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  • Tour d'Albon

    Tour d'Albon

     

    Lorsque l’on circule sur la rive Est du Rhône, entre Valence et Vienne, dans le Nord de la Drôme, on ne peut manquer d’apercevoir  la Tour d’Albon se dressant fièrement et esseulée sur une motte castrale, semblant toujours surveiller les terres du Comté d’Albon comme aux temps lointains de nos aïeux. Pour un promeneur non averti, ce donjon peut paraître complètement anonyme, comme les nombreuses tours isolées que l’on peut trouver dans la région ; mais il aurait tord de ne pas s’y aventurer, car le lieu est chargé d’une glorieuse histoire puisque la famille originaire de ces riches terres, véritable carrefour entre les importantes villes de Vienne et Valence, bénéficiant du rayonnement économique de Lyon et donnant accès aux collines du Haut-Vivarais ; n’est autre que la fondatrice de l’importante province du Dauphiné, comme vous le verrez par la suite dans cet article.

    HISTOIRE

    Souvent, au Moyen Age (et de nos jours encore) la répartition des populations sur le territoire se fait en fonction des places jadis occupées par les romains qui avaient une véritable science des lieux stratégiques à occuper. Albon ne fait pas exception, puisque dès le Ier siècle après Jésus Christ, y était construit une fortification romaine. Au tout début du Moyen Age inférieur, les alentours d’Albon sont le théâtre de faits importants, puisque l’archevêque Avit de Vienne convoqua un concile à Epaone (aujourd’hui Saint-Romain-d’Albon) à la demande de Sigismond roi des Burgondes (peuplade d’origine germanique occupant la Bourgogne actuelle, la vallée du Rhône jusqu’en Provence et les Alpes ; avant l’invasion Franque menée par Clovis). Ce concile avait pour but d’évoquer la christianisation des Burgondes sans créer de heurts mais aussi de régler la place et le pouvoir du clergé dans l’organisation sociale .Albon traversera l’obscure et trouble période du haut Moyen Age (environ de 750 à 1000 après J.C.), et notamment la période Carolingienne (de 751 à 987), en étant un point de contrôle et de défense sur la vallée du Rhône en vue de contrer les invasions sarrasines ainsi que celles des « barbares germaniques ».


    Au début du Moyen Age supérieur, aux alentours de 1030, l’archevêque de Vienne nommé Bouchard  fit don à Guigues le Vion (appelé plus tard Guigues « le Vieux ») des terres du sud du Viennois. Il s’installa donc à Albon, où il fit construire une motte castrale (château en bois juché sur un remblai artificiel élevé par la terre issue du creusement des fossés) afin d’asseoir son pouvoir et son influence sur sa seigneurie. Puis, vers 1040, l’empereur du saint empire romain germanique Henri II dit « le Noir » fait don du la région du Briançonnais à son vassal, Guigues Ier d’Albon dit « le Vieux ». Ces nouvelles possessions ajoutées aux anciennes firent en quelque sorte d’Albon une petite capitale où demeurait le seigneur des lieux. On constate donc que très tôt Albon occupa une place importante dans l’histoire locale. Ce palier franchi fut concrétisé en 1079 par l’archevêque de Vienne qui érigea le château d’Albon en Château comtal. C’est au XIIème siècle que sera mentionné un château de pierre remplaçant le premier château en bois.


    Si Guigues « le Vieux » et ses descendants demeurèrent comtes d’Albon, le fondateur de la famille quitta très tôt sa seigneurie du nord de la Drôme actuelle (vers 1035). En effet, très ambitieux, il rejoignit son cousin Mallenus, alors évêque de Grenoble, et s’installa dans le Gresivaudan. A partir de ce moment et durant près de 300 ans, la famille Guigues d’Albon et ses descendants en tant que comte d’Albon étendirent peu-à-peu leur pouvoir et donner naissance à la province du Dauphiné. A partir de là, le comté d’Albon sera dirigé par un châtelain nommé par les comtes d’Albon et chargé d’y défendre leurs intérêts. Ce mode d’administration perdurera jusqu’à la révolution. Cette absence fut la cause de nombreuses frictions avec les seigneuries voisines (querelles des limites avec Montbreton, Anjou, Claveyson etc…) car ces dernières tentaient très fréquemment d’usurper telle ou telle parcelle de terrain et ce malgré l’intervention ponctuelle des dauphins eux-mêmes lors de diverses visites. Cette situation perdurera jusqu’au passage du comté dans les possessions de Royaume de France en 1349, ce qui remit rapidement de l’ordre et rabaissa les prétentions des seigneurs locaux. Guigues « le Vieux » épousa Adélaïde de Savoie qui lui donna un fils nommé Guigues II dit « le Gras » (1020-1079) qui fut marié à Adélaïde de Royans, puis à Agnès de Barcelone en 1070. Son successeur sera Guigues III, son fils.


    Peu avant 1100, Guigues III, premier comte d’Albon épousa la « Reine Mathilde », veuve du roi Conrad d’Italie (d’où son titre) et fille présumée du comte Roger de Sicile, fils rebelle de l’empereur germanique Henri IV. De cette union naquît un fils, Guigues IV, en 1095 auquel la mère donna le surnom de « DALPHINUS » (Dauphin en Français et couramment utilisé au Moyen Age). Ce sobriquet prendra plus tard une importance majeure puisque à partir de cette époque, tous les comtes d’Albon portèrent ce surnom de Dauphin. Quant à la seigneurie d’Albon, elle sera désormais nommée « DELPHINATUS ». Guigues IV dit « Dauphin » mourut en 1142 mais de son union avec Margueritte de Bourgogne naquit Guigues V (1120-1162) lequel fut marié à Béatrice de Montferrat qui devint par conséquent comtesse d’Albon à lorsque son mari mourut sans descendance. Ce fut le dernier représentant direct de la Maison des Guigues d’Albon.


