentin de la Tour
    • de nombreux meubles sont aussi des objets classés1

    Un logis alchimique ? [modifier]

    En 1945, l'hermétiste Eugène Canseliet publie Deux logis alchimiques, en marge de la science et de l'histoire qui prolongent Les demeures philosophales de Fulcanelli, et dans lequel il affirme que le château du Plessis-Bourré est ornées de symboles alchimiques et ésotériques. Il n'y a cependant aucun élément historique qui permette cette interprétation, et , « l'idée que des monuments ou des œuvres d'art contiennent un symbolisme alchimique ne remonte qu'au xviie siècle »2,3.

    Cinéma [modifier]

    Le château a servi de décors à différents films parmi lesquels :

    Bibliographie [modifier]

    Photos [modifier]

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    Notes [modifier]

    1. Base Palissy
    2. Robert Halleux, Les textes alchimiques, Turnhout (Belgique), Brepols, 1979, p. 148-153.
    3. Quand la chimie s'appelait alchimie Visite commentée de la salle des gardes du curieux château angevin du Plessis-Bourré, avec l'historien Bernard Joly [archive] Sciences et Avenir Août 2007

    Voir aussi [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau du Plessis-Bourré.

    Liens internes [modifier]

    Lien externe [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Plessis-Bourré

  • Château de cheverny

    Château de Cheverny

    Château de Cheverny


    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    47° 30′ 01″ Nord
    1° 27′ 29″ Est
    Coordonnées trouvées sur Google Maps
    Pays France France
    Région Sologne
    Subdivision administrative Loir-et-Cher
    Subdivision administrative Centre
    Commune Cheverny
    Localisation
    Château de Cheverny

    Localisation sur la carte de France métropolitaine
    ChâteauChâteau par pays

    Le château de Cheverny est un château de la Loire français situé en Sologne, dans la commune de Cheverny, le département deLoir-et-Cher et la région Centre.

    Il héberge actuellement une meute et organise régulièrement des chasses à courre. Il a inspiré Hergé pour la création du château de Moulinsart, qui en est la réplique mutilée de ses deux pavillons extérieurs.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Le château de Cheverny (vue arrière)

    Les terres du château furent achetées par Henri Hurault, Comte de Cheverny, Lieutenant Général des Armées du Roi de France, et Trésorier Militaire du roi Louis XI, dont le propriétaire actuel, le marquis de Vibraye, est le descendant. Du château primitif datant de 1500, il ne reste que de rares vestiges, dont la trace est encore visible dans les communs.

    Après qu'il eut été récupéré par la couronne pour cause de fraude envers l'état, il fut donné par le roi Henri II à sa maîtresse Diane de Poitiers. Néanmoins, celle-ci lui préféra le Château de Chenonceau et vendit la propriété au fils du premier propriétaire, Philippe Hurault, et à son épouse, Marguerite Gaillard de La Morinière, qui bâtirent le château entre 1624 et 1630. Leur fille, Élisabeth, marquise de Montglas, achève la décoration intérieure. La Grande Mademoisellequalifiera le château terminé de "palais enchanté".

    Ils en ont confié la réalisation à l'architecte Jacques Bougier (dit Boyer de Blois), qui avait assisté Salomon de La Brosse dans la construction du château de Blois. La décoration a été achevée par la fille d'Henri Hurault et de Marguerite, la Marquise de Montglas, vers 1650, avec l'aide du sculpteur et menuisier Hevras Hammerber et du peintre Jean Mosnier(1600-1656), originaires de Blois.

    Durant les cent cinquante années suivantes, il changea maintes fois de propriétaires, et on y entreprit de grands travaux de rénovation en 1765. Propriété de Jean-Nicolas Dufort de Cheverny (introducteur des ambassadeurs) pendant la Révolution française, le château est épargné. Après être passé par les mains du Comte Germain de Montforton sous le premier Empire, il fut racheté par Anne-Victor Hurault, marquis de Vibraye en 1825.

