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fort

  • Fort de Bron

    Fort de Bron

     

    Fort de Bron
    Description
    Type d'ouvrage Fort
    Dates de construction
    Ceinture fortifiée
    Utilisation
    Utilisation actuelle
    Propriété actuelle
    Garnison
    Armement de rempart
    Armement de flanquement
    Organe cuirassé
    Modernisation béton spécial
    Programme 1900
    Dates de restructuration
    Tourelles
    Casemate de Bourges
    Observatoire
    Garnison
    Programme complémentaire 1908

    Lors de la réorganisation défensive de la France en 1874, la commune de Bron se trouve comprise dans la couronne de forts détachés, destinés à protéger la place forte de Lyon.

    De 1875 à 1885 vont s'édifier successivement sur la commune:

    • Le fort de Bron, placé sur la hauteur dominant le plaine du Rhône jusqu'à Saint-Priest
    • Les batteries de Lessivas et Parilly
    • L'enceinte fortifiée avec quatre bastions et les routes de Grenoble.

    Seul subsiste le fort de Bron.

    Son histoire [modifier]

    Construit de 1872 à 1876, son histoire est liée à la guerre de France. En effet, suite au traité de Francfort qui mettait fin à la guerre de 1870, la France perdait l'Alsace et la Lorraine, reculant ses frontières. Pour assurer une meilleure défense de Lyon, la construction d'un cordon de forts ceinturant la ville à l'Est fut décidée : implantation des forts de Bron, de Vancia, de Feyzin et du Mont Verdun.

    Ils furent équipés d'une artillerie importante pour l'époque avec tout ce que cela comportait en matériel, personnel, stockage de poudre.

    Le fort de Bron était complété de deux batteries annexes à

    Fort de Bron

    . Mais le progrès de l'artillerie rend rapidement ces forts et donc celui de Bron, inopérants, vulnérables et inadaptés pour une éventuelle défense de Lyon.

    De plus le conflit de 14/18 n'ayant, par bonheur, pas concerné cette région, ce fort ne fut utilisé que comme caserne et entrepôt de matériel. Pendant la guerre de 39/45 les Allemands l'utiliseront comme prison. L'armée l'utilise jusqu'en 1975 comme annexe de la base aérienne.

    Aujourd'hui [modifier]

    Puis la Communauté urbaine de Lyon achète le fort pour y construire une réserve d'eau. L'armée conservant seulement plusieurs hectares de bois pour y construire l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron

    Le fort de Bron accueille tous les deux ans une manifestation théâtrale; c'est la Biennale du Fort de Bron. Durant 2 mois une troupe de théâtre envahit les lieux. En 2007, Les Mille et Une nuits ont attiré 17 000 spectateurs.

    L'extérieur du fort est également devenu un lieu de loisirs avec l'implantation d'un parcours santé en 1983.

    Le fort de Bron est géré par une association qui organise depuis plus de 20 ans des visites gratuites le premier dimanche de chaque mois, elle participe aussi aux journées du patrimoine, et organise une grande exposition artisanale début octobre. Un musée est à votre disposition. Pour plus de précisions allez sur le site officiel de l'association du fort de Bron :http://www.fort-de-bron.org/ vous y trouverez des photos, des plans et l'historique très complet de ce Fort .

    Liens externes [modifier]

  • Fort de Nieulay

    FORT de NIEULAY

     

    Situation

    Le fort est installé sur l'anse de Neura, où la rivière de Hames se jetait jadis aprés avoir traversé les Pierrettes, brèche dans un banc de galets de mer.

     

    Permis de construire

    Sur ce lieu stratégique pour Calais, un pont et un tonlieu sont installés assez tôt.

     

    Histoire

    En 1525, sous occupation angaise, un fort et un système d'écluses, capable d'inonder le pays pour le protéger, est construit. En 1558, le duc de Guise parvient à s'en emparer. A la fin du XVIème siècle, pendant les quelques années d'occupation espagnole, il est agrandit et des améliorations sont entreprises pour mieux résister à l'artillerie.
    C'est Vauban, qui au XVIIème siècle modifiera le fort, désormais équipé de 3 écluses à l'intérieur du fort et à cheval sur la rivière, les murs sont bâtis sur pilotis. La garnison comptera jusqu'à 28officiers et presque 500 soldats, avectout le nécéssaire dans les murs, tels citerne, chapelle, arsenal ou magasin.
    Le site est progressivement abandonné au cours du XIXème siècle.
    Il sert un peu pendant la seconde guerre mondiale puis est rachété par la ville de Calais.

