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  • Hôtel des Affaires étrangères et de la Marine

    Ancien hôtel des Affaires étrangères et de la Marine

    Ancien hôtel des Affaires étrangères et de la Marine Versailles

    Classé MH
    1929
    Matériaux
    Brique
    Bois
    Créateur
    Architecte : Jean-Baptiste Berthier
    Datation
    1761 - 1762

    L'hôtel des Affaires étrangères est construit à la demande d'Étienne François de Stainville, duc de Choiseul, alors en charge du ministère des Affaires étrangères et de la Marine. Il réorganise et regroupe ainsi tous les bureaux et les services dispersés. Au rez-de-chaussée de cet hôtel sont entreposées des machines de guerre en miniature. Au deuxième et troisième étages se trouvent les bureaux de la Marine, le bureau de la presse, le bureau des jurisconsultes et celui des interprètes. Au premier étage, au bout de la grande galerie, le cabinet des limites renferme de nombreux plans et cartes, et des maquettes de ports et de navires se trouvaient également à l'étage supérieur. Au dernier étage, une imprimerie fonctionne de 1760 à 1775. Le portail est orné de deux statues représentant la Guerre et la Paix victorieuse. De chaque côté, les pilastres sont décorés des symboles de la monarchie et des différentes parties du monde.

     

    Source :

  • Hôtel de la Chancellerie

    Ancien Hôtel de la Chancellerie

    Ancien Hôtel de la Chancellerie Versailles

    Classé MH
    1930
    Matériau
    Brique
    Créateur
    Architecte : François d'Orbay
    Datation
    1672

    Louis XIV fait l'acquisition en 1672 de l'hôtel de Mlle de Guise, Marie de Lorraine et le fait achever par François d'Orbay (1634-1697), collaborateur de Jules Hardouin-Mansart, pour y loger le chancelier. Le chancelier Pontchartrain et sa femme Marie de Maupeou y donnent, en 1700, une fête somptueuse restée célèbre. Devenu bien national pendant la Révolution, le bâtiment est transformé en 1793, par l'architecte Jean-Jacques Huve, en manufacture de sellerie. L'hôtel est totalement transformé au XVIIIe siècle. En 1834, son acquéreur est Paul Honoré Hérault, marchand de vin. Il est actuellement occupé par le conservatoire de musique de Versailles. Une restauration réçente lui a redonné l'aspect typique des hôtels particuliers du XVIIe siècle de Versailles, avec ses trois couleurs et sa façade de neuf travées, pourvue d'un avant-corps surmonté d'un fronton. Selon l'usage, la façade principale est tournée vest le château, l'hôtel se présentant sur la rue par son pignon.

     

     

    Source : http://fr.topic-topos.com/ancien-hotel-de-la-chancellerie-versailles

  • Château de Franconville

    Château de Franconville

    Chateau Saint-Martin-du-Tertre (Val-d'Oise).JPG
    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style Classicisme
    Architecte Gabriel-Hippolyte Destailleur
    Début construction 1876
    Fin construction 1882
    Propriétaire initial Duc de Massa
    Destination initiale Residence principale
    Propriétaire actuel conseil d'administration du centre hospitalier de Carnelle
    Destination actuelle abandon
    Classement Monument historique en 1987
    Site internet Consulter
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    49° 06′ 23″ Nord
    2° 20′ 04″ Est
    Pays France
    Région historique Île-de-France
    Département Val-d'Oise
    Commune Saint-Martin-du-Tertre

    Le château de Franconville aux bois est situé à Saint-Martin-du-Tertre dans le Val-d’Oise, (France).

    Construit au XIXe siècle, il a été inscrit sur la liste supplémentaire des Monument historique en 1987.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Château précèdent

    Ce château fait partie de la seigneurie de Franconville-aux-Bois qui fut fondée par les Mérovingiens. En 1331 elle comptait 38 feux.

