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  • Château d'Édimbourg

    Château d'Édimbourg

    Le Château d'Édimbourg

    Le château d’Édimbourg est une ancienne forteresse sur un rocher d’origine volcanique dans le centre de la ville d’Édimbourg. Il a été utilisé dans un but militaire depuis les temps préhistoriques et n’a été transféré à un usage civil que récemment. Il se trouve au sommet de la rue High Street, aussi appelée le Royal Mile. Le Palais de Holyrood s’étend au bas.

    Sommaire

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    Origines [modifier]

    château d'Édimbourg

    Les origines du site sont tellement anciennes et méconnues qu'il est difficile d'en établir la véritable date sans spéculation ou contradiction. Toutefois, plusieurs recherches archéologiques suggèrent qu'il y aurait eu une présence humaine aussi loin que l'Âge du bronze. Plus concrètement, les archéologues ont trouvé des signes d'une occupation romaine, créant ainsi un lien avec la théorie de Ptolémée qui suppose que cet endroit fut le théâtre de la capitulation des Votadini face aux Romains au IIe siècle av. J.-C.

    La première référence documentée connue du Château d'Édimbourg se trouve dans un livre écrit par John of Fordun au xive siècle, en faisant allusion à la mort du roi Malcolm III d'Écosse en 1093. C'est par contre le roi David Ier d'Écosse qui apporta les plus importants changements au château.

    Histoire [modifier]

    Lors de la mort du roi Alexandre III d'Écosse en 1286, le trône d'Écosse devint libre. Le roi Édouard Ier d'Angleterre s'empara du trône et envahit l'Écosse, créant ainsi la première guerre d'indépendance de l'Écosse. La ville d'Édimbourg rendit les armes après trois jours de bombardement. À la mort du roi Édouard en 1307, le pouvoir anglais sur l'Écosse s'affaiblit considérablement. Les défenses du château furent détruites le 14 mars 1314 sur l'ordre de Robert Ier d'Écosse, suite à une invasion surprise anglaise de Thomas Randolph afin d'éviter une nouvelle occupation anglaise du château.

    Le roi Édouard III d'Angleterre envahit l'Écosse en 1333, marquant le début de la deuxième guerre d'indépendance de l'Écosse. Les forces anglaises ont donc fortifié le château d'Édimbourg qu'ils ont occupé jusqu'en 1341. L'ultime attaque écossaise fut menée par William Douglas. L'opération fut un succès et le château revint aux Écossais.

    Le traité de Berwick conclut les deux guerres d'indépendance et donna la chance au roi David II de démarrer un vaste projet de reconstruction du château d'Édimbourg. Plusieurs séries de travaux s'échelonnèrent jusqu'au xve siècle. À ce moment, le château vit sa fonction première lentement dériver vers un entrepôt d'armes et de matériel de guerre. Le roi Jacques IV d'Écosse fit construire le Palais de Holyrood, de l'autre côté du Mile Royal, en en faisant sa résidence principale. La tradition s'est perpétuée depuis.

    Suite aux déboires de la reine Marie Ire d'Écosse en 1567, elle fut emprisonnée dans un château en dehors de la ville mais elle s'en échappa et revint à Édimbourg. Elle y fut en sécurité jusqu'à ce que le gardien du château, William Kirkcaldy, qui lui était favorable, mourut. Lorsque le nouveau gardien, James Douglas, entra en fonction en 1573, il demanda l'aide de la reineÉlisabeth Ire d'Angleterre pour enfin capturer la reine Marie. Le château fut donc bombardé à nouveau.

    La majeure partie du château fut rebâtie par la suite. Peu de dommages y furent causés entre cette époque et aujourd'hui, malgré un bon nombre d'occupations. Pendant les années 1720, des constructions majeures s'ajoutèrent au château, dont les bastions Nord et Ouest. Par la suite, plusieurs autres édifices furent ajoutés à la structure pour y détenir les prisonniers de différentes guerres dans le monde, dont ceux de la Guerre de Sept Ans et de la Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique.

    En 1822, Walter Scott partit à la recherche de la Couronne Écossaise. Il ramena également les Honours of Scotland. Il les fit exposer au château en 1830. Aujourd'hui, plusieurs bureaux militaires y occupent des bureaux administratifs.

    Description [modifier]

    Trois côtés sont protégés par des falaises abruptes et l’accès au château était limité à une route pentue sur le côté est. Autrefois il y eut un lac sur le côté Nord appelé Nor'Loch.