    En 1922, le marquis de Vibraye, propriétaire des lieux, ouvrit le château au public. La famille y habite toujours et le château de Cheverny est devenu l'un des châteaux de la Loire le plus visité, renommé pour ses intérieurs riches et sa collection d'objets d'art et de tapisseries

    Le château reçoit la visite d'Elizabeth Bowes-Lyon, reine-mère d'Angleterre en 1963.

    Architecture [modifier]

    C'est l'un des plus célèbres châteaux de la Loire avec ceux de Blois et de Chambord, tout proches. Blois est une construction qui porte les strates de style s'étendant sur quatre siècles d'architecture, Cheverny est construit dans un style classique homogène, à l'aide d'un matériau, traîtée en appareil de bossages plats, striés de refends horizontaux, la « pierre de Bourré », un tuffeau originaire de ce village du Loir-et-Cher, qui a la particularité de blanchir et durcir en vieillissant, ce qui explique la blancheur de sa façade sud. Celle-ci est ornée de bustes d'empereurs romains. Les toits des pavillons latéraux, sous forme de dômes carrés surmontés de campaniles ajourés, encadrent les hauts toits à la française du corps principal.

  • Château d'azay-le-rideau

    Château d'Azay-le-Rideau

    Château d'Azay-le-Rideau

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    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style Renaissance française
    (à inspiration italianisante)
    Type Château
    Date de construction 1510-1528
    Classement monument historique
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France
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    MonumentMonuments par pays

    Le château d'Azay-le-Rideau est un monument classé appartenant à l'État et situé dans la commune du même nom, en Indre-et-Loire, en France. On peut y accéder par la ligne TER Tours - Chinon qui marque systématiquement l'arrêt dans la commune.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Le premier château médiéval d'Azay fut construit aux alentours de 1119 par l'un des premiers seigneurs du lieu, Ridel (ou Rideau) d'Azay, chevalier de Philippe Auguste, qui édifia une forteresse défensive censée protéger la route entre Tours et Chinon. Mais il fut brûlé par Charles VII en 1418 lorsque le roi, de séjour à Azay sur la route de Chinon, est provoqué par les troupes bourguignonnes qui occupent la place forte. Le capitaine et 350 soldats sont exécutés. Le village gardera d'ailleurs jusqu'au xviiie siècle le nom d'Azay-le-Brûlé.

    Cour intèrieure du château.

    Le domaine est acquis à la fin du xve siècle par Martin Berthelot, maître de la chambre aux deniers du roi, qui le cède à son fils Gilles. Le château actuel fut donc bâti entre 1510 et 1528par le maire de Tours et trésorier du roi François Ier, Gilles Berthelot et par sa femme, Philippa Lesbahy. Il s'agit d'un des chefs-d'œuvre de la première Renaissance française.

    Lorsqu'en 1527, le cousin de Gilles Berthelot, Jacques de Beaune-Semblencay, est exécuté, le couple décide de vider les lieux et de se rendre à Metz. Gilles Berthelot décèdera en 1529à Cambrai.

    En juin 1528, le roi confisque le château inachevé. Bien que Philippa Lesbahy insiste pour garder son château, elle le perdra définitivement en 1535 lorsque le roi l'offre à l'un de ses compagnons d'armes, Antoine Raffin, capitaine des gardes, qui l'a accompagné à Pavie. Le château ne sera en réalité occupé qu'à partir de 1547.

    La petite-fille d'Antoine Raffin, Antoinette, ancienne dame d'honneur de Marguerite de Valois, s'y installe en 1583 et entreprend d'actualiser les décors de l'édifice avec l'aide de son époux, Guy de Saint-Gelais. Son fils Arthus en hérite avec sa femme, Françoise de Souvré, qui sera plus tard la gouvernante du futur Louis XIV. Louis XIII sera reçu par la suite au château.

    Les Raffin puis leurs alliés en 1751, les Vassé, en seront propriétaires jusqu'à la Révolution.

    En 1791, le château "abandonné et très dégradé" est vendu par Henry de Courtemanche au marquis Charles de Biencourt, maréchal des camps et armées royales, député de la noblesse aux États Généraux de 1789, puis de la Constituante, dont les descendants le conserveront un siècle.

    Il lui donne son aspect actuel en procédant à de profonds changements intérieurs et extérieurs.

