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guerre de cent ans

  • Château d'Artigny

    Château d'Artigny

    Le Château d'Artigny est un château construit entre 1919 et 1928 sur la commune de Montbazon en Indre-et-Loire.

    Sommaire

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    Les premiers châteaux successifs [modifier]

    Edifié durant la guerre de Cent Ans, le Château d'Artigny était intégré au système de défense établi le long de l'Indre autour du Donjon de Montbazon (Indre-et-Loire) dont il était un bastion avancé; il fut démoli en 1769 par son propriétaire, Joseph Testard de Bournais, trésorier du Roi, qu'il remplaça par une demeure qui fut épargnée par la Révolution puis remaniée au cours duxixe siècle.

    François Coty [modifier]

    C'est le 30 juillet 1912 que Joseph Spoturno, dit François Coty (Ajaccio, 3 mai 1874 - Louveciennes, 24 ou 25 juillet 1934), célèbre et richissime parfumeurpatron de presse et homme politique surnommé « Le Mussolini français » - conseiller général de Bastia, et maire d'Ajaccio sa ville natale en 1931 - acheta le château.

    Séduit par le site lors d'un voyage en Touraine, mais jugeant l'édifice mal posé sur la falaise dominant l'Indre, il le fait démolir pour construire 12 mètres plus loin et sur des fondations différentes l'actuel château, long de 60 mètres large de 18 et haut de 27, copie conforme - moins deux fenêtres à chaque niveau - de celui de Champlâtreux, bâti par l'architecte Jean-Michel Chevotet de 1751 à 1757, ainsi qu'une chapelle copiée quoique « réduite au quart » de celle du château de Versailles, reliée par un passage souterrain à une crypte prévue pour sa famille.

    De 1919 à 1928, date de la fin partielle de ce chantier d'envergure, Coty, « voulant montrer que la France moderne était capable d'oeuvrer aussi bien que la France monarchique », y employa 150 personnes, architectesmaîtres-d'œuvresculpteursciseleursmosaïstespeintres, artisans et ouvriers. Le sculpteur officiel Denys Puech (1854-1942) Prix de Rome, réalisa une allégorie de style XVIIIème sur le tympan du fronton de l'avant-corps central sur la vallée de l'Indre.

    Cette demeure somptueusement décorée et meublée comprenait quatre appartements de maître, une centrale électrique, un système d'air conditionné, des ateliers de tailleur et de bottier, un salon de coiffure, une chambre froide réservée aux fourrures de Madame, une "roberie" ou dressing équipée de 78 placards...

    De 1929 à 1934, date de sa mort dans sa résidence de Louveciennes acquise en 1923, il vécut en famille à Artigny six mois par an, servi par 40 domestiques et plusieurs gardes-du-corps dans ce domaine de 1.300 hectares d'un seul tenant comprenant 7 kilomètres de rivière, des jardins à la française, des serres à orchidées, plusieurs fermes, trois moulins, un pavillon de chasse, un presbytère et des bâtiments d'école désaffectés.

    Le bureau de « Monsieur de Montbazon », au premier étage, trônait dans une pièce circulaire surmontée d'une coupole au plafond peint d'une fresque en trompe-l'oeil par Charles Hoffbauer(1875-1957), Grand Prix de Rome 1924, représentant un bal costumé au château avec famille et amis parmi lesquels on reconnait son gendre Paul Dubonnet en Pierrot un verre à la main, les actrices Marie MarquetEdwige FeuillèreCécile Sorel, les danseurs et maîtres de ballet Serge Lifar et Serge Diaghilev, le peintre Foujita, le Maharadja de Khapurtala, l'Aga Khan.

    Après Coty [modifier]

    Les 30 novembre et 1er décembre 1936, les collections d'art du parfumeur, dont la fortune avait été fortement entamée par le krach boursier de 1929, le procès en divorce intenté par sa femme et les frais de son journal politique L'Ami du Peuple, « réunies au château du Puy d'Artigny et au pavillon Du Barry à Louveciennes » sont vendues en 124 lots aux enchères à la Galerie Charpentier à Paris1.

    Le château fut placé sous séquestre sur ordre de ses nombreux créanciers. En 1940, à l'heure où la capitale française est repliée à Tours, le château, abri potentiel indiqué par un aide de camp montbazonnais de l'amiral Darlan, est successivement occupé par le Ministère de la Marine, reste vide quelque mois, puis en 1941, puis par les troupes allemandes jusqu'en 1942, - qui le font camoufler par une peinture d'un brun « terre de Sienne » - enfin jusqu'en 1946 par une annexe pour les grands blessés de l'Hôpital de Tours.

    En 1947 sa famille en reprend possession, et plusieurs propositions d'achat lui sont présentées; les projets d'en faire le siège du Conseil Général d'Indre-et-Loire ou une colonie de vacances demeurent sans suite, et les héritiers commencent à démembrer l'immense domaine.

