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  • Château de Conches en Ouche

    Château de Conches en Ouche

     

    Château de Conches sur Ouche

     

    [ Google Maps - Site Officiel - Photos Châteaux de Normandie]

    Conches est une ville ancienne, puisqu’elle semble venir tout droit d’une époque celtique et romaine.

    Les traces les plus récentes et les plus fiables vont commencer vers 1034 avec les seigneurs de Toesny descendant de Rollon Ier, duc de Normandie, qui prendront possession par héritage du fief appelé alors Castellion et qui deviendra Châtillon.


    Les seigneurs de Toesny iront dans le plus grand pèlerinage : Saint Jacques de Compostelle, en Espagne. Lors de leur retour ils s’arrêtèrent à Conques en Rouergue où l’on célébrait le culte de Sainte Foy, martyre d’Agen. Ils vont amener les reliques de la Sainte et la ville se nommera alors Conches.

    Ce sont les seigneurs qui vont faire de Conches le château d’aujourd’hui. Conches-en-Ouche fut le fief du Comte Robert d'Artois, l’un des personnages les plus controversé dont Maurice Druon aura dans son livre ‘ les rois maudits’ fait un personnage clef et responsable en grande partie de la guerre de Cent Ans.


    La ville a été dotée par les seigneurs de Conches d’armes, « une bande d’azur chargée de trois coquilles d’argent sur fond or » : La coquille de Saint Jacques en référence au pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle.

     

     

    - Les grands faits d’armes du Château

    1090 : Guerre des belles dames.

    1199 :  Philippe Auguste dispose le domaine de Conches en faveur de son cousin Robert de Courtenay.

    1363 : Première occupation anglaise.

    1371: Bertrand Du Guesclin, capitaine du roi Charles V, prends Conches et deviens Comte de Couches.

    1420 : Les anglais reprennent Conches avec le Roi Henry V.

    1440 : Le roi Charles VII reprend le château.


    1441 : Nouvelle occupation anglaise.

    1449 : Les Français, sous le commandement de Robert de Floques, bailli d'Évreux livrent la dernière bataille pour son occupation anglaise. Conches restera depuis Français.

    1591 : Prise du Château par les Ligueurs pendant les guerres de religions. Son démantèlement est ensuite entrepris ( pour éviter une réutilisation éventuelle ).

    Mon avis


    Le château de Conches sur Ouche est situé sur une motte. Entouré probablement à l’époque de large fossé, il était clairement avant gardiste tout comme château Gaillard, il fait partie d’une période des Plantagenet.

    L’attrait principal est sa tour peu banale avec une base angulaire, qui dit on pourrait avoir comme origine les châteaux de Syrie et des alentours.

    La visite extérieur est facile d’accès et ouverte toute l’année mais l’intérieur est cependant pas actuellement possible pour des raisons de sécurité. Pour autant l’accès est assez simple mais un peu périlleux car la monté est abrupte et pas exempt de chute éventuelle de pierre.

    L’environnement est verdoyant et bien entretenu, la ville de Conches est agréable sans être cependant un modèle d’accueil, que je dirais plutôt froid dans l’ensemble. Il est assez curieux de voir selon les villes et villages une différence très net dans le comportement. Avec mon appareil photo et ma caméra j’avais l’impression d’être une bête curieuse. Surprenant !

    Cependant il ne faut pas s’arrêter à ça , l’endroit est vraiment très bien…mais sans le sourire !

    Accès :

    Parking Gratuit à quelques mètres et nombreux commerces ( bar, superette, Lidl etc )

    Adresse :

    Château de Conches sur Ouches

    Place Aristide Briand

    27190 Conches sur Ouche

    Tel : 02.32.30.76.42

    Le château appartient à la municipalité et il est classé.

     

    Source : http://www.montjoye.net/chateau_de_conches_en_ouche

  • Château de Demigny

    Château de Demigny

     

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    Château de Demigny

     

    Google MapsPhotographiesSite Officiel ]

     

    Situé en Bourgogne non loin du château de la Rochepot il fait place à un ancien château médieval qui était à environ 60 mètres ( mais disparu aujourd'hui ). Construit après  la révolution française dans une architecture dite d'époque "directoire" c'est un château très classique.

