Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 24

  • Château de Septème

    Château de Septème

    Façade sud du château

    Le château de Septème est situé sur la commune de Septème, dans le département de l'Isère. Le site fortifié regroupe des ruines d'un premier château du xie siècle, une enceinte du xiiie siècle et le château actuel dont l'origine remonte aux xive siècle-xve siècle.

    Histoire [modifier]

    Article détaillé : Septème.

    Description [modifier]

    Plan schématique du château
  • Château de Chamarande

    Château de Chamarande

    La façade méridionale.
    La façade méridionale.

    Présentation
    Période ou style Renaissance
    Type Château
    Architecte Nicolas de l'Espine
    Début construction 1654
    Propriétaire initial Pierre Mérault
    Destination initiale Habitation
    Propriétaire actuel Conseil général de l'Essonne
    Destination actuelle Musée
    Classement Fichier:Logo monument classe.svg Monument historique (1981)
    Site internet [www.chamarande.essonne.frConsulter]
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    48° 30′ 46″ Nord
    2° 13′ 15″ Est
    Pays France
    Région Hurepoix
    Département Essonne
    Région Île-de-France
    Commune Chamarande
    Localisation
    Château de Chamarande

    Localisation en France
    ChâteauChâteau par pays

    Le château de Chamarande est situé dans la commune française de Chamarande, dans l'ancienne province de Hurepoix, aujourd'hui département de l'Essonne et la région Île-de-France, à trente-neuf kilomètres au sud-ouest de Paris.

    Sommaire

    [masquer]

    Situation [modifier]

    Château de Chamarande

    Histoire [modifier]

    Un premier château aurait été établi à Bonnes1 vers 811 par Arteld, missus dominicus et frère du biographe deCharlemagneEginhard. Toutefois, les fouilles effectuées à Chamarande établissent que le lieu ne fut jamais fortifié.

    Un château y est en tout cas bâti au xvie siècle probablement pour François Huraultprévôt des marchands de Paris et ami personnel du roi Henri IV, qui acquiert en 1563 les deux seigneuries constituant l'actuel domaine et y établit sa résidence. Ce château correspondait sans doute aux bâtiments de l'actuelle commanderie. Après le décès de François Hurault en 1613, le château passe à son fils Jean, qui agrandit le domaine. Mais le château souffre durant la Fronde et il est en mauvais état lorsqu'il est vendu en 1654 à Pierre Mérault, ancien fermier des gabelles, anobli par l'acquisition d'une charge d'écuyer et secrétaire du roi Louis XIV

    Vue des douves du château.

    C'est lui qui fait alors construire le château actuel. Il a été attribué tardivement à François Mansart, sans qu'aucun document ne vienne corroborer cette conjecture. Il est plus communément attribué à Nicolas de L'Espine. Le quadrilatère entouré de douves comprend alors le logis, flanqué latéralement par les communs2 L'entrée de la cour d'honneur est cantonnée de deux pavillons, celui de gauche abritant la chapelle. Le domaine est alors « orné de canaux, bassins et fontaines »3André Le Nôtre intervient dans le parc, sans que la date et la nature de cette intervention soient connues avec certitude.

    Endetté, Pierre Mérault vend le domaine en 1684 à Clair Gilbert d'Ornaison dit Chamarande, premier valet de chambre du roi Louis XIV. C'est pour lui qu'en 1685, des lettres patentes de Louis XIV érigent Bonnes en comté de Chamarande.

    À sa mort en 1737, le château passe par héritage à son cousin germain, Louis de Talaru, marquis de Chalmazel, maître d'hôtel de la reine Marie Leszczyńska. Celui-ci y fait travailler l'architecte réputé Pierre Contant d'Ivry, qui construit de nouvelles dépendances, au-delà du chemin vicinal près du village4, agrémente le parc d'une orangerie, d'un belvédère, d'un bosquet ovale de « jeu d'oye » avec un temple d'amour en son centre5 et d'une cascatelle. Il supprime le mur de la cour d'honneur le long des douves et place en avant du pont une grille de ferronnerie encadrée de deux lampadaires. Il modernise également les décors intérieurs du château6.

    Dans les années 1780, une pièce d'eau est créée, avec en son centre une île bordée de cyprès chauves de Louisiane : la tradition l'attribue au peintre paysagiste Hubert Robert.

    Après la Révolution française, Louis-Justin, marquis de Talaru, qui recouvre le domaine sous le Consulat, le fait remettre en état et fait redessiner le parc à l'anglaise. Maire de Chamarande, il réside au château jusqu'à sa mort, survenue en 1850. En 1852, le domaine est vendu à Pierre et René Robineau.

