Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Châteaux de France et d'ailleurs - Page 155

  • Château de Saint-Martin

    Château de Saint-Martin

    Château de Saint-Martin Pontoise
    Inscrit MH
    1947
    Matériau
    Calcaire
    Datation
    XVIIe siècle

    À la fin du XVIIe siècle, le cardinal de Bouillon, seigneur engagiste du domaine de Pontoise en 1684 et abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Martin depuis 1671, fait construire un palais et demande à Le Nôtre d'aménager des jardins. En 1929, le palais est acquis afin d'y installer une école secondaire privée. L'école Saint-Martin-de-France, répartie en divers bâtiments dans le parc, préconise les activités physiques et l'autonomie de l'enfant.

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-saint-martin-pontoise

  • Château d'Arlay

    Le château d'Arlay

     

    Vue aérienne du Château d'Arlay

    ncien couvent de l'ordre des Minimes, le bâtiment central en forme de U a été acheté par Elisabeth-Pauline de Gand, comtesse de Lauraguais, héritière de la forteresse des Princes d'Orange située sur la colline dominant le château actuel. De cet ancien couvent, elle fit sa résidence : le climat d'Arlay était moins rude que celui de Nozeroy dans le haut Jura où se trouvait son château. Certains éléments de décor extérieurs furent transportés de Nozeroy à Arlay. Madame de Lauraguais fit construire deux pavillons, à usage d'écuries, situés de part et d'autre du bâtiment principal. Elle aménagea le parc ainsi que la fontaine du fer à cheval, et fit construire la glacière. Tous ces travaux furent réalisés vers 1770 et devaient durer près de 10 ans.

    Le Château d'Arlay

     

    e mobilier du château fut dispersé à la Révolution. En 1825 la propriété fut reprise par le Prince Pierre d'Arenberg, petit-fils de la comtesse de Lauraguais. Il fit appel à un ébéniste de talent de Poligny (Jura), et lui commanda l'ensemble du mobilier en bois clair (noyer, frène, érable moucheté). L'authenticité de ce mobilier, en particulier le " lit à la girafe ", en souvenir d'une girafe qui fut donnée au roi Charles X par Méhémet Ali sultan d'Egypte, sont un témoignage de l'actualité du début du XIXème siècle.

    Le lit à la girafe

     


    ocalisation du Château d'ARLAY

     

    Château d'Arlay, route de Saint-Germain
    F 39140 ARLAY


    Tél : 03 84 85 04 22

    Fax :
    03 84 48 17 96

    E-mail : chateau@arlay.com

    France

    Jura

     

    Source : http://www.arlay.com

     

  • Fort-la-Latte

    Fort-la-Latte

    Fort-la-Latte
    Fort-la-Latte

    Présentation
    Période ou style XIVe siècle
    Type Château-fort
    Début construction 1340
    Fin construction XVIIIe siècle
    Propriétaire initial Étienne III Gouyon
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    48° Nord
    2° Est
    Pays France
    Subdivision administrative Bretagne
    Subdivision administrative Côtes-d'Armor
    Commune Plévenon

    Anciennement la Roche-Gouyon, le château de Fort-la-Latte, situé à la pointe du même nom, en face du cap Fréhel dans le département des Côtes-d'Armor, est l'un des plus célèbres châteaux bretons. Remarquable par sa situation sur un cap rocheux, face à la mer, il a servi de décor à de nombreux films.

    Sommaire

    [masquer]

    Historique [modifier]

    Le château de la Roche-Gouyon fut construit au xive siècle par le seigneur de MatignonÉtienne III Gouyon. La construction du château commença dans les années 1340, son donjon date des années 1365-1370.

    En 1379, suite au retour d'exil du duc de Bretagne Jean IV, le château fut assiégé par Bertrand Du Guesclin. Le château est attaqué et pris une seconde fois lors des guerres de Religion au xvie siècle, cette défaite marquant un temps d'abandon de l'édifice. Ce n'est qu'au xviiie siècle, sous Louis XIV, que le château reprend son intérêt stratégique et est bastionné.

    Il servira jusqu'à la fin du Premier Empire où l'évolution des techniques militaires conduisit à son inadaptabilité. À partir de 1892, il fut vendu à divers propriétaires privés avant d'être acheté par un passionné en 1931 qui entreprit de lourds travaux de restauration qui s'achevèrent dans les années 1950.