     

    Aujourd'hui

    Le tour extérieur est libre et gratuit. La visite intérieure est payante, mais nous n'avons pas pu la faire car le site était fermé malgré les horaires d'ouverture indiqués sur la porte.

     

    Visite en photos

     

     

    Façade

    Sud

    Bastion

    Ste Thérèse

    Façade Ouest

     

    Façade Ouest

    Porte de Boulogne

     

    Porte de Boulogne

    Bastion de Ste Thérèse de la porte

    Bastion de St Louisde la porte

    Bastion de

    St Louis

    Façade Nord

    Façade Nord :

    Sortie des eaux

     

    Façade Est

    Bastion de la Victoire

     

    Porte de Calais

     

     

    Source : http://www.autour-des-chateaux.com/feuille.php?page=fnieu

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Grangent

     

  • Fort-la-Latte

    Fort-la-Latte

    Fort-la-Latte
    Fort-la-Latte

    Présentation
    Période ou style XIVe siècle
    Type Château-fort
    Début construction 1340
    Fin construction XVIIIe siècle
    Propriétaire initial Étienne III Gouyon
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    48° Nord
    2° Est
    Pays France
    Subdivision administrative Bretagne
    Subdivision administrative Côtes-d'Armor
    Commune Plévenon

    Anciennement la Roche-Gouyon, le château de Fort-la-Latte, situé à la pointe du même nom, en face du cap Fréhel dans le département des Côtes-d'Armor, est l'un des plus célèbres châteaux bretons. Remarquable par sa situation sur un cap rocheux, face à la mer, il a servi de décor à de nombreux films.

    Sommaire

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    Historique [modifier]

    Le château de la Roche-Gouyon fut construit au xive siècle par le seigneur de MatignonÉtienne III Gouyon. La construction du château commença dans les années 1340, son donjon date des années 1365-1370.

    En 1379, suite au retour d'exil du duc de Bretagne Jean IV, le château fut assiégé par Bertrand Du Guesclin. Le château est attaqué et pris une seconde fois lors des guerres de Religion au xvie siècle, cette défaite marquant un temps d'abandon de l'édifice. Ce n'est qu'au xviiie siècle, sous Louis XIV, que le château reprend son intérêt stratégique et est bastionné.

    Il servira jusqu'à la fin du Premier Empire où l'évolution des techniques militaires conduisit à son inadaptabilité. À partir de 1892, il fut vendu à divers propriétaires privés avant d'être acheté par un passionné en 1931 qui entreprit de lourds travaux de restauration qui s'achevèrent dans les années 1950.

    Emplacement [modifier]

    Le fort est situé sur un cap rocheux, à proximité du cap Fréhel.

    Ce site fut choisi en raison de son emplacement favorable, naturellement peu accessible et offrant une vue dégagée sur la Manche et sur la Côte d'Émeraude. Les falaises entourent le château et ses environs, ce qui le protège de toute invasion par la mer.

    De plus, les matériaux de construction étaient facilement accessibles : le granite venait du cœur de la Bretagne, le grès pouvait être directement récupéré sur les falaises (il reste d'ailleurs des traces des anciennes carrières sur le littoral, révélées par des toponymes tels que « port Taillé » toujours présents sur le cadastre). En outre, le bois était courant, avec les nombreuses forêts de l'époque médiévale.

    Le fort était un point stratégique important puisqu'il se trouvait non loin des voies commerciales reliant Saint-Malo, la Normandie et les îles Anglo-Normandes.

    Vue sur la Côte d'Émeraude et le cap Fréhel depuis le donjon du Fort-la-Latte.

    Description [modifier]

    Le fort est muni de deux châtelets, l'un s'ouvrant sur la barbacane, l'autre sur la cour du château ; chacun possède son pont-levis. Dans la cour, on retrouve une citerne d'eau, une chapelle, les différents moyens défensifs (notamment les emplacements des batteries de canons) et bien sûr le donjon.

    Sur le chemin menant au château, on peut observer un petit menhir dressé qui selon la légende serait le doigt de Gargantua.

