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  • Château de Mehun-sur-Yèvre

    Château de Mehun-sur-Yèvre


    Présentation
    Période ou style Gothique
    Architecte Guy de Dammartin
    Début construction xive siècle
    Propriétaire initial famille de Courtenay
    Propriétaire actuel commune
    Destination actuelle musée
    Classement 1840
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région historique Centre
    Subdivision administrative Centre
    Subdivision administrative Cher
    Commune Mehun-sur-Yèvre

    Les ruines du château de Mehun sont situées à Mehun-sur-Yèvre dans le département du Cher et la région Centre.

    Sommaire

    []

    Histoire [modifier]

    L'existence du château de Mehun-sur-Yèvre remonte sans doute à l'Antiquité.

    Au xiie siècle il appartenait à la famille de Courtenay. Puis il a appartenu à la maison d'Artois avant de devenir une résidence luxueuse de duc de Berry.

    C'est en ses murs que mourut le roi Charles VII, le 22 juillet 1461.

    Actuellement il est propriété de la commune et transformé en musée.

    Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 18401.

    Architecture [modifier]

    Vestiges actuels du château

    Les vestiges encore visibles aujourd'hui datent pour l'essentiel du xive siècle. Il fut alors remodelé entre 1367 et 1390 pour le duc Jean de Berry par l' architecte Guy de Dammartin pour en faire une résidence luxueuse. Le décor sculpté est dû aux ateliers d'André Beauneveu et de Jean de Cambrai2.

    Largement ruiné depuis le xviiie siècle, ce fut l’un des plus excentriques châteaux gothiques.

    Notes et références [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

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  • Manoir de Beauté-sur-Marne

    Manoir de Beauté-sur-Marne

    Gravure du château de Beauté-sur-Marne de Claude Chastillon, 1610

    Beauté-sur-Marne était un château royal proche de Vincennes, situé sur le territoire de l'actuelle commune de Nogent-sur-Marne.

    le château de Charles V [modifier]

    « Sur tous les lieux plaisans et agréables
    Que l'on pourroit en ce monde trouver,
    Edifiés de manoirs convenables,
    Gais et jolis, pour vivre et demourer
    Que c'est à la fin du boys
    De Vicennes, que fit faire ly roys
    Charles - que Dieu donne paix, joye et santé! -
    Son fils aîné, Dalphin de Viennois,
    Donna le nom à ce lieu de Beauté. »

    Ballade d'Eustache Deschamps (1346-1406)

    Charles V, qui recherche le calme à l'écart de la cour officielle de Vincennes fait restaurer en 1373 Beauté. Passé le pont-levis et le mur d'enceinte, on entre dans un jardin où il a fait construire une fontaine. Le manoir est une grosse tour dans laquelle chaque étage correspond à une pièce. Au premier étage, on trouve la chambre des Évangélistes où couche le roi. Il y a d'ailleurs fait aménager sa bibliothèque. Au second étage, se trouve une autre chambre avec un autel pour y dire la messe. L'ensemble est raffiné, ainsi en attestent les 62 carreaux, composant un ensemble littéraire, qui ont été retrouvés lors de la construction du chemin de fer et qui sont maintenant déposés au Musée Carnavalet à Paris.

    Il faut constater que rien n'est aménagé pour accueillir la reine, à qui Charles V achète en 1375 le manoir de Plaisance (qui donnera son nom à la commune de Neuilly-Plaisance) que détenait son frère le Duc de Bourgogne. On sait également que le Duc d'Anjou, autre frère du roi, se fait construire un autre manoir près de Beauté. Mais de celui-ci, nous n'avons absolument aucune trace.

    En 1378Charles IV de Luxembourg, empereur germanique, vient rendre visite à son neveu Charles V. Visite diplomatique, car les Anglais viennent de reprendre les hostilités, et la chrétienté se voit nantie de deux papes. Il s'agit donc de renforcer l'alliance entre les deux monarchies, déjà ancienne, la maison de Luxembourg étant d'ascendance française.

    Un manuscrit de la Bibliothèque nationale de France montre Charles V, roi de France, accueillant l'empereur Charles IV et son fils Wenceslas IV, roi de Bohême

    L'empereur réside au manoir de Beauté du 12 au 16 janvier, et Charles V, resté à Vincennes, le visite tous les jours :

    « À beauté fu l'Empereur plusieurs jours et le Roy chascun jour l'aloit visiter et en secret parloient longuement » écrit Christine de Pisan.