    Emplacement [modifier]

    Le fort est situé sur un cap rocheux, à proximité du cap Fréhel.

    Ce site fut choisi en raison de son emplacement favorable, naturellement peu accessible et offrant une vue dégagée sur la Manche et sur la Côte d'Émeraude. Les falaises entourent le château et ses environs, ce qui le protège de toute invasion par la mer.

    De plus, les matériaux de construction étaient facilement accessibles : le granite venait du cœur de la Bretagne, le grès pouvait être directement récupéré sur les falaises (il reste d'ailleurs des traces des anciennes carrières sur le littoral, révélées par des toponymes tels que « port Taillé » toujours présents sur le cadastre). En outre, le bois était courant, avec les nombreuses forêts de l'époque médiévale.

    Le fort était un point stratégique important puisqu'il se trouvait non loin des voies commerciales reliant Saint-Malo, la Normandie et les îles Anglo-Normandes.

    Vue sur la Côte d'Émeraude et le cap Fréhel depuis le donjon du Fort-la-Latte.

    Description [modifier]

    Le fort est muni de deux châtelets, l'un s'ouvrant sur la barbacane, l'autre sur la cour du château ; chacun possède son pont-levis. Dans la cour, on retrouve une citerne d'eau, une chapelle, les différents moyens défensifs (notamment les emplacements des batteries de canons) et bien sûr le donjon.

    Sur le chemin menant au château, on peut observer un petit menhir dressé qui selon la légende serait le doigt de Gargantua.

    La barbacane [modifier]

    Détail de l'entrée du premierchâtelet. La herse se trouvait dans la rainure et la pierre desoubassement soutenait la porte.

    Le premier châtelet de la barbacane est muni d'un pont-levis reconstitué en état de fonctionnement. À l'époque de sa construction au xive siècle, il était aussi protégé par une herse et une porte à double-battant. Entièrement détruit à coup de canon lors de la seconde prise du château, il a par la suite été reconstruit.

    La barbacane est agrémentée d'un petit jardin médiéval. Une catapulte est également présente.

    La cour [modifier]

    La cour abrite de nombreux aménagements, tels que la citerne, la chapelle construite sous Louis XIV et le donjon. Entièrement remblayée auxviie siècle pour y utiliser les canons, le sol médiéval originel se trouve jusqu'à huit mètres de profondeur en-dessous du sol actuel. Les fouilles archéologiques ont par ailleurs révélé une tour carrée qui servit probablement de tour de garde entièrement enfouie sous la terre[réf. nécessaire].

    Un deuxième châtelet protège la cour. On y trouve notamment une oubliette. Muni lui-aussi d'un pont-levis et d'une herse, il ne reste du châtelet médiéval que les deux tours, le reste (et notamment l'étage supérieur) ayant été pulvérisé par la canonnade du xvie siècle. Les ponts-levis respectifs des deux châtelets ne sont pas sur le même axe afin de gêner les manœuvres des béliers.

     

    Ambox notice.png Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

    La citerne [modifier]

    La citerne d'eau, d'une capacité de 20 000 l, devait pouvoir servir à toute la garnison (environ quarante hommes), ce qui compte tenu du volume maximal de rétention semble peu. Un système de récupération des eaux pluviales fut mis en place.

    Au niveau de la citerne, un pont-levis factice était destiné à tromper les éventuels assaillants maritimes qui se dirigeait alors vers une zone de forts courants où le navire allait se fracasser contre les rochers. Ce pont-levis factice était néanmoins peu efficace.

    Les canons [modifier]

    Il y eu huit canons sous Louis XIV. Les plus grands avaient un fût de huit mètres de long. Seuls, des exemplaires « moyens » sont présents sur le site, qui pouvaient envoyer un bouletjusqu'à un kilomètre de distance. Les réglages balistiques étaient facilités par le chemin de roulage, c'est-à-dire un arc de cercle en granite qui permettait de guider les roues du canon.

    Selon les archives militaires, un coup pouvait être tiré toutes les trois minutes.

    Le four à boulet [modifier]

    Le Fort-la-Latte possède aussi un four à boulets qui permettaient de chauffer au rouge les boulets de canon. Cette installation fut somme toute fort peu utilisée pour plusieurs raisons :

    • le four consommait énormément de bois ;
    • il fallait, pour que cela soit efficace, chauffer pendant huit heures, ce qui laissait largement le temps aux ennemis de s'enfuir ;
    • charger le canon était beaucoup plus dangereux, le boulet chaud risquant de faire exploser la poudre noire.

