Château de Luat
Château de Luat
- Matériau
- Brique
Ce château abrite aujourd'hui une institution d'enseignement secondaire.
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Ce château abrite aujourd'hui une institution d'enseignement secondaire.
Succédant à un prieuré médiéval puis au château du baron Larcanger, un nouvel édifice est construit sur l'initiative du pharmacien Henri Cannone (1867-1961), inventeur de la pastille Valda. La construction, loin de se rattacher à un style architectural spécifique et exclusif, est caractérisée par son éclectisme. La façade antérieure procède du néo-gothique et obéit à la conception qui veut que la structure interne d'un bâtiment soit appréhensible de l'extérieur. L'ensemble comprend trois tours d'escalier ; la première s'apparente à un donjon avec créneaux et pseudo-mâchicoulis, tout en révélant des éléments de décor Renaissance et classique. La façade sur jardin, avec un corps de logis entouré de deux pavillons, relève davantage du début du XVIIe siècle. La symétrie de l'ensemble n'est pas rigoureuse ; le pavillon de droite est dominé par un pignon qui évoque le début du XVIe siècle. L'édifice accueille désormais le lycée international.
Le Château d’Isis et son histoire
Entre Ganges et Le Vigan, le Château de Saint Julien est situé à l’écart de la route départementale 999 sur la rive droite de l’Hérault. Il abrite aujourd’hui l’auberge de campagne du Château d’Isis et ses chambres d’hôtes..
Il s’agit certainement d’un Château fort qui surveillait la Vallée de l’Hérault. Les bandes armées empruntaient, hélas, cette voie en descendant des Causses par Le Vigan. Le mur d’enceinte est encore très visible et Armand Guibal qui est né au Château au début du 20ème siècle, et dont la famille était employée sur le domaine se souvenait des vestiges d’un pont levis.
En 1384 Locius de Navi compte 125 habitants. Le château était déjà édifié à cette époque puisqu’un procès qui s’est tenu au début du 14ème siècle en fait état. Au 16ème siècle, Antoine de Saint Julien eut deux enfants : Jean et Anne. Celle-ci épousa Jean François de Fèze, Baron de Sumène dont elle devint Marquise. Son petit fils, Joseph Henri du Fesc avait haute, moyenne et basse justice sur toute la paroisse et sur la terre noble de Ferrussac .
Georges de Saint Julien fut un des premiers adeptes de la religion réformée dans la région. En 1686, les Saint-Julien, trois frères zélés huguenots payèrent de leur vie la fidélité à leur foi.
Au milieu du 17ème siècle, on ne dénombre que deux ou trois catholiques et pas d’église, l’ancienne ayant été brûlée et les seigneurs en ayant occupé le sol. Elle ne fut reconstruite près du Château qu’après la révocation de l’Edit de Nantes en 1685 qui provoqua une conversion générale. La tradition orale conserve un épisode ayant trait à un rendez vous du Roi Henri IV avec Mme de sauve, la belle espionne de Marie de Médicis. Sensible au charme d’Henri, elle lui révéla qu’il allait être victime d’un attentat ourdi par des moines-ligueurs. Le roi s’enfuit à cheval par la montagne et le pont de Mange-Châtaignes sur la Vis.
En 1704, les Camisards brûlent et pillent Saint Julien. Le Château, probablement grâce aux mauvaises relations entre l’archevêque et les seigneurs, n’est pas détérioré mais l’église est incendiée et le marquis assassiné. Un gigantesque pin parasol (âgé de 300 ans) situé prés du mur d’enceinte et abattu récemment pour raisons de sécurité témoigne de cette époque où le parc fut réalisé lors de la paix retrouvée. L’église quant à elle ne sera reconstruite qu’après 1850 comme l’attestent les actes des divers conflits entre l‘évêché d‘Alès et les châtelains successifs.
Le château sera restauré quelques années plus tard comme en témoignent le perron double et la rampe en fer forgé ainsi que la voûte qui permet l’écoulement souterrain du ruisseau qui servait jusqu’alors de défense au Château.
Contrairement aux autres demeures aristocratiques des environs, le Château de Saint Julien fut épargné à la révolution peut être en raison du caractère non-conformiste du seigneur qui fut même enfermé par sa famille à la Maison d’Alzon au Vigan puis dans son Château. Lorsque les bandes révolutionnaires vinrent piller, elles le libérèrent et fraternisèrent avec cet aristocrate brimé. C’est alors qu’il ouvrit les portes de sa cave . Les révolutionnaires ravis repartirent en titubant et le château fut sauvé.
Au 18ème siècle le Château fut la propriété des Saint Julien de Thoumeyrolles, puis des de Calvières jusqu’au milieu du 19éme où il sera racheté par des familles bourgeoises. A cette époque on chassait encore l’ours et le loup dans les bois de Saint Julien, comme en témoignait une tapisserie du grand salon, représentant le seigneur chassant le gros gibier au lieu dit Trescols dans le massif de Saint Bresson.
On raconte ici une légende tirée du livre de Jacques de Voragine, écrit au 13ème siècle, la Légende Dorée, celle de Saint Julien qui tua par erreur ses père et mère. En repentir, il construisit un hôpital pour les lépreux et leur faisait traverser le fleuve, une maison à proximité du Château pouvant avoir été une léproserie. Cette légende fut reprise par Gustave Flaubert dans ses « trois contes ». Notons que dans le blason de la commune figure une barque que l’on retrouve dans le nom « Nef ». Les armoiries sont d’azur à un navire d’argent flottant sur une mer de même et un chef d’argent chargé du mot Saint Julien. Le pont sur l’Hérault au lieu dit « Piécourt » remonte au 15ème siècle.
Vers 1950, la grand salon Louis XIV était encore meublé et possédait une cheminée monumentale. On retrouve la même dans l’Hôtel de Ginestous d’Argentière aujourd’hui occupé par la Caisse d’Epargne du Vigan.
Un descendant direct du Marquis de Calvières fut élevé à Paris et devint Lieutenant du Roi. Grand collectionneur, le Musée Calvet d’Avignon possède un fonds important de pièces lui ayant appartenu. Une exposition lui a d’ailleurs été consacrée de décembre 2002 à mars 2003.
Source : http://chateau-isis.hautetfort.com/une_demeure_historique/
Le château du duc de Massa, réplique de celui de Maisons-Laffitte, s'élève sur un domaine de 92 hectares. La décoration sobre est empruntée aux motifs d'ordre gréco-romain, avec l'ordre dorique au premier étage et le corinthien à l'attique. Surplombant la toiture, les cheminées monumentales sommées d'un fronton triangulaire portent l'ancre au chiffre du M de Massa. L'allée menant au château et sa plantation d'arbres font partie d'un site classé (1951).