Château d'Inverness
Château d'Inverness
Source : http://www.photos-voyages.com/ecosse/ecosse-chateau01-inverness.html
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Château de Vayres | |
Les origines L’emplacement où se situe l’actuel village de Vayres a été occupé depuis l’époque proto-historique par une population dense. Un oppidum gallo-romain s’appelant Varatedo était situé sur cette voie Bordeaux-Limoges, via Périgueux. Les habitants avaient installé sur les bords de la Dordogne (aujourd’hui emplacement des jardins à la française et du parc) une officine importante de fabrication de poteries en céramique, à usage culinaire. Les fouilles archéologiques effectuées en avril 1992 permirent de découvrir une douzaine de fours. L’un d’entre eux fut dégagé ainsi qu’une urne, des pots et assiettes. Les pièces ont été restaurées par le musée d’Aquitaine. Quant au Château lui-même, on pense qu’il a toujours existé depuis le camp retranché que les Romains avaient établi. Le haut Moyen-âge Dès le XI ème siècle le Château de Vayres est en pierre, comme en atteste un écrit datant de 1092. Il était alors propriété de Raymond Gombaud. Il ne reste rien de ce premier château. Simple donjon se dressant au milieu de la cour d’honneur actuelle, entouré d’une palissade en bois, il se trouvait sur un site stratégique évident : un promontoire naturel entre la Dordogne et le Gestas (petite rivière en contrebas). Au XIII ème s., Rose de Bourg, descendante de Gombaud par sa mère, apporte Vayres en dot à Amanieu VII d’Albret (1288) qui devient seigneur de Vayres. Il fortifie le château en créant la Tour du Moulin qui subsiste aujourd’hui. C’est un moment important dans l’histoire de Vayres puisqu’il va rester possession de la famille d’Albret pendant 300 ans, jusqu'au roi Henri IV. La forteresse C’est avec l’un des fils de Amanieu, Bérard d’Albret, qui prend parti pour l’Angleterre contre son père et s’empare du château, que Vayres devient une vaste forteresse. A la demande du roi d’Angleterre Edouard II, Bérard d’Albret érige en 1326 cette forteresse. Pour la Guyenne, sous domination anglaise (domination anglaise de 1258 à 1453 – Guerre de Cent Ans de 1337 à 1453) depuis le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenet devenu ensuite Henri II d’Angleterre, Vayres est un site stratégique essentiel dans la défense de Bordeaux, capitale de l’Aquitaine. De cette période subsistent aujourd’hui le donjon, le châtelet d’entrée et les douves qui ont toujours été sèches. Le château fut considérablement endommagé durant la Guerre de Cent Ans. La Renaissance – XVI ème s. Les propriétaires successifs de Vayres se ralliant tantôt aux Français, tantôt aux Anglais, au cours du XIVème s., en représailles Vayres fut saisi et donné à différents personnages comme Gaston de Foix, puis plus tard à une autre branche de la famille d’Albret, et vint même par mariage en 1499 à César Borgia. La fille de César Borgia restitua Vayres à Henri d’Albret, roi de Navarre (grand-père du roi de France Henri IV) en 1535. Henri de Navarre, futur roi de France Henri IV, hérite du Château de Vayres par sa mère Jeanne d’Albret. Il y séjourne à plusieurs reprises avant de le vendre, le racheter puis le vendre définitivement en 1583 à Ogier de Gourgue, président des trésoriers des finances de Guyenne. Ogier de Gourgue est un personnage riche et puissant : le château est alors en mauvais état et le futur roi de France ne souhaitait pas financer les indispensables réparations. Les bâtiments sont remaniés par le nouveau propriétaire : on perce de grandes croisées à une ou deux traverses surmontées de frontons et on couronne le tout de mâchicoulis. La forteresse est transformée en château d’agrément dans le style de la Renaissance française. Des toitures en ardoise des Pyrénées viennent coiffer certains bâtiments. Le muret à 12 niches, séparant la basse cour de la cour d’honneur, date de cette période. En 1586, Ogier de Gourgue fait appel à un architecte renommé, Louis de Foix, qui fut l’ingénieur du phare de Cordouan et travailla à la cour d’Espagne. Louis de Foix créa la magnifique façade, à décor maniériste (fin Renaissance) d’un grand raffinement donnant