    La barbacane [modifier]

    Détail de l'entrée du premierchâtelet. La herse se trouvait dans la rainure et la pierre desoubassement soutenait la porte.

    Le premier châtelet de la barbacane est muni d'un pont-levis reconstitué en état de fonctionnement. À l'époque de sa construction au xive siècle, il était aussi protégé par une herse et une porte à double-battant. Entièrement détruit à coup de canon lors de la seconde prise du château, il a par la suite été reconstruit.

    La barbacane est agrémentée d'un petit jardin médiéval. Une catapulte est également présente.

    La cour [modifier]

    La cour abrite de nombreux aménagements, tels que la citerne, la chapelle construite sous Louis XIV et le donjon. Entièrement remblayée auxviie siècle pour y utiliser les canons, le sol médiéval originel se trouve jusqu'à huit mètres de profondeur en-dessous du sol actuel. Les fouilles archéologiques ont par ailleurs révélé une tour carrée qui servit probablement de tour de garde entièrement enfouie sous la terre[réf. nécessaire].

    Un deuxième châtelet protège la cour. On y trouve notamment une oubliette. Muni lui-aussi d'un pont-levis et d'une herse, il ne reste du châtelet médiéval que les deux tours, le reste (et notamment l'étage supérieur) ayant été pulvérisé par la canonnade du xvie siècle. Les ponts-levis respectifs des deux châtelets ne sont pas sur le même axe afin de gêner les manœuvres des béliers.

     

    Ambox notice.png Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

    La citerne [modifier]

    La citerne d'eau, d'une capacité de 20 000 l, devait pouvoir servir à toute la garnison (environ quarante hommes), ce qui compte tenu du volume maximal de rétention semble peu. Un système de récupération des eaux pluviales fut mis en place.

    Au niveau de la citerne, un pont-levis factice était destiné à tromper les éventuels assaillants maritimes qui se dirigeait alors vers une zone de forts courants où le navire allait se fracasser contre les rochers. Ce pont-levis factice était néanmoins peu efficace.

    Les canons [modifier]

    Il y eu huit canons sous Louis XIV. Les plus grands avaient un fût de huit mètres de long. Seuls, des exemplaires « moyens » sont présents sur le site, qui pouvaient envoyer un bouletjusqu'à un kilomètre de distance. Les réglages balistiques étaient facilités par le chemin de roulage, c'est-à-dire un arc de cercle en granite qui permettait de guider les roues du canon.

    Selon les archives militaires, un coup pouvait être tiré toutes les trois minutes.

    Le four à boulet [modifier]

    Le Fort-la-Latte possède aussi un four à boulets qui permettaient de chauffer au rouge les boulets de canon. Cette installation fut somme toute fort peu utilisée pour plusieurs raisons :

    • le four consommait énormément de bois ;
    • il fallait, pour que cela soit efficace, chauffer pendant huit heures, ce qui laissait largement le temps aux ennemis de s'enfuir ;
    • charger le canon était beaucoup plus dangereux, le boulet chaud risquant de faire exploser la poudre noire.

    De ces fours à boulet nous sont restées deux expressions :

    • « Tirer à boulets rouges » ;
    • « Prendre avec les pincettes » : cette dernière expression venant des pincettes géantes que l'on utilisait pour transporter le boulet chaud.

    Le donjon [modifier]

    Le donjon est muni de mâchicoulis et deux plusieurs types de meurtrières : les arbalétrières en forme de croix pour le tir à l'arbalète et les archères simple fente très allongée pour le tir à l'arc. Des trous permettant de tirer à arquebuse (trous plus petits situé de chaque côté des meurtrières) et à la bombarde (grand trou). Une ligne de bombardement est visible au niveau de ces meurtrières et correspond à la prise du château au xvie siècle qui s'est accompagnée d'une canonnade du donjon.

    Quatre sculptures représentant le tétramorphe selon Ézéquiel se trouvent au niveau du cercle de granite jaune qui entoure le donjon. On retrouve ainsi, face au châtelet, l'ange de saint Matthieu, puis le lion de saint Marc, l'aigle de saint Jean (très abîmé par le temps) et enfin le bœuf de saint Luc à droite de l'entrée du donjon.