    La comtesse Béatrice d’Albon se remariera à trois reprises, la première fois avec Albéric Taillefer de Toulouse, second fils deRaymond V de Toulouse et de son épouse Constance de France, union qui restera stérile. Puis elle prit pour troisième époux Hugues III de Bourgogne puis en quatrième noce Hugues de Coligny après la mort du précédent.


    C’est du mariage de Béatrice et de Hugues III que naquit un héritier pour le comté d’Albon en la personne de Guigues VI (1184-1237) créant ainsi la seconde Maison des comtes d’Albon dite de Bourgogne. Vint ensuite son fils, Guigues VII (1125-1269) puis Jean Ier (1263-1282), qui malgré son mariage avec Bonne de Savoie n’eut aucun descendant, et ce fut la fin de la Maison de Bourgogne à la tête de la terre d’Albon.


    Son beau-frère, Humbert Ier (1240-1306) qui avait épousé sa sœur Anne de Bourgogne devint donc seigneur d’Albon et reprit le tire de dauphin et fut le fondateur de la dynastie de La Tour Du Pin. C’est sous cette famille, en 1293 que la province prit officiellement le nom de Dauphiné. Se succèderont à la tête du comté d’Albon et de la province du Dauphiné Jean II (1280-1318), Guigues VIII (1309-1333), puis Humbert II (1312-1355). C’est ce dernier qui sera le dernier Dauphin-Comte d’Albon. En effet, celui-ci de santé fragile, ruiné par son goût du luxe et des fêtes et par la croisade qu’il dirige à ses frais entre 1345 et 1347 songe à vendre ses biens, la province du Dauphiné notamment Albon. Les ayant proposé à Robert de Sicile en 1337 puis au pape Benoit XII vers 1340 il se tourna tout naturellement vers le royaume de France dont l’influence s’était déjà faite sentir dans le Dauphiné. En effet, le roi Louis IX avait en 1269 joué un rôle d’arbitre dans le long et violent conflit opposant le Dauphiné représenté par Guigues VII et le duché de Savoie par Philippe ; résultant de conflits d’influences et des prétentions des deux partis sur les même terres (voir article sur la province du Dauphiné). Puis la présence Française se concrétisa par des mariages. En effet, Guigues VIII épousa la fille de Philippe V dit « le Long », isabelle de France ; et en 1335, Humbert II reçut deux-mille livres de rentes en échange du mariage du jeune dauphin André à Blanche d’Evreux, petite fille du roi Philippe de Hardi.


    C’est le 30 mars 1349 que la province du Dauphiné dont Albon passa officiellement sous l’égide de la couronne de France par la signature du traité de Romans. Ce fut un acte à haute signification politique et historique puisque la rive Est du Rhône échappait au contrôle du Royaume de France en faisant partie des possessions du saint empire romain germanique depuis le traité de Verdun de 843 (partage des biens du roi carolingien Louis le Pieux, fils de Charlemagne, entre ses trois fils : Charles le Chauve roi de Francie Occidentale qui deviendra plus tard le Royaume de France ; Louis le Germanique Roi de Francie Orientale qui deviendra le saint empire romain germanique et enfin Lothaire Ier qui aura le titre d’empereur la le Royaume de Francie Médiane (principalement composé du Nord de l’Italie, qui disparaitra par le jeu des successions au profit du saint empire romain germanique. C’est lors du traité de Romans que fut décidé le fait que le fils aîné héritier du trône de France porterait le titre de Dauphin (ce qui durera jusqu’à la fin de la monarchie!) et serait amené à résider dans le Dauphiné. Ni roi de France, ni Dauphin ne résida jamais à Albon, mais ceux-ci désignèrent des capitaines-châtelains-royaux pour gérer et prélever l’impôt le comté auprès de familles nobles. On retrouvera dans cette fonction la famille des Poitiers-Saint-Vallier en en 1431 et 1540, puis Gaspard de Laval, seigneur de Lesches de 1575 à 1579, le marechal D’Ornano en 1596, en 1638 ce fut la famille de Claveyson et les comtes de Tournon, ducs de Ventadour. ; Enfin en 1664 on y trouve la famille de Roussillon.


    Lors des guerres de religion dans le Dauphiné, Albon passa dans les mains des protestants et le secteur du nord Dauphiné fut tellement touché par l’horrible guerre civile que les populations locales notamment de la Valloire se soulevèrent à la fois contre les catholiques et les protestants !!! Ils attaquèrent fréquemment les troupes en transit quelle que soit leur obédience religieuse et leurs bloquèrent l’accès à plusieurs villes. Ils furent finalement pourchassés et se refugièrent dans le village de Moirans où ils furent tous pris (1800 personnes) et massacrés jusqu’au dernier. En 1576, le gouverneur du Dauphiné Gordes décida de faire raser la Place protestante d’Albon et le donjon fut fort heureusement épargné de la ruine.