    De ces fours à boulet nous sont restées deux expressions :

    • « Tirer à boulets rouges » ;
    • « Prendre avec les pincettes » : cette dernière expression venant des pincettes géantes que l'on utilisait pour transporter le boulet chaud.

    Le donjon [modifier]

    Le donjon est muni de mâchicoulis et deux plusieurs types de meurtrières : les arbalétrières en forme de croix pour le tir à l'arbalète et les archères simple fente très allongée pour le tir à l'arc. Des trous permettant de tirer à arquebuse (trous plus petits situé de chaque côté des meurtrières) et à la bombarde (grand trou). Une ligne de bombardement est visible au niveau de ces meurtrières et correspond à la prise du château au xvie siècle qui s'est accompagnée d'une canonnade du donjon.

    Quatre sculptures représentant le tétramorphe selon Ézéquiel se trouvent au niveau du cercle de granite jaune qui entoure le donjon. On retrouve ainsi, face au châtelet, l'ange de saint Matthieu, puis le lion de saint Marc, l'aigle de saint Jean (très abîmé par le temps) et enfin le bœuf de saint Luc à droite de l'entrée du donjon.

    L'entrée du donjon révèle la présence d'un troisième pont-levis aujourd'hui remplacé par un escalier. L'emblème des Gouyon-Matignon, une sirène, couronne le passage. L'entrée du donjon était protégée par une herse et un assommoir dans la souricière. Dans le donjon, on retrouve une exposition sur les travaux de restauration du fort. La dernière pièce soutient le toit par une voûte à croisée d'ogive datant de 1340.

    Ambox notice.png Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

    Le doigt de Gargantua [modifier]

    Le doigt de Gargantua.

    Sur le chemin menant au château se dresse un menhir qui représente le doigt de Gargantua. La légende dit que celui ci l'aurait perdu alors qu'il enjambait la Manche afin de rejoindre les côtes d'Angleterre. On y trouve aussi la trace de son pied et de sa canne.

    Films [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Fort-la-Latte.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_La_Latte

  • Château de Dieppe

    Château de Dieppe

    historique et de description du chateau

    « Dieppa » est attesté en 1030. Un petit village de pêcheurs existe sans doute dès cette époque et tire son nom du fleuve côtier né de la confluence des rivières Arques, Eaulne et Béthune. Mais c’est la conquête de l’Angleterre par les Normands à compter de 1066, qui va lui donner toute son importance par le développement des relations transmanches. Guillaume le Conquérant se rembarque pour la Grande-Bretagne depuis Dieppe le 6 décembre 1067. La ville connaît une prospérité croissante à compter du XIIe siècle. Le château est fondé en 1188 et disputé entre Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste. Celui-ci dévaste la nouvelle forteresse en 1195 et en profite au passage pour incendier la cité.

    Dieppe joue un rôle considérable durant la Guerre de cent Ans. Des marins et corsaires dieppois mènent un raid victorieux sur Southampton en 1339. Les Anglais s’en emparent en 1420 et la conservent 15 ans durant. Elle est libérée par Charles des Marets pour le compte de Charles VII, le 28 octobre 1435. C’est certainement vers cette époque que la forteresse fait l’objet d’une totale reconstruction. Assiégée une dernière fois par les troupes de Talbot en 1443, l’armée royale commandée par Jean de Dunois (Le Bâtard d’Orléans) et le jeune dauphin Louis (futur Louis XI) contraint définitivement les Anglais à quitter le secteur en août.

    Le château :

    Construit sur la colline qui domine la ville et la mer du côté de l’ouest, il fut élevé en 1435 par la rébellion de Caux, soulevée alors contre l’occupation anglaise. Tandis que le château d’Arques était resté anglais, ainsi que le Pollet avec sa bastille et ses forts, Dieppe avait secoué le joug et ne fut jamais repris. Pour se défendre, il bâtit le château qui subsiste encore aujourd’hui. C’est un carré de bâtiments flanqué de quatre tours circulaires, construit en pierre et en silex et dont l’ensemble est entouré de profonds fossés. L’architecture a perdu tout caractère distinctif. L’histoire seule témoigne de la fondation et atteste l’origine de cette masse imposante qui ne fut jamais détruite.