    L'entrée du donjon révèle la présence d'un troisième pont-levis aujourd'hui remplacé par un escalier. L'emblème des Gouyon-Matignon, une sirène, couronne le passage. L'entrée du donjon était protégée par une herse et un assommoir dans la souricière. Dans le donjon, on retrouve une exposition sur les travaux de restauration du fort. La dernière pièce soutient le toit par une voûte à croisée d'ogive datant de 1340.

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    Le doigt de Gargantua [modifier]

    Le doigt de Gargantua.

    Sur le chemin menant au château se dresse un menhir qui représente le doigt de Gargantua. La légende dit que celui ci l'aurait perdu alors qu'il enjambait la Manche afin de rejoindre les côtes d'Angleterre. On y trouve aussi la trace de son pied et de sa canne.

    Films [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Fort-la-Latte.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_La_Latte

  • Château de Joux

    Château de Joux

    Vue lointaine du chateau et de la cluse
    Protection naturelle
    Fort de Joux
    Description
    Type d'ouvrage Fort (mais pas uniquement)
    Dates de construction
    Ceinture fortifiée
    Utilisation
    Utilisation actuelle
    Propriété actuelle
    Garnison
    Armement de rempart
    Armement de flanquement
    Organe cuirassé
    Modernisation béton spécial
    Programme 1900
    Dates de restructuration
    Tourelles
    Casemate de Bourges
    Observatoire
    Garnison
    Programme complémentaire 1908

    Le Château de Joux est situé dans le Doubs, il surplombe la cluse de Pontarlier ouvrant passage vers la Suisse dans le massif du Jura. Il fait partie de la commune de La Cluse-et-MijouxDoubs.

    Mentionné au xie siècle (1034), il est reconstruit en pierre au xiie siècle par la famille des sires de Joux.

    En 1690Vauban l'agrandit et en améliore les défenses.

    Il servit durant l'Ancien Régime et la Révolution de prison d'État. Il est célèbre pour avoir enfermé en ses murs MirabeauToussaint LouvertureHeinrich von Kleist ...

    Assiègé avec succès par les Autrichiens en 1814, il sera renforcé par la construction des forts du Larmont (inférieur et supérieur) durant le xixe siècle.

    Il couvrira la retraite de l'armée de Bourbaki vers la Suisse en janvier 1871. Cette armée dite "de l'Est" avait tenté de secourir la garnison de Belfort.

    En 1879, le capitaine Joffre, alors officier du Génie, le modernise et le transforme en véritable fort Séré de Rivières, avec des casemates de tir pouvant accueillir des canons de 155 mm, jugés comme les plus gros canons d'artillerie de l'époque.

    A ce sujet, ses deux casemates, appelés "casemates Mougin", sont complètement recouvertes non seulement sous plusieurs mètres de terre, mais aussi de plaques en fonte (4 plaques de 20 tonnes chacune). Un système de verrou à contre-poids permettait l'ouverture pour permettre le tir et d'énormes bouches d'aération permettaient aux gaz et poussières générés par le tir de s'évacuer rapidement. Récemment remise en état de marche, Joux possède la seule casemate Mougin encore en état de fonctionnement.

    A voir également un musée d'armes exceptionnel situé à l'étage du donjon médiéval. Les armes présentées vont du début XVIIIe au début XXe, avec près de 600 pièces (casques, baïonnnettes, sabres, cuirasses) dont certaines pièces très rares comme un fusil de 1717. À voir aussi un puits de 120 mètres de profondeur, un des plus volumineux d'Europe.

    La légende de Berthe de Joux [modifier]

    Berthe de Joux était la très jeune épouse du Seigneur Amaury de Joux à la fin du xiie siècle. Le sire dut participer à la croisade de Barberousse et quitta donc son domaine. Berthe, restée seule, attendit en vain le retour de son amour. Après 4 ans d'absence se présenta à la herse du château un autre sire, Amé de Montfaucon, qui avait participé à la même croisade que le sire de Joux. Blessé, il fut recueilli par Berthe. Le sire annonça alors à la châtelaine la mort de son époux en Terre Sainte. D'abord triste, elle succomba vite au charme du nouveau venu. Les deux amants n'eurent cependant pas le temps de profiter de cet amour naissant, car à peine une semaine après l'arrivée de Montfaucon, Amaury de Joux revint chez lui bien vivant. Fou de rage de découvrir sa femme avec un amant, il la fit enfermer dans un cachot d'1m3 creusé dans le mur d'une tour du donjon, aujourd'hui la Tour Grammont. Quant à l'amant menteur, il fut pendu dans la forêt à l'ouest du château. Pour punition, Berthe devait sortir 2 fois par jour de son cachot pour contempler le corps de son amant par une petite fenêtre. Après 12 années de captivité, le sire de Joux mourut et Berthe fut libérée. Elle se retira en l'abbaye voisine de Montbenoît jusqu'à la fin de ses jours.