    Enfin en 1959 sa fille Christiane vend pour 29 millions de francs à René Traversac, ancien petit Chanteur à la Croix de Bois, devenu photographe de mariages, puis ingénieur des Arts et Métiers et enfin hôtelier, parisien amoureux des vieilles pierres - déjà propriétaire d'un prieuré Renaissance à Chênehutte-les-Tuffeaux (Saumurois), dont il fit son premier « château-hôtel » - le château vide, la chapelle, le pavillon de chasse, les communs et un moulin, sur 29 hectares, dernier morceau du domaine montbazonnais des Coty.

    Après 2 ans et 2 millions de travaux, au cours desquels la bibliothèque est transformée en « salon-bar » offrant une collection unique de cognacs, armagnacs, portos et whiskies, il ouvre fin 1961 « Le Relais d'Artigny », qui devint la première entreprise hôtelière de la région Centre; R.T. est co-fondateur de la chaîne Relais et Châteaux. La cave détiendrait, parmi 45 000 bouteilles de vignobles francais, la plus belle collection mondiale de vins de Touraine.

    Depuis lors, Artigny a accueilli nombre de personnalités telles que la Reine-mère d'Angleterre et en 1963 Hailé Sélassié Ier, dernier Négus d'Éthiopie.

    Les 24 et 25 novembre 1973, sous couvert de fermeture annuelle de l'établissement, la « Conférence monétaire internationale » y réunit les ministres des Finances des Cinq plus grandes puissances mondiales (dont Valéry Giscard d'Estaing).

    En avril 1976 s'y déroula une rencontre discrète entre le Président de la République et son futur successeur, François Mitterrand.

    Artigny est toujours propriété du groupe hôtelier familial « Grandes Étapes Françaises », dont Pierre Traversac est le Président. Ce château-hôtel compte 65 chambres, 2 salles de restaurant, un spa.

    Notes et références [modifier]

    1. « Fastueux hôtels de Touraine, le château d'Artigny, à Montbazon », Le Magazine de La Touraine, n° 24 - octobre 1987, pp. 7 à 24, illustrées, et catalogue de la vente.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Artigny

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  • Château de Dieppe

    Château de Dieppe

    historique et de description du chateau

    « Dieppa » est attesté en 1030. Un petit village de pêcheurs existe sans doute dès cette époque et tire son nom du fleuve côtier né de la confluence des rivières Arques, Eaulne et Béthune. Mais c’est la conquête de l’Angleterre par les Normands à compter de 1066, qui va lui donner toute son importance par le développement des relations transmanches. Guillaume le Conquérant se rembarque pour la Grande-Bretagne depuis Dieppe le 6 décembre 1067. La ville connaît une prospérité croissante à compter du XIIe siècle. Le château est fondé en 1188 et disputé entre Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste. Celui-ci dévaste la nouvelle forteresse en 1195 et en profite au passage pour incendier la cité.

    Dieppe joue un rôle considérable durant la Guerre de cent Ans. Des marins et corsaires dieppois mènent un raid victorieux sur Southampton en 1339. Les Anglais s’en emparent en 1420 et la conservent 15 ans durant. Elle est libérée par Charles des Marets pour le compte de Charles VII, le 28 octobre 1435. C’est certainement vers cette époque que la forteresse fait l’objet d’une totale reconstruction. Assiégée une dernière fois par les troupes de Talbot en 1443, l’armée royale commandée par Jean de Dunois (Le Bâtard d’Orléans) et le jeune dauphin Louis (futur Louis XI) contraint définitivement les Anglais à quitter le secteur en août.

    Le château :

    Construit sur la colline qui domine la ville et la mer du côté de l’ouest, il fut élevé en 1435 par la rébellion de Caux, soulevée alors contre l’occupation anglaise. Tandis que le château d’Arques était resté anglais, ainsi que le Pollet avec sa bastille et ses forts, Dieppe avait secoué le joug et ne fut jamais repris. Pour se défendre, il bâtit le château qui subsiste encore aujourd’hui. C’est un carré de bâtiments flanqué de quatre tours circulaires, construit en pierre et en silex et dont l’ensemble est entouré de profonds fossés. L’architecture a perdu tout caractère distinctif. L’histoire seule témoigne de la fondation et atteste l’origine de cette masse imposante qui ne fut jamais détruite.

    On montre encore une fenêtre par laquelle on prétend qu’en 1650 la duchesse de Longueville, organisatrice de la Fronde en Normandie, descendit pour se sauver à Pourville et de là en Hollande. Comme nous l’avons déjà dit, le XVIe siècle ajouta au château la tour du clocher de l’ancienne église de Saint-Rémy.

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    Abbé Cochet
    « Répertoire archéologique du département de Seine-Inférieure »
    Paris, 1871.

    Source : http://www.casteland.com/pfr/chateau/hnormand/seinem/dieppe/dieppe_hist.htm