Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 22

  • Château de cheverny

    Château de Cheverny

    Château de Cheverny


    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    47° 30′ 01″ Nord
    1° 27′ 29″ Est
    Coordonnées trouvées sur Google Maps
    Pays France France
    Région Sologne
    Subdivision administrative Loir-et-Cher
    Subdivision administrative Centre
    Commune Cheverny
    Localisation
    Château de Cheverny

    Localisation sur la carte de France métropolitaine
    ChâteauChâteau par pays

    Le château de Cheverny est un château de la Loire français situé en Sologne, dans la commune de Cheverny, le département deLoir-et-Cher et la région Centre.

    Il héberge actuellement une meute et organise régulièrement des chasses à courre. Il a inspiré Hergé pour la création du château de Moulinsart, qui en est la réplique mutilée de ses deux pavillons extérieurs.

    Sommaire

    []

    Histoire [modifier]

    Le château de Cheverny (vue arrière)

    Les terres du château furent achetées par Henri Hurault, Comte de Cheverny, Lieutenant Général des Armées du Roi de France, et Trésorier Militaire du roi Louis XI, dont le propriétaire actuel, le marquis de Vibraye, est le descendant. Du château primitif datant de 1500, il ne reste que de rares vestiges, dont la trace est encore visible dans les communs.

    Après qu'il eut été récupéré par la couronne pour cause de fraude envers l'état, il fut donné par le roi Henri II à sa maîtresse Diane de Poitiers. Néanmoins, celle-ci lui préféra le Château de Chenonceau et vendit la propriété au fils du premier propriétaire, Philippe Hurault, et à son épouse, Marguerite Gaillard de La Morinière, qui bâtirent le château entre 1624 et 1630. Leur fille, Élisabeth, marquise de Montglas, achève la décoration intérieure. La Grande Mademoisellequalifiera le château terminé de "palais enchanté".

    Ils en ont confié la réalisation à l'architecte Jacques Bougier (dit Boyer de Blois), qui avait assisté Salomon de La Brosse dans la construction du château de Blois. La décoration a été achevée par la fille d'Henri Hurault et de Marguerite, la Marquise de Montglas, vers 1650, avec l'aide du sculpteur et menuisier Hevras Hammerber et du peintre Jean Mosnier(1600-1656), originaires de Blois.

    Durant les cent cinquante années suivantes, il changea maintes fois de propriétaires, et on y entreprit de grands travaux de rénovation en 1765. Propriété de Jean-Nicolas Dufort de Cheverny (introducteur des ambassadeurs) pendant la Révolution française, le château est épargné. Après être passé par les mains du Comte Germain de Montforton sous le premier Empire, il fut racheté par Anne-Victor Hurault, marquis de Vibraye en 1825.

    En 1922, le marquis de Vibraye, propriétaire des lieux, ouvrit le château au public. La famille y habite toujours et le château de Cheverny est devenu l'un des châteaux de la Loire le plus visité, renommé pour ses intérieurs riches et sa collection d'objets d'art et de tapisseries

    Le château reçoit la visite d'Elizabeth Bowes-Lyon, reine-mère d'Angleterre en 1963.

    Architecture [modifier]

    C'est l'un des plus célèbres châteaux de la Loire avec ceux de Blois et de Chambord, tout proches. Blois est une construction qui porte les strates de style s'étendant sur quatre siècles d'architecture, Cheverny est construit dans un style classique homogène, à l'aide d'un matériau, traîtée en appareil de bossages plats, striés de refends horizontaux, la « pierre de Bourré », un tuffeau originaire de ce village du Loir-et-Cher, qui a la particularité de blanchir et durcir en vieillissant, ce qui explique la blancheur de sa façade sud. Celle-ci est ornée de bustes d'empereurs romains. Les toits des pavillons latéraux, sous forme de dômes carrés surmontés de campaniles ajourés, encadrent les hauts toits à la française du corps principal.

  • Château de Toussus

    Château de Toussus

    Château de Toussus Toussus-le-Noble

    Matériaux
    meulière
    enduit
    Datation
    1900

    Au fond d'un parc de 5 hectares, cette grande villa appelée « château » est construite pour Charles Edmond Landolff, costumier des théâtres de Paris. Elle change deux fois de propriétaire avant d'être achetée en 1952, avec une grande partie du parc, par la Marine nationale. Occupée pendant la guerre par les Allemands puis réquisitionnée de 1945 à 1948 par le ministère de l'Air, cette demeure est à l'origine pourvue d'un jardin d'hiver ainsi que d'un bassin et d'une colonnade dans le parc. Le rez-de-chaussée est occupé par les cuisines de la Marine et un appentis couvert d'une terrasse est ajouté côté sud à l'emplacement de l'ancienne serre du jardin d'hiver.

