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  • Château de Fourchaud

    Château de Fourchaud

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    Sommaire

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    Le château de Fourchaud1, constitué d'un donjon2 et d'une basse-cour, vestiges massif des XIVe et xve siècles, surplombe le Bourbonnais. Situé dans un creux, il borde le ruisseau de Fourchaud et était autrefois entouré de douves sèches, probablement comblées au xviiie siècle. Les douves en eau qui entouraient le mur jardin en contrebas étaient encore bien visibles au début du siècle.

    Historique [modifier]

    Le nom Fourchaud semble provenir de « Fourche » puisque c'est là que se séparait la route gallo-romaine qui venait de Bourges et allait à Lyon et à Clermont-Ferrand. Les premières traces du château datent de 1351, où Jean Mareschal fait aveu de ses terres et de son château. Péronnelle de Cieux, veuve de Jean Mareschal, possède le château dans un acte de 1470. La famille Mareschal est toujours présente en 1560 puisque c'est Claude Mareschal (épouse de messire Antoine Pungsat, chevallier de l'ordre du roi et capitaine de 50 hommes d'arme desordonnances) qui le possède.

    Au début du xviie siècle, les Mareschal cèdent la place aux Hugon. Pierre Hugon, écuyer, était en 1625 sieur de Fourchaud, Givry, le Breuil et la Fouresthile. Sa femme est inhumée dans l'église de Besson. Ses descendants possèdent encore le château en 1741. En 1775, le Marquis de Tilly, seigneur de Bostz devient aussi seigneur de Fourchaud.

    Le château appartient aujourd'hui aux descendants des Bourbon-Parme.

    Situation géographique [modifier]

    Fourchaud est situé en bordure de la RCEA et de la route qui mène de Besson à Bresnay.

    Son abandon depuis plus d'un demi-siècle lui réserve le sort du château de Rochefort, à quelques kilomètres de là, voué aux pillages et à l'altération du temps.

    Le Petit Fourchaud, à moins de 100 mètres du Grand Fourchaud, est un donjon à colombages dont la haute toiture percée de toutes parts laisse envisager un triste sort. La situation très proche de ces deux donjons massifs et caractéristiques du Bourbonnais serait due au xvie siècle siècle, à deux frères[réf. nécessaire] qui, suite à une dispute, auraient voulu se séparer. Une raison plus logique est que la présence du Petit Fourchaud sur un piton rocheux plutôt élevé en fait une tour de guet qui devait communiquer autrefois avec la tour du couvent de Besson (disparue) et le château de Rochefort.

    Notes et références [modifier]

    1. Photos de la restauration de la charpente en 1996 sur le site BLC Centre [archive].
    2. Scan d'un document présentant les travaux et les acteurs principaux de la restauration Auteur F.Voinchet - Architecte en chef des monuments historiques [archive].

    Visite des lieux [modifier]

    La visite est interdite au public et réservée aux chats sauvages et chevreuils.

    Source : Wikipedia

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  • Actualité - Verniolle sous la Coupole !

    Concours et prix - 25/11/2009
    Verniolle sous la Coupole ! L'association Sauvegarde et découverte du patrimoine du château de Fiches (Ariège) lauréate du prix Henri Texier

    Le 16 novembre dernier, le nom de Verniolle a résonné sous la Coupole de l' Institut de France, quai Conti à Paris, cité par les illustres Immortels de l' Académie des sciences morales et politiques.

    L'Académie tenait ce jour-là sa séance solennelle de rentrée, avec ses académiciens en habit vert pénètrant sous la Coupole au son du tambour de la Garde républicaine, sabre au clair !

    Tous les ors et le faste de la République...

    Verniolle y était honoré à travers l' association Sauvegarde et découverte du patrimoine du château de Fiches, lauréate du prix Henri Texier II, "destiné à récompenser une oeuvre de défense de la beauté de la France".

    "Depuis son origine, l'Académie attribue chaque année des prix qui récompensent les meilleurs travaux ou apportent une reconnaissance aux actions les plus méritoires. Elle le fait dans l'esprit qui fut celui des Conventionnels lorsqu'ils créèrent l'Institut de France : "suivre (...) les travaux scientifiques et littéraires qui auront pour objet l'utilité générale et la gloire de la République ( 8 Brumaire an IV)."

    Différents mécènes , grâce à des dons et legs lui permettent d'abriter 124 fondations qui oeuvrent dans les différents domaines de sa compétence (sciences morales, politique, psychologie, histoire, environnement, patrimoine...).

    "Sur chaque sujet, les membres de l' Académie recherchent avec constance l'excellence, dont chacun des lauréats est, chacun pour sa part, le témoin."

    Divers prix sont ainsi décernés chaque année, qui ne sont pas seulement honorifiques mais accompagnés de sommes souvent conséquentes.

    Tous les lauréats sont conviés lors de la séance solennelle de rentrée, et présentés aux académiciens en grande tenue et au public présent.

