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châteaux cathares

  • Les châteaux Cathares

    Les châteaux Cathares

     

    Lastours Montségur Peyrepertuse
    Puilaurens Puivert Quéribus
    Termes

    Aux XIIe et XIIIe siècles, une religion nouvelle, le Catharisme, s'implante dans tout le sud de la France. Ce christianisme "différent " est perçu comme une menace insupportable par le pape Innocent III (1198-1216), son clergé et ses successeurs. Sous les règnes de Philippe Auguste (1180-1223), Louis VIII (1223-1226) et Louis IX (Saint Louis [1226-1270]), une guerre "sainte" d'une violence rarement égalée, alliant principalement barons français et papauté, est lancée, de 1209 à 1229, contre les pays de langue d'oc. Cette croisade contre les Albigeois, dont les péripéties militaires se poursuivent, en fait, jusqu'en 1244 (chute de Montségur), et même 1255 (prise de Quéribus), aura pour conséquences directes le rattachement à la couronne capétienne d'une grande partie du Midi, ainsi que l'extinction quasi définitive d'une civilisation aux aspects originaux. 

    Après 1229 et pendant plus d'un siècle, les bûchers de l'Inquisition catholique parachèveront l'éradication de "l'hérésie" jusqu'à sa totale disparition. Le voile de silence qui a enveloppé ces événements pendant des siècles s'est déchiré depuis peu. Il laisse entrevoir, au-delà même de l'épopée tragique, un drame humain et religieux propre à bouleverser nombre de partis pris historiques, à susciter la réflexion, et à enrichir la spiritualité de chacun.

    Source : http://www.casteland.com/pfr/chateau/cathare/index.htm


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  • Château de Puilaurens

    Château de Puilaurens

    Château de Puilaurens

    Le château de Puilaurens (Castèl de Puèglhaurenç en occitan) est un château dit cathare situé sur la commune deLapradelle-Puilaurens dans le département de l'Aude. Cette forteresse est perchée sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Boulzane à 697 mètres d'altitude. Il verrouillait les portes du Fenouillèdes et faisait partie des cinq fils de la Cité de Carcassonne.

    Sommaire

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    Histoire du château [modifier]

    Les débuts du château [modifier]

    Carte du château

    Le château se situe sur le Mont Ardu. Ce nom apparait pour la première fois en 958 dans une charte où Lothaireconcède à l'Abbaye Saint-Michel de Cuxa la prévôté de Puilaurens qui est composée de la vallée de la Boulzane ou vallée Saint-Croix. Le document mentionne aussi la présence d'une église Saint-Laurent servant de refuge fortifié et perché d'époque carolingienne.

    Le premier châtelain de Puilaurens est Pierre Catala qui figure comme témoin dans les actes de Guillaume de Peyrepertuse en 1217. En 1229, Guillaume de Peyrepertuse commande le château de Puilaurens. Puis en 1242, le château est maintenu par Roger Catala, fils de Pierre.

    La présence cathare [modifier]

    Elle est connue seulement pour le rôle de refuge du château durant la croisade contre les Albigeois. En 1241, le diacre cathare du Fenouillèdes, Pierre Paraire y séjourne. Plusieurs parfaits et parfaites y seront hébergés de 1245 à1246. La forteresse ne tomba jamais entre les mains de Simon de Montfort.

    L'annexion du château [modifier]

    Vers 1250, le château passe aux mains de la royauté française. Par une lettre d'août 1255Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne de fortifier le château. Saint Louis le fit renforcer pour défendre le Languedoc contre les incursions espagnoles. Le traité de Corbeil en 1258 passe le château au rang des forteresses de défense face à l'Aragon.

    Une garnison dirigée par Odon de Monteuil avec un chapelain et 25 sergents occupe le château de Puilaurens en 1259. Des travaux de consolidations et de fortification se poursuivent sous l'impulsion de Philippe le Hardi de 1270 à 1285.

    Le château va alors résister à plusieurs attaques aragonaises et restera comme la forteresse la plus méridionale de France.

    L'abandon du château [modifier]

    Comme les quatre autres fils de Carcassonne, le château de Puilaurens est progressivement abandonné à partir du Traité des Pyrénées en 1659 qui fixe la frontière franco-espagnole au niveau des crêtes pyrénéennes. Une faible garnison occupe quelque temps la citadelle. Puis, mal défendu et peu entretenu dès la fin du xviie siècle, il est définitivement abandonné à la Révolution.

    État du château [modifier]

    Il y a bien des villageois qui venaient chercher des pierres un peu comme on se sert dans une carrière.Ils n'ont pas vraiment détruit le site.

    Carte [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le Château de Puilaurens.