    On montre encore une fenêtre par laquelle on prétend qu’en 1650 la duchesse de Longueville, organisatrice de la Fronde en Normandie, descendit pour se sauver à Pourville et de là en Hollande. Comme nous l’avons déjà dit, le XVIe siècle ajouta au château la tour du clocher de l’ancienne église de Saint-Rémy.

    cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir
    cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir
    cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir
    cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir
    cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir cliquez ici pour agrandir


    Abbé Cochet
    « Répertoire archéologique du département de Seine-Inférieure »
    Paris, 1871.

    Source : http://www.casteland.com/pfr/chateau/hnormand/seinem/dieppe/dieppe_hist.htm

     

  • Citadelle de Bitche

    Citadelle de Bitche

    Sommaire

    [masquer]

    Histoire [modifier]

    Panorama de la ville de Bitche

    La première mention du nom de Bitche se trouve dans une lettre datée du milieu de xiie siècle et dans laquelle leduc de Lorraine Matthieu Ier demande au comte de Sarrewerden de respecter les limites ainsi que les habitants de sa seigneurie. Dans cette lettre écrite en lettres gothiques mais en latin, les limites de cette seigneurie sont parfaitement établies. Dès 1170, un Bitis Castrum apparaît dans un document où Frédéric Ier de Lorraine se dénomme lui-même Dominus de Bites, « seigneur de Bitche ». La tradition situe ce premier château de Bitche, ouAltbitsch, sur le Schlossberg au nord du village de Lemberg. Le château donnera son nom à la seigneurie puis à la ville de Bitche. Ce château semble plutôt être un pavillon de chasse situé dans la proche forêt de Lemberg. Il semble qu’à la même époque, sans qu'il soit possible de dater l'évênement, un autre pavillon est construit sur leSchlossberg à l'emplacement de l'actuelle citadelle. L'intérêt stratégique de ce promontoire avec vision panoramique sur plusieurs vallées n'a pu échapper aux seigneurs de l’époque. Le second château fort est donc sans doute construit à la fin du xiiie siècle par le comte Eberhard de Deux-Ponts, décédé en 1321, sur le rocher actuel de la ville de Bitche. Il est partiellement détruit au début du xve siècle pendant la guerre des Paysans.

    Au xiiie siècle, la seigneurie de Bitche étant le seul territoire du duc de Lorraine à se trouver dans le domaine linguistique allemand et du fait du morcellement des possessions des comtes de Deux-Ponts, elle se trouve géographiquement isolée. Le comte Eberhard II de Deux-Ponts propose alors un accord d'échange au duc de Lorraine. Cette transaction se fait par deux traités : celui du 13 mai 1297 et celui du 1er juillet 1302. Le comte Eberhard II de Deux-Ponts épouse en 1309 Agnès de Bitche, fille de Thiébaud II de Lorraine et prend le titre de comte de Deux-Ponts et seigneur de Bitche et après l'avoir transformé, fait du château de Bitche sa résidence principale. Jusqu’au début du xvie siècle, la seigneurie de Bitche dépend en définitive du Saint Empire romain germanique. Lorsque Reinhard de Bitche meurt en 1531, ses deux fils se partagent son domaine. Mais bien vite, ils se brouillent et se querellent si bien que le duc de Lorraine commence à avoir des visées sur cette seigneurie. En fin de compte, Amélie de Bitche, fille de feu Simon Wecker et épouse de Philippe de Limange, vend la terre de Bitche au duc de Lorraine Charles II pour la somme de 50 000 écus. Il semble pourtant que les choses ne se passent pas très facilement puisqu'en 1563, le comte Jacques de Bitche rachète les maisons en bas du promontoire rocheux, les fait raser et fait construire des remparts pour se protéger des ducs de Lorraine auxquels il ne veut pas payer les aides. Jacques meurt en 1570 sans laisser de descendants directs, il est le dernier comte de Deux-Ponts-Bitche.