    ARCHITECTURE

    Sur un plan architectural, Albon s’est construit sur six siècles. La tour a vraisemblablement été construite initialement dès le Xème siècle, vraisemblablement en bois puisque des fouilles ont mis à jour des traces de pieu dans le sol. Vers le début du XIIème siècle elle sera remplacée par un donjon de pierre plus solide et à-même à faire face avec plus d’efficacité à d’éventuelles attaques avec des murs épais de un mètre cinquante. La tour comprenait trois niveaux assez sûrement en bois et aujourd’hui effondrés. L’entrée principale est une ouverture en plein cintre au premier étage comme souvent sur les donjons de l’époque. L’accès se faisait par une échelle que l’on retirait en cas d’assaut. Vraisemblablement le premier étage était le logis de seigneur. Le rez-de-chaussée faisait office de stockage pour les provisions. Le second étage était la salle des gardes et avait une fonction défensive puisque munie d’une archère. Le troisième niveau est la « terrasse » de la tour et présente la particularité de ne posséder aucuns créneaux pour protéger les défenseurs pouvant s’y tenir en cas d’attaque. On ne trouve aucune trace d’aménagement de confort (latrines et cheminées). L’absence de trace d’escalier incite à penser que la circulation entre les niveaux se faisait par une échelle amovible.


    La « basse cour » située autour du donjon d’une Aula, le logis seigneurial avec une grande surface au sol. Si la théorie selon laquelle les comtes d’Albon se seraient inspirés par effet d’imitation des vastes aulas des châteaux impériaux, notamment par le choix de l’emplacement (au centre du complexe castral), cela signifierait sans aucun doute que cette famille faisait partie de l’élite de la noblesse du saint empire romain germanique.

     

     

    Article écrit par S.JULIEN

    Sources :

    www.mantaille.fr

    http://chateau.over-blog.net

    htp://château-de-lyon.forum.actif.com

     

    Posté le 08-07-2009 16:40 par Sébastien

     

     

    Sources : http://rhone.medieval.free.fr/index.php?page=accueil&dept=26&chateau=1

    http://images.google.fr/imgres?http://www.villagesdefrance.free.fr/dept/page26_dromedescollines.htm

     

     

    4.1.1Affaires Fnac 300-250

  • Château du Parangon

    Château du Parangon

    Le château du Parangon est un monument français du xviie siècle, situé sur la commune de Joinville-le-Pont, en Île-de-France. Il est actuellement la propriété du conseil général du Val-de-Marne en Île-de-France.

    Château du Parangon fin xviie siècle, vue de la rue de Paris

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Le château est construit dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, sur le territoire de la paroisse de Saint Maur hors La Varenne (actuellement Saint-Maur-des-Fossés). Appelé Maison des Champs, il est construit par la famille Amelot et les jardins, dont il ne reste quasiment rien, ont été dessinés par Le Nôtre (v.1613-1700)1.

    En 1658, il est la propriété de Mme de Chaumontel2. Il est ensuite acquis par Madame de La Fayette.

    À la fin du 17ème siècle, il appartient à Jean-Jacques Amelot de Chaillou (1689-1749), intendant des finances en 1726, ministre d’État aux Affaires étrangères de 1737 à 1744 et surintendant des Postes en 17373. Il est élu membre de l'Académie française en 1727 et membre honoraire de l'Académie des sciences en 17414.

    Le château se situe sur le territoire de la nouvelle commune de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, constituée en 1790 par détachement de la commune de Saint Maur des Fossés. La commune, alors dans le département de Paris (rebaptisé département de la Seine), change de nom en 1831 et devient Joinville-le-Pont.

    À partir de 1857, le château accueille une école privée qui devient, de 1902 à 1914, l’école pratique agricole, commerciale et industrielle coloniale.

    Pendant la Première Guerre mondiale, le château est transformé en hôpital militaire pour l'armée américaine. Il est ensuite occupé par des religieuses.

    De 1947 à 1973, le château abrite un centre d’accueil d’enfants handicapés puis de 1975 à 1991 un foyer de l’enfance.

    Il abrite actuellement des services sociaux du conseil général du Val-de-Marne. Une école primaire a été construite dans le parc.

    Le château a été inscrit à l’inventaire des Monuments historiques en 1976.

    Résidence de Madame de La Fayette [modifier]

    Le château devient vers 1670 la propriété de Madame de La Fayette (1634-1693), femme de lettres, qui y séjourne l’été. Elle acquiert le château après avoir séjourné dans le château de Saint Maur voisin, qui était mis à disposition de Jean Hérault, sieur de Gourville (1610-1703) par le prince de Condé5.

    Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, reçoit notamment au Parangon Madame de Sévigné et Boileau. Elle y écrit en partie La Princesse de Clèves à partir de16726.

    L’école du Parangon [modifier]

    En 1857, le château est aménagé en établissement d'enseignement par le docteur Louis-Ferdinand Rousseau (1810-1889), qui y transfère l’école d’enseignement libre qu’il avait fondée en 1832 et qui était située rue Molette à Joinville-le-Pont. En 1869, l’école accueille 320 élèves2.

    En 1870, lors de la bataille de Champigny, le château devient une installation sanitaire, accueillant 200 blessés.

    Louis Ferdinand Rousseau, qui en reste le directeur, fut maire de Joinville entre 1875 et 1878. Son fils, Jules Rousseau, introduit pour la première fois un enseignement technique et professionnel tandis que son gendre, M. Quirot, est chargé de l'enseignement classique1.