    En 1824, Charles de Biencourt fait ajouter au rez-de-chaussée sud du château un "pavillon chinois" - détruit vers 1860 ? - et vers 1825-1826 la bibliothèque, comme le salon à l'opposé, est décorée de lambris bas de style surmontés d'une toile peinte à grands motifs végétaux (conservée).

    Son fils Armand-François-Marie entreprend ensuite la première grande restauration de l'édifice : rétablissement des voûtes et des lucarnes, restitution des médaillons et insignes royaux de l'escalier - bûchés sous la Révolution ? - construction d'une nouvelle tour de style Renaissance "remplaçant le vieux donjon", par l'architecte Dusillon. Il fait aussi élargir le terre-plein dominant la rivière au Sud, créant ainsi une terrasse desservie depuis le salon par une perron (supprimé lors de la restauration du xxe siècle).

    Dès 1840, le château est inscrit sur la liste des Monuments Historiques. En 1845, les derniers vestiges médiévaux sont démolis pour laisser place aux deux tours d'angle sur cour.

    En 1870, il sert de logement au prince Frédéric Charles de Prusse, neveu du roi de Prusse, qui occupera aussi pendant six semaines avec ses soldats le village de Saint-Patrice (Indre-et-Loire) et le château de Rochecotte.

    " M.le marquis de Biencourt entretient avec beaucoup de soin son château (..) on y visite surtout avec intérêt une collection de portraits historiques attribuée aux meilleurs maîtres".

    (G. Touchard-Lafosse, "La Touraine historique, pittoresque et biographique", Tours, Lescene, 1856, p.289).

    Cette série unique de 300 œuvres (cf. inventaire après décès du marquis en 1854) fait du château l'un des plus beaux musées de France de l'époque, ouvert aux visiteurs.

    En 1898, des revers de fortune causés entre autres par le krach boursier de l'Union Générale (1882) l'empêchant d'assurer l'entretien du domaine, Charles-Marie-Christian, 4ème du nom et propriétaire depuis 1862, veuf jeune et sans héritiers directs, est contraint de vendre le château, son mobilier et 540 hectares de terres, qui sont acquis pour 517 000 francs par l'homme d'affaires Achille Arteau, ancien avocat de Tours, qui veut le démembrer avec profit.

    Les meubles et objets d'art sont alors dispersés en plusieurs ventes, mais une nièce du marquis parvient à racheter les plus précieux tableaux et dessins et en fera ensuite don à l'Institut (musée Condé à Chantilly) et à la Bibliothèque Nationale.

    La demeure reste vide jusqu'à son achat par l'État le 11 août 1905 pour 250 000 francs grâce à un legs de Léon Dru, et est aussitôt classé Monument Historique.

    Depuis 1907, il fait l'objet de profondes restaurations.

    Le château d'Azay est aujourd'hui géré par le Centre des Monuments nationaux1.

    Extérieur [modifier]

    Entrée du château d'Azay-le-Rideau (Renaissance)

    Décrit par Balzac qui vint y déjeuner une fois, comme « un diamant taillé à facettes serti par l’Indre », Azay-le-Rideau est l'un des châteaux les plus célèbres de la Loire. Relativement petit, le corps de logis s'articule en un corps principal et une aile en équerre, quadrillés de bandeaux horizontaux, entourés par l'Indre et par un parc boisé. Chaque angle est pourvu d'une tourelle. Le centre du bâtiment est désigné par l'entrée monumentale, ainsi que par l'escalier d'honneur à rampes droites qui dérègle le rythme des fenêtres : il dispose en effet de trois étages de baies jumelées formant des loggias et un fronton ouvragé, décalés par rapport au réseau des fenêtres du reste de l'édifice. Cet élément à grande valeur décorative est composé de plusieurs ornements à la mode italienne : colonnes, pilastres, coquilles, médaillons, etc.

    La salamandre de François Ier et sa devise : « Nutrisco et extinguo »

    La porte d'entrée, semblable aux arcs de triomphes romains est orné des initiales de Gilles Berthelot et de sa femme, tandis que la partie inférieure des baies est décorées de la salamandre et de l'hermine, en référence au roi François Ier et à son épouse Claude. Le plafond de l'escalier, quant à lui, est sculpté de portraits antiques.