    Jeanne Le Baveux, dame de Fresnes, Maillebois, Baillet (en partie) et Franconville-aux-Bois apporta par son mariage avec Robert VI d'O, diverses seigneuries dans l'escarcelle de son mari, avec entre autres Franconville-aux-Bois. Cette seigneurie resta dans la famille d'O jusqu'au 26 août 1735, où mourut Adélaïde Geneviève Félicité d'O, marquise de Franconville, en mettant au monde son second fils Antoine Buphile. Son fils aîné, le comte de Lauragais, ne pourrait se prévaloir du titre de marquis de Franconville, ce titre n'étant pas transmissible par les femmes, il était donc tombé en quenouille. Le comte de Lauragais menait grande vie, il eut, entre autres pour maîtresses, Sophie Arnould, une excellente cantatrice. Il fut contraint de vendre ses seigneuries. Franconville-aux-Bois fut acquise par le célèbre avocat Pierre Jean Baptiste Gerbier de la Massilaye en décembre 1769. En 1782, il fera détruire le château des seigneurs d'O et reconstruire le château que l'on voit sur une carte postale sépia faussement attribué aux seigneurs d'O. Le château de M. Gerbier sera à son tour détruit par le duc de Massa en 1876.


    Le château actuel fut construit entre 1876 et 1882 par l'architecte Gabriel-Hippolyte Destailleur sur la demande du duc de Massa, Alfred Régnier, arrière-petit-fils de Claude Ambroise Régnier, le Grand Juge, ministre de la Justice de Napoléon Ier. Le duc de Massa, qui avait hérité à la mort de sa mère, Caroline Adélaïde Andréine, le 17 mai 1874, d'une partie de son patrimoine, car il avait un demi-frère Eugène Albert Roger, disposait de grands moyens. Elle s'était remariée avec le baron André Hélène Roger.

    L e duc de Massa louait un train de la gare du Nord qui menait ses invités à la gare de Belloy-en-France-Saint-Martin-du-Tertre pour assister à de somptueuses réceptions : grand dîner, feu d'artifice et aux opéras joués dans son théâtre, qu'il composait également ou ceux de oncle Philippe de Massa. Le théâtre est une copie de celui de Bordeaux dans des proportions moindres. Des noms célèbres sont associés à ces fêtes : lCamille Saint-Saëns Pierre Maréchal. Le duc de Massa meurt en 1913 sans descendance. C'est son cousin Jean Louis Napoléon Regnier qui devient le 4e duc de Massa. Il revendra son château en 1924 au département de la Seine qui en fera un établissement pour les tuberculeux, il ouvrira en 1929 accueillant 250 tuberculeux puis un autre bâtiment sera construit dans le parc accueillant aussi 250 malades soit au total 500 tuberculeux. Un hôpital militaire fut improvisé pendant la guerre de 1914, par le duchesse de Massa. L'hôpital continue de fonctionner dans le château jusqu'en 1992.1

    Domaine [modifier]

    Le domaine est enclavé dans la Forêt de Carnelle.

    Il y a de nombreuses annexes au château, en plus de l’aile ajoutée pour l’hôpital : une chapelle dite de Picpus (détruite en 1980), un théâtre de Style Renaissance de 350 places et son souterrain le reliant au château, une orangerie, une rotonde et des communs, des pavillons d'entrée et une grille qui les relient, un saut de loup et un petit château (actuellement pavillon de la Direction).

    Plan du domaine

    Le Château [modifier]

     

    Extérieur [modifier]

    C’est une copie du Château de Maisons-Laffitte chef-d'oeuvre architectural du à François Mansart.

    Construit en pierre de taille de Méry-sur-Oise, la toiture est en ardoises.

    Il mesure 59,74 m par 25,80 m pour une surface habitable au rez de chaussée de 1245 m².2

    Tout le tour du bâtiment est éclairé par de grandes fenêtres surmontées en couronnement d'œils de bœuf. Les toits du château sont divisés en quatre parties : deux pour les pavillons latéraux, un toit en trapèze pour le corps du bâtiment et celui de l'avancée du bâtiment qui est surmonté d'un lanternon avec une horloge.