    On entre via l’esplanade, longue place pavée inclinée entre le château lui-même et le sommet du Mile Royal. C'est sur l’esplanade que le Edinburgh Military Tattoo était tenu, et qu'avaient lieu les parades et les entraînements pour la garnison. La batterie cylindrique est appelée demi-lune.

    Le château lui-même est accessible via un portail devant la batterie, qui mène à une route qui monte vers la droite jusqu’à la cour dans le centre de la forteresse.

    Aujourd'hui [modifier]

    Le « One O'Clock Gun »

    Depuis quelques années, le château n'est plus d'utilité militaire ou royale. Il est est ouvert aux visiteurs, et est géré par l'organisme spécialiséHistoric Scotland qui s'occupe à la fois de l'administration et de la conservation du site. C’est l’attraction touristique la plus visitée en Écosse.

    On trouve plusieurs expositions et cérémonies à l'intérieur du château, parmi lesquelles :

    • Les Honours of Scotland, là où se trouvent les bijoux de la couronne et les regalia;
    • La pierre du destin;
    • Le mémorial national d'Écosse de la guerre;
    • La cérémonie des Edinburgh Military Tattoo
    • Mons Meg, un canon de siège du xve siècle;
    • Le « One O'Clock Gun » ("canon de treize heures"), petite cérémonie militaire quotidienne (sauf les dimanches) à treize heures qui commémore le coup de feu qui rappelait aux marins d'ajuster leur chronomètre lorsque jadis, les cadrans à l'heure exacte n'existaient pas;
    • La St.Margaret's Chapel, l’immeuble le plus ancien de la forteresse.

    Voir aussi [modifier]

    Articles internes [modifier]

    Lien externe [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Édimbourg

  • Château de Lacroix-Laval

    Château de Lacroix-Laval

    Château de Lacroix-Laval
    (façade sud)
    façade nord

    Le château de Lacroix-Laval, avec son parc, est situé sur les communes de Charbonnières-les-BainsMarcy-l'Étoile et la Tour-de-Salvagny, dans le département du Rhône. Il domine le vallon de Charbonnières.

    Sommaire

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    Description [modifier]

    • Le château actuel, commencé au xvie siècle est le résultat de nombreux remaniements, notamment au xviiie siècle et au xxe siècle.
    • la construction principale est constituée d'un corps de logis rectangulaire et de deux pavillons, l'ensemble formant un "H". Chacun des deux étages est, partiellement ou complètement, ceinturé à sa base par un bandeau de pierre; l'étage de comble est éclairé par des lucarnes. Les angles des bâtiments sont soulignés par des chaînes en bossage en table. Les pavillons sont coiffés de toits en coupole. Au centre des façades sud et nord, des avant-corps d'une travée possèdent un balcon.
    • La façade sud comprend un étage surélevé et un second étage; l'avant-corps, en légère saillie, est couronné d'un fronton triangulaire orné d'armoiries; les pavillons sont en légère avancée; l'ensemble est précédé d'une terrasse à laquelle on accède par un seul escalier , l'autre, symétrique du premier, ayant été remplacé par un ascenseur pour handicapés.
    • Côté nord, l'ensemble comprend un rez-de-chaussée et deux étages; l'avant-corps, en légère saillie, est couronné d'un fronton cintré; les pavillons comportent trois travées.
    • Des constructions annexes ont été édifiées à l'ouest du château, et notamment une étable, une écurie, une haute tour ronde, une échauguette.
    • Les paysagistes Duchêne et Linossier ont réalisé, entre 1922 et 1924, le jardin à la française, côté sud, et le jardin d'utilité composé de trois espaces: le « fleuriste », qui comprend une serre et des massifs de plein-air, et qui est dédié aux plantes ornementales destinées à fleurir les salons ; le « potager » pour les légumes; enfin le « buissonnier » consacré aux arbres fruitiers.