  • Château de Fallavier

    Château de Fallavier

    Le Château de Fallavier est le monument emblématique de la commune. Malgré les vicissitudes de l’Histoire, il dresse toujours ses ruines imposantes au-dessus de la plaine habitée.

    Château de Fallavier


    Les origines

    On devine la présence d’un site fortifié dans les textes dès les temps carolingiens. Plusieurs familles seigneuriales se disputent la domination sur cette terre. Ces conflits profitent aux comtes de Savoie, qui y constituent progressivement une seigneurie homogène, en plein territoire delphinal.

    La période savoyarde

    À la fin du XIIIème siècle, les comtes vont élever des forteresses pour défendre leurs seigneuries du Dauphiné. Fallavier est reconstruit vers 1280 sur l’éperon barré du Relong. Au sommet du site, les bâtiments castraux, avec salle d’apparat, chapelle, appartements du châtelain et communs, se concentrent au pied d’un puissant donjon circulaire. Le dispositif défensif est complété par une basse-cour qui englobe un périmètre assez étendu. L’action du prince est aussi dirigée vers la mise en valeur de la terre. De nouveaux champs sont arrachés à la forêt hostile et aux marais de la Bourbre. Des digues retiennent les eaux de ce qui devient l’étang de Fallavier. Sa vidange annuelle fournit du poisson à la population, et un revenu au seigneur. Après des décennies de travaux, Fallavier devient le centre d’une vaste seigneurie regroupant plusieurs paroisses. Le château manifeste alors la domination du prince sur la population, et sa puissance militaire face à l’ennemi delphinal.

    La période delphinale

    Au terme d’un conflit centenaire, le traité de 1355 consacre le transport de Fallavier au domaine delphinal, lui-même déjà entré dans le domaine royal en 1347. Désormais, Fallavier aura sa destinée liée à celle de la Couronne de France. Les souverains disposent de la seigneurie à leur guise, l’aliénant ou la réintégrant à leur domaine. Sur place, la vie continue sans changement notable, avec des châtelains gérant la seigneurie depuis le château, et des paysans cultivant leurs terres et celle de leur maître. En 1427, le château est pris par le prince d’Orange, seigneur rebelle, qui est finalement délogé par le gouverneur du Dauphiné en 1431. Il semble que cet événement militaire soit le dernier qu’ait connu le site, qui sombre alors dans un lent mais inexorable abandon.


    Déclin et renaissance

    Au début du XVIème siècle, il est à l’état de ruines. La forêt reprend son siège et reconquiert la place. Sa résurrection n’interviendra qu’à la fin du XXème siècle, grâce à l’action de Gabriel Mérard, son propriétaire. Aidé par de nombreux Saint-Quentinois, il dégage les ruines et redresse leurs murs. Il fera de Fallavier l’expression de son imaginaire néo-médiéval, et communiquera sa passion aux habitants. Désormais, c’est la commune qui lui succède dans cette œuvre. Les travaux de conservation se poursuivent, et des animations ont lieu toute l’année. L’association CHAM se rend chaque été sur le site pour restaurer un pan de courtine. Le château de Fallavier est redevenu un lieu de vie, cher à tous les habitants.

    chapelle fenêtre orientale

     

    Source : http://www.st-quentin-fallavier.eu/default.asp?cat_id=198

  • Château d'Eaucourt-sur-Somme

    Château d'Eaucourt-sur-Somme

    Château d'Eaucourt-sur-Somme en juillet 2008

    Sommaire

    [masquer]

    Histoire du château [modifier]

    Le château semblerait avoir été construit au xiiie siècle puisque le pouillé diocésain de 1301 parle de la chapelle Sainte Margherite du château et la désigne ainsi « Aqua curte » (littéralement : le fleuve exigu). Il s'agit de la chapelle Sainte Marguerite du nom de sa fondatrice, Marguerite de Picquigny, épouse de Mathieu de Roye.1 On peut supposer que la construction du château ait été effectuée par les seigneurs de la Ferté en réponse à la volonté du roi Philippe Auguste (1165-1223) d'édifier de nouvelles places fortes afin de défendre les terres nouvellement conquises.