    Les deux hommes échangent des cadeaux luxueux ainsi que des anneaux, puis le 16, Charles V raccompagne son oncle qui repart jusqu'au manoir de Plaisance.

    Charles V meurt à Beauté le 16 septembre 1380, et le manoir tombe dans l'oubli.

    Le château d'Agnès Sorel [modifier]

    Il faut attendre que Charles VII en fasse cadeau à sa maîtresse « Agnès Sorel, Dame de beauté » pour en reparler.

    « Et comme entre les belles estoit tenue pour la plus belle du monde fut appelée damoyselle de Beauté tant pour cette cause que pour ce que le roy lui avait donné à sa vie la maison de Beaulté lez Paris. » (Enguerrand de Monstrelet 1390-1453)

    C'est en 1443 qu'Agnès Sorel (1422-1450), fille d'un gentilhomme Picard, Jean Soreau, entre dans la vie de Charles VII. Elle fait partie de la suite d'Isabelle de Lorraine, épouse de René d'Anjou. Lorsque Charles la voit pour la première fois, il en tombe follement amoureux, et n'a de cesse que de l'attacher à sa cour et d'en faire sa maîtresse.

    En 1444, elle devient la première favorite officielle d'un roi de France. Couverte de cadeaux par Charles, elle s'intéresse aussi aux affaires de l'état. Elle a bientôt un train de maison digne des plus grands personnages du royaume, ce qui provoque un véritable scandale à la cour.

    « Elle avait plus beaux parements de lit, meilleure tapisserie, meilleur linge et couvertures, meilleure vaisselle, meilleurs bagues et joyaux, meilleure cuisine et meilleur tout. » écrit Chastelain (1405-1475).

    Un tableau de l'époque la montre vêtue d'une robe richement brodée et rehaussée de fourrure, largement décolletée, laissant voir sa poitrine qu'elle a fort belle.

    On peut donc imaginer, au travers de tout ce luxe, le château de Beauté sur Marne que le roi lui donna en 1448, la faisant ainsi Dame de Beauté.

    « C'est le plus bel et jolis et le mieulx assis qui fust en toute l'Isle de France ».

    C'est dans cette ambiance que Charles VII affirme son autorité. Il est entouré de Jean BureauJacques Cœur et Étienne Chevalier qui lui apportent leur précieux concours dans la gestion des affaires publiques.

    Ils accordent une confiance partagée à la belle Agnès, et ces vers, attribués à François Ier sont là pour le rappeler :

    « Gentille Agnès, plus d'honneur tu mérites
    La cause étant de France recouvrer
    Que ce que peut dedans un cloître ouvrer
    Clause Nonnain ou bien dévôt hermitte. »

    Elle mourut au manoir du Mesnil, en Normandie, alors qu'elle était partie rejoindre le roi, en février 1450, trois jours après son accouchement. Grossesse difficile, c'est probable, mais intoxication par les sels de mercure utilisés comme vermifuge possible. On a aussi dit que le dauphin, le futur Louis XI, dont elle aurait repoussé les avances, l'aurait empoisonnée. Elle repose à Loches, en Touraine. Son tombeau, initialement situé dans l'église Notre-Dame fut profané à la Révolution et sa statue abattue. Plus tard, il a été transféré dans le vieux logis du château.

    Une peinture de 1610 montre encore la tour du château, que Richelieu fera raser en 1626.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Beauté-sur-Marne

  • Château de Montaiguillon

    Château de Montaiguillon

    Château de Montaiguillon Louan-Villegruis-Fontaine
    Classé MH
    1875
    Matériau
    grès
    Datation
    XIIIe siècle