    Les commanditaires du château sont Alexandre Henri de Foudras, Officier supérieur de la gendarmerie et chevalier de l'
    Ordre de Saint Louis et de Malte et  Marie Antoinette Comtesse de Schlegenberg née en silésie Prussienne  le 4 frévrier  1805.

    Les dates :

    -     1254 : le hameau de Vacheret, à proximité duquel est construit le château, est donné en fief à Guy de Vacheret par le duc Hugues IV de Bourgogne.    *

    -      1431 : Jean de Vacheret en fait don à Guillaume de Vienne.

    -  XVe et XVIe siècles : la seigneurie est partagée entre les familles de Malain et de Vienne, la part de cette dernière passant à la famille d'Ugny puis à celle de Foissy.

    -   1603 : les Foissy réunissent les deux parties de la seigneurie en rachetant celle que possède Esme de Malain, baron de Lux.

    - Début du XVIIe siècle : Jeanne de Foissy apporte le domaine en dot à Philippe d'Andelot.

    - 1669 : la famille de Foissy et remplacée par la maison de Foudras, Louis de Foudras obtenant le domaine par mariage avec Anne d'Andelot, petite-fille des précédents.  Le château médieval existe encore sous la forme d'un quadrilatère cantonné de Tours.


    - 1752 : un dénombrement comportant une description du château primitif est réalisé par Louis de Foudras, descendant du précédent.



    -     La grille actuelle , le portail et une partie des communs sont réalisés au XVIII.

    Grille XVIII , Château de Demigny



    - Révolution française : Alexandre-Henri de Foudras, fils du précédent, parvient à conserver le domaine, en dépit de son émigration. Le Château alors très modifié est très abîmé, il sera décidé de le raser.

    -  1805 : Marie-Antoinette de Schlegenberg, épouse du précédent, fait bâtir une nouvelle demeure dans le style Directoire à une soixantaine de mètres de la forteresse.

    - 1839 : après avoir achevé les aménagements intérieurs, planté une allée de peupliers et dessiné des jardins anglais, Théodore de Foudras, fils du précédent, célèbre pour ses oeuvres cynégétiques, vend le tout à M. Brémond. 

    - En 1853 le domaine devient la propriété de l'orientaliste Émile Guimet dont un musée doit son nom ( le musée Guimet ). Sa femme possède un équipage et une meute de chiens bleus. Une race crée par le Monseigneur de Foudras évêque de Poitiers au XVIIe.

    - 1932 : C'est la famille Leflaive qui en fait l'acquisition.

    - Depuis 1994, Damarys , Comtesse de Malibran-Santibanez,  et Pierre Boilard en possède les lieux. Ils font d'importants travaux de restaurations en essayant de perpétuer le lieu.


    ( dates : sources en grande partie de wikipedia mais amélioré ;) )


    Le château aujourd'hui appartient à la Comtesse Malibran-Santibanez. c'est une propriété privé.


    • La visite

     

    Vue sur Demigny


    La vue est superbe et on comprends rapidement le pourquoi du château médiéval qui lui permettait d'avoir une vue imprenable sur toute la vallée.


    Si vous êtes passionné de chasse, de vennerie c'est un endroit parfait. Le musée est interressant et en dehors de la chasse vous pourrez voir des intérieurs typique 'directoire', un important pressoir daté de 1777 en état de marche (!) , d' un potager, d'une chapelle de 1222 ( pour l'instant en attente de restauration ), un four à pain et d'un musée sur les anciens outillages.

    Il ya aussi régulièrement des manifestations assez connus dans le milieu et dans la région, sur la chasse ( voir le site officiel ).

    Note : ne pas hésiter à appeler avant de faire la visite. Il faut 1 à 2 heures pour la visite. Prix : autour de 7 euro ( prix en 2006 ).