    Le domaine devient en 1857 la propriété de Jean Gilbert Victor Fialin, comte puis duc de Persigny, ministre de l'Intérieur de Napoléon III, et alors ambassadeur de France à Londres. Il crée une galerie au rez-de-chaussée du château, qu'il meuble avec luxe, construit le mur d'enceinte du domaine, achève la transformation du parc à l'anglaise et fait planter des arbres exotiques. De nouvelles dépendances sont édifiées : une ferme, des étables, une bergerie, une volière, un chenil, une nouvelle glacière et un jardin d'hiver. Près de la nouvelle grille d'honneur est placé un obélisque inspiré du Songe de Poliphile, qui se réfère probablement aux amours de Henri II et de Diane de Poitiers. En 1862, Persigny donne à Chamarande une fête pour l'anniversaire de l'impératrice Eugénie. Coïncidence ? Sur la commune de Saint-Germain l'Espinasse (Loire département/Loire) terre natale du Duc de Persigny, s'élève depuis le Moyen-Âge un fief de Chamarande ("la frontière sur le chemin" en celte) sur les rives du Fillerin.

    Le duc de Persigny meurt en 1872. En 1876, le château est acquis par Aristide Boucicaut, fondateur du Bon Marché, qui fait aménager une salle à manger des chasses dans le goût Renaissance. Il meurt l'année suivante et sa veuve épouse en secondes noces, en 1881, le docteur Laurent Amodru, maire de Chamarande jusqu'en 1922 et député de Seine-et-Oise. Après 1913, la cascade est ornée de copies des statues des fleuves du parc de Versailles.

    De 1923 à 1951, le château est un haut lieu de formation du Scoutisme en France (la formation des responsables territoriaux des Scouts et Guides de France s'appelle toujours le Chamen référence à Chamarande). En 1950, le premier rassemblement des chorales À cœur joie a lieu à Chamarande, avant de devenir le Festival des Choralies à Vaison-la-Romaine.

    En 1957, le dernier propriétaire privé est Auguste Mione, président de « La Construction moderne française », avant le rachat du domaine, en 1978, par le conseil général de l'Essonne.

    Architecture [modifier]

    Le domaine aujourd'hui [modifier]

    Le parc de Chamarande couvre une superficie de 98 hectares.

    La commanderie, c'est-à-dire les communs, abrite depuis 1999 le dépôt principal des Archives départementales de l'Essonne. Un silo creusé dans la cour du château, qui comprend huit étages en sous-sol, permet de stocker jusqu'à 32 kilomètres linéaires d'archives7.

    En 2001, un centre d'art contemporain est installé à Chamarande à l'instigation de Dominique Marchès, fondateur du centre d'art de Vassivière. En saison, de mai à octobre, des festivals sur le conte, la musique, la danse, le cinéma ainsi que des rendez-vous autour des jardins et du patrimoine sont organisés dans le parc du domaine.

    L'art contemporain au domaine [modifier]

    Après Dominique Marchès, c'est Judith Quentel qui dirige le centre d'art contemporain, depuis 2005.

    Celui-ci a constitué une collection (intitulée L'esprit des lieux) grâce à un fonds départemental. Elle comprend notamment des œuvres de Lilian BourgeatErik Samakh (flûtes solaires, dans le parc), Miguel Egana (Feuilles scies, 2001, dans le parc), Bert Theis (croix blanches géantes dans le parc) ou Philippe Ramette. Son parc de sculptures, recomposé en permanence, joue avec les fabriques du parc : la glacière abrite ainsi une installation sonore de Céleste Boursier-Mougenot.

    En outre, l'orangerie présente des expositions monographiques de jeunes artistes :

  • Château du Val

    Château du Val

    Le château du Val vers 1900

  • Grand Trianon

    Grand Trianon

    Le Grand Trianon, dessin de1700

    Le Grand Trianon ou Trianon de marbre est un palais que Louis XIV fit construire à proximité de Versailles en France, au sein du parc de Versailles. L'extérieur du bâtiment est construit en marbre rose d'où son nom de « Trianon de marbre ».
    Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.