    Les cheminées portent des ancres au chiffre M du duc de Massa.

    Intérieur [modifier]

    Plan du Rez de chaussée

    Le château à une architecture remarquable, notamment grâce à son très grand hall, son escalier d’honneur et palier d’étage, un grand escalier en bois à l’angle à l’Ouest du hall d’entrée, des cheminées ornementales ainsi que leurs frises et des médaillons. Au 1er étage se trouve douze chambres avec leurs cabinets de toilette et une salle de bains et deux toilettes. Au 2eme étage, se trouve seize chambres et un fumoir de près de 93 m2 et sous les combles des chambres pour les serviteurs.

    Le Théâtre [modifier]

    La façade du théâtre mesure 12.95 m. Son décor architecture de style Louis XVI est richement pourvu. Des masques, des instruments de musique ornent les entablements.

    Son décor en bois est directement inspiré par le théâtre de Bordeaux de Victor Louis.

    Arms du duc de massa.svg

    La coupole est un Trompe-l'œil représentant un ciel. Les écoinçons sont décorés par des lyres et des rinceaux. Les armes du Duc de Massa sont représentées sur un lambrequin.

    La galerie souterraine qui le relie au château est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.3

    Parc [modifier]

    Le parc du château aurait été dessiné par Louis-Sulpice Varé (créateur du Bois de Boulogne); de 90 hectares, il possède des variétés d'arborescences importantes. Plusieurs arbres sont classés au patrimoine environnemental.

    Le parc abritait de nombreuses serres et une centaine d'espèces d’arbres différentes que l’on peut encore admirer.

    Le Jardin de l’Orangerie avec sa fontaine à bassin et ses nombreuses statues dont deux groupes d'enfants "à la colombe » (copie du château de Versailles) et « le berger jouant de la flûte »(copie du château de Marly). Au-dessus de l'Orangerie, des Sphinges en marbre blanc.

    La fontaine murale à côté du petit château réalisé par l'architecte lui-même (C'est d'ailleurs la seule création compléte que l'on peut lui attribuer). 4

    La Colonnade est une réplique plus petite de celle de Jules Hardouin-Mansart à Versailles, avec au centre un bassin et une nymphe Flore d'après Antoine Coysevox.

    Une rivière artificielle longeait le château, mais elle a été comblée pour y construire le sanatorium, elle est encore visible dans le parc par endroits.

    L’embarcadère en bois subsiste encore, mais dans un état déplorable. Il en reste très peu en France.


    Une autre copie fidèle du château de Maisons (à M. Lafitte) a été réalisée par des artisans français en Chine dans les années 2000.

     

    Actuellement [modifier]

    La tour du guet

    La tour a été construite en 1840, par le marquis Alphonse Adel Alfred de Massa pour que son épouse, Caroline Adélaïde Andréïne Leroux, puisse admirer le panorama. La tour du guet faisait partie du domaine mais elle en a été détachée en 1969 lors de la construction des HLM.

    Peu à peu, le château a été laissé à l'abandon et aux mains de vandales, ce qui fait qu'aujourd'hui les fenêtres du château et du théâtre ont été murées pour éviter plus de détériorations.

    Les fenêtres que l'on voit sur les photos sont en trompe-l'œil. Les statues en fonte qui entouraient les bassins ont été volées ou détruites. Certains arbres rares ont été arrachés. Les serres d'origine n'existent plus et l'Orangerie est ravagée.

    En 2007, une politique de sauvetage a été entreprise pour sauver ce patrimoine.

    Les bâtiments appartiennent au conseil d'administration du centre hospitalier de Carnelle. Sur le site, à 1 km du château, il existe toujours un hôpital de soins de long séjour et des logements de fonction dans les anciens communs.