    Un autre fils, le docteur Henri Rousseau lui succède à la tête de l'institution.

    L’école pratique coloniale [modifier]

    Sur proposition du Dr Eugène Verrier, l’institution est en 1902 transformée en école coloniale pratique, délivrant un enseignement agricole, commercial et industriel7. Henri Rousseau reste à la tête de l’institution. Avec son épouse, la femme de lettres Louise Rousseau, il établit dans le parc de l’institution, une magnanerie où les élèves peuvent suivre toute l’évolution du ver à soie depuis l’œuf jusqu’au cocon et au papillon8. L’industrie de la soie était considérée comme l’une des plus importantes parmi celles des colonies françaises, et les élèves étaient encouragés à développer la sériciculture9.

    Les élèves viennent d’Afrique (notamment du Dahomey et de Madagascar), des Antilles (Martinique) et surtout d’Extrême Orient (Cochinchine) ; on compte également des élèves originaires de France et quelques uns venant des États-Unis. En 1908, le Comité Paul Bert, institution filiale de l'Alliance française place vingt des quatre-vingts étudiants indochinois présents dans la métropole à l'école pratique d'enseignement colonial du Parangon10. Les années suivantes, le Comité Paul-Bert comptera une cinquantaine d'étudiants boursiers au sein de l'école du Parangon11. Les jeunes garçons sont destinés à devenir cadres coloniaux et agents de bureau pour les compagnies commerciales coloniales2.

    La formation dure deux ans et l’enseignement comprend botanique coloniale, chimie appliquée, agriculture générale, arboriculture, horticulture, comptabilité, électrotechnique, météorologie, hygiène, médecine pratique, art vétérinaire, arpentage et langues étrangères2. La France compte alors deux écoles pratiques coloniales : celle du Havre et celle du Parangon. Les activités de l’école de Joinville-le-Pont cessent avec le début de la Première guerre mondiale en 1914.

    Charles Paquet, président de la Société nationale des architectes de France et maire-adjoint de Vincennes, séjourne également au Parangon. Il était le petit-fils d’Eugène Voisin (1834-1914), maire de Joinville de 1888 à 191212.

    En 1917, le château abrite un établissement de santé pour les militaires américains qui fonctionnera jusqu'en 1920. L'activité sanitaire sera ensuite poursuivie par des religieuses de 1921 à1951.

    Accueil de services sociaux [modifier]

    Après la Seconde Guerre mondiale, le château est aménagé pour accueillir un centre pour handicapés, qui fonctionne de 1949 à 197313.

    Propriété du conseil général du Val-de-Marne, le château devient un foyer de l'enfance, spécialisé dans l’accueil d’urgence de handicapés de 1975 à 1991.

    Il accueille ensuite plusieurs services sociaux départementaux, notamment un centre de PMI, une circonscription d’action sociale et des antennes consacrées au planning familial et au placement familial.

    Le parc du Parangon [modifier]

    Château du Parangon fin xviie siècle, vue du parc

    Les jardins du parc initial sont dessinés par Le Nôtre (v.1613-1700)1. En janvier 1900, un service de jardins coloniaux est installé14.

    L’ancien parc du château a été divisé entre le conseil général, qui en conserve environ le tiers, et la ville de Joinville-le-Pont, qui y aménage un parc public. Le parc public est le principal espace vert des quartiers de la rive droite de la Marne avec une superficie de 10 500 m².

    L’école primaire du Parangon, établissement public municipal, est inaugurée en 1994. Elle reprend le terrain occupé précédemment par les serres municipales.

    Description [modifier]

    Situé au 68, rue de Paris à Joinville-le-Pont, le domaine comprend outre le château, un parc, une cour, un jardin, une écurie, une remise, un jardin potager, une étable, une volière, un poulailler, une faisanderie et une serre.

    Le château, d’une élévation de deux étages, a été construit dans la deuxième moitié du xviie siècle. Les ferronneries de l'escalier et des balcons sont de la deuxième moitié du xviiie siècle. L’aile nord en retour d'équerre a été construite après 1810.

    Les éléments remarquables sont les façades et toitures du corps principal et de l’aile en prolongement, ainsi que le portail sur la rue de Paris.

    Le château a été inscrit à l’inventaire des Monuments historiques le 3 août 1976.

    Notes et références [modifier]

    1. ↑ ab et c Ville de Joinville-le-Pont, rapport de présentation du plan local d’urbanisme, 26 décembre 2006
    2. ↑ abc et d Histoire du Parangon, in Joinville-le-Pont magazine, janvier 1994
    3. Le patrimoine du Val de Marne, Flohic, Charenton, 1993
    4. Académie française
    5. Mémoires de Monsieur de Gourville, Mercure de France, coll. Le Temps retrouvé, Paris, 2004
    6. Marie-Noëlle Craissati et alt.: Balade en Val-de-Marne sur les pas des écrivains, Editions Alexandrines, 2000
    7. Eugène Verrier : Projet de création d'une école coloniale pratique, œuvre du développement de l'initiative privée, conférence du Dr E. Verrier
    8. L'Année scientifique et industrielle, 1909, pp. 439-441
    9. Bulletin de la société nationale d’acclimatation, 1912
    10. Froidevaux : L'œuvre scolaire de la France aux colonies, Challamel, 1900
    11. Pascal Blanchard et Eric Deroo : Le Paris Asie : 150 Ans de présence de la Chine, de l'Indochine, du Japon... dans la capitale, La Découverte, Paris, 2004
    12. Paquet (Charles), Souvenirs personnels d’un ancien du Parangon à la Belle Epoque, dans le Vieux Saint-Maur, 47e année, 1969, n°50, p. 98-103, photo
    13. Fermeture du centre « le Parangon » pour handicapés, in le Courrier du Val-de-Marne, n° 146, 12-19 juillet 1973.- p. 4
    14. Almanach Hachette, Hachette, Paris, 1900