    Carte des châteaux cathares
    Carte des châteaux cathares
  • Château de Montségur

    Château de Montségur

    Le château de Montségur dominant le village
    Le château de Montségur dominant le village

    Présentation
    Nom local Montsegur (oc)
    Période ou style
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    42° 52′ 32″ Nord
    01° 49′ 57″ Est
    Pays France France
    Région historique Comté de Foix
    Région Midi-Pyrénées
    Département Ariège
    Commune Montségur

    Géolocalisation sur la carte : Pyrénées

    Château de Montségur

    Le château de Montségur (Montsegur en occitan) est un château qualifié de cathare. En effet, ce château fut implanté à l'emplacement arasé de l'ancien village fortifié qui constituait, jusqu'au siège de 1244, le lieu de résistance des cathares et desfaydits. Les cotes architecturales démontrent que le château actuel fut conçu sur la base de la canne anglaise qui ne fut introduite qu'ultérieurement ce qui prouve que celui-ci a été partiellement reconstruit par la famille du nouveau Seigneur des lieux, le Maréchal de la Foi Guy II de Lévis après la reddition cathare de 1244.

    Sommaire

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    Géographie [modifier]

    Située sur la commune de Montségur dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.

    Le château est situé sur le point culminant de la montagne qui surplombe le village, à 1 207 mètres d'altitude.

    Carte des châteaux cathares

    Histoire [modifier]

    Le château sur le site actuel a connu trois époques majeures au cours desquelles la forteresse se transformera peu à peu.

    Une première forteresse fut érigée au sommet de la montagne, appelée aussi pog (un Pog, est l'interprétation libre, par Napoléon Peyrat, d'une forme ariégeoise du mot occitanpech, du latin podium, signifiant « éminence », pour désigner la montagne en forme de pain de sucre de Montségur. Cette version est désormais communément admise, mais exclusivement au bénéfice de Montségur), dont on ne sait peu de choses si ce n'est qu'elle était en ruines aux alentours de 1204, date à laquelle le village fortifié cathare fut bâti sous la direction deRaymond de Péreille. C'est le village fortifié ou castrum auquel les archéologues ont donné le nom de Montségur II.

    La forteresse cathare [modifier]

    Le dispositif défensif de cette forteresse était différent de celui que l'on connaît actuellement. Le castrum en lui-même comprenait la demeure fortifiée du seigneur des lieux, lecastellum ou castèl en occitan (qui sera sans doute restauré par la maison de Lévis pour donner la forteresse actuelle) et le village cathare de l'époque entourés par une enceinte fortifiée. Du côté de la route actuelle, se dressaient trois murs de défense dont le premier se situait au niveau du guichet actuel pour la visite payante du château. De l'autre côté du pog, à 800 mètres environ, se trouvait une tour de guet (au Roc dit de « La Tor » la tour) surplombant une falaise de 80 mètres. L'entrée du castrum qui donne sur cette tour de guet était défendue par une barbacane. À l'intérieur de l'enceinte de la forteresse, se dressait un village dont il ne reste que quelques terrasses au nord-ouest du château actuel. Sur ces dernières, on y trouve les fondations de plusieurs habitations, des escaliers pour communiquer entre les terrasses, une citerne et un silo.

    Montségur abrita une communauté cathare importante. En 1215, le concile de Latran cite la forteresse comme étant un repaire d'hérétiques. En 1229, le rôle de Montségur comme abri pour l'Église cathare est réaffirmé dans le traité de Meaux-Paris. À partir de 1232, ce rôle ne cesse de se renforcer. Parallèlement, le château accueille également les chevaliersfaydits qui furent dépossédés de leur terres par le traité de 1229. Au nombre de ces derniers figure Pierre-Roger de Mirepoix, cousin de Raymond de Péreille qui sera le maître militaire de Montségur.

    Le siège du castrum [modifier]

    Dans la première moitié du xiiie siècle, la forteresse subit pas moins de quatre sièges dont un seul sera couronné de succès :

    Ce dernier fut déclenché par le massacre de quelques inquisiteurs en 1242 à Avignonet par une soixantaine d'hommes issus de la garnison de Montségur. Le sénéchal de Carcassonne et l'archevêque de Narbonne (Pierre Amiel) furent chargés d'assiéger la forteresse, sur l'ordre de Blanche de Castille et de Louis IX. En mai 1243, les croisés, au nombre d'environ 6 000 hommes, entourent Montségur.

    L'équilibre des forces perdure jusqu'à Noël 1243 où une poignée d'« alpinistes » parvient, suite à une escalade audacieuse effectuée de nuit, à se rendre maître de la tour de guet. À partir de ce moment, un trébuchet est acheminé et monté, qui bombarde sans relâche la position des assiégés comme en témoignent les nombreux boulets de pierre taillée retrouvés sur le site. Environ un mois plus tard, peut-être suite à une trahison locale, la barbacane tombe aux mains des assaillants.

    Un dernier assaut lancé en février sera repoussé mais laissera les assiégés très affaiblis.