    C'est ainsi que l'association Sauvegarde et découverte du patrimoine du château de Fichesde Verniolle a participé à ce moment exceptionnel, immortalisé par LA photo-souvenir : une verniollaise aux côtés d'un académicien en habit vert dans la magnifique bibliothèque de l'Institut.

    Et c'est pourquoi, Immortel aussi, le village de Verniolle figurera à jamais dans les archives de l'Institut de France.

    Rappelons que l'association a également reçu en 2009 le premier prix départemental Initiative-Région décerné par la Banque Populaire du Sud-Ouest, et le prix départemental Vieilles Maisons Françaises en 2006.

    Ces prix lui permettront d'entreprendre les travaux de conservation et de restauration des plafonds peints du XVIe et XVIIe siècles, joyau de Fiches.

    Le château, en cours de restauration, est ouvert au public pour des visites commentées et pour diverses animations culturelles.

    Renseignements au 06 70 07 35 83 ou chateaudefiches@aol.com

    L'association Sauvegarde et découverte du patrimoine du château de Fiches est membre de la Fnassem : présentation détaillée de l'association, cliquez ici

     

    Source : http://associations-patrimoine.org/a-la-une.php?page=1

     

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  • Château de Fleurville

    Château de Fleurville

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    Château de Fleurville

    Le château de Fleurville est situé sur la commune de Fleurville en Saône-et-Loire, sur une terrasse dominant la Saône.

    Sommaire

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    Description [modifier]

    Château de Fleurville - Détail du portail

    Les bâtiments entourent une cour rectangulaire à laquelle on accède au nord par un portail formé d'une porte charretière en anse de panier et d'une porte piétonne en plein cintre, inscrites chacune entre deux pilastres en bossage vermiculé un sur deux et couronnées de frontons brisés encadrant un cartouche dont les armoiries ont été bûchées. Une petite tour carrée flanque à l'ouest ce portail. Le corps de logis principal, qui a subi de multiples remaniements, s'étend à l'est. De plan rectangulaire allongé, il comprend un rez-de-chaussée et un étage carré sous un toit à deux versants. Il est flanqué sur son angle nord est d'une tourelle circulaire. Contre son pignon sud, s'appuie un gros pavillon carré comportant un étage, un demi-étage et un étage de combles avec lucarnes à frontons triangulaires, surmontés de boules d'amortissement.

    Le château est une propriété privée.

    Historique [modifier]

    L'histoire de ce château, situé à moins de 300 mètres du Château de Marigny, est très obscure.

    • vers 1600 : Zacharie Pelez acquiert la châtellenie royale de Vérizet dont dépend Fleurville; il se peut que ce soit lui qui ait faire bâtir le château.
    • époque actuelle : le château est aménagé en hôtel-restaurant ; propriété de France et Pascal Lehmann.

    Bibliographie [modifier]

    • Françoise Vignier (sous la direction de) : Le Guide des Châteaux de France, 71 Saône-et-Loire, éditions Hermé, Paris, 1985.

    Voir aussi [modifier]

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  • Actualité - Quillan. Une grille sur la porte du château

    Quillan. Une grille sur la porte du château

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    Les visiteurs auront à présent une vue splendide sur la cité des Trois Quilles. Photo DDM, B.B.

    Le château quillanais qui domine la place de la République et ses rues adjacentes connaît, depuis quelques années, des fouilles qui ont déjà permis de découvrir une salle ancienne ainsi que des pierres d'origine qui avaient servi à la combler: ces pierres permettront la rénovation de certains murs. La restauration continue avec la porte sise dans le mur de la courtine ouest, emmurée depuis des lustres, qui vient d'être ouverte pour permettre la pose d'une grille à l'ancienne par l'entreprise Gillet, de Campagne-sur-Aude, spécialisée dans la métallerie-ferronnerie. Cette grille exécutée par tenons et mortaises se marie très bien avec l'ensemble de l'édifice grâce à son côté rouillé et verni. Les visiteurs qui grimperont au château auront désormais un beau panorama sur la cité des Trois Quilles et ses montagnes environnantes.

     

    Source : http://www.ladepeche.fr/article/2009/11/29/725819-Quillan-Une-grille-sur-la-porte-du-chateau.html

     

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  • Château de Villebois-Lavalette

    Histoire du château de Villebois-Lavalette, par M. A. Boeuf (1860)

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    La longue histoire d’un château qui retrouve aujourd’hui une partie de sa splendeur passée.

    Source : Bulletins et Mémoires de la Société Archéologique et Historique de la Charente - Année 1860

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    Château de Villebois - Mur d’enceinte
    Photo : P. Collenot - 07/2008

    Notice historique sur l’ancien château de Villebois, par M. A. Bœuf.

    Pendant leur domination dans les Gaules, les Romains y élevèrent de somptueux monuments pour célébrer leur culte et leurs fêtes, et y ouvrirent des voies importantes pour faciliter les marches de leurs armées.