    Nom du Domaine [modifier]

    Franconville-aux-Bois vient de Francorumvillam qui est le toponyme de Franco ou Francon et villa. La trace écrite la plus ancienne date du 22 janvier 832 dans une charte d'Hilduin sur le partage de la mense conventuelle du monastère de Saint-Denis, entre l'abbé, mense abbatiale et les moines, mense conventuelle5

    Anecdote [modifier]

    De nombreux films dont Lucie Aubrac plusieurs scènes intérieurs y furent tournées.

    sources [modifier]

    • www.otsi-saintmartin95.com/franconville.htm
    • www.patrimoine-de-france.org

    Notes et références [modifier]

    1. Saint-Martin-du-Tertre : un village, une histoire par Daniel Baduel
    2. Site de l'association pour la sauvegarde du château
    3. Le Théâtre du château [archive]
    4. Information délivrer par le Syndicat d'initiative de Saint-Martin
    5. Saint-Martin-du-Tertre un village une histoire de Daniel Baduel

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Franconville

  • Château d'Époisses

    Château d'Époisses

    Le château d'Époisses vue depuis la cour d'honneur.
    Le château d'Époisses vue depuis la cour d'honneur.

    Présentation
    Période ou style Médiéval remanié entre les XIVe et XVIIIe siècles
    Type Château
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Département Côte d'Or
    Commune Époisses

    Le château d'Époisses est un château de France, situé dans le village d'Époisses, en Côte-d'Or. Il était avant la Révolution françaisele siège d'un important marquisat.

    Il est possible d'y accéder par la ligne d'autocar TER reliant Montbard TGV à Avallon.

    Historique [modifier]

    Le château d'Epoisses serait, si l'on en croit la tradition,antérieur au VIe siècle. La reine Brunehilde y aurait en effet fréquemment séjourné avec son petit-fils Thierry, le jeune roi de Bourgogne. Devenu maison seigneuriale au XIIe siècle, le château passa successivement entre les mains de la famille de Montbard, puis de 1237 à 1421 à celle de Mello. En 1377, Philippe le Hardiduc de Bourgogne y séjourne.

    Un neveu des Mello, Claude de Montagu reçoit à son tour le château, et à sa mort, Louis XI donne la terre d'Epoisses en apanage au maréchal de Hochberg. Celui-ci n'a qu'une fille, Jeanne, qui épouse Louis d'Orléans, duc de Longueville (arrière-petit-fils du bâtard deLouis Ier d'Orléans et de Mariette d'Enghein. Ils apportent quelques modifications au château.

    Epoisses est par la suite la propriété du duc de NemoursJacques de Savoie-Nemours, protagoniste du roman de Madame de LafayetteLa Princesse de Clèves. Mais en 1561, endetté, le duc vend le château au maréchal de Bourdillon (originaire du Nivernais). Celui-ci transforme profondément Epoisses. Par exemple, il fait construire le porche de la tour qui porte aujourd'hui son nom.

    Sa nièce, Françoise, épouse Louis d'Ancienville. De 1591 à 1595, la Ligue s'empare du château, le pille, et fait édifier des fortifications supplémentaires. Louis d'Ancienville devra les rembourser pour rentrer de nouveau en possession de sa demeure.

    Deux générations plus tard, c'est leur petite-fille qui hérite d'Epoisses. Madeleine de La Grange d'Arquien épouse en 1661 Guillaume de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1626-1685), un lointain descendant de la maison de Comminges et un proche du Grand Condé. Mais Madeleine meurt jeune, en 1667, sans avoir donné d'enfants à Guillaume. Elle trouve cependant le moyen de léguer à son époux ses terres d'Epoisses, par l'intermédiaire du prince de Condé. Celui-ci n'est propriétaire que peu de temps mais aurait, selon la légende, un jour formulé le voeu de voir construire un balcon sur la tour nord, afin d'admirer pleinement la vue. Ce balcon (qui existe toujours sur la tour qui aujourd'hui porte le nom de Condé) aurait été construit en une journée !