    Sommaire

    []

    Histoire [modifier]

    Le Grand Trianon côté cour

    En 1670, Louis XIV décide de raser le village de Trianon, au nord-ouest du parc de Versailles, pour y construire un bâtiment qui lui permettrait de fuir la cour. C’est Louis Le Vau qui est chargé de cette construction : il choisit de décorer les intérieurs de faïence de Delft, bleue et blanche ; les toitures de plomb étant peintes en imitation de faïence, tandis que les sculptures disposées sur les combles étaient peintes au naturel. Le jardin offre déjà de jolis parterres de fleurs. Dès le début, Louis XIV consacre ce domaine à ses amours avec Madame de Montespan. Mais le décor du « Trianon de porcelaine » est très fragile et subit de nombreuses dégradations. Le château est démoli en 1687 pour laisser place à une demeure plus vaste et d'un style résolument différent.

    On confie à Jules Hardouin-Mansart, Premier architecte du roi, la construction d'un nouveau Trianon dans un style plus italianisant. Le chantier, exceptionnellement rapide, dure de juin 1687 à janvier 1688. Le Grand Trianon, ou Trianon de marbre, est inauguré à l'été 1688, par Louis XIV etMadame de Maintenon. Louis XIV en fait sa résidence privée. Contrairement à Versailles, on n'y est admis que sur invitation, nominative de surcroît.
    Le roi y occupe successivement trois appartements : de 1688 à 1691, dans l'aile nord, du côté du parterre ; de 1691 à 1701, dans l'aile du midi, toujours du côté du parterre ; enfin, de 1701 à sa mort, il s'installe dans l'aile droite de la cour, sacrifiant ainsi la salle de théâtre qui y avait été aménagée.

    Les lambris des salons ont accueilli de nombreux princes de la maison royale: le Grand Dauphin, la duchesse de Bourgogne, le duc de Berry et duchesse de Berry, le duc de Chartres, laduchesse de Bourbon et la duchesse d'Orléans, Madame Palatine. Sous Louis XVMarie Leszczynska y réside dès 1740. Mais Louis XV se désintéresse totalement du lieu. Marie-Antoinette préfère de loin le Petit Trianon au grand; elle y donne malgré tout quelques représentations dans la galerie des Cotelles. À la Révolution, le château du Grand Trianon est fortement délabré.

    Grand Trianon, vue des parterres

    Il faudra attendre le Premier Empire et Napoléon Bonaparte pour que le domaine reprenne de l'importance. En 1805, Napoléon ordonne la restauration des deux domaines. De 1809 à 1810, le château est remeublé. L'Empereur fait de nombreux séjours à Trianon entre 1809 et 1813. Il y célèbre son mariage avec l'Impératrice Marie-Louise. Ne s'y sentant pas complètement en sécurité, il fait ériger la grille d'entrée de l'avant-cour et ses deux pavillons réservés à sa garde personnelle.
    Sous Louis XVIII, aucun changement n'est effectué au château, seuls les symboles impériaux sont enlevés. Charles X s'y arrêtera quelques heures sur la route de son exil. De 1830 à 1848Marie-Amélie de Bourbon-Siciles fait mettre le château au goût du jour pour y résider. Le Grand Trianon sert aujourd’hui de cadre aux réceptions officielles de la République et l'aile du Trianon-sous-bois de logement de fonction pour les invités présidentiels.

    Plan et architecture [modifier]

    Loggia du Grand Trianon
    Loggia du Grand Trianon

    Le Grand Trianon est de style classique français mêlé d'italianisme. L’ensemble des bâtiments, à dominante rose, est infiniment gracieux. On entre dans la cour par une grille basse: à droite, se trouve le bâtiment nord; à gauche, celui du midi. L'ensemble est couvert d’un toit plat masqué par une balustrade. Le matériau qui habille les murs est une pierre blonde, la pierre de Saint-Leu ; les pilastres sont en marbre incarnat de Caunes-Minervois(Languedoc). Au fond de la cour, une loggia soulignée par huit colonnes de marbre campan vert et rouge, relie les bâtiments du Nord et du Midi ; dessinée par Robert de Cotte et revue par Mansart, cette ouverture fut voulue dès l'origine par Louis XIV et prit, dès l'élaboration du projet, sa dénomination de "péristyle", bien qu'en termes d'architecture, cette appellation soit inapropriée. Entre 1687 et 1701, la loggia était fermée du côté de la cour par de hautes portes-fenêtres. La Cour des Offices se situe derrière l’aile du Midi. Le mur de gauche dissimule le Jardin du roi qui bordait l'appartement de Madame de Maintenon et le troisième appartement que Louis XIV occupa à Trianon à partir de 1703. L'aile du nord est prolongée par une aile perpendiculaire orientée est-ouest abritant une galerie. Enfin, une aile perpendiculaire faisant suite à celle de la galerie est appelée Trianon-sous-Bois et a subi un traitement architectural résolument différent du reste du bâtiment. Cette aile abritait une suite d'appartements.