    Une de ces voies, connue de nos jours sous le nom de chemin Boine, unissait l’Océan à la Méditerranée par La Rochelle et Marseille, en passant près ou par Saintes, Châteauneuf, La Vallette-Villebois, Périgueux, Sarlat, Rhodez, Le Vigan, Nîmes et Arles.

    La petite ville de Villebois doit son origine au voisinage de cette grande voie et à son site pittoresque d’où l’on découvre d’admirables points de vue.

    Il existe près du village de Haute-Faye, commune d’Édon, les restes de l’enceinte d’un camp romain, où depuis fut construit un château du moyen âge, dont les ruines se voient encore.

    Près du village de Perrichout, commune de Ronsenac, on voit encore un remarquable dolmen ou autel druidique.

    Le plateau de Villebois est un des points les plus élevés de notre département, et fait partie des ramifications de collines dont la ligne de faîte sépare le bassin de la Charente de celui de la Dordogne.

    Le régime féodal ayant remplacé te gouvernement militaire de Rome, Villebois de villa gallo-romaine devint castel de suzerain. Sa situation en confins de province et les fiefs importants qui en relevaient en firent une baronnie considérable.

    Les Fulcher de Villebois en étaient seigneurs au VIIIe siècle ; les Hélie, à dater de l’an 959, et les Ithier, en l’an 1142, époque où l’un d’eux fit un don territorial important aux moines de l’abbaye de Saint-Cybard.

    En l’an 1120, le vieux manoir de Villebois fut assiégé et pris par Wulgrin, comte d’Angoulême, qui en fut dépossédé peu de temps après.

    Le sceau d’Ithier de Villebois avait l’écusson de gueules, au lion d’azur, à la bordure vairée de......, et pour légende : SIG...I..II.DE VILA (SIGILLUM ITERII VILA BOE). Le contre-sceau porte les mêmes armes, mais la bordure est plus large et les pièces dont elle est chargée sont moins rapprochées. Ce sceau est très mutité (Charte du lundi après l’octave de Saint-Nicolas d’hiver. - Archives de la Charente, H 355.)

    De Corlieu, historien de l’Angoumois, cite les noms des barons de Villebois à chaque règne des comtes d’Angoulême.

    Un ancien cartulaire des archives du département de la Charente (n° 164, folio 99), rapporte le pardon qu’un Hélie de Villebois, avant de partir pour Jérusalem, demanda à saint Cybard, des exactions par lui commises dans la terre de Chavenac, et où il promet de se mieux conduire.

    Plusieurs membres de cette ancienne famille périrent aux croisades. Le lion, principal emblème de leurs armoiries, n’était point un vain symbole, car souvent l’armée chrétienne admira la vaillance de cette illustre race de chevaliers.

    La chapelle romane souterraine du vieux château est leur contemporaine. Elle avait une entrée extérieure aux murs d’enceinte les plus rapprochés du manoir primitif. C’était un lieu d’asile nuit et jour ouvert, où les pèlerins et les croisés allant en Palestine ou en revenant s’arrêtaient pour prier.

    Lorsque, plus tard, cette chapelle fut renfermée intra-muros par de nouveaux remparts, on en construisit une autre à l’extérieur, simple et de petite dimension, sous une plate-forme où aboutit l’ancien escalier des promenades.

    Cette petite chapelle, qui existe encore, est connue vulgairement sous le nom de Grotte. La longueur de cette chapelle, porche compris, est de 16 mètres 12 centimètres ; la largeur est de 5 mètres 18 centimètres (dimensions intérieures). Les chapiteaux des colonnes représentent des damiers en relief (style roman).

    Aux époques des invasions et des guerres féodales, l’ancien castel de Villebois servait de refuge aux populations environnantes, qui ont conservé dans leur langage ce vieux nom de Villebois et dans leur souvenir le nom de Jean, le chasseur des Anglais.

    Les chroniques locales relatives à la guerre de cent ans font mention du terrible assaut que Jean, duc de Berry, frère de Charles V, fit subir, eu 1376, au château de Villebois, d’où il chassa les garnisaires anglais qui rançonnaient le pays et pillaient le paysan.

    Après l’extinction de la race des Villebois, le château et ses vastes dépendances passèrent à la maison de Lusignan.

    Des comtes de Lusignan cette belle terre devint propriété des sires de Mareuil, à qui elle a appartenu jusqu’en 1576, époque où Gabrielle de Mareuil l’apporta en dot à Nicolas d’Anjou, marquis de Mézières, qui la vendit plus tard à Jean-Louis de La Vallette, duc d’Épernon, pair et colonel de France, lieutenant général du roi, gouverneur des provinces de Guienne, de Saintonge et d’Angoumois.

    Les armes de Nicolas d’Anjou étaient : semé de France, au lion d’argent mis en franc canton à la barre d’argent, brochant sur le tout, à la bordure de gueules.

    En 1510, Guy de Mareuil fonda à Villebois un couvent d’augustins, où il fut inhumé, conformément aux intentions exprimées dans son testament, dont copie certifiée par le prieur est déposée aux archives du département de la Charente.