     

     

     

    Source :

  • Château de Combourg

    Château de Combourg

    Le château de Combourg
    Le château de Combourg

    Présentation
    Période ou style
    Type Château fort
    Début construction xie siècle
    Fin construction xve siècle
    Propriétaire actuel La comtesse de la Tour du Pin-Verclause
    Classement classé MH
    Site internet Consulter
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région historique Bretagne
    Département Ille-et-Vilaine
    Commune Combourg


    Le château de Combourg est une forteresse située en Bretagne qui est située sur le territoire de la commune de CombourgPays de la Bretagne Romantique en Ille-et-Vilaine.

    Le château est situé à mi-chemin de Rennes (39 km) et de Saint-Malo (36 km) dans le département d'Ille-et-Vilaine (35), en France.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Il a été construit entre le xie siècle et le xve siècle sur une butte, au bord du "Lac Tranquille".

    L'évêque de Dol, Junken, fils du vicomte de Dinan, élève à Combourg un premier château dès 1016 pour proteger son fief de Comburnium.

    A la fin du XIème siècle, les seigneurs de Combourg reçoivent le titre de "porte étendard de Saint-Samson", patron de la cathédrale de Dol.

    En 1162, Combourg passe par alliance à Harsulfe de Soligné, époux d'Yseult de Dol. Puis le domaine échoit aux Du Guesclin, et vers le milieu du XIVème siècle à la maison de Châteaugiron-Malestroit.

    En 1553, le château est acquis par le marquis de Coëtquen; au XVIIIème siècle son descendant, le dernier du nom, cède le château à sa fille, l'épouse de Emmanuel-Félicité de Durfort, duc de Duras.

    Ce dernier le vend en 1761 à René-Auguste de Chateaubriand, un riche armateur de Saint-Malo, père du futur écrivain.

    L'écrivain François-René de Chateaubriand, qui a immortalisé ce château dans ses mémoires, y passa une partie morose de sa jeunesse dans les années 1770.

    En 1786, à la mort de leur père, c'est Jean-Baptiste de Châteaubriand, frère aîné de François-René et époux d'une petite-fille de Malesherbes, qui hérite du château.

    Le domaine est pillé pendant la Révolution, Jean-Baptiste et son épouse sont guillotinés pendant la Terreur.

    C'est le petit-neveu de Châteaubriand qui entreprendra, sur les conseil de Eugène Viollet-le-Duc, de restaurer l'édifice dans le style "néo-gothique" et en 1876 fait également redessiner le parc dans le goût anglais par Denis et Eugène Bühler.

    Fantômes et légendes [modifier]

    Coucher de soleil

    L'écrivain François-René de Chateaubriand parlait dans ses mémoires des fantômes qui hanteraient le château de Combourg 1.
    Selon lui, les habitants du lieu laissaient entendre « qu'un certain comte de Combourg à jambe de bois mort depuis trois siècles revenait à certaines époques »2 La pièce qui serait l'épicentre de ce phénomène paranormal est la "chambre bleue" (qui était la chambre à coucher où dormait René-Auguste de Chateaubriand, le père de l'écrivain).

    On raconte que l'un des seigneurs de Combourg, Malo-Auguste de Coëtquen (1679-1727) y serait mort dans son lit. Celui-ci aurait porté une jambe de bois après avoir perdu sa jambe droite à la bataille de Malplaquet (1709). Il hanterait depuis les escaliers du château et serait parfois accompagné d'un chat noir dont on peu entendre le miaulement près de la "Tour du Chat" (où Chateaubriand avait sa propre chambre).
    Et justement, pendant la restauration du château en 1876, les ouvriers découvrirent emmuré dans une pièce une momie de chat...(une tradition au môyen-âge consistait souvent à emmurer des chats vivants dans les fondations de toutes nouvelles constructions, afin de conjurer le mauvais sort).


    Le château devenu hôpital militaire.

    "Eté revoir la comtesse de Durfort, née Sybille de Chateaubriand, qui m'a longuement entretenu de ce qu'elle vient de faire à Combourg. Le château transformé en ambulance, le drapeau blanc flottant sur la plus haute tour. Le grand salon, la salle à manger où le père de Chateaubriand allait et venait, terrible, occupé par des lits de blessés à poux; la chapelle devenue une petite salle à manger pour les châtelains (...) elle a eu 34 blessés dans le château (...) le préfet a décidé d'envoyer 150 prisonniers allemands pour nettoyer l'étang, qui ne l'a pas été depuis 300 ans. Du coup, ô mon cher grand Chateaubriand, c'en est fait des derniers vestiges de la sylphide ! (...) Les blessés français, les prisonniers germaniques abolirent de concert tout ce qui pouvait subsister de cette époque lointaine. Déjà la restauration du château était une première atteinte à tant de souvenirs".