    La forteresse, essentiellement défensive, est cantonnée de quatre tours, et flanquée, en façade de deux demi-tours prolongées par des salles voûtées en berceau. Sur les trois côtés restant, les courtines de 2,50 mètres d'épaisseur sont interrompues par des tours engagées demi-rondes, à l'exception de la tour est qui est pentagonale. Les courtines, hautes de 12 mètres sous combles, disposent de trois étages de tir, auxquels des escaliers emmurés donnent accès. Un pont-levis ferme la forteresse. À l'intérieur, le logis de la garnison, le logis du gouverneur, les Salles de garde, les écuries, la forge, les ateliers et la chapelle s'organisent à l'abri des remparts. En 1180, la falaise d'Île-de-France marque la limite entre les terres inféodées au roi de France, Philippe-Auguste, et celles relevant du comte de Champagne. En 1201, dans l'attente de la majorité de son fils Thibault IV, Blanche de Navarre assure la régence du comté. Celle-ci doit garantir, par le traité de 1209, une structure militaire pour les places fortes en sa possession. Ce traité est, vraisemblablement, à l'origine de la construction de la forteresse. Grâce à sa situation, Montaiguillon protège la voie de communication, le chemin perré, qui relie Troyes, la capitale du comté, à Senlis par Pont-sur-Seine et Meaux. Cette route sert d'axe d'échanges entre les foires de Bar-sur-Aube, Troyes, Provins et Lagny. Pendant la guerre de Cent Ans, Montaiguillon subit son premier siège en 1420, mené par Claude de Beauvoir de Chastelux au service du Duc de Bourgogne. Il reste aux mains des Dauphinois, partisans du Dauphin Charles. À la fin du mois de juin 1423, l'armée anglaise, forte de 2 000 à 3 000 hommes, se présente devant Montaiguillon. Sous les ordres de Thomas de Montaigu, comte de Salisbury, les troupes anglaises assiègent le château pendant huit mois. Un hiver rigoureux, et le triste privilège de subir une nouvelle technique d'artillerie obligent la trentaine de survivants à se rendre. L'ennemi rend hommage à leur vaillance. En 1613, le château est acheté par le Roi et détruit sur l'ordre de Richelieu.

  • Château de Montlieu

    Château de Montlieu

    Château de Montlieu Émancé
    Matériaux
    Brique
    Calcaire
    enduit
    Créateur
    Architecte : H. Goury
    Datation
    1860 - 1910

    Le château est construit pour le comte Antoine d'Aure, écuyer des rois Louis XVIII et Charles X, écuyer en chef de l'École de Saumur de 1847 à 1855 puis inspecteur des écuries impériales et écuyer de Napoléon III. Ses bâtiments sont organisés autour d'une cour. Ayant été détruit, l'édifice est reconstruit en 1910 par H. Goury et comporte deux étages carrés et un étage de combles percé de lucarnes à frontons semi-circulaires ou triangulaires. Les fenêtres sont encadrées de briques et la travée centrale, coiffée d'un fronton semi-circulaire percé d'un oculus, est décorée de pierres de taille et de briques alternées.

     

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-montlieu-emance

  • Château de landal

    Château de landal

    Château de landal Broualan
    Inscrit MH
    1981
    Matériau
    granit

     

    Résumé :

    Une tradition tenace veut que le roi Judual ait campé à Landal et consacré ses armes à Dieu avant de soutenir le combat que Commorre venait lui livrer : la bataille des Rois, qui se serait déroulée dans la proche vallée de Cad-Ran (le champ de bataille). Au XIe siècle, à l'emplacement de l'actuel château s'élève déjà un manoir, occupé jusqu'au XIIIe siècle par la famille Demontsorel. D'après les descriptions du chanoine Guillotin de Corson, il devient, au XVe siècle, une importante forteresse et se compose d'un corps de garde flanqué de quatre tours que protège un mur d'enceinte à claires-voies surmonté d'un promenoir et précédé d'un étang de douves. Ce mur, percé d'une porte munie d'un pont-levis était flanqué de cinq tours dont trois subsistent partiellement : la tour des Archives, la tour du Capitaine et la tour de France, à l'angle sud-ouest, qui devrait son nom à la famille de France, seigneur de Landal de 1697 à 1782. Repris en 1354 aux Anglais qui l'occupent depuis 1352, le château est incendié. En 1758, la forteresse est à nouveau brûlée par les Anglais dont le débarquement à Cancale est repoussé par le seigneur de Landal, Joseph de France, alors capitaine général des gardes côtes de Dol. Vendu en 1799 comme bien national, le château est racheté en 1803 par Louis de Breil qui fait reconstruire le logis en 1850. Bien que d'aspect médiéval, le donjon est élevé au XIXe siècle.