    La reddition de la place forte [modifier]

    Le 1er mars 1244, Pierre-Roger de Mirepoix se voit contraint de négocier la reddition de la place forte. Les termes en sont les suivants :

    • la vie des soldats et des laïcs sera épargnée,
    • les parfaits qui renient leur foi seront sauvés,
    • une trêve de 15 jours est accordée pour les cathares qui veulent se préparer et recevoir les derniers sacrements.

    Le 16 mars, la forteresse s'ouvre à nouveau. Tous les cathares qui refusèrent de renier leur foi périrent sur le bûcher qui fut dressé pour un peu plus de 200 suppliciés dont la femme, la fille et la belle-mère de Raymond de Péreille : après avoir distribué tout ce qu'ils possédaient à ceux qui les avaient défendus durant dix mois, les parfaits de Montségur se jetèrent tous ensemble dans le bûcher préparé par les catholiques au pied de la montagne. En tout, deux cent vingt hommes et femmes périrent dans le brasier. Parmi eux se sacrifièrent des soldats de la garnison qui n'avaient pas voulu les abandonner.

    Pour certains, le bûcher aurait été monté à 200 m du castrum dans le "Prat dels Cremats" (le champ des brûlés) où une stèle fut par la suite érigée par la contemporaine Société du souvenir et des études cathares. Sur la stèle figure l'inscription : "Als catars, als martirs del pur amor crestian. 16 de març 1244". Pour d'autres, il semblerait que le lieu réel du bûcher soit sur la colline au-dessus du parking à droite du col en se rendant sur Montferrier.
    D'après Yves Dossat, le bûcher fut érigé à Bram, dans le canton de Fanjeaux.1

    Vue intérieure du château

    Montségur sous le règne de la famille de Lévis [modifier]

    Après la prise du château en 1244, la possession du pog revient à Guy II de Lévis, Maréchal de la Foi, seigneur officiel de Mirepoix depuis le traité de 1229. Les restes du village cathare furent rasés ainsi que l'enceinte fortifiée extérieure. Lecastellum fut restauré et réaménagé pour y poster une garnison d'une trentaine d'hommes qui resta présente jusqu'au Traité des Pyrénées au xviie siècle. Certains documents mentionnent le château comme étant « défensable » en 1510. Puis, au fil des décennies, le château finit par être abandonné

    Réhabilitation du château [modifier]

    Le château fut classé monument historique en 1875 et le puòg sur lequel il est situé rejoint ce classement en 1883.

    Depuis, le site n'a cessé d'enflammer les imaginations à un tel point que beaucoup n'ont pas hésité à fouiller le puòg à titre personnel pour les raisons que nous verrons plus bas. Paradoxalement, la campagne de restauration du château débutée en1947 freina ces dégradations et effaça dans le même temps certains indices archéologiques. Cette restauration motiva une prospection spéléologique de la montagne, menée par la Société spéléologique de l'Ariège. Cette dernière aboutit, en 1964 à l'exhumation d'une sépulture dans l'avenc du trébuchet. En 1968, le GRAME (Groupe de Recherche Archéologique de Montségur et Environs) est fondé. Ce dernier a déjà conduit plusieurs campagnes de fouilles sur le site.

    Les mythes autour de Montségur [modifier]

    On doit à l'ariégeois Napoléon Peyrat, vers 1870, la redécouverte enthousiaste de Montségur ; et à sa plume inspirée, l'atmosphère romantique qui depuis lors habite le lieu. Au point qu'il est encore difficile aujourd'hui à un certain public d'admettre que le temple de Paraclet n'est qu'un petit château français du XIVe siècle. En outre, une légende voudrait que Montségur ait été le lieu de refuge des derniers Templiers, après avoir été excommuniés par le Pape Clément V.

    Le phénomène solaire de Montségur [modifier]

    Chaque année, au solstice d'hiver, le premier rayon de soleil à l'horizon traverse le château dans sa longueur et, au solstice d'été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique. Un phénomène comparable est visible à Quéribus. Certaines personnes y voient un lien entre le culte solaire, d'origine Manichéenne, et la religion des cathares.

    Le trésor de l'église cathare [modifier]

    Montségur est supposé avoir abrité le riche trésor de l'église cathare. De ce supposé trésor nous ne savons que peu de choses. Deux faits alimentent les suppositions autour de ce trésor. Le premier, est la fuite à cheval du parfait Mathieu et du diacre Bonnet aux environs de Noël 1243 emportant avec eux "de l'or et de l'argent et une infime quantité de monnaie". On pense que ce trésor est parvenu en Italie à Crémone, lieu d'Italie où une autre communauté cathare importante a vécu. Cette supposition est renforcée par les correspondances épistolaires avérées entre les deux communautés.