    En 1568 et 1569, avant et après la bataille de Jarnac, les protestants, exaltés d’une part par les édits contre leur religion, d’autre part par leur défaite, dévastaient et incendiaient les églises et les monastères. Toute la province, en armes, était dans la désolation. C’est alors que le château de Villebois, pris et repris plusieurs fois, fut témoin de l’affreuse fureur des deux partis. Les églises et les couvents de la ville, alternativement sous le feu du château ou protégés par ce feu, furent tour à tour envahis par de malheureux égarés qu’exaltaient de faux interprètes d’une religion de paix et de charité.

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    Prieuré de Ronsenac (16) - Linteau de porte : le léopard anglais ?
    Photo : P. Collenot - 07/2008

    Les abbayes du Peyrat, de Ronsenac, autrefois manse monacale de bénédictins anglais [] ; de Charmant, autrefois maison de templiers, et autres circonvoisines, furent entièrement saccagées. Vers cette époque, Villebois existait encore tout autour du château. Il ne reste plus que quelques fondements de murailles des maisons et autres bâtiments qui formaient la partie orientale de la ville.

    En 1590, après la bataille d’Ivry, un grand nombre de ligueurs regagnèrent leurs provinces : un corps de ces rebelles se jeta dans le vieux château de Villebois, tant de fois témoin de scènes sanglantes.

    Fortifié par une double enceinte flanquée de tours et entouré de fossés profonds, il pouvait faciliter une résistance prolongée. C’était, dans l’ancien système de fortifications, une place très forte que le canon ne pouvait approcher que d’un seul côté, et ce côté était défendu par de l’artillerie.

    Le duc d’Épernon, rentré dans son gouvernement d’Angoumois, et désireux de signaler sa valeur et de prouver son dévouement à Henri IV, se mit à la tête de ses meilleurs soldats et s’avança contre les ligueurs.

    A son approche, ils sortirent en foule et le reçurent par une fusillade des mieux nourries ; vigoureusement repoussés, ils rentrèrent dans les forts et ouvrirent le feu de leurs batteries.

    D’Épernon, malgré leur résistance, parvint à établir ses pièces de campagne sur le plateau qui est au niveau du château, près du lieu où est aujourd’hui le cimetière. Les coups, dirigés par des artilleurs habiles, battirent en brèche murailles et donjons. Les rebelles, ainsi débusqués, tentèrent une dernière sortie et se ruèrent furieux sur les soldats de d’Épernon.

    Ce fut dans cette lutte acharnée que l’on vit tout ce que les guerres civiles ont de hideux.

    Peu de temps après, d’Épernon acheta cette terre de Villebois, avec le regrets disent les chroniqueurs, d’avoir fait tant de dommage à ce vieux castel qui était une masse de pierres bien bâtie et fort logeable. Il y fit faire plusieurs reconstructions.

    Après Henri IV, dont l’assassinat fut l’œuvre d’un misérable fanatique, le duc d’Épernon contribua à assurer la régence à la reine-mère, et continua ainsi son influence dans les affaires de l’État.

    Habile en cour, en finances et dans l’art de la guerre, il procura à Louis XIII des secours considérables contre les princes ligués.

    Louis XIII, à son retour de Bordeaux, ou il fit son entrée le 19 novembre 1615, et où il était allé épouser Anne d’Autriche, se rendit à Villebois, où le duc d’Épernon l’attendait avec 4.000 hommes et 500 chevaux. (Voir les manuscrits de M. des Brandes, maire d’Angoulême en 1790.)

    Le cortège royal arriva le 26 décembre 1615 au soir à Aubeterre, où il fit un court séjour, puis se dirigea vers le château de Villebois, où il arriva le 28 décembre 1615 au soir, par l’ancien chemin qui existe encore sur le plateau et sur le bord duquel est le cimetière actuel.

    Les réjouissances en l’honneur de la cour, la présentation des troupes dévouées que d’Épernon venait de recruter et toutes les autres circonstances de cette visite royale, si mémorable dans le pays, durèrent encore plusieurs jours après le départ du roi.

    Ce fut un avantage dont profita l’illustre courtisan , de pouvoir souhaiter ainsi et dans son gouvernement d’Angoumois le bon et nouvel an 1616 à son jeune maître et souverain.

    Louis XIII se rendit ensuite à Angoulême, où d’Épernon lui avait fait préparer somptueusement les appartements du château. Après quelques jours passés en fêtes, continuant sa route sur Paris, il coucha au château de Verteuil, le 22 janvier 1616.

    En 1619, d’Épernon favorisa l’évasion de la reine-mère enfermée au château de Blois et la conduisit à Angoulême ; puis, de concert avec le cardinal de Richelieu, il la réconcilia avec Louis XIII, son fils.

    En 1622, par suite et en reconnaissance de cette réconciliation, la terre de Richelieu et celle de Villebois furent érigées le même jour en duchés-pairies.

    Ce fut aussi à dater de ce jour que le duc d’Épernon donna à Villebois, sa châtellenie privilégiée, son nom de La Vallette, qui lui est resté.