    Mais cette inspiration italianisante alterne avec des références féodales devenues éléments de décor. Ainsi, on observe la trace d'un chemin de ronde sur les murs extérieurs ou encore des mâchicoulis sur les toits. Tout cela mêlé à de hautes toitures, ornées de poivrières effilées et de longues lucarnes.

    Intérieur [modifier]

    Une chambre au premier étage du château. Au-dessus de la cheminée, un portrait du marquis de Beringhen, par Mignard.

    L'intérieur reste celui d'un château de la Renaissance italienne, avec ses décors sculpturaux riches, où restent des traces de la Renaissance flamande avec les tapisseries du xvie siècle et xviie siècle exposées dans plusieurs pièces du château: On note des "verdures" d'Anvers et Tournai, des scènes de L'ancien testament tissés à Audenarde, l'Histoire de Psyché réalisée à Bruxelles, ou encore la tenture de Renaud et Armide, exécutée à Paris, dans les ateliers du faubourg Saint-Marcel d'après des cartons de Simon Vouet.

    Le mobilier et le décor est également très riche : chaire à dais en chêne de la fin du xve siècle, crédences, etc. ainsi que plusieurs tableaux, dont une Dame au bain (Diane de Poitiers?) de François Clouet, le portrait de Catherine de Médicis, ou encore un tableau représentant la scène duCamp du Drap d'Or.

    L'intérieur est notamment constitué de plusieurs salons et appartements d'apparat, dont la plupart ont été redécorés dans les style néo-Renaissance au xixe siècle :

    • Une chambre blanche, meublée d'un lit de satin brodé de la fin du xviie siècle et de tapisseries représentant des scènes de chasse du xviie siècle. ainsi qu'un portrait ornant la cheminée.
    • La "chambre bleue", au deuxième étage, qui fut occupée par Louis XIII. Elle est notamment meublée d'un cabinet en poirier noirci orné de scènes gravées sur ivoire, représentant la guerre de Trente Ans
    • La bibliothèque possède une cheminée, des lambris bas et un riche décor mural (toile peinte de motifs végétaux) et un ensemble de gravures plans et dessins montrant les différentes restaurations menés par les Biencourt.
    • La salle à manger.
    • Le salon, ouvert par des vitraux des xvie et xviie siècles, et orné de portraits royaux et tableau de la Renaissance et du XVIIème siècle, dont un portrait de Diane de Poitiers tiré de l'atelier de François Ier, un portrait du duc et de la duchesse de Longueville, un portrait de Marie d'Autriche, soeur de Charles Quint, et de Catherine de Médicis. Cette salle possède une cheminée monumentale décorée d'une salamandre.
    • Les appartements royaux, composés d'une antichambre dans laquelle sont exposés des portraits représentant certains rois de France comme François Ier, Henri III ou encore Louis XIII, et murée de tentures rouge et or; la grande chambre royale, décorée d'une tapisserie du début du xviie siècle.
    • La grande salle du premier étage, ornés de tapisseries des xvie et xviie siècles, et dont la cheminée est ornée de la salamandre de François Ier et d'une frise de feuillages. Le murs sont tenurés de bleu.
    • Cabinet espagnol du xvie siècle et un autre portugais du xviie siècle,
    • La vaste cuisine voûtée en croisée d'ogives, rehaussé au xixe siècle, dont la cheminée est ornées du sceau des Berthelot.
    • Chambre du maître de maison, meublé et tapissé à la mode du xvie siècle.
    • La salle de billard, avec sa cheminée du XVIème siècle, moulage dont l'original est au château de Montal. Cette salle est ornée de deux tapisseries de Beauvais du XVIIIème siècle:Chasse au canard et Chasse au cerf.

    Jardins [modifier]

    Les jardins actuels ont été profondément réaménagés au xixe siècle par les Biencourt, qui les redessinent en un grand parc paysagé. Au sud et à l'ouest, ils sont dotés de deux miroirs d'eau dans lesquels se reflètent les façades.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Azay-le-Rideau