    Historique [modifier]

    • Un premier château est construit au xiie siècle.
    • Au xvie siècle, un nouveau château est construit sur les ruines du précédent.
    • Au début du xviiie siècle, Jean Boussin, dit "de la Croix", seigneur de Laval et trésorier de France, acquiert le domaine qui par la suite prendra le nom de Lacroix-Laval.
    • En 1739, des remaniements importants sont confiés à l'architecte Soufflot.
    • Ces travaux s'achèvent en 1776, soit au bout de près d'un demi-siècle.
    • À la Révolution, les bâtiments sont saccagés.
    • En 1919, à la mort du comte Joseph Léon de Lacroix-Laval, son fils, Ferdinand Antoine fait réaliser des transformations importantes par l'architecte Duchemin; les travaux seront achevés six ans plus tard.
    • D'autres travaux d'agrandissement et de restauration, lancés par le dernier comte de Lacroix-Laval, sont interrompus en 1942.
    • Le Conseil Général du Rhône acquiert le domaine et fait restaurer différents éléments entre 1989 et 1990 par les architectes lyonnais Pierre Vurpas et Claude Vigan. Une collection de poupées constituée par une lyonnaise, Madame Denise Sambat, est exposée dans le château dont une partie est transformée en musée de la Poupée; le parc, quant à lui, est aménagé pour accueillir le public (voir Parc de Lacroix-Laval).
    • L'inauguration du nouvel ensemble a lieu le 19 septembre 1990.
    • En 2007, le musée de la Poupée ferme ses portes; le château abrite désormais des expositions temporaires.

    Bibliographie [modifier]

    • Correspondance littéraire et anecdotique entre Monsieur de Saint-Fonds et le président Dugas, membres de l'Académie de Lyon, 1711-1739, par François Bottu de la Barmondière Saint-Fonds, Laurent Dugas de Bois Saint-Just, William Poidebard (M. Paquet, 1900)
    • Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, par A. Pelletier (Horvath, 1983)
    • Guide Vert Lyon-Drôme-Ardèche

    Lien externe [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Lacroix-Laval

     

     

     

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  • Château de Caramagne

    Château de Caramagne

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    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style
    Début construction XVIe siècle
    Classement Partiellement protégé Monument historique
    Site internet [Caramagne.com Consulter]
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    45° 35′ 11″ Nord
    5° 54′ 52″ Est
    Pays France France
    Région Rhône-Alpes
    Département Savoie
    Commune Chambéry
    ChâteauChâteau par pays

    Le Château de Caramagne est un château privé qui se situe à Chambéry en France, dans le département de la Savoie.

    Sommaire

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    Situation [modifier]

    Le château fut édifié sur les hauteurs de Chambéry, au nord de la ville à proximité du nouveau quartier de Chambéry-le-Haut .

    Historique [modifier]

    L’origine de cette vieille maison est beaucoup plus ancienne que ne le laisse supposer la décoration. Le juriste Bernadino Becchi, né dans le petit village de Caramagne (Piémont), en était le bâtisseur au XVIe siècle. La propriété passa ensuite à la famille des Bertrand de la Pérouse, puis à Frédéric de Bellegarde en 1783. La décoration du grand salon (fin XVIIIe siècle) comme celle des façades (début XIXe siècle) aurait été réalisée à l’époque de ce propriétaire, par des artistes piémontais mais dont les noms sont inconnus. En 1812, un ancien militaire, Joseph Gillet, prend possession de la maison, mais la loue en 1820 à la marquise de La Pierre, une anglaise mariée à un Chambérien, et à une de ses compatriotes, madame Birch. Le poète Alphonse de Lamartine rencontre en 1819 la fille de celle-ci. Un an plus tard, ils s’unissent. Le grand salon - orné de décors en stuc – demeure célèbre de par le contrat de mariage signé le 25 mai 1820.

    Description [modifier]

    Le château [modifier]

    Des colonnes de marbre soutiennent la loggia dans le goût des palais italiens. Les peintures à la détrempe présentent une perspective de fausses colonnes. Aux extrémités de la loggia, deux groupes imitant la sculpture figurent l’enlèvement de Déjanire par le centaure Nessus, à gauche, et l’enlèvement d’Europe par Jupiter. Au sein du château, on peut admirer un plafond recouvert d'un décor de stucs tout en rocailles et en volute, le tout disposé autour d'un caisson vouté placé au centre de la pièce. Trois éléments du château sont inscrits aux Monuments historiques de France (N° notice : PA00118226), ceux-ci étant un pavillon en 1963, une élévation en 2001 et la toiture en 20031.

    Le parc et le reste du domaine [modifier]

    Le domaine de Caramagne donne des allures italiennes aux environs de Chambéry. Une imposante entrée, entourée de communs en hémicycle, ouvre sur une grande allée de platanes.