    Un deuxième trésor aurait été sauvé durant la trêve de mars 1244 puisqu'il est fait état de quatre individus s'enfuyant de Montségur avec un chargement. Les historiens conjecturent que ce trésor réunissait les nombreux textes hérétiques conservés par les Parfaits dans la forteresse.

    Le Graal pyrénéen [modifier]

    Montségur a été considéré comme étant le château du Graal. Le Graal aurait été une des pièces du trésor de l'église cathare : la coupe dans laquelle Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ sur le mont Golgotha ou bien l'émeraude tombée de la couronne de Lucifer lors de la chute des Anges. L'Allemand Otto Rahn a été l'artisan zélé de ce mythe que lui avait inspiré un érudit d'Ussat-les-Bains, Antonin Gadal.

    Otto Rahn avait étudié l'histoire des cathares et était passionné par ce Languedoc riche en « légendes ». En 1932, il s'était installé dans la petite station thermale d'Ussat-les-Bains à l'hôtel Les Marronniers dont il avait pris la gérance. Grâce aux théories poétiques d'Antonin Gadal, il écrivit la « Croisade contre le Graal » qui participa activement, après le premier essai sur Montségur de Napoléon Peyrat, au regain d'intérêt pour l'Occitanie.

    Romans historiques [modifier]

    • Gérard Bavoux, Le porteur de lumière, Pygmalion, 1996
    • Henri Gougaud, L'expéditionÉditions du Seuil, 1991
    • Michel Peyramaure, La passion cathare, Robert Laffont, 1999

    Anecdotes [modifier]

    • Le siège de Montségur et le massacre des cathares qui a suivi ont inspiré le célèbre groupe de heavy metal Iron Maiden qui en a fait une chanson présente sur l'album Dance of Death.

    Notes et références [modifier]

    1. Yves Dossat, Le bûcher de Montségur et les bûchers de l'Inquisition, in collectif, Le Credo, la morale et l'Inquisition, Cahiers de Fanjeaux, n° 6, Privat, Toulouse, 1971, p. 362-378

    Voir aussi [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau de Montségur.

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Montségur

    RECHERCHER UN CHATEAU :

  • Châteaux de Lastours

    Châteaux de Lastours

    Châteaux de Lastours vus depuis le belvédère de Lastours
    Châteaux de Lastours vus depuis le belvédère de Lastours

    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Château-fort
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    43° 20′ 08″ Nord
    2° 22′ 38″ Est
    Pays France France
    Département Aude
    Commune Lastours

    Géolocalisation sur la carte : Pyrénées

    Châteaux de Lastours

    Les châteaux de Lastours (en occitan Las Tors, ce qui signifie en français, « les tours ») sont quatre châteaux dits catharessitués sur la commune de Lastours dans le département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon. Ces quatre châteaux font partie d'un seul ensemble, dont l'absence de structure commune a été imposée par la géographie du site. Ils sont nommés, du nord au sud : Cabaret, Surdespine, la Tour Régine et Quertinheux.

    Sommaire

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    Géographie [modifier]

    La Tour Régine et Cabaret

    Situation géographique [modifier]

    Les quatre châteaux sont bâtis sur un éperon rocheux culminant à 300 mètres d'altitude au-dessus du village de Lastours, dominant les vallées de l'Orbiel et du Grésilhou. Ils sont placés en haut de la crête sur un axe nord-sud et contrôlent les principales voies d'accès dans le Cabardès(d'où le nom "Cabaret") et la Montagne Noire.

    Accès [modifier]

    L'accès au château est payant, et s'effectue depuis l'ancienne usine de draps. Un sentier pédestre permet ensuite d'accéder aux châteaux.

    Histoire [modifier]

    Préhistoire [modifier]

    Une sépulture d'une fillette datant de l'Age du Bronze est découverte en 1961. Elle comporte des objets d'inspiration mycénienne ou égyptienne, témoignant de l'importance des échanges effectués avec les peuples méditerranéens. Au vie siècle, les Wisigoths envahissent le Languedoc-Roussillon : la montagne noire marque la frontière de leur territoire avec celui des Francs.

    Première mentions [modifier]

    Ruines du village castral

    Au Moyen Âge, le site appartient aux seigneurs de Cabaret, mentionnés pour la première fois en 1067. Leurs richesses proviennent notamment de l'exploitation des mines de fer. Seuls trois châteaux sont probablement construits au xie siècle et leur emplacement diffère de celui des ruines actuelles. Ils ne sont en effet pas sur la crête mais plus bas, sur le versant nord-ouest. Le village de Lastours est alors à leur pied, organisé en terrasses semi-circulaire suivant les courbes de niveau et descendant jusqu'au Grésilhou1.

    Époque du catharisme [modifier]

    Les châteaux de Lastours sont un pôle d'activité religieuse cathare important durant le xiiie siècle. Les seigneurs de Cabaret soutiennent en effet ce mouvement religieux. Pierre Roger de Cabaret est ainsi un fidèle de Raymond-Roger Trencavel qui a combattu à côté de lui lors de la défense de Carcassonne. Le village castral abrite donc de nombreuses maisons de parfaits et des évêques cathares séjournent à Cabaret : Arnaud HotPierre Isarn et Guiraud Abith.