    VISITES GUIDÉES


    Du 1er Juin au 15 Septembre 2008, sauf le lundi.
    Juin et Septembre : 14h à 18h
    Juillet et Août : 10h à 12h et 14h à 18h
    (dernière visite à 17h)


    GROUPES
    De Pâques à la Toussaint sur rendez-vous

    CONTACT
    Tél. : 33 (0)3 85 49 41 90   -   Fax : 33 (0)3 85 49 98 90

    Adresse : Prendre la rue du Château à Demigny ( 71150 ), voir google maps .*

    Source : http://www.montjoye.net/chateau_de_demigny

     

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  • Fort de Challeau

    Fort de Challeau

     

    Fort de Challeau

    | Google Maps - Gallerie Photo - Visiter |

    Le fort de Challeau n’est pas à proprement dit un château fort, mais plutôt une place forte de taille réduite. Sa position stratégique dans la commune de Dormelles permettait probablement à l’époque de surveiller les alentours, malgré qu’il n’est pas du tout sur une position dominante, notamment très marécageuses et point de passage vers l’Yonne actuel.

    Sa fonction principale était de servir de point de replis pour les villageois et les soldats. Sa taille très modeste ne comprenait donc à priori pas de garnison importante et permanente, tout au plus quelques gardiens ou une petite unité. Ses murs ont une trentaine de mètre de longueur et en largeur de 24 mètres dont une épaisseur correcte pour l’époque de 1.30 mètres et une hauteur de 6 à 8 mètres. Il semble qu’il n’y a pas eu d’habitations mais de simples constructions légères permettant de s’abriter.

    Il est assez clair que ce fort spartiate n’était pas du tout préparé à un long siège ou d’une attaque frontale de grande envergure, il s’agit tout au moins de protection faible mais efficace face à des brigands ou autres. Il permettait aussi à Philippe Ier d’implanter dans un lieu son autorité et d’une certaine manière un marquage de territoire. A noter que le fort ne possède pas de donjon ce qui est assez rare et démontre probablement bien sa faible importance dans un lieu il faut le dire pas très peuplé, encore aujourd’hui. Cependant le fort possédait quand même un pont levis, ce qui peut paraître un peu surprenant au vu de la taille du fort.

    Son époque de création n’est pas datée, mais au vu des formes, de la structure et de son évolution, il semble probable que le fort soit du XIe voir début du XIIe. Cependant il est important de préciser que le fort ne peut être daté précisément. Son entrée principale, aujourd’hui occulté par une maison, ressemble en effet beaucoup à d’autres entrée de fort d’une époque similaire au XIe et XIIe. On pourrait même faire un rapprochement avec le château de Beynes, certes plus imposant, mais dont l’entrée avec un couloir central entouré de tour de guet y ressemble.

    Le fort de Challeau aura pris des noms différents selon les siècles : chaloel au XIIe, Chailloello au XIVe, Challouyau, Challiau, Chaluau, Chailot, Chailleau….
    Un nom qui change donc énormément tout en gardant une structure nominative proche.

    * Les seigneurs de Challeau 

    Sans donjon, il est fort peu probable que les seigneurs de Challeau vécurent dans ce fort, malgré quelques constructions avoisinantes.

    - Guillaume de villebéon
    Qui se fera dépossédé le château par Philippe le Bel en 1310
    - Gilles Granche seigneur de Challeau dès 1310
    - Bouchard III de Montmorency , Chevalier Conseille Chambellan , inquisiteur des eaux et forêts Seigneur de Saint Leu , Nangis et La Houssaye.
    - Guillaume de Montmorency
    - Gaucher de Thorotte et d’Arziller
    - Georges de Marolles
    - Guérin le Groing
    - Jean le Groing
    - Jacquette le Groing

    La guerre de Cent ans aura apporté une modification majeure, avec l’ajout d’une basse cour fortifié comportant des meurtrière canonnière, adapté aux nouveautés des armes à feux ( bombarde , couleuvrine etc ). On notera que les meurtrières canonnières sont à hauteurs d’hommes pour la basse cour et en hauteur pour la première fortification.