    En 1634Richelieu, pour punir le nouveau propriétaire, Charles IV de Lorraine, décide de le déposséder de ce qui lui reste encore. Le maréchal d'Humières est chargé de prendre le château de Bitche qui se rend après un siège de dix jours. Les Français s'installent dans le pays et les malheurs continuent. Lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en 1680, le château des comtes de Deux-Ponts-Bitche, restauré à plusieurs reprises, est en ruine. Durant l'hiver 1673-1674Turenne prend ses quartiers d'hiver dans le Palatinat et vient visiter Bitche. Impressionné par l'importance stratégique du site, il finit par convaincre Louis XIV de fortifier ce point et en 1679, le roi charge Vauban de ce travail. Les travaux ont lieu de 1683 à 1697 et coûtent à la France2 500 000 livres d'or, une somme énorme pour l'époque. La citadelle est démantelée en 1698 par suite des clauses du traité de Ryswick qui cède la ville de Bitche à Léopold Ier, duc de Lorraine. Les nouvelles fortifications doivent être rasées et un régiment originaire des Flandres se charge de cette besogne de l'automne 1697 à l'été 1698. En 1701 éclate la guerre de Succession d'Espagne et, une nouvelle fois, une garnison française vient occuper Bitche. Les soldats s'efforcent aussitôt à reconstruire les fortifications construites par Vauban et rasées peu de temps avant.

    Vue de la citadelle durant le siège de 1870

    En 1735 et 1736 sont signés des accords spécifiant que le duc de Lorraine François Stéphane renonce aux duchés de Bar et de Lorraine au profit du roi de Pologne en exil Stanislas Leszczyński, dont la fille a épousé le roi de France Louis XV. Le roi déchu vient donc s'installer à Lunéville et prend le titre de duc de Lorraine. En 1738Louis XV autorise à reconstruire la place forte de Bitche, intégrée au système défensif des frontières françaises, sous la direction du maréchal de Bournay. Quand celui-ci meurt en 1740, il est remplacé par un homme providentiel pour la ville de Bitche, le comte de Bombelles. Celui-ci se met à l'ouvrage dès 1741 et, lorsqu'en 1744, les mercenairesguerroyant pour l'Autriche s'approchent de Bitche, ils sont repoussés. Les travaux de fortification durent jusqu'en1765, comme l'indique la plaque que Louis XV fait poser à l'entrée. Le tracé de Vauban est respecté et renforcé par d'autres ouvrages. Les travaux sont assurés par Cormontaigne, qui rénove les casernes, les bâtiments pour lesofficiers du génie et le gouverneur, les magasins pour l'artillerie et la poudre, les corps de garde et la défense desglacis. De 1755 à 1760 a lieu la construction de l'ouvrage avancé et en 1765 l'aménagement de l'esplanade au pied du glacis.

    Partiellement détruite lors de l'avancée prussienne en 1870-1871, la citadelle est modernisée par les Allemands de1870 à 1900, puis à nouveau endommagée en 1944-1945 par l'artillerie américaine. Les faits les plus victorieux pour les défenseurs de la citadelle sont l'attaque de 1793 et la guerre franco-allemande de 1870. La citadelle ainsi que les souterrains sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 1979.

    Le 23 mai 2006, trois cloches ont été fondues à l'occasion de l'inauguration officielle du nouveau parcours de visite, en présence de représentants politiques. Christiane Leroy, épouse duprésident du conseil général, la marraine et Gérard Mordillat, le réalisateur de la Forteresse assiégée, le parrain, ont coulé avec les ouvriers de l'entreprise strasbourgeoise Vœgele le mélange de cuivre et d'étain. Le 25 mai 2006, les fondeurs ont cassé les gangues d'argile et de crottin de cheval pour révéler les trois cloches. La plus lourde, pesant soixante-trois kilos et frappée aux armoiries de la ville et du commandant Teyssier, sonnera à la volée tandis que les deux autres, pesant quarante et vingt kilos, rejoindront l'unique cloche d'époque pour sonner l'heure. Le carillon, quant à lui, ne fonctionnera qu'en 2007, date de la restauration de la chapelle de la citadelle.

    Tourisme [modifier]

    Un plan-relief de la ville de Bitche, datant de 1794 et classé monument historique depuis 1983, est exposé dans le musée. Au travers de son complexe souterrain, un parcours muséographique audio-visuel et olfactif plonge les visiteurs à la découverte de l'histoire de la forteresse1.

    Jardin pour la Paix [modifier]

    Le jardin pour la Paix, situé entre la citadelle et la ville, fait partie du réseau « Jardins sans Limites ».