    Liens externes [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Fort de Joux.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_joux

  • Fort l'Écluse

    Fort l'Écluse

    Vue générale depuis la route D908
    Entrée principale du Fort
    Vue sur le défilé de l'Écluse, prise du fort

    Fort l'Écluse (appelé également Fort de l'Écluse ou plus anciennement Fort de la Cluse) est un ouvrage militaire fortifié construit à flanc de montagne pour contrôler le défilé de l'Écluse passage du Rhône en sortie ouest du bassin genevois. C'est un site classé qui offre les vestiges de plusieurs siècles d'architectures militaires (tours, tourelles de guets, meurtrières, échauguettes, casemates, chambres à munitions...)

    Sommaire

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    Géographie [modifier]

    Il est situé sur la commune de Léazdépartement de l'Ain, au lieu-dit du Longeray, une des entrées du Parc naturel régional du Haut-Jura.

    Histoire [modifier]

    Construction [modifier]

    La cluse de Gex est depuis l'époque romaine un passage naturel stratégique entre le Jura et les Alpes. Dès 58 av. J.-C.César fait bâtir une tour en bois — la "tour de César" — et une enceinte, ce qui n'empêchera pas les Helvètes de la prendre. Au moyen-âge, un village se construit à proximité.

    Au xiie siècle, le site appartient aux religieux de Saint-Claude qui bâtissent en 1184, une chapelle. En 1225Amédée de Gex échange le site contre une abbaye, et en 1278, il y fait construire une maison forte, pour assurer le passage et prélever un droit de passage sur les personnes et les marchandises empruntant cette importante route entre le bassin Lémanique et le Bellegarde.

    XIIe au XIXe siècle [modifier]

    En 1293, la famille de Gex cède le site au comte Amédée V de Savoie. Enjeu de conflits avec le comte de Jean de Châlon, la maison forte est prise est reprise en 13051311 et 1318. En 1323, elle devient définitivement savoyarde et chef-lieu de châtellenie.

    Vers la fin du xve siècle, d'importants travaux de restauration et de consolidation sont entrepris. En 1536, les troupes bernoises s'en accaparent et ne la restituent aux savoyards qu'en 1564 avec le traité de Lausanne. En 1590, les troupes genevoises assiègent le site qui se retrouve en l'état de ruines.

    Avec le rattachement de la Bresse, du Bugey et du bailliage de Gex à la France en 1601, par le traité de Lyon, signé entre le roi Henri IV de France et le duc de Savoie, le site devient territoire français. Tout au long des xviie siècle et xviiie siècle, les ingénieurs du Roi vont le doter d'une enceinte et d'une tour ronde (1638), de fossés et d'un renforcement de la muraille (1677), d'embrasures d'artillerie, d'une casemate, d'une passerelle (1690-1700), d'une place d'arme, d'une plate-forme d'artillerie, d'une nouvelle enceinte et d'une route passant à l'intérieur du fort (1721-1723). Cet ensemble constitue l'actuel fort inférieur.

    XIXe à sa désaffection en 1956 [modifier]

    En 1815, l'armée autrichienne prend le fort et le détruit en partie. De 1821 à 1830, des travaux de reconstruction sont entrepris. De 1831 à 1841, un fort supérieur est construit afin de protéger le fort inférieur d'une possible attaque par la montagne, plusieurs casemates d'artillerie et de batteries-terrasses y sont aménagées. De nouveaux bâtiments de logements y sont aussi construits. Pour relier les deux forts un escalier souterrain de 1165 marches est creusé dans la roche.

    Avec le rattachement de la Savoie à la France en 1860, Fort l'Écluse perd tout son intérêt stratégique. Durant la guerre de 14-18, le fort est réoccupé par des garnisons, afin de contrôler la route de passage. En 1936, un tunnel routier est construit dans la montagne sous le fort : il permet aux véhicules d'éviter la traversée du fort et de gagner du temps sur le trajet. Entre 1936et 1939, des ouvrages militaires de type Maginot sont rajoutés pour contrôler à nouveau le passage.