    Abbé Arthur Mugnier, Journal, 13 février 1915 (Mercure de France, 1985, p. 282 et 283).


    Un visiteur illustre le 6 août 1949.

    "(...) Léon Noel transmet au Général une invitation à visiter le château de Combourg, de la part de la comtesse de Durfort, arrière-petite-nièce de l'écrivain : il accepta et il me parut que cette évocation de l'Enchanteur le passionnait. Il me cita aussitôt ce passage du discours prononcé par lui à la Chambre des Pairs, le 3 avril 1816 (...) cette visite eut lieu en juillet 1949, à l'occasion d'un voyage en pays malouin (...) le livre d'or du château en garde la mémoire sous forme d'une lettre de remerciement : " (...) Me voilà, grâce à vous, plus profondément marqué par Chateaubriand dont l'oeuvre et la mémoire me hantaient déjà, depuis quarante-huit ans ! (...) cela nous ramène à 1901 date à laquelle (il) avait onze ans."

    Philippe de Saint-Robert, "De Gaulle et ses témoins - Rencontres historiques et littéraires", Bartillat, 1999, pp. 26 et 27).


    Outre un court passage dans ses Mémoires d'outre-tombe, Chateaubriand a également publié une œuvre plus complète sur les revenants du château, mais l'ouvrage est désormais introuvable.

    De plus, certains reportages télévisés traitant du sujet ont eu lieu au château, notamment dans Les 30 histoires les plus mystérieuses ou La soirée de l'étrange (TF1).

    Annexes [modifier]

    Article connexe [modifier]

    Références [modifier]

    1. Article sur le Château [archive]
    2. Mémoires d'outre-tombe Livre 3 - Chapitre 3 - Vie à Combourg. — Journées et soirées.

    Lien externe [modifier]

     

     

    Source :

  • Château de Montsoreau

    Château de  Montsoreau

    Le nom de Montsoreau apparaît pour la première fois dans une charte de 1089 sous la forme « castrum de Monte Sorello ». Il est alors la propriété de Guillaume de Montsoreau, vassal des comtes d'Anjou. En 1152, il est assiégé par Henri II Plantagenêt.

    En 1213, le château passe à la famille Savary, à la suite d'une union entre cette famille et les Montsoreau, puis à la famille de Craon, vicomtes de Châteaudun, en 1374. Il passe ensuite à famille Chabot et enfin, à la famille de Chambes à l'occasion du mariage de Jeanne Chabot, héritière, et Jean II de Chambes le 17 mars 1445.

    C'est donc Jean II de Chambes, conseiller du roi de France Charles VII qui a fait construire l'actuel château au XVe siècle.

    Alexandre Dumas a rendu célèbre le nom de Monsoreau (orthographié sans t) dans son roman La Dame de Monsoreau.

    L'histoire met en scène les amours contrariées de Diane de Méridor de son vrai nom Françoise de Maridor, épouse de Charles de Chambes, Comte de Monsoreau, et de son amant Louis de Bussy d'Amboise.ARCHITECTURE

     

    Le château de Montsoreau présente une apparence extérieure et une architecture contrastées : l'ensemble est caractéristique du mouvement qui, à la fin du Moyen-âge, fait évoluer la forteresse féodale vers une demeure de plaisance et d'agrément de style Renaissance.

    La façade Nord, avec son chemin de ronde, ses mâchicoulis, ses créneaux, et les tours carrées qui l'encadrent, présente un aspect imposant et austère, à caractère militaire. La façade Sud révèle un visage plus riant qui témoigne, à l'aube de la Renaissance, d'une recherche nouvelle d'esthétisme et de confort. Le corps de logis, construit entre les deux tours, percé de multiples fenêtres à meneaux, est flanqué de deux pavillons en retour d'équerre. Ce sont dans ses angles rentrants que se blottissent les deux tourelles d'escaliers donnant accès à l'intérieur du château.

    L'élégant escalier d'honneur à vis, datant du 16e siècle, présente tous les charmes de la Renaissance. Il est composé de quatre étages, rythmés de fenêtres en anse de panier, elles-mêmes encadrées de motifs et séparées de bas-reliefs sculptés. L'un de ces bas-reliefs représente des singes hissant des pierres ; Il est agrémenté de cette devise " Je le feray ".

    Sa terrasse à balustrade, de goût lombard, dont les disques d'ardoise contrastent avec la pierre de tuffeau, est une rareté dans la région.

     

    Source : http://www.chateau-montsoreau.com/

  • Le Château de Saint-Fargeau

    Le Château de Saint-Fargeau

    L’histoire du Château de Saint Fargeau s‘étend sur 10 siècles. En 980, Héribert Évêque d’Auxerre et fils naturel de Hugues Capet élève un rendez-vous de chasse fortifié. Du Xe au XVe siècle, le château a pour propriétaires des familles illustres : les seigneurs de Toucy, de Bar, et le célèbre argentier de Charles VII,Jacques Coeur.

     

     

    À partir de 1453, Antoine de Chabannes fait construire sur les bases de l’ancienne forteresse le château actuel, avec sa forme pentagonale, flanqué de six grosses tours.

    En 1652, la richissime Anne-Marie Louise d’Orléans, la Grande Mademoiselle cousine germaine de Louis XIV, condamnée à cinq ans d’exil à la suite des évènements de la Fronde s’installe à Saint Fargeau parce que la demeure n’est qu‘à trois jours de Paris. Elle fait intervenir Le Vau sur les façades intérieures du château. Il laisse un des plus beaux exemples de classicisme français.