    Le site subit dès 1209 les attaques de Simon de Montfort et résiste victorieusement. Le croisé Bouchard de Marly alors seigneur du château de Saissac est fait prisonnier par Pierre-Roger. Il est libéré en 1211 pour aller négocier une reddition avantageuse de Cabaret. En 1223, les seigneurs de Cabaret reprennent leurs terres et Cabaret devient le siège de l'évêché cathare du Carcassès. Le seigneur Pierre-Roger résista pendant de nombreuses années aux attaques des croisés. Mais en 1227, les châteaux sont de nouveau assiégés par Humbert de Beaujeu. En 1229, Cabaret capitule.

    Les villages et châteaux sont pillés puis reconstruit (sur la crête) pour devenir des forteresses royales. La Tour Régine est construite par ordre du roi pour affirmer sa suprématie. Ils deviennent le centre administratif et militaire de six communautés formant la châtellenie du Cabardès.

    Époque moderne [modifier]

    Au xvie siècle, les châteaux sont occupés par les protestants. Ils en sont délogés par le maréchal de Joyeuse en 1591.

    Époque contemporaine [modifier]

    Les châteaux sont abandonnés à la Résolution. Ils sont classés aux monuments historiques en 1905, et des travaux de restaurations sont entrepris. Les fouilles archéologiques sur le site sont toujours actives, notamment au niveau de l'ancien village castral.

    Éléments d'architecture [modifier]

    Les quatre châteaux sont bâtis sur un axe Sud-Nord, dans l'ordre : Quertinheux, Surdespine, Tour Régine et Cabaret.

    Quertinheux [modifier]

    Quertinheux
    Plan du château de Quertinheux

    Description [modifier]

    Le château de Quertinheux (en occitan Quertinhos) est placé le plus au sud de la crête sur un piton rocheux isolé. Il est constitué d'une tour circulaire et d'une courtine polygonale. Une avancée en chicane défend l'entrée du château. Il surplombe les restes d'une église romane détruite.

    Légende du plan [modifier]

    Légende
    1 Entrée
    2 Chicane
    3 Citerne
    4 Tour
    5 Escalier
    6 Courtine

     

    Surdespine [modifier]

    Bâtiments principaux de Surdespine
    Plan de Surdespine

    Situation et description [modifier]

    Le château de Surdespines est le moins conservé des quatre. Il est constitué d'une tour carrée, d'un logis et d'une citerne. Une courtine de plan rectangulaire protège l'ensemble. Il se caractérise par la rareté des ses meurtrières et par ses quatre fenêtres en plein cintre.

    Légende du plan [modifier]

    Légende
    1 Entrée originelle
    2 Entrée actuelle
    3 Courtines
    4 Logis
    5 Citerne
    6 Tour

    Tour Régine [modifier]

    Tour Régine
    Plan de la Tour Régine

    Situation et description [modifier]

    La Tour Régine est la forteresse la plus récente et la plus petite de l'ensemble. Elle est constituée d'une tour entourée d'une courtine dont les murailles sont effondrées. Au sous-sol, la tour contient la citerne la plus vaste des quatre châteaux. La tour est constituée de trois étages desservis par une escalier à vis. La pierre de calcaire blanc utilisée est identique à celle de Cabaret.

    Légende du plan [modifier]

    Légende
    1 Courtine
    2 Tour
    3 Escalier

     

    Cabaret [modifier]

    Situation et description [modifier]

    Le château de Cabaret est la citadelle principale avec un système de défense de type barbacane. Il est constitué d'une tour au nord, d'un donjon au sud et d'un corps de logis au centre. Le tout est entouré de remparts avec un chemin de ronde posé sur des arcades aveugles en arcs brisés. L'ensemble est construit avec un appareil irrégulier et des pierres de taille pour les angles et les ouvertures.

    Plan de Cabaret

    Légende du plan [modifier]

    Légende
    a Entrée
    b Dispositif de défense
    c Courtine
    d Cour
    e Entrée du cors de logis
    f Cors de logis
    g Donjon
    h Citerne
    i Ancien escalier
    j Escalier du donjon
    k Tower
    l Entrée secondaire

    Galerie de photographies [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Notes [modifier]

    1. Voir les différents ouvrage de Marie Elise Gastel

    Bibliographie [modifier]