    Durant la guerre le fort est occupé par l'armée allemande, puis après la guerre par l'armée française jusqu'à sa désaffection en 1956.

    L'histoire récente [modifier]

    Laissé à l'abandon, le fort est victime d'actes de vandalisme, avant d'être mis en vente dans les années 1970. Une association est créée en 1978 avec comme objectifs de réaliser des chantiers de nettoyage, de petits travaux et des animations (son et lumière,spectacles,visites guidées, expositions artistiques,etc ): l'Association pour la Protection et la Mise en Valeur du Fort l'Ecluse. En 1981, le Syndicat intercommunal des dix-neuf communes du pays de Gex achète le site pour 50 000 FF. En 1993, la décision est prise de mettre le fort en lumière, le projet plus ancien d'y créer le musée des Pays de l'Ain sur le thème de la frontière n'aboutira pas, malgré la création d'expositions sur ce sujet. En 1995, une nouvelle association est créée dans le but de gérer les animations. En 1997, la propriété du fort passe à la communauté de communes du Pays de Gex chargée de la réhabilitation et de la mise en valeur. Elle succède en 2008 à l'association "Fort l'Ecluse Animation" dans la gestion du site et des animations.

    Tourisme [modifier]

    Le fort s'étend sur 1 844 hectares de zone classée et se visite avec ou sans guide de mi-juin à mi-septembre (renseignements : 04-50-56-73-63). La visite concerne le fort inférieur. Vous pouvez également gravir et redescendre un peu plus de 800 marches creusées dans la roche pour atteindre le fort supérieur, lequel est fermé à la visite pour des raisons de sécurité. Vous pourrez y découvrir diverses expositions sur des thématiques historiques, artistiques ou environnementales.

    Galerie photos [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    • Bruno,Agnès - Qui Sont Ses Frontaliers ,-Fort L'écluse Léaz-ain- éditeur les Musées Des Pays De L'ain - 2007.
    • revue «Militaria Magazine » - numéro 261 - avril 2007.
    • Yves Macaire - Fort l'Écluse- des légions de César aux Mongols de Vlassov - 2003 - (ISBN 978-2910267605)

     

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_l'Écluse

  • Château de Ham

    Château de Ham

    Vestiges classés Monument historique

    Le château, ou fort, ou forteresse de Ham est un château-fort situé à Ham (Somme), en Picardie, aux portes de l'Île-de-France.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Le château primitif, dont la construction se perd dans la nuit des temps, fut restauré par Odon IV au xiiie siècle, puis au xve siècle parJean II de Luxembourg-Ligny. Le neveu de ce dernier, Louis de Luxembourg-Saint-Pol, comte de Saint-Pol et connétable de Louis XI en1465, fit construire en 1441 un donjon monumental, la grosse tour ou « tour du connétable », qui avait 33 mètres de diamètre, 33 mètres de hauteur et dont les murs faisaient 11 mètres d'épaisseur.

    Le château de Ham fut assiégé à plusieurs reprises, en particulier par Philippe II d'Espagne en 1557.

    Rattaché à la couronne de France sous le règne d'Henri IV, il fut l'objet de transformations à la fin du xviie siècle par Vauban.

    Il fut ensuite transformé en prison d'État. Il accueillit de célèbres prisonniers au nombre desquels le dernier fut le prince Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III) qui y séjourna six ans, et finit par s'en échapper, déguisé en maçon, sous l'identité de Badinguet.

    En 1870, la deuxième armée du Nord encercla la ville de Ham occupée par les Prussiens et les obligea à signer une capitulation.

    Comme le Château de Coucy, le fort fut dynamité par les Allemands, le 19 mars 1917. Il ne reste aujourd'hui du bel édifice que des ruines pittoresques dominant le cours paisible du canal de la Somme.

    Prisonniers célèbres incarcérés au fort de Ham [modifier]

    Notes et références [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Ham et son château.

    Lien externe [modifier]

    • Eric Salandre - site personnel sur ifrance, « Château de Ham ». Consulté le 18 mai 2008

    Bibliographie et sources [modifier]

    • Ham, son château et ses prisonniers, Charles Gomart, 1864 – rééd. : La Vague Verte, 2000

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Forteresse_de_Ham