    Vers le VIIe , c’est la nièce de Anne Pisseleu , Marguerite Hurault, qui vendra les terres à Dormelles et de Challeau à Pierre Le Charron, serviteur de Henri IV. Par alliance le fort appartiendra à Thimoléon de Cossé via un mariage.

    A la mort de Louis de Cossé et de sa femme , leurs héritiers garderont le fort jusqu’en 1678. Le fort sera vendu à Louis Urbain le fèvre de Caumartin. Ils le garderont jusqu’à la révolution qui comme bien des châteaux sera vendu comme bien national à la famille Guillot de Blancheville.

    La famille de l’actuel propriétaire ont pris possession des lieux en 1937, en y faisant d’importante bénéfique restauration. 

    Source : Petit livret vendu lors des journées du patrimoine sur le fort de Challeau, petit livret tiré à seulement 500 ex.

     

     

    Source : http://www.montjoye.net/Fort_de_Challeau

  • Château d'Écoyeux

    Château d'Écoyeux

    le château
    le château

    Présentation
    Nom local Château de Polignac
    Période ou style
    Début construction xviie siècle
    Propriétaire initial Louis de Polignac
    Classement inscrit MH 1940
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région historique Saintonge
    Subdivision administrative Poitou-Charentes
    Subdivision administrative Charente-Maritime
    Commune Écoyeux

    Le Château d'Écoyeux est également connu sous le nom de Château de Polignac.

    Il s'agit du château neuf du xviie siècle, alors que le château vieux est l'actuelle mairie à Écoyeux en Charente-Maritime.

    Sommaire

    [masquer]

    Histoire [modifier]

    Construit par Louis de Polignac, seigneur d'Écoyeux au début du xviie siècle comme l'attestent des marchés de construction passés en 1614.

    Le château n'a jamais été achevé et seule une moitié du corps de logis prévu a été construit. Il n'a pas été habité par ses propriétaires successifs.

    Il est vendu le 22 fructidor de l'an XII au baron d'Authon dont le fils s'y installe en 1835, fait quelques travaux, mais ce n'est qu'en 1952 que le nouveau propriétaire commence son sauvetage.

    Il est inscrit à l'ISMH en 1940.

    Architecture [modifier]

    Du xviie siècle il reste la tour polygonale d'escalier et une travée.

    Le corps de logis est à deux niveaux, percé de fenêtres à fronton triangulaire, couvert d'un toit de tuiles.

    La tour polygonale à cinq pans, d'un genre très rare, est couverte d'un haut toit d'ardoises.

    le château vieux

    Références [modifier]

    • châteaux manoirs logis, la Charente-Maritime, éditions patrimoines et médias 1993, ISBN 2-910137-04-X
    • 1500 : Pierre de Poulignac, chevalier seigneur d’Escoyeulx et de Vennerant 1
    • Les seigneurs d'Ecoyeux 2

    Liens externes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Écoyeux
  • Château de Rochechinard

    Château de Rochechinard

    Le château de Rochechinard

    Situé sur les contreforts ouest du massif du Vercors, le château de Rochechinard, à Rochechinard dans la Drôme occupe une étroite et abrupte plate-forme rocheuse à 600 m d’altitude.

    Le village de Rochechinard est composé de quelques maisons presque en fond de vallée. Cet isolement ne favorise pas le tourisme et la découverte de son château. Depuis la petite route en bas, ce château parait collé à la roche et son architecture est presque brouillonne. Mais après une marche dans la forêt, devant l'ancien portail d'entrée, le découpage très fonctionnel est évident. Trois blocs, avec chacun une date de construction différente et une fonction bien attribuée.

    • Un logis, éloigné de l'entrée, avec cuisine, fenêtre à meneau, tour-escalier et une vue sur le massif du Vercors,
    • Une tour d'artillerie « moderne », proche de l'entrée, avec d'imposantes canonnières.
    • Enfin, une tour médiane pour la défense rapprochée.

