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Château de Neuilly-sur-Seine

  • Château de Neuilly-sur-Seine

    Château de Neuilly-sur-Seine

    Château de Neuilly Neuilly-sur-Seine

    Datation
    XVIIIe siècle

    En 1740, le comte Marc-Pierre de Voyer d'Argenson, secrétaire d'État à la guerre, de passage à Neuilly, est séduit par le site et achète la maison de campagne de Mme de Gontaut-Biron. La demeure qui a été construite en 1648 pour le marquis de Nointel est démolie et un nouveau château est édifié. M. d'Argenson est un personnage éclairé, il possède une riche bibliothèque et reçoit les philosophes Diderot, Voltaire, Rousseau ' On dit même qu'il cacha le manuscrit de L'Encyclopédie. Envoyé en exil en 1757, son domaine est vendu à un financier douteux, Radix de Sainte-Foy, puis, en 1792, à Mme de Montesson. Les occupants se succèdent : Talleyrand qui y organise de somptueuses fêtes ; Murat dont les armes ornent encore le fronton de l'édifice ; Pauline Borghèse, s'ur de Napoléon Ier, et enfin, en 1818, le duc d'Orléans, futur Louis-Philippe. C'est là que, le 30 juillet 1830, Thiers vient supplier le duc d'Orléans d'accepter la couronne. Durant son règne, le château reste le lieu de villégiature de la famille royale, mais il finit pillé et incendié en 1848. Le domaine, confisqué par Napoléon III, devient un parc public en 1855, puis un lotissement. Il ne demeure aujourd'hui du château que l'aile nord. Le pavillon de Mme Adélaïde, fille de Philippe Égalité et s'ur du roi Louis-Philippe, est construit en 1804 par Pierre François Léonard Fontaine (1762-1853) et restauré en 1908.

    Enfants

    Table de pierreTable de pierre

     

    C’est en 1751 que l’architecte Cartaud construit le château de Neuilly à l’initiative du chancelier comte d’Argenson. Des philosophes tels que Diderot, Voltaire ou encore Rousseau fréquentent régulièrement les lieux.

    C’est le neveu du comte d’Argenson, le marquis de Paulmy qui en hérite et le vend à Madame de Montessonépouse morganatique de Louis-Philippe le Gros, duc d’Orléans (1725-1785), grand-père du futur roi Louis-Philippe Ier.

    En 1804, Murat déjà propriétaire du château de Villiers, achète le château voisin de Neuilly et l’agrandit.

    En 1818, les deux châteaux sont achetés par Louis-Philippe alors duc d’Orléans. Il agrandit le domaine et fait effectuer plusieurs constructions pour loger ses nombreux enfants et sa soeur Adelaïde.

    La famille d’Orléans appréciait beaucoup cette demeure aux portes de Paris et y passa de longs séjours durant le règne de Louis-Philippe.

    Le 25 février 1848, le château est incendié et pillé par une bande d’émeutiers et de pillards. Le château de Neuilly sera confisqué par Napoléon III en 1852. Le parc a été morcelé en 700 lots. Il ne subsiste du château qu’une aile construite par l’architecte Fontaine pour Murat. C’est ce bâtiment qui sera habité par Madame Adelaïde sous la Monarchie de Juillet.

    Cette aile sera ensuite occupée par le pensionnat Notre Dame des Arts puis de 1874 à 1907 par une maison de travail pour jeunes filles pauvres.

    Le domaine est acheté en 1907 par la Congrégation des Soeurs de Saint Thomas de Villeneuve. Les religieuses ont fait surélever le pavillon d’Adelaïde et ont construit un nouveau couvent en harmonie avec le bâtiment existant.

    Le domaine est aujourd’hui encore la propriété des soeurs de Saint Thomas de Villeneuve. Le pavillon Wurtemberg (qui a déjà fait l’objet d’un article dans la rubrique “Châteaux” ) est le seul autre bâtiment qui subsiste du domaine de Louis-Philippe. (Merci beaucoup à Charles pour les photos et le texte)

    La reine Marie Amélie sur la terrasse du château de Neuilly (Huile attribuée à Louis Hersent)

    Le cabinet de travail de Louis Philippe au château (aquarelle de James Robert de 1845)