    Quoi qu'il en soit, Condé restitue à son fidèle ami les terres de sa défunte épouse et Guillaume, désormais riche et remarié à Antoinette Elisabeth de Verthamon, dame de Bréau, de 24 ans sa cadette. Il restaure et transforme la vieille place forte en une demeure agréable et confortable, et n'a de cesse de l'embellir. Il s'y installe même définitivement après l'incendie de son hôtel particulier à Paris, et il y reçoit ses amis, parmi lesquels figure la marquise de Sévigné (qui a même une chambre au château). Cette fin de XVIIe siècle est l'apogée d'Epoisses.

    Un siècle plus tard cependant, la révolution de 1789 assombri ce tableau. Le Comité de Salut Public juge cette forteresse dangereuse, surtout entre les mains d'une famille dont certains membres ont émigré. Il est décidé après bien des négociations que seules les parties fortifiées du château seraient rasées. C'est ainsi que la partie sud d'Epoisses disparaît et que les tours sont ramenées à hauteur des toits.

    Après la Révolution, les Guitaut entreprennent la restauration de la demeure et bordent la terrasse par une balustrade. La comtesse de Guitaut (née Thomassin de Bienville) fait reconstruire les écuries et sa belle-fille (née Le Cornu de Balivière) entreprend la décoration des plafonds de plusieurs salons (salon de musique, vestibule...).

    Le château d'Epoisses a été depuis préservé par la continuité familiale.

    Description [modifier]

    Situé au centre du village, le château d'Époisses est composé d'un grand bâtiment flanqué de deux petites ailes et de grosses tours à base carrée. Un beau parc fleuri, entouré d'une double enceinte de fortifications, avec des douves, encadre l'ensemble. Sur la muraille extérieure, se détachent deséchauguettes.

    Dans le parc du château, sont également à remarquer une église qui fut longtemps l'église paroissiale du village (avec une représentation murale du Dit des trois morts et des trois vifs : trois jeunes gentilshommes sont interpelés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme), ainsi qu'un magnifique colombier du xviie siècle, avec une échelle tournante et près de 3000 boulins (ou niches).

    Bibliographie [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Époisses

  • Fort l'Écluse

    Fort l'Écluse

    Vue générale depuis la route D908
    Entrée principale du Fort
    Vue sur le défilé de l'Écluse, prise du fort

    Fort l'Écluse (appelé également Fort de l'Écluse ou plus anciennement Fort de la Cluse) est un ouvrage militaire fortifié construit à flanc de montagne pour contrôler le défilé de l'Écluse passage du Rhône en sortie ouest du bassin genevois. C'est un site classé qui offre les vestiges de plusieurs siècles d'architectures militaires (tours, tourelles de guets, meurtrières, échauguettes, casemates, chambres à munitions...)

    Sommaire

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    Géographie [modifier]

    Il est situé sur la commune de Léazdépartement de l'Ain, au lieu-dit du Longeray, une des entrées du Parc naturel régional du Haut-Jura.

    Histoire [modifier]

    Construction [modifier]

    La cluse de Gex est depuis l'époque romaine un passage naturel stratégique entre le Jura et les Alpes. Dès 58 av. J.-C.César fait bâtir une tour en bois — la "tour de César" — et une enceinte, ce qui n'empêchera pas les Helvètes de la prendre. Au moyen-âge, un village se construit à proximité.

    Au xiie siècle, le site appartient aux religieux de Saint-Claude qui bâtissent en 1184, une chapelle. En 1225Amédée de Gex échange le site contre une abbaye, et en 1278, il y fait construire une maison forte, pour assurer le passage et prélever un droit de passage sur les personnes et les marchandises empruntant cette importante route entre le bassin Lémanique et le Bellegarde.

    XIIe au XIXe siècle [modifier]

    En 1293, la famille de Gex cède le site au comte Amédée V de Savoie. Enjeu de conflits avec le comte de Jean de Châlon, la maison forte est prise est reprise en 13051311 et 1318. En 1323, elle devient définitivement savoyarde et chef-lieu de châtellenie.