     

     

     

    La famille Lepeletier acquiert le château en 1713. Louis Michel Lepeletier, conventionnel célèbre, vota la mort de Louis XVI et mourut assassiné.

    Le Château de Saint Fargeau est un des “personnages” du roman de Jean d’Ormesson“Au plaisir de Dieu”.

    Depuis 1979, le Château de Saint Fargeau est la propriété de Michel Guyot.

    Au cours de votre visite, ne manquez pas :

    • les Tours jumelles de Bar et Toucy à l’entrée
    • la Cour d’honneur et le Grand Escalier
    • les Appartements meublés
    • les Greniers et les Charpentes
    • l‘étonnante Tour du Moulin
    • les Étangs et les Grands Arbres du Parc du Château
    • la Salle des Gardes que vous pouvez louer pour vos fêtes et réceptions

     


    Château de Saint Fargeau - Nathalie Renaut

    Château de Saint Fargeau – Nathalie Renaut

     

    L’histoire du Château de Saint Fargeau s‘étend sur 10 siècles. En 980, Héribert Évêque d Auxerre et fils naturel…

     

    Source : http://chateau-de-saint-fargeau.com/fr-fr/le-chateau/le-chateau

  • Château de Montlhéry

    Château de Montlhéry

    Ruines du château et tour en arrière-plan.
    Ruines du château et tour en arrière-plan.

    Présentation
    Nom local Tour de Montlhéry
    Période ou style Moyen-âge
    Type Motte castrale
    Début construction v. 991
    Fin construction 1254
    Propriétaire initial Gui Ier de Montlhéry
    Destination initiale Habitation
    Propriétaire actuel République française
    Destination actuelle Musée
    Classement Logo monument classe.svg Monument historique (1840)
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    48° 38′ 06″ Nord
    2° 16′ 19″ Est
    Pays France
    Région historique Hurepoix
    Région Île-de-France
    Département Essonne
    Commune Montlhéry
    Géolocalisation sur la carte : France
    France location map-Regions and departements.svg
    Château de Montlhéry

    Le château de Montlhéry est un château fort français situé dans la commune de Montlhéry, au cœur de l'ancien pays de Hurepoix, sur la rive gauche de l'Orge, dans le département de l'Essonne et la région d'Île-de-France.

    Sommaire

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    Situation [modifier]

    Essonne department location map.svg
    Château de Montlhéry

    Le château de Montlhéry est situé dans la commune éponyme dans la région naturelle du Hurepoix qui se caractérisait au Moyen Âge par une forêt dense. Il est situé sur une colline culminant à cent trente-sept mètres au dessus du niveau de la mer, qui domine la vallée de l'Orge et de son affluent la Sallemouille. Il repose sur une butte d'étage stampien composé de sable de Fontainebleau et de grès sur soixante mètres d'épaisseur, recouvrant une couche de marne. Le sol alentour est couvert de végétation composée de pingenêtbruyère etfougère aigle.1

    Histoire [modifier]

    Vers 991Thibaud de Montlhéry, premier seigneur du lieu par sa charge de forestier, fortifia la butte d'une motte castrale, composée d'une tour de bois protégée par une enceinte. Les ruines de fondation laissent apparaître un polygone ovalisé de trente mètres sur vingt-cinq, avec une plate-forme de dix mètres de diamètre à sept mètres de hauteur.2

    Ce fut son fils, Gui Ier de Montlhéry, qui épousant Hodierne de Gometz, dame de Gometz et de La Ferté devint plus puissant. Il bâti leprieuré Saint-Pierre et l'église Notre-Dame, sa femme fit construire le monastère de Longpont. Leurs enfants accrurent ce pouvoir,Milon Ier de Montlhéry devint vicomte de Troyes et Gui Ier de Rochefort devint comte de Rochefort. Tous trois furent liés à Philippe Ierjusqu'à l'annulation du mariage de Lucienne de Rochefort, sa fille avec Louis VI, héritier du trône.

    En 1096Milon Ier et son fils Gui II, son frère Gui de Rochefort et son neveu Hugues de Crécy partirent pour la Première croisadeGui Trousseau fui devant Antioche et fut déshonoré. Il fut contraint en 1104 d'abandonner son château au roi en échange du mariage de sa fille Élisabeth de Montlhéry avec l'héritier du trône Philippe de Mantes.

    Mais en 1105Milon II de Montlhéry revendiqua la seigneurie et attaqua le château par ruse. Il fut une première fois débouté par Gui Ier de Rochefort. Par sécurité et malgré la paix retrouvée, Louis VI fit détruire les fortifications à l'exception de la tour. Il en donna les restes à son frère Philippe de Mantes qui l'offrit à Hugues de Crécy. Contraint de l'abandonner par le roi, le château revint enfin à Milon II. En 1118, son cousin Hugues dépité l'enleva et l'assassina dans son château de Châteaufort. Puni, il définitivement dut rendre ses terres au pouvoir royal.

    En 1144Louis VII de France séjourna avec son ministre Suger au château. En 1227Saint-Louis se réfugia au château devant les risques d'enlèvement à Étampes. En 1358, les Anglais assiégèrent le château mais ne le prirent pas. En 1360, ils y réussirent jusqu'à la nomination d'un nouveau prévôt par Charles VI. En 1409, les Armagnacs prirent le château, chassés en 1413 par Jean Sans Peurlui même battu en 1418 par le prévôt de Paris Tanneguy III du Chastel. En 1423, le château tomba entre les mains de Jean de Lancastre jusqu'en 1436 où elle revint à Charles VII.