    Références [modifier]

    Liens Externes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Citadelle_de_Bitche

  • Tour d'Albon

    Tour d'Albon

     

    Lorsque l’on circule sur la rive Est du Rhône, entre Valence et Vienne, dans le Nord de la Drôme, on ne peut manquer d’apercevoir  la Tour d’Albon se dressant fièrement et esseulée sur une motte castrale, semblant toujours surveiller les terres du Comté d’Albon comme aux temps lointains de nos aïeux. Pour un promeneur non averti, ce donjon peut paraître complètement anonyme, comme les nombreuses tours isolées que l’on peut trouver dans la région ; mais il aurait tord de ne pas s’y aventurer, car le lieu est chargé d’une glorieuse histoire puisque la famille originaire de ces riches terres, véritable carrefour entre les importantes villes de Vienne et Valence, bénéficiant du rayonnement économique de Lyon et donnant accès aux collines du Haut-Vivarais ; n’est autre que la fondatrice de l’importante province du Dauphiné, comme vous le verrez par la suite dans cet article.

    HISTOIRE

    Souvent, au Moyen Age (et de nos jours encore) la répartition des populations sur le territoire se fait en fonction des places jadis occupées par les romains qui avaient une véritable science des lieux stratégiques à occuper. Albon ne fait pas exception, puisque dès le Ier siècle après Jésus Christ, y était construit une fortification romaine. Au tout début du Moyen Age inférieur, les alentours d’Albon sont le théâtre de faits importants, puisque l’archevêque Avit de Vienne convoqua un concile à Epaone (aujourd’hui Saint-Romain-d’Albon) à la demande de Sigismond roi des Burgondes (peuplade d’origine germanique occupant la Bourgogne actuelle, la vallée du Rhône jusqu’en Provence et les Alpes ; avant l’invasion Franque menée par Clovis). Ce concile avait pour but d’évoquer la christianisation des Burgondes sans créer de heurts mais aussi de régler la place et le pouvoir du clergé dans l’organisation sociale .Albon traversera l’obscure et trouble période du haut Moyen Age (environ de 750 à 1000 après J.C.), et notamment la période Carolingienne (de 751 à 987), en étant un point de contrôle et de défense sur la vallée du Rhône en vue de contrer les invasions sarrasines ainsi que celles des « barbares germaniques ».


    Au début du Moyen Age supérieur, aux alentours de 1030, l’archevêque de Vienne nommé Bouchard  fit don à Guigues le Vion (appelé plus tard Guigues « le Vieux ») des terres du sud du Viennois. Il s’installa donc à Albon, où il fit construire une motte castrale (château en bois juché sur un remblai artificiel élevé par la terre issue du creusement des fossés) afin d’asseoir son pouvoir et son influence sur sa seigneurie. Puis, vers 1040, l’empereur du saint empire romain germanique Henri II dit « le Noir » fait don du la région du Briançonnais à son vassal, Guigues Ier d’Albon dit « le Vieux ». Ces nouvelles possessions ajoutées aux anciennes firent en quelque sorte d’Albon une petite capitale où demeurait le seigneur des lieux. On constate donc que très tôt Albon occupa une place importante dans l’histoire locale. Ce palier franchi fut concrétisé en 1079 par l’archevêque de Vienne qui érigea le château d’Albon en Château comtal. C’est au XIIème siècle que sera mentionné un château de pierre remplaçant le premier château en bois.


    Si Guigues « le Vieux » et ses descendants demeurèrent comtes d’Albon, le fondateur de la famille quitta très tôt sa seigneurie du nord de la Drôme actuelle (vers 1035). En effet, très ambitieux, il rejoignit son cousin Mallenus, alors évêque de Grenoble, et s’installa dans le Gresivaudan. A partir de ce moment et durant près de 300 ans, la famille Guigues d’Albon et ses descendants en tant que comte d’Albon étendirent peu-à-peu leur pouvoir et donner naissance à la province du Dauphiné. A partir de là, le comté d’Albon sera dirigé par un châtelain nommé par les comtes d’Albon et chargé d’y défendre leurs intérêts. Ce mode d’administration perdurera jusqu’à la révolution. Cette absence fut la cause de nombreuses frictions avec les seigneuries voisines (querelles des limites avec Montbreton, Anjou, Claveyson etc…) car ces dernières tentaient très fréquemment d’usurper telle ou telle parcelle de terrain et ce malgré l’intervention ponctuelle des dauphins eux-mêmes lors de diverses visites. Cette situation perdurera jusqu’au passage du comté dans les possessions de Royaume de France en 1349, ce qui remit rapidement de l’ordre et rabaissa les prétentions des seigneurs locaux. Guigues « le Vieux » épousa Adélaïde de Savoie qui lui donna un fils nommé Guigues II dit « le Gras » (1020-1079) qui fut marié à Adélaïde de Royans, puis à Agnès de Barcelone en 1070. Son successeur sera Guigues III, son fils.