    Vers la fin du xve siècle, d'importants travaux de restauration et de consolidation sont entrepris. En 1536, les troupes bernoises s'en accaparent et ne la restituent aux savoyards qu'en 1564 avec le traité de Lausanne. En 1590, les troupes genevoises assiègent le site qui se retrouve en l'état de ruines.

    Avec le rattachement de la Bresse, du Bugey et du bailliage de Gex à la France en 1601, par le traité de Lyon, signé entre le roi Henri IV de France et le duc de Savoie, le site devient territoire français. Tout au long des xviie siècle et xviiie siècle, les ingénieurs du Roi vont le doter d'une enceinte et d'une tour ronde (1638), de fossés et d'un renforcement de la muraille (1677), d'embrasures d'artillerie, d'une casemate, d'une passerelle (1690-1700), d'une place d'arme, d'une plate-forme d'artillerie, d'une nouvelle enceinte et d'une route passant à l'intérieur du fort (1721-1723). Cet ensemble constitue l'actuel fort inférieur.

    XIXe à sa désaffection en 1956 [modifier]

    En 1815, l'armée autrichienne prend le fort et le détruit en partie. De 1821 à 1830, des travaux de reconstruction sont entrepris. De 1831 à 1841, un fort supérieur est construit afin de protéger le fort inférieur d'une possible attaque par la montagne, plusieurs casemates d'artillerie et de batteries-terrasses y sont aménagées. De nouveaux bâtiments de logements y sont aussi construits. Pour relier les deux forts un escalier souterrain de 1165 marches est creusé dans la roche.

    Avec le rattachement de la Savoie à la France en 1860, Fort l'Écluse perd tout son intérêt stratégique. Durant la guerre de 14-18, le fort est réoccupé par des garnisons, afin de contrôler la route de passage. En 1936, un tunnel routier est construit dans la montagne sous le fort : il permet aux véhicules d'éviter la traversée du fort et de gagner du temps sur le trajet. Entre 1936et 1939, des ouvrages militaires de type Maginot sont rajoutés pour contrôler à nouveau le passage.

    Durant la guerre le fort est occupé par l'armée allemande, puis après la guerre par l'armée française jusqu'à sa désaffection en 1956.

    L'histoire récente [modifier]

    Laissé à l'abandon, le fort est victime d'actes de vandalisme, avant d'être mis en vente dans les années 1970. Une association est créée en 1978 avec comme objectifs de réaliser des chantiers de nettoyage, de petits travaux et des animations (son et lumière,spectacles,visites guidées, expositions artistiques,etc ): l'Association pour la Protection et la Mise en Valeur du Fort l'Ecluse. En 1981, le Syndicat intercommunal des dix-neuf communes du pays de Gex achète le site pour 50 000 FF. En 1993, la décision est prise de mettre le fort en lumière, le projet plus ancien d'y créer le musée des Pays de l'Ain sur le thème de la frontière n'aboutira pas, malgré la création d'expositions sur ce sujet. En 1995, une nouvelle association est créée dans le but de gérer les animations. En 1997, la propriété du fort passe à la communauté de communes du Pays de Gex chargée de la réhabilitation et de la mise en valeur. Elle succède en 2008 à l'association "Fort l'Ecluse Animation" dans la gestion du site et des animations.

    Tourisme [modifier]

    Le fort s'étend sur 1 844 hectares de zone classée et se visite avec ou sans guide de mi-juin à mi-septembre (renseignements : 04-50-56-73-63). La visite concerne le fort inférieur. Vous pouvez également gravir et redescendre un peu plus de 800 marches creusées dans la roche pour atteindre le fort supérieur, lequel est fermé à la visite pour des raisons de sécurité. Vous pourrez y découvrir diverses expositions sur des thématiques historiques, artistiques ou environnementales.