    Il donna son cœur à Angoulême, et son corps fut inhumé à Cadillac, suivant ses intentions.

    Ses armes étaient : parti d’argent au noyer de sinople, au chef de gueules, chargé d’une croisette d’argent patencée par les extrémités, et parti de gueules à la croix pommelée d’or.

    En la même année 1622, il fit fonder à La Vallette un établissement de poste qui, depuis cette époque, s’est maintenu dans la même famille par alliances conjugales.

    En 1642, après la mort du duc d’Épernon, la seigneurie de La Vallette passa dans la maison Montault de Navailles. Le maréchal de ce nom, exilé de la cour de Louis XIV, s’y retira en l’an 1665.

    Ses armes étaient : demi et quart d’azur, à deux mortiers de gueules d’argent posés en pal.

    Dame Suzanne de Beaudéant, épouse de Philippe de Montault de Benac, duc et maréchal de Navailles et de La Vallette, fonda à La Vallette, le 17 novembre 1665, un couvent d’Ursulines, tant en son nom qu’en celui de son mari. Dans un acte de baptême du 20 août 1671, registre n° 6 de l’état civil de la commune de La Vallette , sont relatés les titres et qualités du maréchal de Navailles, parrain de l’enfant. []

    Mme Valérie de Mosnier de Planault de Saint-Avit était prieure de ce couvent lorsque eut lieu la révolution de 1789.

    Mme la duchesse de Navailles fonda aussi à La Vallette, de concert avec d’autres dames et demoiselles du lieu, le 13 janvier 1670, une société de bienfaisance dite des Dames de Charité. C’est là l’origine du bureau de bienfaisance actuel.

    M. Dedieu, curé de Ronsenac en 1671, raconte dans une note écrite de sa main sur un ancien registre de baptêmes, mariages et sépultures de sa paroisse, que, le 10 juin 1671, les reliques de saint Vincentin avec la châsse, que Mr le duc de Navailles avait reçues lors de son voyage pour le secours de Candie, furent exposées devant la grande porte du château à la vénération du peuple, par Mgr Guillaume Le Boux, évêque de Périgueux, puis portées processionnellement et avec la plus grande pompe, par les six plus anciens prêtres de l’archiprêtré, au couvent des ursulines. Il ajoute que jamais La Vallette n’avait vu si belle solennité, et qu’il y eut une affluence de peuple tout à fait incroyable.

    Pendant les trois ou quatre années que dura sa disgrâce , le maréchal de Navailles fit bâtir, dans le beau style du XVIIe siècle, le château (qui aujourd’hui n’existe qu’en partie), après avoir, pour l’exécution de ses plans d’ensemble, fait raser presque entièrement le premier, dont plusieurs parties (celles non restaurées par le duc d’Épernon) étaient considérablement endommagées.

    On voit encore dans les ruines de l’aile incendiée des troncs d’anciennes tours et des fondements de vieilles murailles. Ces fondements, d’une solidité éprouvée par le temps, servirent d’assises à plusieurs des constructions modernes du maréchal de Navailles. Dans les fouilles et déblais faits à cette époque, on trouva des pièces de monnaies romaines, d’autres à l’effigie de nos anciens rois, des tronçons d’armes antiques et des boulets de divers calibres.

    Vers l’an 1695, la seigneurie de La Vallette passa dans la famille Rohan de Soubise ; puis, en 1728, dans celle de Courcillon. Le marquis de Dangeau s’allia à cette maison en épousant Françoise de Pompadour, marquise douairière d’Égon de Courcillon, dame du duché de La Vallette et autres lieux.

    Cette dernière famille, après l’avoir possédée jusqu’en 1756, l’abandonna à plusieurs créanciers qui la firent gérer jusqu’à l’époque de la révolution de 1789.

    Ce beau domaine, se trouvant alors appartenir à divers particuliers, n’eut à souffrir que des mutilations des armoiries et de quelques sculptures ; mais de précieux parchemins qui avaient autrefois été secrètement enfouis avec les plus grandes précautions conservatrices furent brûlés. Ils furent trouvés au fond de la tour dite du Trésor.

    Cette tour, qui n’existe aujourd’hui que jusqu’à la hauteur du mur du rempart, a servi de bureau d’économat à M. Michon. Les religieuses en ont fait un oratoire.

    L’arrondissement de la ci-devant subdélégation, qui avait La Vallette pour chef-lieu, était borné au nord par celui d’Angoulême ; à l’ouest, .par la Saintonge ; à l’est et au midi, par le Périgord et la Guienne. Il comprenait les villes de La Vallette, Montmoreau, Aubeterre et Saint-Aulaye. (Cette division territoriale est indiquée par M. des Brandes, maire d’Angoulême.)

    Après le départ des maisons d’Épernon, de Navailles et de Rohan, La Vallette ne fut plus si peuplée. Les seigneurs des alentours s’isolèrent, le château n’étant plus, comme autrefois, le rendez-vous des brillantes réunions ; les couvents des ursulines et des augustins cessèrent d’avoir un aussi grand nombre de pensionnaires ; les abbayes et les prieurés voisins perdirent leur ancienne importance.