    Peu avant 1100, Guigues III, premier comte d’Albon épousa la « Reine Mathilde », veuve du roi Conrad d’Italie (d’où son titre) et fille présumée du comte Roger de Sicile, fils rebelle de l’empereur germanique Henri IV. De cette union naquît un fils, Guigues IV, en 1095 auquel la mère donna le surnom de « DALPHINUS » (Dauphin en Français et couramment utilisé au Moyen Age). Ce sobriquet prendra plus tard une importance majeure puisque à partir de cette époque, tous les comtes d’Albon portèrent ce surnom de Dauphin. Quant à la seigneurie d’Albon, elle sera désormais nommée « DELPHINATUS ». Guigues IV dit « Dauphin » mourut en 1142 mais de son union avec Margueritte de Bourgogne naquit Guigues V (1120-1162) lequel fut marié à Béatrice de Montferrat qui devint par conséquent comtesse d’Albon à lorsque son mari mourut sans descendance. Ce fut le dernier représentant direct de la Maison des Guigues d’Albon.


    La comtesse Béatrice d’Albon se remariera à trois reprises, la première fois avec Albéric Taillefer de Toulouse, second fils deRaymond V de Toulouse et de son épouse Constance de France, union qui restera stérile. Puis elle prit pour troisième époux Hugues III de Bourgogne puis en quatrième noce Hugues de Coligny après la mort du précédent.


    C’est du mariage de Béatrice et de Hugues III que naquit un héritier pour le comté d’Albon en la personne de Guigues VI (1184-1237) créant ainsi la seconde Maison des comtes d’Albon dite de Bourgogne. Vint ensuite son fils, Guigues VII (1125-1269) puis Jean Ier (1263-1282), qui malgré son mariage avec Bonne de Savoie n’eut aucun descendant, et ce fut la fin de la Maison de Bourgogne à la tête de la terre d’Albon.


    Son beau-frère, Humbert Ier (1240-1306) qui avait épousé sa sœur Anne de Bourgogne devint donc seigneur d’Albon et reprit le tire de dauphin et fut le fondateur de la dynastie de La Tour Du Pin. C’est sous cette famille, en 1293 que la province prit officiellement le nom de Dauphiné. Se succèderont à la tête du comté d’Albon et de la province du Dauphiné Jean II (1280-1318), Guigues VIII (1309-1333), puis Humbert II (1312-1355). C’est ce dernier qui sera le dernier Dauphin-Comte d’Albon. En effet, celui-ci de santé fragile, ruiné par son goût du luxe et des fêtes et par la croisade qu’il dirige à ses frais entre 1345 et 1347 songe à vendre ses biens, la province du Dauphiné notamment Albon. Les ayant proposé à Robert de Sicile en 1337 puis au pape Benoit XII vers 1340 il se tourna tout naturellement vers le royaume de France dont l’influence s’était déjà faite sentir dans le Dauphiné. En effet, le roi Louis IX avait en 1269 joué un rôle d’arbitre dans le long et violent conflit opposant le Dauphiné représenté par Guigues VII et le duché de Savoie par Philippe ; résultant de conflits d’influences et des prétentions des deux partis sur les même terres (voir article sur la province du Dauphiné). Puis la présence Française se concrétisa par des mariages. En effet, Guigues VIII épousa la fille de Philippe V dit « le Long », isabelle de France ; et en 1335, Humbert II reçut deux-mille livres de rentes en échange du mariage du jeune dauphin André à Blanche d’Evreux, petite fille du roi Philippe de Hardi.