    Au xive siècle, vers 1358 et pendant la captivité de Jean le Bon (roi de France), les troupes municipales d'Abbeville le démolissent pour la première fois afin d'ôter aux Navarrois et aux Anglais tout moyen de s'établir dans le Ponthieu. Reconstruit peu de temps après, il avait pour capitaine en 1420, Simon de Boulainvilliers, chevalier, qui le donna à Jacques d'Harcourt (gouverneur duCrotoy). Pris par les Anglo-Bourguignons en juin 1421, il fut aussitôt, quelques jours après, repris d'assaut par les Dauphinois sous le commandement de Jacques d'Harcourt qui le conserva jusqu'au 26-27 juillet suivant. Philippe le Bonduc de Bourgogne, marchant sur Saint-Riquier fit mettre le feu au château alors abandonné par les Dauphinois (ainsi qu'aux châteaux de Pont-Remy et de Mareuil).

    Le château, reconstruit en 1436 par le chevalier Jean d'Eaucourt qui choisit d'y résider, fut de nouveau pillé par Pierre Renaud de Vignolles en 1440 (frère bâtard de la Hire) qui mit le seigneur d'Eaucourt à rançon.

    En 1499, Isabelle d'Eaucourt épouse Louis d'Humières.

    En 1575, la seigneurie d'Eaucourt était tenue par Françoise de Soyécourt.

    En 1589, durant la Ligue qui oppose les catholiques et les protestants, les ligueurs d'Abbeville attaquent les troupes d'Henri IV installées dans le château et prennent possession des lieux. Après cette période troublée, le château sera démantelé.

    En 1700, la seigneurie d'Eaucourt est dirigée par la dame de Belleforière-Soyécourt.

    En 1755, elle est la propriété de Joachim-Charles de Seiglière de Belleforière.

    En 1777François Vaillant[réf. nécessaire], chevalier, achète le château et y demeure jusqu'en 1779. Il s'agit de la dernière trace d'occupation des lieux.

    En 1983, Damien Maupin fonde l'Association pour la Restauration du CHâteau d'Eaucourt (A.R.CH.E) et organise le premier chantier de restauration du site.

    En 1996, une équipe de bénévoles de l'A.R.CH.E. crée "l'espace médiéval", et organise des visites pédagogiques et ludiques autour des bâtisseurs et du campement du guerrier. Des fêtes médiévales ont aussi été organisées dont celle des 20 ans (en 2003) de l'association avec tournoi de chevalerie.

    En 2009 les journées pédagogiques sont combinées avec le moulin d'Eaucourt.

    Description du château [modifier]

    Le château, entouré de fossés, comportait une enceinte rectangulaire d'environ 40 m x 50 m, haute de six à sept mètres.

    État des ruines en février 2009.

    Au nord-ouest, le châtelet d'entrée qui jouait un rôle de donjon-refuge, couronné de mâchicoulis, était renforcé de deux tours en façade qui entouraient le pont levis et à l'arrière droit d'une tour de guet avec son escalier en vis. Sur le front d'entrée on reconnaît encore l'arcade en arc surbaissé du passage (restaurée en 1989), la feuillure où venait se rabattre le tablier du pont-levis, et les rainures verticales destinées au passage des bras. L'arcade précédait un vestibule carré (l'entrée du château dite « salle de garde ») dont la voûte sur croisée d'ogives s'appuyait sur quatre voûtes secondaires en tiers point. De l'autre côté, la porte qui ouvrait sur le Baye est en plein cintre et était surmontée d'un tableau décoratif dont l'écu martelé, porté par un sauvage et un triton, était accompagné de la devise « Sans Ayde » (l'ayde était un impôt). le reste des fortification est à fleur de terre, quelques vestiges de murs subsistent à l'arrière.

    Description du château par R. Belleval vers 1860 2 :

    « De l'inspection minutieuse des lieux, il résulte pour nous que le donjon était un carré indépendant de la masse principale du château. Ce donjon se composait d'un massif carré, crènelé et ouvert, flanqué aux deux angles de la façade et à l'angle sur la rivière de trois tours rondes couronnée de mâchicoulis en saillie, surmontées de toits aigus. Ces trois tours avaient une grande analogie avec celles si bien conservées du château de Rambures. La forteresse dont nous voyons les ruines et le château de Rambures avaient été reconstruits à la même époque. À la fin du siècle dernier, en 1795, les restes du château d'Eaucourt étaient plus considérables qu'aujourd'hui. Un dessin, fait à cette époque prouve que le donjon était entièrement debout et presque habitable. Les tours se dressent entières, allongées. Les toits sont presque intacts, sauf dans quelques parties où les ardoises tombées laissent apercevoir le système compliqué des charpentes. À droite et à gauche de la porte à plein cintre s'ouvrant dans la façade, on voit les entrailles destinées à recevoir les poutres du Pont-Levis, lorsqu'il était relevé. Le grand carré du château est entouré de murailles plus ou moins ruinées, mais qui, dans plusieurs parties sont encore couronnées de leurs créneaux. À l'un des angles, une tourelle prismatique se dresse tout entière avec son toit. Cet état des choses n'a rien de surprenant si l'on songe qu'au commencement du xviie siècle, le château était encore habité. Le donjon lui-même l'était peut-être encore au siècle dernier. Il est certain du moins que la destruction du château a précédé de beaucoup celle du donjon. »

    Voir aussi [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau d'Eaucourt-sur-Somme.