    Depuis 1789 jusqu’en 1837, le château de La Vallette a successivement appartenu à plusieurs propriétaires et a reçu diverses destinations. Lors de la première république, on le transforma en magasin aux vivres et en lieu de détention de prisonniers de guerre. En 1808, il fut indiqué pour servir de maison centrale aux départements du Cher, de l’Indre, de la Haute-Vienne, de la Charente et de la Charente-Inférieure.

    En 1816, on y établit la brigade de gendarmerie, qui y fut casernée jusqu’à la nuit du 10 au 11 décembre 1822, où un violent incendie en brûla l’aile gauche et le dôme, dont la forme était la même que celui de l’hôtel des Invalides, à Paris.

    Il était si élevé qu’on le voyait à œil nu de Barbezieux et de Piégut, près Nontron.

    Lorsque les flammes eurent gagné le faîte de ce superbe monument, l’atmosphère entière parut en feu et semblait au loin une immense aurore boréale. Il s’abattit tout d’un coup ; alors on eût dit une éruption du Vésuve. Le plomb dont la toiture était entièrement recouverte, fondu par l’incendie, coulait en laves.

    A droite et à gauche de ce dôme et sur la même ligne, à l’extrémité méridionale des deux ailes du château et faisant face à la terrasse, étaient deux pavillons du même style que ceux du palais du Luxembourg, à Paris, et formant saillies symétriques. A l’extrémité septentrionale des deux mêmes ailes étaient deux autres pavillons entièrement égaux aux premiers et pareillement disposés.

    On voit encore debout des constructions de l’époque des barons, de celle du duc d’Épernon et du maréchal de Navailles. La chapelle romane et quelques troncs apparents d’anciennes tours détruites sont du temps des barons ; la porte à créneaux, à double ouverture et double pont-levis, exactement comme celle de la vieille citadelle de Vincennes, fut restaurée par le duc d’Épernon, ainsi que la tour carrée de la vigie. Il ne reste plus de traces d’une ancienne tour connue dans la tradition sous le nom de tour des Poitevins.

    Ce qui existe aujourd’hui des constructions du maréchal de Navailles comprend l’aile droite et son pavillon méridional (le seul qui reste), la partie de l’aile gauche communiquant à la chapelle construite sur la voûte de l’ancienne, la terrasse et les voûtes qu’elle couvre, le portail de la première cour, où est sculpté son écusson mutilé, la chapelle extérieure vulgairement appelée la Grotte, les murs d’enceinte des deux cours extérieures, le chemin de ronde et les tourelles.

    Ce maréchal fit combler les larges fossés qui circonscrivaient le château, démolir les murs de la deuxième enceinte et planter d’arbres les plates-formes. Le pourtour devint ainsi un superbe lieu de promenade que l’on appelle depuis promenade sur les fossés. Les passages souterrains et les casemates sont aujourd’hui obstrués par des éboulements et des affaissements. On voit encore, à l’ouest du château, l’orifice d’une issue extérieure qui communiquait aux souterrains et aboutissait au haut de la terrasse par un petit escalier situé près de la porte crénelée, et dont l’ouverture est comblée par des éboulements successifs.

    L’ensemble des différents massifs de ce vieux castel, y compris les trois cours et les jardins qui en dépendaient , forme un ovale allongé.

    Au bout du grand jardin était un arceau sur lequel on passait pour aller dans la tribune seigneuriale de l’église de la paroisse de Saint-Romain. Au-dessous de cette tribune, qui existe encore, était l’ancienne sacristie.

    A la partie intérieure du rempart de l’est, en face du corps de bâtiment réparé par l’abbé Michon pour servir de dortoir et de salles d’études, on voit encore adhérents au haut du mur les restes des voûtes des écuries du château. Au-dessus de ces écuries était un vaste grenier, dit de la Recette, et destiné autrefois aux rentes féodales. Ce bâtiment, qui menaçait ruine faute d’entretien, fut démoli en 1830. Les pierres servirent à construire les murs d’enceinte du cimetière.

    En 1897, M. l’abbé Michon acheta ce château. Après y avoir fait faire plusieurs réparations et quelques constructions, il y établit une école secondaire dont le maintien eût été d’un très grand avantage pour le pays. Cet établissement eût pu, avec un peu de bonne volonté de la part de quelques personnes, devenir le petit-séminaire diocésain qui fut transféré à Richemont.

    Le 11 juillet 1839 fut un jour mémorable destiné à rappeler longtemps le souvenir de cet établissement. Trois vénérables prélats s’y réunirent et en bénirent solennellement la chapelle nouvellement restaurée : Mgr Ferdinand-François Auguste Donnet, archevêque de Bordeaux, primat d’Aquitaine, aujourd’hui cardinal ; Mgr Thomas Gousset, évêque de Périgueux, aujourd’hui cardinal-archevêque de Reims, et Mgr Guitton, vicaire général du diocèse d’Angoulême, devenu évêque de Poitiers.