    Galerie photos [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    • Bruno,Agnès - Qui Sont Ses Frontaliers ,-Fort L'écluse Léaz-ain- éditeur les Musées Des Pays De L'ain - 2007.
    • revue «Militaria Magazine » - numéro 261 - avril 2007.
    • Yves Macaire - Fort l'Écluse- des légions de César aux Mongols de Vlassov - 2003 - (ISBN 978-2910267605)

     

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_l'Écluse

  • Château de Domeyrat

    Château de Domeyrat

    Histoire [modifier]

    Les fondateurs sont les Papabeuf, la 1re mention de la famille, celle d'Étienne de Papabeuf, remonte à 1114 et figure dans un manuscrit de Sauxillangespour avoir donné des terres à l'abbaye. Celle du château paraît plus d'un siècle après dans le recensement des vassaux d'Alphonse de Poitiers dressé entre 1250 et 1260 : Astorgius et son fils Bertrand de Papabeuf rendent alors hommage pour le château de Domeyrat.

    La famille des Papabeuf en reste propriétaire jusqu'en 1348, date à laquelle elle semble s'éteindre brusquement, victime peut-être de la peste noire qui ravage la région. Vient une période intermédiaire qui voit se succéder les seigneurs et habitants du castel : Pierre de Montaigut, mentionné en 1368, Catherine de Châteauneuf en 1375 avec Adhémar Jory, à qui elle cède alors la moitié de la terre lui appartenant. La vente ne mentionne que des terres de Domeyrat et suggère la possibilité de l'abandon du château, victime parmi d'autres des troubles provoqués par la guerre de Cent Ans.

    Domeyrat revient ensuite à la famille de Langheac. L'acquisition, dont les conditions restent méconnues, semble incomber à Pons de Langheac, sénéchal de la province, à qui l'on reconnaît le titre de seigneur de Domeyrat en 1387. Son fils Jean de Langheac lui succède comme sénéchal d'Auvergne en 1419 et hérite de la seigneurie en 1421. Il épouse Marguerite Couge de Champaigne, nièce de Martin Couge, évêque de Clermont. Sous son influence, l'édifice bénéficie d'un remaniement considérable. On dit de lui qu'il est le second bâtisseur du château, d'où les nombreuses confusions sur la date de construction originale. De successions en successions, la famille de Langheac reste propriétaire jusqu'en 1619, date à laquelle s'éteint la dernière descendante Françoise de Langheac. Par son mari, Domeyrat passe dans les biens de la famille de la Rochefoucauld. Après avoir agrandi le domaine en 1591, Françoise de Langheac et Jacques de la Rochefoucauld laissent Domeyrat à leur fils. D'abord co-seigneurie entre Charles-Ignace héritier du titre et François à qui revient la jouissance du fief et qui sera l'un des derniers seigneurs résidant au château. Son héritier, Henry de la Rochefoucauld, établi à Brassac ; grevé de dettes, il vend Domeyrat en 1656 à Christophe de Beaune.

    Progressivement, le château est délaissé. Criblé de dettes, le dernier seigneur l'abandonne à ses principaux créanciers : François-Marie et Louis François Marie Fargès en 1773. Le domaine est agrandi, bien qu'ils n'y résident pas. Après leur décès, en 1790 et 1792, les filles mineures héritent de Domeyrat.

    La révolution impose d'importantes transformations. Le domaine est partagé entre trois communes : Domeyrat, La Chomette et Montclard puis mis en vente sous forme de lots de 1793 à1795. Parallèlement, son démantèlement a lieu.

    Le Conseil Général de la Haute-Loire a racheté le monument à différente famille ; il est classé monument historique depuis le 30 décembre 19831. Il est maintenant géré et animé par uneassociation loi de 1901, la Compagnie « Et Tant d'Arts...!" à la demande du propriétaire. C'est une Compagnie professionnelle de théâtre, qui a mise en place une animation interactive faisant revivre l'époque de Philippe Auguste en 1220 dans le château de Domeyrat.

    Le château de Domeyrat, exemple accompli de "donjon-résidence de plan cantonné" a fait l'objet d'une étude d'histoire architecturale publiée dans les Cahiers de la Haute-Loire 2007 [1] .

    Notes et références [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Domeyrat