    Activités [modifier]

    Évènementiel [modifier]

    • La compagnie Les Rémouleurs y fit un spectacle intitulé : « Nouveau spectacle extraordinaire » d'après Le masque de la mort rouge d'Edgar Poe2.

    Visite [modifier]

    • Porte ouverte au grand public durant la journée du patrimoine...

    Notes et références [modifier]

    1. base de données Mérimée ministère de la Culture et de la Communication - direction de l'Architecture et du Patrimoine.
    2. Article du dauphiné libéré paru dans l'édition 73A du 19/09/2008 (61523) - Zoom sur les fantômes du château de Caramagne à Chambéry [archive]

    Voir aussi [modifier]

    Lien connexe [modifier]

    Liens externes [modifier]

     

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Caramagne

  • Château d'Anjony

    Château d'Anjony

    Donjon du château d'Anjony
    Donjon du château d'Anjony

    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Château fort
    Début construction xvie siècle
    Fin construction xviiie siècle
    Propriétaire initial Michel d'Anjony
    Destination initiale Habitat seigneurial
    Propriétaire actuel Famille Pélissier d'Anjony
    Destination actuelle Propriété privée visites
    Classement ISMH
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région historique Auvergne
    Région Auvergne
    Département Cantal
    Commune Tournemire (Cantal)

    Le château d'Anjony est un château fort, situé dans la commune de Tournemire (Cantal)département du Cantal (France).

    Sommaire

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    Descriptions [modifier]

    C'est une forteresse d'aspect martial composée d'un haut donjon cantonné de quatre grandes tours coiffées de mâchicoulis. Cette forteresse domine la vallée encaissée de la Doire. Elle possède un fresque du xvie siècle représentant les Neuf Preux sous les traits d'un desquels Michel d'Anjony s'est fait représenter.

    A proximité, se trouve un corps de bâtiments du xviiie siècle habité. Il est la propriété du marquis de Léotoing d'Anjony.

    Histoire [modifier]

    Visites [modifier]

    Visites guidées. Durée de la visite 1 heure

    • Hiver : Des vacances de février au 15 novembre:

    de 14h à 18h30. Tous les jours.

    • Été : Du 1er juillet au 31 août:

    Le matin à 11h et 11h30 l'après-midi jusqu' à 18h30. Sauf dimanche matin.

    Notes et références [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    Notes [modifier]

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Anjony

  • Château d'Ancy-le-Franc

    Château d'Ancy-le-Franc

    Ancy-le-Franc - 20.jpg
    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style Renaissance
    Type Palais
    Architecte Sebastiano Serlio
    Début construction 1544
    Fin construction 1550
    Propriétaire initial Antoine III de Clermont
    Destination initiale Habitation
    Propriétaire actuel Société Paris Investir SAS
    Destination actuelle Propriété privée, ouverte à la visite
    Classement Monument historique (1983)1
    Site internet Consulter
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    47° 46′ 27″ Nord
    4° 09′ 42″ Est
    Pays France France
    Région Bourgogne
    Département Yonne
    Commune Ancy-le-Franc
    Géolocalisation sur la carte : France
    France location map-Regions and departements.svg
    Château d'Ancy-le-Franc

    Le Château d'Ancy-le-Franc est un Château de style Renaissance du XVIe siècle situé dans la commune d'Ancy-le-Franc dans ledépartement français de l'Yonne.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Dès le xiie siècle existait à Ancy-le-Franc un château fort, dont une tour subsistait encore à la fin du xvie siècle2.

    C'est à partir de 1544 que le château actuel est érigé à la demande d'Antoine III de Clermont, beau-frère de Diane de Poitiers et fils d'Anne de Hussoncomtesse de Tonnerre. Les plans de l'édifice sont traditionnellement attribués à l'architecte italien Sebastiano Serlio, que le roi François Ier avait fait venir en France. Une autre hypothèse avance le nom de l'architecte Pierre Lescot, dont les travaux étaient visiblement inspirés de ceux de Serlio2. La décoration intérieure est l'œuvre du Primatice, qui travaille alors au château de Fontainebleau.

    Antoine de Clermont meurt en 1578, laissant le château inachevé. C'est son petit fils Charles-Henri qui reprend les travaux. Le château est alors en mesure d'accueillir des hôtes prestigieux : Henri IIIHenri IV en 1591Louis XIII en 1631 et Louis XIV en 1674.