    Mgr Donnet, remplissant une double mission, remit à Mgr Gousset les insignes de l’ordre de la Légion-d’Honneur.

    Procès-verbal constatant cet acte fut dressé, ledit jour 11 juillet 1839, par M. Pierre-Justin Bourrut-Lagauterie, maire de La Vallette.

    L’établissement de M. l’abbé Michon ayant cessé, après cinq ans d’existence, le château revint à son-précédent propriétaire, M. le maire de La Vallette, petit-fils de maître Jean Bourrut, sieur des Nauves, juge sénéchal et procureur fiscal au duché-pairie de La Vallette.

    Sur décret d’autorisation du 23 mars 1852, et par deux actes reçus par Me Daviaud et Me Boussiron, notaires à La Vallette, en date du 9 avril 1852, la commune et le bureau central de bienfaisance de La Vallette sont devenus propriétaires de ce château, où sont établies des religieuses de l’ordre de Sainte-Anne de la Providence [], qui y dirigent une école de jeunes filles et une salle d’asile pour les enfants du premier âge.

    Notes

    [] Au-dessus d’une des portes de l’ancien bâtiment de l’abbaye de Ronsenac est sculpté le léopard anglais.

    [] Messire Philippe de Montault de Bénac, duc de Navailles et de La Vallette, pair de France, chevalier des ordres du roy, général en chef de ses armées, gouverneur pour la marine, du paiis d’Aunis, La Rochelle, Brouage, isles de Ré et Oleron et adjacentes, gouverneur particulier des villes et châteaux de Niort et Lourde.

    [] Avant 1856 et depuis 1818, l’école de filles était dirigée, dans un local insuffisant, par des religieuses de l’ordre de Saint-André de la Croix.

    Autour et alentour de cet article

    Source : http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article1053

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  • Château de Neuvicq-le-Château

    Histoire du château de Neuvicq-le-Château (17)

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    Un château renaissance, aujourd’hui propriété de la commune et siège de la Mairie. Cette partie visible cache une histoire beaucoup plus ancienne.

    Voir aussi : Généalogie de la famille de La Laurencie

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    Le château de Neuvicq, façade est
    Dessin de Jean-Claude Chambrelent

    Neuvicq et son château, un peu d’histoire, par Daniel Duverger

    (Neuvicq le Château - Charente Maritime, 17490)

    Le premier témoignage historique de Neuvicq est une viguerie (la justice locale) du IX° siècle, installée dans le village appelé alors « Neuvy » dit novus vicus par les textes de l’époque.

    Au XII° il s’y construit une église de style roman ; un siècle plus tard une lignée de seigneurs, Guillaume de Neuvicq et son fils Foulques sont vassaux de l’évêque d’Angoulême pour leur « fortalicum » de Neuvicq ; cette lignée est emportée lors de la guerre de cent ans durant laquelle le château est détruit ou endommagé.

    Vers 1420 le fief est repris par une branche cadette des Larocheandry, qui reconstruit vers 1500 un château de style pré-Renaissance, le corps de logis actuel. Revendu à la famille d’Espièmont, le fief passe par héritage aux mains des de Goth, des Montespan, le mari de la célèbre Marquise, puis de leur fils pour être revendu en 1705 aux La Laurencie qui l’occuperont jusqu’à la Révolution ; le fief et le château sont alors cédés par le seigneur pour échapper à la saisie décrétée par la Révolution.

    Dépourvu de ses terres achetées par les villageois, le château est acquis par des particuliers, le premier d’entre eux étant la famille Martell de Cognac, qui auront beaucoup de mal à l’entretenir, au point de le mettre en vente en 1904 pour la démolition ; le maire de Neuvicq, Alphonse Porchaire, s’y opposa et le fit racheter par la Commune.

    Après la Révolution les villageois ayant acquis les terres seigneuriales, se lancent dans l’extension de la vigne pour bénéficier des revenus du cognac ; la crise phylloxérique vers 1870 anéantit les vignes et provoque une sévère mutation vers une agriculture diversifiée par la production laitière.

    Cette reconversion, associée à l’émigration rurale, entraîne une brutale diminution de la population qui en l’an 2000 se retrouve à son niveau du Moyen Age, phénomène commun à toutes les communes rurales qui n’ont pas bénéficié du statut de chef-lieu de Canton.


    On peut se procurer un document de 57 pages retraçant l’histoire du village et du château, écrit par Daniel Duverger et intitulé « Le château de Neuvicq Histoire et patrimoine », en passant commande auprès de l’AMACS : 
    - soit par courrier à l’adresse suivante : AMACS, château de Neuvicq, - Neuvicq le Château -17490- 
    - soit en contactant la présidente de l’AMACS, par courriel Joindre un chèque de 5 Euros plus 1 Euros pour frais d’envoi.