    • A. Fontaine, La résistance des château de Lastours au Roi et à l'Église, Bulletin de la Société d'Etudes Scientifiques de l'Aude, t. LXXIV, 1974
    • Marie Élise Gardel, Les châteaux de Lastours, C.A.M.L., 1981
    • Marie Élise Gardel, Le Cabardès, Aude Aménagement, 1998
    • Marie Élise Gardel, Cabaret, histoire et archéologie d'un castrum. Les fouilles du site médiéval de Cabaret à Lastours, CVPM, 1999
    • Marie Élise Gardel, Vie et Mord d'un castrum. Cabaret, archéologie d'un village médiéval en Languedoc (Xe-XIIIe siècle), l'Hydres Editions, 2004

    Liens internes [modifier]

    Carte des châteaux cathares

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Châteaux_de_Lastours
  • Château de Termes

    Château de Termes

    Les vestiges du château de Termes dominant le village
    L'ouverture cruciforme de la "chapelle" du château

    Le château de Termes (Tèrme en occitan) est un château dit cathare situé dans le département de l'Aude. Au cœur du massif calcaire des Corbières, Termes se trouve à une quarantaine de kilomètres au sud-est deCarcassonne.

     

    Sommaire

    [masquer]

    Histoire [modifier]

    Siège d'une puissante seigneurie féodale, le site a donné son nom à la région, le Termenès. Ses seigneurs sont connus depuis la seconde moitié du xie siècle, et les mentions du château se multiplient au cours du XIIe. Jusqu'au xiiie siècle, son histoire est intimement liée à celle du comté puis de la vicomté de Carcassonne et à celles des vicomtes Trencavel. Il fut le refuge de nombreux cathares sous l'impulsion de Raymond de Termes, vassal du vicomte de Carcassonne en 1209. En 1210, lors de la croisade contre les Albigeois, il subit un siège important relaté dans diverses chroniques. Simon de Montfort décide de s'emparer de Termes en 1210 et les assiégés se rendent à cause de la soif plusieurs mois après le début du siège.

    En 1228, le château passe ensuite sous le contrôle direct du roi de France. Intégré au réseau des forteresses défendant la frontière avec l'Aragon, à la suite du traité de Corbeil en 1258, il en constitue l’un des principaux points forts, et divers documents nous renseignent sur son occupation durant le bas Moyen-Age et l'époque Moderne. Constituant un des « cinq fils de Carcassonne », il sera finalement démantelé en 1654 car inutilisé, peu avant le traité des Pyrénées qui déplace vers le sud la frontière avec l'Espagne.

    Le château de Termes en bordure des gorges du Termenet

    Description [modifier]

    Bâti sur un relief entouré de talus abrupts sur trois côtés, le château n'est accessible que par sa face méridionale.

    Il se compose de deux enceintes concentriques, et comprenait un donjon dont on ne perçoit plus que des pans de murs effondrés, probablement à la suite de son démantèlement à la poudre au xviie siècle. Le tracé de l'enceinte supérieure n'est que partiellement perceptible, essentiellement dans ses parties sud et est.

    L'enceinte inférieure, mieux conservée, mesure environ 125 mètres sur 70. Elle comprend divers ouvrages de flanquement, mais le tracé exact de l'angle sud-ouest n'est plus perceptible. Plusieurs bâtiments subsistent à l'intérieur des deux enceintes.

    Le rocher a largement été aménagé du côté sud pour former un fossé défendant l'accès le moins bien défendu naturellement. Sur le flanc méridional du relief, les restes de murailles et d'un accès en chicane sont à mettre en relation avec le village fortifié du XIIe siècle. Cet habitat villageois a probablement été déplacé plus bas dans la vallée, à son emplacement actuel, après la prise de possession par le roi de France au XIIIe siècle, scénario reconnu pour un certain nombre d'autres sites castraux du Languedoc à la même époque.

    A quelque distance vers le nord, sur un piton rocheux surplombant les gorges, s'élevait un ouvrage fortifié secondaire, le Termenet, qui ne présente plus que des restes extrêmement fugaces. Du point de vue de la datation, quelques vestiges de la partie sommitale correspondent au château primitif des seigneurs de Termes et remontent aux XIe-XIIe siècles. La majeure partie du site a été reconstruite à la fin du XIIIe et début XIVe siècles par les architectes royaux lorsque le site de Termes est devenu une forteresse défendant la frontière contre l'Aragon.

    Angle Nord-Ouest et Poterne du château de Termes

    Entretien des lieux [modifier]

    La commune de Termes œuvre depuis une vingtaine d'années à la mise en valeur du site qui constitue l'un des sites pôles du programme « Pays Cathare » développé par le Conseil général de l'Aude. Le château a fait l'objet d'importants travaux de consolidation (Monuments Historiques), d'approches archéologiques ponctuelles et d’analyses topographique et architecturale.

    Il est ouvert à la visite et bénéficie d'une signalétique destinée à renseigner les visiteurs. Dans la perspective d'une meilleure valorisation, un programme de recherche archéologique est actuellement développé par la commune et est susceptible d'apporter des éléments fondamentaux à la connaissance et au développement du site.