    Le 16 juillet 1465, le château servit de base arrière aux troupes de Louis XI au cours de la bataille de Montlhéry contre Charles le Téméraire. En 1529François de Pérusse des Cars devint comte de Montlhéry. En 1562Louis Ier de Bourbon-Condé prit le château qui devint le quartier-général des Calvinistes. En 1585, il revint à Henri III qui ordonna la réfection des fortifications. Le 5 avril 1590,Henri IV séjourna une dernière fois au château avant que le gouverneur de Paris ne décide en 1591 de son démantèlement à l'exception du donjon.

    En 1764 et 1772Philippe de Noailles, comte de Montlhéry établit un procès verbal stigmatisant l'état de délabrement du château. Les fossés furent alors comblés et devinrent des jardins entre 1767 et 1771.

    En 1822François Arago, accompagné de Louis Joseph Gay-Lussac et Urbain Le Verrier, entreprirent de calculer la vitesse du son en tirant un coup de canon du sommet de la tour par nuit noire, visible et entendu à l'observatoire de Villejuif. En 1823 fut installé une tour de Chappe au sommet, visible depuis Fontenay-aux-Roses et Torfou.3 Le 5 avril 1842, l'État prit possession de la tour qui fut classée monument historiqueHenri Labrouste entreprit la réfection de la tour et aménagea la terrasse jusqu'en 1846, Garrez, ajouta les passerelles et la grille d'entrée, Selmersheim acheva les travaux en 1889. Le 5 juin 1874Alfred Cornu mesura à son sommet la vitesse de la lumière depuis l'observatoire de Paris. Le 7 mai 1914, un inventeur nommé Defieber y testa un modèle de parachute. Le 20 juin 1934, la foudre tombée sur la tour l'endommagea.4

    Architecture [modifier]

    Le château était construit sur un pignon rocheux, le plus haut de la contrée. Des fossés ont été creusés pour défendre la forteresse. Elle était bâtie sur un axe est-ouest, l'entrée principale se trouvant orientée plein est. Elle avait la forme d'un pentagone, composé d'un rectangle de vingt-six à trente mètres de largeur et trente-cinq mètres de longueur. S'ajoutait un triangle isocèle dont la pointe était équipée de la tour-maîtresse. Elle était complétée de quatre tours circulaires à chaque angle de la forteresse et d'un châtelet d'entrée rectangulaire ouvrant sur un pont-levis. Dans la cour, accolé à l'enceinte nord se trouvait un bâtiment divisé en deux salles surmonté d'un étage longue de seize mètres cinquante et large de sept, côté sud se trouvait une galerie à arcades.

    Les courtines avait une épaisseur de 2,3 à 2,9 mètres à la base et un mètre au sommet, situé à huit mètres du sol des fossés. Les quatre tours avaient un diamètre de 7,5 mètres et leur épaisseur s'établissait à deux mètres.

    La tour-maîtresse culminait à trente mètres au dessus de la cour intérieure, d'un diamètre de 9,6 mètres, ses murs avaient une épaisseur de deux mètres. Elle était répartie en six niveaux, le premier d'un diamètre de 4,5 mètres sous une voûte à croisée d'ogives à six pans, culminant à six mètres, le deuxième niveau reprenait les mêmes proportions et donnait accès à unetourelle de 3,45 mètres de diamètre. Le troisième niveau est de plan carré d'un côté de 5,10 mètres, il était équipé d'une cheminée et de latrines suspendues au dessus du vide de la cour. Le quatrième étage était semblable. Le cinquième étage présentait la spécificité de disposer d'un chemin de ronde avec mâchicoulis large d'un mètre cinquante et culminant à vingt-deux mètres au dessus de la cour. Le sixième étage était le seul avec un plan rectangulaire de quatre mètres cinquante de largeur et cinq mètres cinquante de longueur. Un toit en poivrièrecouvrait la tour, il fut remplacé au xixe siècle par une terrasse. Un escalier rampant intégré à la muraille permettait l'accès aux étages.

    Un puit profond de soixante et onze mètres était creusé à l'angle sud-est de la cour. Une cave à vin voûtée, longue de cinq mètres, large d'un mètre soixante-quinze et haute de deux mètres, complétées par quatre cellules profondes de deux mètres dix.

    Trois basse-cours étaient construites en avant de l'entrée du château. Une chapelle, longue de quinze mètres et large de huit était construite dans la seconde basse-cour.5

    Galerie [modifier]

    Pour approfondir [modifier]

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

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    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau de Montlhéry.

    Bibliographie [modifier]

    • Victor Malte-BrunMontlhéry, son château et ses seigneurs, Éd. Lorisse, 1999(ISBN 9782844351036).
    • Victor Malte-BrunLa tour et l'ancien château de Montlhéry, Éd. Commune de Montlhéry, 1870.
    • Collectif d'auteurs, Histoire de Montlhéry et de son château.
    • Brigitte Blanc, Le château de Montlhéry, l'enceinte urbaine, l'hôtel-Dieu, la prison de la prévôté, Éd. Ass. Patrimoine d'Île-de-France, 2001.

    Sources [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Montlhéry