    François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois

    En 1683, les Clermont vendent la terre d'Ancy-le-Franc et le château à François Michel Le Tellier de Louvois, ministre de Louis XIV. L'année suivante, Louvois acquiert le comté de Tonnerre, se constituant ainsi un vaste domaine. Il fait construire des communs et confie à Le Nôtre le tracé du parc.

    Après la Révolution, le dernier marquis de Louvois parvient à rentrer en possession du château. Il fait remettre en état le parc, laissé longtemps à l'abandon, sur un tracé différent. Il modifie la décoration intérieure. Le château retrouve alors sa splendeur passée.

    En 1844, Ancy-le-Franc est cédé à Gaspard Louis Aimé de Clermont-Tonnerre, descendant d'Antoine III de Clermont. Il passe ensuite entre diverses mains, notamment celles des princes de Mérode.

    Aujourd'hui propriété d'une société privée, le château est classé comme monument historiquedepuis 1983.

    Description [modifier]

    Ce château est architecturalement le fruit de la rencontre entre Antoine de Clermont et Sebastiano Serlio. En effet, bien que l'architecte soit italien, il a su employer les fruits de la tradition française.

    Le château est construit selon un plan centré et quadrangulaire. Quatre logis formant un carré sont chacun flanqués d'un pavillon saillant aux angles. Ce plan s'inspire des plans dits en "pi" très utilisés en France à cette époque. Serlio a séparé les deux niveaux d'élévations par une large corniche sur laquelle reposent au second niveau les baies. L'architecte a employé pour le premier niveau l'ordre toscan et au second niveau l'ordre dorique. Sur les deux niveaux, les baies sont encadrées de pilastres engagés. Il faut savoir que jusqu'au xviie siècle, une travée sur deux seulement était ouverte. Serlio voulait créer un rythme alterné entre baies ouvertes et travées aveugles.

    Pour la façade de la cour intérieure, Serlio a employé au premier niveau l'ordre corinthien et au second niveau l'ordre composite. Là aussi, il a voulu jouer sur un rythme alterné entre les baies ouvertes et les niches encadrées de pilastres. Ces niches sont ornées d'un coquillage à l'intérieur. Serlio a ouvert une triple arcade au rez de chaussée qui n'est pas sans rappeler celle de la Villa Madame.

    Serlio a su se plier aux exigences du commanditaire en surmontant l'édifice d'un toit très pentu comme au Château de Villandry et il a utilisé la pierre calcaire de Bourgogne.

    L'intérieur du château renferme des peintures murales d'après des dessins du Primatice ou de Nicolò dell'Abbate, des plafonds à caissons, des boiseries finement sculptées, des ornementations colorées...

  • Château des Adhémar

     

    Château des Adhémar

    Rempart entre le château et la tour de Narbonne

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau des Adhémar.

    Le château des Adhémar se situe dans la ville de Montélimar, construit au xie siècle par le Comte de ToulouseDuc de Narbonne. Auxiie siècle il passe aux mains des d'Adhémar, seigneurs de Rochemaure, ensuite des Adhémar de Monteil, seigneurs de Grignan.

    Le château a été construit en plusieurs temps. Le premier château date du xie siècle. Il n’en reste plus rien. Il s’agissait d’une motte castrale (un donjon construit sur une motte et protégé par un talus de terre et un large fossé). Entre ce donjon primitif et la chapelle Sainte Guitte ou Saint Michel on trouvait le logis seigneurial.

    Dans la deuxième partie du xiie siècle, les d'Adhémar, qui étaient à leur apogée, font construire un palais. C’est celui qui orne encore aujourd’hui les hauteurs de la ville de Montélimar. C’est le seul vestige du château du xiie siècle. Les autres éléments qui l’entourent aujourd’hui lui sont postérieurs. Le palais est en forme de L. Il était à l’origine crénelé. Il est ouvert sur la ville par une série de fenêtre en plein cintre. Le logis seigneurial a été classé monument historique en 1889.

    Au xive siècle fut construit la tour de Narbonne. Ce donjon se trouve à quelques mètres au nord de l’enceinte seigneuriale. Il est la seule partie subsistante d’un château appartenant aux comtes du Valentinois. Le vieux château appartenait alors au Pape. Ce château (à l’exception du donjon a été détruit vers 1580 sur ordre du Duc de Lesdiguières chef des armées protestantes du Dauphiné pour faire la place à un ensemble de fortifications plus moderne.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_des_Adhémar