    Les jardins [modifier]

    Dès la construction du Trianon de porcelaine, Louis XIV fait appel au jardinier Michel II Le Bouteux. Les parterres fleuris de Le Bouteux sont ornés de plantes en pots, enterrées afin de pouvoir être changées tous les jours, créant un spectacle fleuri et embaumé permanent totalement unique. 96 000 plantes sont ainsi maintenues pour la variété du spectacle et l'agrément du Roi. Selon Gabriel, plus de 900 000 pots étaient utilisés ou en réserve.

    Lors de la construction du Trianon de marbre, André Le Nôtre trace les jardins, préservant partiellement quelques parterres de Le Bouteux. Ils sont achevés, après sa mort en 1700, par Mansart qui les agrémente, entre autres en 1702, d’un buffet d’eau.

    Les jardins du Grand Trianon sont des jardins à la française, ordonnés et géométriques. Ils couvrent actuellement 23 hectares, enclos de 2,2 km de murs. Ils sont un jardin en réduction, au dessin délicat, à l'intérieur du jardin de Versailles.

    Contrairement au parc de Versailles, les jardins de Trianon n'ont conservé que très peu de jeux hydrauliques, à l'exception notable du buffet d'eau. Ils sont essentiellement, et c'est là leur principale caractéristique, un aménagement paysager formé d'allées, de végétation et de sculptures.
    Comportant peu de structures artificielles, ils ont souffert beaucoup plus que les jardins de Versailles de l'abandon progressif et du manque d'entretien. La végétation domestiquée, qui les constituait, a repris ses droits et la tempête de 1999 a achevé de jeter à bas les rares vestiges des plantations initiales.
    Leur récente restauration, qui se déroule depuis 2003, reconstitue, à partir des nombreux documents d'époque, la succession des salles, des chambres et des antichambres de verdure qui formaient le plan initial. Une multitude de formes géométriques: triangle, hémicycle, octogone, sont articulées entre elles par des allées bordées de charmilles.
    La salle triangulaire, qui fut l'une des premières à être restaurée, comporte une double haie de charmilles entaillées de "fenêtres", offrant des vues variées sur les orangers en pots qui l'habillaient à la belle saison.
    La reconstitution, soignée, ne donne cependant qu'une lointaine idée de la variété des paysages originaux. Il faut alors imaginer les multiples plantes fleuries en pots, les structures éphémères de toiles, les meubles et statues, transportés et installés pour la journée, qui habillaient les salles de verdure pour se faire une idée de ces pièces naturelles richement ornées.

    Lieu de séjour [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Trianon

     

    234x60 Standard

  • Château d'Agnou

    Château d'Agnou

    Château d'Agnou

    {{{légende}}}
    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style Renaissance tardive
    Type Château
    Date de construction fin du xvie siècle
    Classement monument historique
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France
    Commune {{{commune}}}
    MonumentMonuments par pays

    Le château d'Agnou est situé à Maule dans le département des Yvelines, au lieudit du Bout d'Agnou. Il est inscrit monument historique.

    Sommaire

    [masquer]

    Époque médiévale [modifier]

    Dès le xiie siècle, un château à donjon, le château Saint-Vincent, s'élevait sur l'emplacement du château d'Agnou. Construit dans le faubourg d'Hagnon, sur le fief de la famille de Boutigny, il était accolé à de longues murailles qui entouraient la totalité du bourg deMaule. Les Boutigny en étaient propriétaires depuis le xiiie siècle, avec Hugues de Boutigny, seigneur de Gavral, puis son fils Jean de Boutigny. Le château fut néanmoins démantelé sur ordre de Louis VI le Gros. En 1357, la ville est saccagée par Charles le Mauvais de Navarre, qui détruit totalement l'édifice. Les barons de Maule vivent alors en ville, dans des maisons construites à cet effet. Mais les choses vont changer au xvie siècle.

    Histoire [modifier]

    Lorsque les Harlay de Sancy font l'acquisition de plusieurs fiefs sur la terre de Maule entre 1578 et le premier quart du xviie siècle, LesMorainvilliers sont encore titulaire de la baronie. François de Morainvilliers, dernier d'entre eux, restera seigneur de Maule jusqu'en1597. Le titre est ensuite acquis par Nicolas Harlay de Sancy en 1602.

    Édifié en 1594, le château de Maule appelé « château d'Agnou » ou encore « du Hagnon » ou « Balagny », émergea de l'idée de Nicolas de Harlay sieur de Sancy, surintendant des finances d'Henri IV, désireux de se faire construire une demeure appropriée à son rang. Henri IV y aurait d'ailleurs probablement séjourné entre deux chasses.