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    Le château de Neuvicq (17)
    Façade ouest

    Notice sur l’histoire du château de Neuvicq, dans le "Dictionnaire et album de la Charente-Inférieure - Ed. Flammarion - 1901

    CLAIS (Étienne-André) né à Sancerre (Cher) le 18 août 1848.

    Notaire à Saint-Jean-d’Angély depuis le 31 décembre 1873. 
    Me Clais a eu pour prédécesseurs : MMes Clais (1843-1873), Marchand (1840-1843), Lemoyne (1819-1833), Bartaré (1788-1819), Lair (1757-1788) et autres. 
    Président de la Caisse d’Épargne de Saint-Jean-d’Angély. 
    Propriétaire du château de Neuvicq par Siecq et à Saint-Jean-d’Angély.

    Dans l’Eglise de Neuvicq, on trouve dans la construction même de l’édifice les armes des comtes de La Roche Landry ou La Roche Andry. Ces armes se trouvent aussi au château. Cependant le temps ayant noirci l’écusson et son élévation ne permettant pas de l’examiner de près, il est permis d’être moins affirmatif sur ce point. Les armes des La Roche Landry contiennent des bandes transversales qu’il est impossible de distinguer, à distance, de celles qui se trouvent dans la construction même du château. Cependant le style de l’Église et du château étant le même, tout porte à croire que les La Roche Landry ont fait faire l’un et l’autre.

    En 1439, une comtesse veuve La Roche Landry possède le château.

    Les La Roche Landry gardent celte propriété jusqu’aux guerres et même pendant les guerres de religion.

    En 1600, un certain Arnaud de Colombières d’Espiémond ou de Prémond, non titré, officier à Angoulême, époux de dame Lucrèce Viger, est le maître de cette seigneurie.

    En 1625 ou 1630, sa fille Louise de Prémond lui succède et épouse Jean-Jacques de Got de Basternay. Celui-ci appartenait à la famille de Got qui a fourni un pape Clément V, (Bertrand de Got), que Phillippe IV fit élire à la mort de Boniface VIII.

    A la mort des de Got, le mari étant décédé en 1666, à l’âge de 77 ans, la propriété du château de Neuvicq, passe à Pardaillan de Gondrin de Montespan. La dame de Got en mourant légua son cœur à la paroisse de Neuvicq. Ce cœur a été déposé dans un des murs de l’Eglise de Neuvicq. Aucune pièce n’indique dans quelle partie de l’Eglise ce cœur a été déposé.

    Pardaillan de Gondrin devait être fils d’une Nogaret de Lavalette, demi-sœur du marquis de Got de Bosternay ce qui explique sa qualité de propriétaire du château de Neuvicq à la suite du marquis de Got. Il était l’époux d’Athénaïs de Tonnay-Charente, maîtresse de Louis XIV.

    A la suite de Pardaillan de Montespan, le duc d’Antin, fils légitime, lui succède comme seigneur de Neuvicq.

    Noël Bertrand de La Laurencie, marquis de Charras né en 1669, époux en deuxième mariage de Marie Chazeau, succède au duc d’Antin. Par une acquisition de la propriété sans doute, mais aucun acte ne confirme ce fait.

    Du mariage de Noël Bertrand avec Marie Chazeau, naît en 1709, Noël Bertrand, lequel épouse dame Polte ou Paulte, nièce de sa mère, laquelle dame Polte était née en 1717 ou 1719.

    De ce mariage sont nés quatorze enfants, dont le 2e né, le marquis François, fut le dernier propriétaire du château avant la Révolution.

    Enfin celui-ci par acte passé le 12 février 1792 par devant Me Rameau notaire à Paris, cède ce château et ses dépendances à M. Jean Martel, banquier à Paris.

    En 1856, par acte de Me Rambaud, notaire à Cognac, M. Martel a vendu la terre de Neuvicq et le château à M. Michel Calluaud propriétaire à Neuvicq.

    Par acte du même notaire, en date du 21 avril, 1870, M. Michel Calluaud a fait donation à sa fille Mlle Marie Calluaud, épouse de M. Samuel-Augustin Martineau, de la terre et du château de Neuvicq.

    Par testament olographe du 4 février 1893, Mme Martineau née Calluaud (décédée le 13 avril 1893), a légué la terre et le château de Neuvicq à son neveu, M. Etienne Clais, notaire à Saint-Jean-d’Angély.

    1904 - Bulletin de la Société des Archives Historiques - Revue de la Saintonge et de l’Aunis

    Le château de Neuvicq (Charente-Inférieure), a été vendu par M. Clais, notaire à Saint-Jean d’Angély, à M. Alphonse Porchaire, docteur-médecin à Neuvicq, agissant en qualité de maire de la commune.

    Il a appartenu successivement à Mme Marie Calluaud, décédée, veuve de M. Samuel-Augustin Martineau, à Neuvicq ; à Michel Calluaud ; à Gabriel-Frédéric-Charles Martell, propriétaire à Cognac ; à François de La Laurencie de Charras, maître de camp de cavalerie, demeurant à Paris.

    Autour et alentour de cet article

    Source : http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article659

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