    Des fouilles au château, menées par l'archéologue Jean-Paul Cazes, ont récemment mis au jour l'escalier médiéval du XIIIesiècle qui menait à l'église castrale. L'objectif de cette fouille est d'appréhender les origines et la chronologie du château des seigneurs de Termes, explique David Maso, maître d'oeuvre dans l'aménagement et le terrassement du site.
    Le grand logis de l'époque royale a notamment été dégagé en 2007.

    Voir aussi [modifier]

    Liens internes [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    • Langlois, Gauthier (2001) Olivier de Termes, le Cathare et le Croisé (vers 1200-1274), Toulouse: Éditions Privat. ISBN 2-7089-7520-X
    • Sous présidence de Michel Roquebert (2004) La Croisade Albigenoise, Centre d'Études Cathares. ISBN 2-9521024-0-6
    • Centre d'Archeologie mediévale du Languedoc, Comité departemental du patrimoine culturel audois, Le château de Termes - Guide du visiteur, par Lucien Bayrou, (1988)
    Carte des châteaux cathares
    Carte des châteaux cathares
  • Château de Quéribus

    Château de Quéribus

    Le château sur son piton rocheux
    Le Mont Canigou vu du château de Quéribus

    Le château de Quéribus (Queribús en occitan) est un château dit « cathare » situé sur la commune de Cucugnan dans ledépartement de l'Aude. Cette forteresse est perchée sur un piton rocheux à 728 mètres d'altitude, à la frontière dudépartement de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Le château de Quéribus, dont l'existence remonte sans doute au Xesiècle, était un des points de défense du pays cathare. Après sa prise il est intégré au dispositif de défense de la frontière de la France avec l'Aragon. L'annexion du Roussillon par la France (Traité des Pyrénées), qui recule la frontière jusqu'auxPyrénées, diminue fortement son importance stratégique. Le château se dégrade progressivement jusqu'en 1951. À compter de cette date, le château, qui a été classé en 1907, est progressivement restauré.

    Sommaire

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    Histoire du Château [modifier]

    Les origines dans la zone catalane [modifier]

    Le nom du château « Quéribus », qui veut dire rocher des buis est cité pour la première fois en 1021 dans le testament de Bernard IerTallaferrocomte de Bésalú1. À cette date, le castrum fait partie de la vicomté de Fenouillèdes. En 1111, le comte de BarceloneRaimond Bérenger III hérite du comté de Besalú et donc de droits suzerains sur la vicomté de Fenouillèdes et Quéribus. En 1162lorsque se forme la couronne d'Aragon, Quéribus est une des principales forteresses barcelonaises au nord des Pyrénées. Toutefois avec l’annexion à la couronne du comté de Roussillon en 1172, le rôle de Quéribus diminue. À la fin du xiie siècle, la vicomté de Fenouillet est inféodée par le roi Pierre II d'Aragon au vicomte de Narbonne.

    La croisade contre les Albigeois [modifier]

    Le château de Quéribus

    Lors de la croisade contre les Albigeois, le château est tenu par le chevalier Chabert de Barbaira, hérétique notoire et farouche opposant aux croisés. Il devient un refuge pour les religieux cathares : Benoît de Termes, diacre puis évêque cathare du Razès y réside en 1230 et peut-être jusqu'à sa mort avant 1233. C'est l'un des derniers châteaux cathares avec le Château de Puilaurens à accueillir des responsables de l'église cathare après la chute de Montségur. La vicomté de Fenouillèdes est d’ailleurs encore sous la protection du seigneur de Roussillon, Nuno Sanç, qui agit comme intermédiaire face au roi de France, c'est pourquoi, alors que la guerre fait rage dans le comté de Toulouse, le château est laissé à l'écart des conquêtes croisées. À la mort de Nuno en 1241 son cousin le roiJacques Ier d'Aragon hérite du Roussillon et abandonne sa politique de protection du Fenouillèdes, dont la possession est tacitement reconnue au roi de France. Le roi Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne, Pierre d'Auteuil, de s'emparer du château. La conduite des opérations est confiée à Olivier de Termes, qui connaît les lieux et leur défenseur, pour avoir combattu avec lui face au croisés. Après un court siège de trois semaines, Chabert de Barbaira se rend à Olivier et échange sa liberté contre la reddition du château, en mai 1255. Le château de Quéribus tombe durant la troisième semaine de mai 1255. Quelques mois plus tard, tombait le dernier castrum, château de Niort en pays de Sault.

    Une forteresse royale [modifier]

    En 1258, le traité de Corbeil fixe la frontière entre la France et l'Aragon au sud des Corbières tout près du château. Il devient alors une place forte maîtresse qui appartient au dispositif défensif français dont le commandement est Carcassonne. Il est l'un des « cinq fils de Carcassonne » : QuéribusAguilarPeyrepertusePuilaurens et Termes.