    Il fit assainir le marais du Bout d'Agnou afin de commencer les travaux de construction. Bien que seuls une aile d'environ 60 mètres et un pigeonnier nous soient parvenus, le baron avait des projets bien plus ambitieux. Il voulait bâtir un immense quadrilatère flanqué de quatre tours rondes.

    Par son mariage avec Marie Moreau le 15 février 1575, Nicolas de Harlay fait l'acquisition de la terre de Grosbois en 1596, où il entreprend la construction d'un autre château en 1597, pouvant expliquer l'inachèvement de celui d'Agnou.

    Les héritiers du baron et de sa femme Marie Moreau ne pourront conserver la propriété du château. Il sera vendu en 1638 à Claude de Bullion, surintendant des finances et garde des sceaux.

    À la Révolution, il appartiendra au marquis de Boisse qui devra prendre le chemin de l'exil. Les révolutionnaires mutileront le château dont les restes seront vendus en 1793 à Nicolas-François Fréret et finalement récupéré par le marquis de Boisse en 1812.

    Il appartient au xixe siècle à la famille de Maule Plainval puis en 1876, à la famille Balagny.

    Transformé en hospice lors de la Première Guerre mondiale, occupé par la Wehrmacht lors de la Seconde, il sera abandonné dans les années 1960. Sauvé par ses nouveaux propriétaires dans les années 1970, il retrouve peu à peu son image du xvie siècle. C'est aujourd'hui une copropriété privée.

    Il servit également lors du tournage du film Écoute voir... en 1979 de Hugo Santiago avec Catherine Deneuve.

    Colombier [modifier]

    Construit au xvie siècle, le colombier du château est une haute tour cylindrique en pierre qui compte plus de 3 200 boulins ou niches, pouvant accueillir plus de 6 000 pigeons. Il est donc l'un des plus grands d'Île-de-France et l'un des plus anciens de France. Le privilège seigneurial d'élevage de pigeons fut aboli en 1790 et le colombier se vida définitivement.

    Il abrite aujourd'hui des chouettes et une famille de faucons crécerelles.

    Jardins [modifier]

    Les vastes jardins du château, ouverts au public grâce à des allées et des passerelles, comprenaient entre autres un potager, un vivier, une serre, un bassin et même une île et une grotte artificielles. Ils ont aujourd'hui disparu.

    Architecture [modifier]

    L'aile unique de 60 mètres, reconstruite en partie au xviie siècle, possède une façade régulière couronnée de hautes lucarnes à fronton triangulaire. On pourra observer des voûtes d'arêtes au rez-de-chaussée. On peut aussi noter un escalier en pierre descendant sur les jardins.

    Les soubassement du pavillon d'angle, qui termine l'aile, de plan losangique, porte une terrasse bordée d'un encorbelement simulant des machicoulis.

    Cette tendance de l'architecture de la fin du xvie siècle se retrouve à Ormesson où encore à Grosbois.

    Anecdotes [modifier]

    • Nicolas Harlay de Sancy, alors ambassadeur de France, fit l'acquisition en 1570, d'un diamant trouvé en Inde, le « Sancy », de 55 carats, qui est l'un des plus gros du monde.

    Ce diamant est vendu en 1604 à Jacques Ier, roi d'Angleterre. Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre, le vendit au cardinal Mazarin en 1657 qui le légua à Louis XIV en 1661.
    Il fut placé sur les couronnes de Louis XV en 1722 et de Louis XVI en 1775. Il servit de bijoux à Marie-Antoinette.
    Il est aujourd'hui à l'abri dans les collections du musée du Louvre depuis 1979. On peut l'admirer dans la galerie d'Apollon, destinée aux joyaux de la couronne.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Agnou

  • Château d'Acosta

    Château d'Acosta

    Histoire [modifier]

    Château d'Acosta (Yvelines)

    Le domaine fut acquis en 1661 par Monsieur de Mannevillette, qui fit construire le château et boiser le parc en 1671.

    En 1758, le château devint la propriété de Dominique-Antoine Tellès d'Acosta, grand maître des Eaux et Forêts, qui lui laissa son nom.

    Ensuite, il fut acquis, dans la seconde moitié du xviiie siècle, par Esprit-François de Castellane.

    L'écrivain Benjamin Constant y passa l’hiver 1806-1807 en compagnie de Germaine de Staël.

    Le château a été détruit en 1965 pour céder la place à la construction de quelque 1 900 logements sociaux.

    Hôtes célèbres [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Acosta