    C’est le 30 mars 1349 que la province du Dauphiné dont Albon passa officiellement sous l’égide de la couronne de France par la signature du traité de Romans. Ce fut un acte à haute signification politique et historique puisque la rive Est du Rhône échappait au contrôle du Royaume de France en faisant partie des possessions du saint empire romain germanique depuis le traité de Verdun de 843 (partage des biens du roi carolingien Louis le Pieux, fils de Charlemagne, entre ses trois fils : Charles le Chauve roi de Francie Occidentale qui deviendra plus tard le Royaume de France ; Louis le Germanique Roi de Francie Orientale qui deviendra le saint empire romain germanique et enfin Lothaire Ier qui aura le titre d’empereur la le Royaume de Francie Médiane (principalement composé du Nord de l’Italie, qui disparaitra par le jeu des successions au profit du saint empire romain germanique. C’est lors du traité de Romans que fut décidé le fait que le fils aîné héritier du trône de France porterait le titre de Dauphin (ce qui durera jusqu’à la fin de la monarchie!) et serait amené à résider dans le Dauphiné. Ni roi de France, ni Dauphin ne résida jamais à Albon, mais ceux-ci désignèrent des capitaines-châtelains-royaux pour gérer et prélever l’impôt le comté auprès de familles nobles. On retrouvera dans cette fonction la famille des Poitiers-Saint-Vallier en en 1431 et 1540, puis Gaspard de Laval, seigneur de Lesches de 1575 à 1579, le marechal D’Ornano en 1596, en 1638 ce fut la famille de Claveyson et les comtes de Tournon, ducs de Ventadour. ; Enfin en 1664 on y trouve la famille de Roussillon.


    Lors des guerres de religion dans le Dauphiné, Albon passa dans les mains des protestants et le secteur du nord Dauphiné fut tellement touché par l’horrible guerre civile que les populations locales notamment de la Valloire se soulevèrent à la fois contre les catholiques et les protestants !!! Ils attaquèrent fréquemment les troupes en transit quelle que soit leur obédience religieuse et leurs bloquèrent l’accès à plusieurs villes. Ils furent finalement pourchassés et se refugièrent dans le village de Moirans où ils furent tous pris (1800 personnes) et massacrés jusqu’au dernier. En 1576, le gouverneur du Dauphiné Gordes décida de faire raser la Place protestante d’Albon et le donjon fut fort heureusement épargné de la ruine.

    ARCHITECTURE

    Sur un plan architectural, Albon s’est construit sur six siècles. La tour a vraisemblablement été construite initialement dès le Xème siècle, vraisemblablement en bois puisque des fouilles ont mis à jour des traces de pieu dans le sol. Vers le début du XIIème siècle elle sera remplacée par un donjon de pierre plus solide et à-même à faire face avec plus d’efficacité à d’éventuelles attaques avec des murs épais de un mètre cinquante. La tour comprenait trois niveaux assez sûrement en bois et aujourd’hui effondrés. L’entrée principale est une ouverture en plein cintre au premier étage comme souvent sur les donjons de l’époque. L’accès se faisait par une échelle que l’on retirait en cas d’assaut. Vraisemblablement le premier étage était le logis de seigneur. Le rez-de-chaussée faisait office de stockage pour les provisions. Le second étage était la salle des gardes et avait une fonction défensive puisque munie d’une archère. Le troisième niveau est la « terrasse » de la tour et présente la particularité de ne posséder aucuns créneaux pour protéger les défenseurs pouvant s’y tenir en cas d’attaque. On ne trouve aucune trace d’aménagement de confort (latrines et cheminées). L’absence de trace d’escalier incite à penser que la circulation entre les niveaux se faisait par une échelle amovible.


    La « basse cour » située autour du donjon d’une Aula, le logis seigneurial avec une grande surface au sol. Si la théorie selon laquelle les comtes d’Albon se seraient inspirés par effet d’imitation des vastes aulas des châteaux impériaux, notamment par le choix de l’emplacement (au centre du complexe castral), cela signifierait sans aucun doute que cette famille faisait partie de l’élite de la noblesse du saint empire romain germanique.

     

     

    Article écrit par S.JULIEN

    Sources :

    www.mantaille.fr

    http://chateau.over-blog.net

    htp://château-de-lyon.forum.actif.com

     

    Posté le 08-07-2009 16:40 par Sébastien

     

     

    Sources : http://rhone.medieval.free.fr/index.php?page=accueil&dept=26&chateau=1

    http://images.google.fr/imgres?http://www.villagesdefrance.free.fr/dept/page26_dromedescollines.htm

     

     

    4.1.1Affaires Fnac 300-250