sur la cour d’honneur. Le XVII ème siècle En 1648 éclate la Fronde parlementaire, suivie de la Fronde des Princes. Les Gourgue prennent parti pour les Frondeurs en révolte contre Mazarin et le jeune roi Louis XIV. C’est le frère du propriétaire, Monseigneur Jacques-Joseph de Gourgue, évêque de Bazas, qui entreprend la restauration du château. Il fait apporter des modifications notables au monument côté Dordogne : harmonisation des corps de bâtiments et surtout création du grand escalier enjambant les douves. Début XVIII ème s. Le pont-levis et la barbacane sont remplacés par un pont « dormant » et l’élégant portique à la Vauban par où on pénètre désormais dans le château qui n’a pratiquement plus subi de modification depuis lors. La famille de Gourgue est restée propriétaire de Vayres jusqu’aux environs de 1900. Les jardins furent recréés en 1938. Le château de Vayres est classé Monument historique et a reçu en 2004 le label « Jardin remarquable » |
Diaporama |
Source : http://www.casteland.com/pfr/chateau/aquitaine/gironde/vayres/vayres.htm
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Le château de Vizille, à Vizille (Isère) est le plus grand et prestigieux château du Dauphiné1.
Il a été aménagé au début du xviie siècle par François de Bonne (1543-1626), duc de Lesdiguières, gouverneur de la province delphinale, compagnon d’armes d’Henri IV et dernier connétable de France.
À la fin du xviiie siècle, un entreprenant bourgeois de la région, Claude Perier, acheta le château délaissé aux descendants des Lesdiguières et installa une manufacture d’impression sur tissu. Le 21 juillet 1788, il accepta de recevoir dans la salle du jeu de paume du vieux château aristocratique l’assemblée des trois ordres de la province (Réunion des États généraux du Dauphiné), interdite de réunion à Grenoble, dont les délibérations ouvrirent un crucial et nouveau chapitre de l’histoire de France.
Propriété jusqu’en 1895 de l’influente famille Perier connue pour son engagement politique au sein de la bourgeoisie libérale, le domaine passa ensuite entre plusieurs mains privées avant d’être acquis par l’État en 1924, conformément à un vœu national. Il s’agissait de sauver du démembrement ce qui était devenu un haut lieu d’histoire et de tradition républicaine honoré par les visites familiales, amicales, officielles ou militantes de La Fayette, Casimir Perier, Adolphe Thiers, Sadi Carnot et Jean Jaurès. Cinq Présidents de la République y séjournèrent de 1925à 1960, en particulier Albert Lebrun et René Coty qui y passa l’été de 1954 à 1958.
Le domaine, peu utilisé en définitive, fut cédé au Conseil général de l’Isère en 1973. En 1983, anticipant sur la célébration du bicentenaire de la Révolution française, le musée de la Révolution française de Vizille prit place dans les différentes salles du château.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Vizille
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La forteresse est connue depuis l'antiquité. A l'époque où la Gaule était controlée par les légions romaines, Olliergues était une citadelle réputée imprenable et nommée Olerg.
onstruite sur un rocher ceinturée par la Dore et un de ses bras, la forteresse était constituée d'une triple enceinte dont les fondations sont encore visible. La place fut une puissante seigneurie de 1208 à 1789. En 1357, Jean de la Tour fit construire 5 tours pour renforcer les murailles, afin de protégé le village des routiers sans emploi depuis la déroute de Poitiers. Vers 1470, Agne IV de la Tour édifia un donjon carré crénelé muni de 4 poivrières. Dans son sous-sol se trouvait de grandes caves servant de prisons. En 1577, le signeur dut faire face à une troupe de 150 Huguenots commandés par Montbrun. L'assaillant réussit à détruire un tier de la ville, mais repoussés et poursuivis par les villageois, les protestants furent vaincus à Grun Batailler et Montbrun lapidé.
a forteresse fut peu à peu abandonné par la famille pour une résidence plus fastueuse. Sans entretiens, les murailles extérieures s'effondrèrent et seul subsista le donjon et l'enceinte intérieure.
Source : http://www.castlemaniac.com/chateaux-medievaux/chateau-Olliergues.php