    Enfants

    L'histoire du château

    1 - Guerres et religion : XIe - XIIe - XIIIe siècles

    C'est au XIe siècle qu'est construit Landal sur un site druidique, pittoresque et grandiose, à l'initiative de l'archevêque de Dol, pour participer avec Combourg à la protection de la région.

    Les seigneurs terriens qui s'y succèdent, Montsorel, D'aubigné, défendent le domaine, participent aux croisades, rêvent la conquête du Graal, sensibles à la foi chrétienne comme aux récits merveilleux de Brocéliande.

    2 - Intrigues et trahisons : XIVe et XVe siècles

    Le XIVe siècle ne commence pas si mal. Mahaut d'Aubigné entre avec Landal dans l'importante famille des Montauban, en épousant Olivier, compagnon d'armes de Du Guesclin.

    Ca se gâte, lorsque Arthur de Montauban conseiller et intime du duc de Bretagne, et amoureux de la ravissante et riche Françoise de Dinan, promise au frère du duc Gilles, obtient du duc, par une dénonciation truquée, la mise à mort de son frère, dans des conditions atroces. Le duc apprend qu'il a été trompé, et voue à Montauban une haine compréhensible. Montauban ne fait ni une ni deux, il abandonne la cause bretonne et se tourne dès lors aux cotés du roi de France contre le duc.

    Marie de Montauban, dame de Landal et nièce d'Arthur n'est guère plus recommandable. Elle continue l'ascension sociale en épousant Louis de Rohan-Guéméné. Il l'ennuie, elle l'empoisonne, et épouse un des grands seigneurs de France, Georges de la Tremoille. Le mariage ne lui convenant décidément pas, elle récidive, se fait cette fois condamner et emmurer.

    Landal en cette fin du XVe siècle, subit les tracas d'une place forte frontalière, d'abord conquise par le duc en 1467, qui ne peut laisser à une famille ennemie, cette "sentinelle" de la Bretagne. Le château est vite repris pour le compte des Montauban par les armées du roi.

    3 - Oubli puis abandon : XVIe et XVIIe siècles

    D'abord au fils de Marie, Louis de Rohan, le château de Landal passe par mariage aux Rochechouart-Mortemart puis à Marie Colbert, fille du ministre, qui le vend.

    Ces familles illustres et étrangères au pays qui possèdent Landal au même titre que beaucoup d'autres domaines, n'y résident pas et ne s'y intéressent que pour les revenus qu'il peut rapporter.

    4 - Rénovation et reconstrution : XVIIIe et XIXe siècles

    Tout autre est le nouveau propriétaire Joseph de France et premier acquéreur depuis plus de sept siècles du domaine de Landal. Issu d'une famille locale, il est tellement fier de l'acquisition d'un fief marqué par l'histoire, qu'il y appose ses armoiries à toute occasion, ressuscite des usages médiévaux tombés en désuétude. En un mot, il joue au seigneur.

    Landal est incendié une fois encore par les anglais en 1758 qui se vengent d'Olivier de France, capitaine général des gardes-cotes de Dol. Il passe par mariage à la famille du Breil, est saisi à la Révolution, puis racheté par le comte du Breil en 1803 et reste jusqu'à la fin du XIXe siècle dans cette même famille qui dans la deuxième moitié du siècle reconstruit entièrement l'important donjon.

  • Château de Villette

    Château de Villette

    Château de Villette Condécourt
    Classé MH
    1942
    Matériau
    Calcaire
    Créateur
    Architecte : François Mansart et Jules Hardouin-Mansart
    Datation
    1663

    Ce château est construit sur les plans de François Mansart et terminé par son petit-neveu Jules Hardouin-Mansart pour Jean Dyel, premier président de la cour des aydes de Normandie et ambassadeur de France à Venise. Il remplace une ancienne forteresse. Les bâtiments des communs, ordonnés de part et d'autre d'une grande cour pavée, comprennent une chapelle où, le 28 décembre 1786, Sophie de Grouchy, fille du propriétaire et s'ur du futur maréchal d'Empire, épouse le marquis de Condorcet en présence du marquis de La Fayette, témoin du mariage.

    Enfants