    Le château est confié à un châtelain désigné par le sénéchal de Carcassonne. Le premier est Nicolas de Navarre nommé en 1259. Puis durant les XIIIe et xive siècles, les rois de France reconstruisent et renforcent la structure défensive du château. En 1473, la forteresse est assiégée et prise par les troupes du roi d'Aragon. Enfin, en 1659, le château perd son intérêt stratégique lors de la signature du Traité des Pyrénées qui fixe définitivement la frontière franco-espagnole. Cependant, une garnison y est maintenue pendant plusieurs décennies.

    L'abandon du château [modifier]

    Pendant la deuxième moitié du xviiie siècle, des capitaines-gouverneurs sont nommés par le roi pour remplacer les châtelains. Ils ont la responsabilité du château, mais sans y résider. Les lieux se dégradent peu à peu et sont le refuge de nombreux brigands.

    Abandonnée à la Révolution française, la forteresse continue à se délabrer jusqu'à son classement Monument historique en 1907. La région qui l'entoure avec notamment le Grau de Maury et le village de Cucugnan, constitue un site protégé depuis 1943.

    La restauration du château [modifier]

    Le donjon du château de Quéribus

    En 1951, les premiers travaux de rénovation permettent de consolider l'assiette du donjon et de rénover son aspect général. Durant les années 70, de nombreux petits travaux sont réalisés pour consolider certaines parties du château. Mais c'est entre les années 1998 et 2002 que se déroule la restauration complète du château. De nombreux efforts sont faits pour aménager les lieux et sécuriser l'accès au château au public. Ainsi, le toit du donjon est aménagé en vaste terrasse pour accueillir les visiteurs.

    De 1984 à 1989, des fouilles archéologiques ont été réalisées autour du château et dans l'enceinte du château. Elles ont révélé l'existence de structures d'habitat sur une plate-forme en contre-bas du château.

    Description du château [modifier]

    Les structures défensives [modifier]

    Le château est constitué de trois enceintes étagées au sommet de la falaise. Elles assuraient les défenses du château grâce à divers systèmes de défense : de fines archères utilisées par les arbalétriers, des meurtrières canonnières pour les armes à feu plus large et desmâchicoulis. Quatre siècles d'évolutions de l'art défensif y sont représentés.

    Plusieurs systèmes de défenses des portes sont présents : assommoirsbretèches. Des chemins de ronde et des casemates assurent la surveillance des points vulnérables. Quinze à vingt hommes suffisaient pour défendre la forteresse. Elle ne pouvait de toute façon pas assurer la survie de plus de soldats vu la taille de la citerne et de l'ensemble des bâtiments.

    Les bâtiments et le donjon [modifier]

    La voûte de la salle gothique du donjon

    Le reste de la forteresse est constitué d'un corps de logis, de salle de stockage, de citernes et d'un donjon. Le donjon est une tour polygonale située dans la troisième enceinte au plus haut de la falaise.

    Salle principale du Château de Quéribus

    Construit en plusieurs fois, les murs du donjon ont été renforcés et l'épaisseur des murs atteint plusieurs mètres. La géométrie polygonale de la structure permet de réduire les effets dévastateurs des projectiles. À l'intérieur, la salle gothique contient deux pièces (la cave et la salle principale) et est éclairée par une imposante fenêtre. L'intérieur étonnant de cette structure tranche avec l'aspect massif de la tour. En effet, la salle contient les restes d'une cheminée sur le mur Ouest. Un imposant et superbe pilier retient la voûte nervurée de quatre croisés d'ogives. Le culot du pilier est de type pyramidal et soutenait le plancher qui séparait la salle principale de la cave. Le pilier central de la salle gothique garde son mystère : c'est le seul cas d'une chapelle située au coeur d'un donjon.

    Le sommet du donjon détient une terrasse accessible par un escalier à vis situé dans une tour rectangulaire accolée au donjon. De cet endroit s'ouvre un panorama sur les Pyrénées, la mer Méditerranée et les vignobles de Corbières.

    État actuel du Château [modifier]

    Panorama sur les Pyrénées

    Notes et références [modifier]

    1. Les 36 cités et citadelles du pays cathare, de Jean-Philippe Vidal, édition Pélican, page 194, (ISBN 2-7191-0751-4)

    Voir aussi [modifier]

    Articles connexes [modifier]

    Sources [modifier]

    • Langlois (Gauthier). - Olivier de Termes, le cathare et le croisé (vers 1200-1274), Toulouse : Éditions Privat, 2001, 288 p. (Collection Domaine cathare).
    • Poudou (Francis), Langlois (Gauthier), (dir.) - Canton de Tuchan et communauté de communes des Hautes Corbières, Narbonne : Fédération audoise Léo Lagrangre, 2003.

    Liens externes [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le château de Quéribus.

    Carte des châteaux cathares
    Carte des châteaux cathares