    Notes, sources et références [modifier]

    1. page 124 : Jacques Thiébaut, Dictionnaire des châteaux de France - Artois, Flandre, Hainaut, Picardie, éd. Berger-Levrault, Paris, 1978, 330 p. -(ISBN 2-7013-0220-X)
    2. R. Belleval, Fiefs et seigneuries du Ponthieu et du Vimeu : 1000 à 1789, Paris, 1870.

    Liens externes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Eaucourt-sur-Somme

  • Château de Ham

    Château de Ham

    Vestiges classés Monument historique

    Le château, ou fort, ou forteresse de Ham est un château-fort situé à Ham (Somme), en Picardie, aux portes de l'Île-de-France.

    Sommaire

    [masquer]

    Histoire [modifier]

    Le château primitif, dont la construction se perd dans la nuit des temps, fut restauré par Odon IV au xiiie siècle, puis au xve siècle parJean II de Luxembourg-Ligny. Le neveu de ce dernier, Louis de Luxembourg-Saint-Pol, comte de Saint-Pol et connétable de Louis XI en1465, fit construire en 1441 un donjon monumental, la grosse tour ou « tour du connétable », qui avait 33 mètres de diamètre, 33 mètres de hauteur et dont les murs faisaient 11 mètres d'épaisseur.

    Le château de Ham fut assiégé à plusieurs reprises, en particulier par Philippe II d'Espagne en 1557.

    Rattaché à la couronne de France sous le règne d'Henri IV, il fut l'objet de transformations à la fin du xviie siècle par Vauban.

    Il fut ensuite transformé en prison d'État. Il accueillit de célèbres prisonniers au nombre desquels le dernier fut le prince Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III) qui y séjourna six ans, et finit par s'en échapper, déguisé en maçon, sous l'identité de Badinguet.

    En 1870, la deuxième armée du Nord encercla la ville de Ham occupée par les Prussiens et les obligea à signer une capitulation.

    Comme le Château de Coucy, le fort fut dynamité par les Allemands, le 19 mars 1917. Il ne reste aujourd'hui du bel édifice que des ruines pittoresques dominant le cours paisible du canal de la Somme.

    Prisonniers célèbres incarcérés au fort de Ham [modifier]

    Notes et références [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Ham et son château.

    Lien externe [modifier]

    • Eric Salandre - site personnel sur ifrance, « Château de Ham ». Consulté le 18 mai 2008

    Bibliographie et sources [modifier]

    • Ham, son château et ses prisonniers, Charles Gomart, 1864 – rééd. : La Vague Verte, 2000

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Forteresse_de_Ham

  • Hameau de la Reine

    Hameau de la Reine

     

    Maison de la Reine, parc du Petit Trianon
    Moulin à eau du hameau

    Le Hameau de la Reine est une dépendance du Petit Trianon, dans le parc du Château de Versailles.

    Présentation [modifier]

    Ce hameau d'agrément a été voulu vers 1783 par la reine Marie-Antoinette afin de s'éloigner des contraintes de la cour de Versailles. La construction en fut confiée à l'architecte Richard Mique.

    Cherchant un refuge dans la vie paysanne, la Reine n'hésitait pas à venir y traire des vaches ou des brebis soigneusement entretenues et lavées par les domestiques. Habillée en paysanne avec ses dames de compagnie, elle utilisait les seaux en porcelaine de Sèvres spécialement décorés à ses armoiries par la Manufacture Royale.

    Malgré son aspect idyllique, le hameau était une véritable exploitation agricole, parfaitement gérée avec ses vignes, ses champs, vergers et potagers qui produisaient des légumes consommés par la table royale.

    Outre la Maison de la Reine construite dans le style d'une chaumière normande, cet ensemble comprend aujourd'hui une dizaine de bâtiments dont le moulin à eau, le réchauffoir, le boudoir, le colombier, la maison du garde, la tour de Malborough et la ferme en partie en ruine.

    Voir aussi [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surHameau de la Reine.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hameau_de_la_reine

    234x60 Standard