    Son origine médiévale est évidente et sa fonction de défense est très marquée, mais cette ruine comporte des curiosités réellement à découvrir.

    Historique [modifier]

    Le site fut probablement occupé dès le XIIe siècle par une rocca possédée par la famille des seigneurs du Royans. D'ailleurs, une famille nommée Rochehinard apparait dans une charte du monastère de Léoncel. Durant cette période, le château n’est probablement qu’une modeste rocca, caractérisée par la présence d’une tour, d’une aula, d’une chapelle castrale dédiée à saint Georges et d’un bâtiment annexe matérialisé par une grande case-encoche. Ces bâtiments occupent la partie terminale de l’éperon, protégée par un profond fossé taillé dans la roche et par un mur de plus de 2 mètres d’épaisseur.

    Vers 1480-1490, une vaste campagne de travaux est engagée par la famille Allemand, transfigurant le site. Elle voit l’érection quasi simultanée d’au moins trois bâtiments : une tour à canon ouverte à la gorge et flanquée d’une barbacane souricière, une tour circulaire percée de canonnières et de baies à coussièges, et un vaste logis. Cette uniformité se manifeste par l’usage d’un décor de pierres à bossages pour les chaînes d’angles et les piédroits des baies. Érigé hors de tout contexte militaire, ce « nouveau » château est avant tout l’emblème d’un lignage, celui des Allemand, qui y multiplie les marques identitaires (écus en chanfrein, motif de bâton écoté). À cette occasion la famille prend le nom de Allaman de Rochechinard

    Le secteur défensif multiplie les obstacles. La tour à canon constitue le premier : assisée à même le rocher, avec des murs de 3 mètres, elle n’offre que des angles saillants à un éventuel tir adverse. Ses onze canonnières à double ébrasement assurent une défense en tir rasant ou plongeant. Le flanquement rapproché est assuré par une échauguette et une plate-forme sommitale crénelée. En contrebas, le secteur d’entrée est défendu par une porte de chêne, un pont-levis, une canonnière et une échauguette. Passée cette petite barbacane, une seconde porte donne accès à une cour en forte pente franchissable grâce à un dispositif mobile. La tour centrale, appelée « donjon » au xviie siècle, complète la défense par huit canonnières, orientées vers la cour, la barbacane ou l’intérieur de la tour à canon.

    Ce « donjon » sert d’interface entre secteurs de défense et de résidence. Il est construit sur le point le plus bas du site, dans l’ancien fossé, mais s’élève à plus de 17 mètres avec ses cinq niveaux. Son sous-sol est occupé par une vaste citerne, et un bâtiment annexe accolé abrite le four à pain.

    Le corps de logis encore en élévation au nord ne représente sans doute qu'un quart des constructions qui utilisaient les structures antérieures. On notera le confort de ce secteur, avec une cuisine au rez-de-chaussée, des latrines pour chaque étage, et des cheminées dans chaque pièce.

    Aux xvie et xviie siècles, les Mosnier réalisent les dernières transformation du site, avec la construction d’une galerie à l’italienne et plusieurs réaménagements internes. Les derniers travaux ont lieu en 1699 avec la réfection générale des toitures. Mais le site est totalement délaissé au début du xviiie siècle et en 1764 il est déjà inoccupé et en ruine. Au xixe siècle le château, rendu aux éléments souleva l’enthousiasme des peintres et poètes romantiques (E. Thuillier, D. Rahoult, Alexandre Debelle, V. Arnaud, A. Souchier...). Comme beaucoup de châteaux il sert au XIXe siècle de carrière de pierre et l’on retrouve de nombreux réemplois dans les maisons de la commune.

    Bibliographie [modifier]

    Josselin Derbier, Une citadelle du vertige : Rochechinard, dans Coll. Fortifications et châteaux dans la Drôme, Paris, 2004, p.112-117.

    Voir aussi [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Rochechinard