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  • Château de Grosbois

    Château de Grosbois

    Château de Grosbois.jpg

    Le château de Grosbois est situé dans le Val-de-Marne sur la commune de Boissy-Saint-Léger.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    En 1190Philippe Auguste fit don à l'abbaye de Saint-Victor de Paris de terres situées à Grosbois en échange de terrains situés dans le bois de Vincennes. Ces terres furent cédées en1563 par l'abbaye à Raoul Moreau, trésorier de l'Épargne, dont le gendre, Nicolas Harlay de Sancy, surintendant des Finances et des Bâtiments du roi, y fit bâtir un château, au début duxviie siècle.

    En 1616, le château, encore inachevé, fut vendu à Charles de Valois (1573-1650), comte d'Auvergne puis duc d'Angoulême (1619), fils naturel de Charles IX et de Marie Touchet. Celui-ci fait terminer le château, qui est achevé vers 1640. Il fait notamment édifier le mur d'enceinte (1623) et les deux ailes. À sa mort, en 1650, le domaine passe à sa petite-fille, la duchesse de Joyeuse.

    En 1718, le domaine est acheté par Samuel-Jacques Bernard (1686-1753), fils du financier Samuel Bernard. Celui-ci fait notamment réaliser les boiseries du salon Régence. Le château appartient ensuite au ministre Germain Louis Chauvelin (de 1731 à 1762), à François Marie Peyrenc de Moras (de 1762 à 1771). Ce dernier le lègue à sa petite-nièce, Anne Marie de Merle de Beauchamps, fille d'un ambassadeur près du roi du Portugal et épouse de Pierre Paul Gilbert des Voisins, président au parlement de Paris. Ceux-ci le vendent en 1776 au comte de Provence.

    Déclaré bien national, le château est acquis le 9 novembre 1797 par Barras, le « roi du Directoire ». Après le 18 brumaire, Barras doit s'exiler en Belgique et vendre le château, en 1801, augénéral Moreau. En 1804, après l'arrestation de ce dernier, Napoléon Ier lui rachète le château par l'intermédiaire de Fouché, pour le céder en 1805 au maréchal Berthier, prince de Wagram.

    Berthier dépense beaucoup d'argent pour embellir le château. Il fait aménager la bibliothèque, la galerie des Batailles, le salon de l'Empereur, le salon des Huissiers, et fait construire les deux pavillons et la grille d'entrée sur la route. Il agrandit le domaine pour en faire la plus belle chasse de l’Empire. Il y donne des fêtes grandioses.

    Son fils Napoléon Berthier aménage la bibliothèque qui regroupe plus de 3 000 ouvrages. Le dernier prince de Wagram disparaît en 1918, léguant Grosbois à sa sœur, la princesse de la Tour d’Auvergne, et à son neveu, le prince Godefroy de la Tour d’Auvergne.

    En 1962, René Ballière, président de la Société d’encouragement à l’élevage du cheval français, acquiert le domaine pour y installer un centre d'entraînement pour chevaux de course.

    Architecture [modifier]

    Construit par un architecte inconnu, le château de Grosbois est manifestement influencé par les créations de Jacques Androuet du Cerceau. De plan en U, il comporte dans sa partie centrale un corps principal incurvé en exèdre, cantonné de pavillons de même hauteur et flanqué de deux ailes en retour d'équerre plus basses.

    Le château est édifié sur une plate-forme rectangulaire entourée de fossés autrefois en eau et aujourd'hui secs. On y accède par trois passerelles.

    Voir aussi [modifier]

    Lien interne [modifier]

    Liens externes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Grosbois

  • Château de la Guignardière

    Château de la Guignardière

    Avrillé Chateau de la Guignardière.jpg
    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style
    Début construction 1555
    Propriétaire initial Jean Girard
    Propriétaire actuel privé
    Classement classé MH28 décembre 1978
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région Pays de la Loire
    Département Vendée
    Commune Avrillé

    Le château de la Guignardière est situé à Avrillé en Vendée.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Il fut construit vers 1555 à Avrillé pour Jean Girard, panetier de Henri II. L'architecte conçoit un plan grandiose, rigoureux, sévère, abandonnant le vocabulaire traditionnel de la Renaissance et annonçant déjà les beautés du classicisme.

    En 1563, son propriétaire est assassiné et le chantier gigantesque abandonné. Les maîtres maçons se dispersent dans la grande région, influençant les constructions pendant plusieurs décennies.

    Au xviiie siècle, le grand étang est creusé et dallé. Le comte Sylvestre du Chaffault participe à la reconstruction du château. La fenêtre garnie de pilastres à chapiteaux ioniques et surmontée d'un fronton orné de ses armoiries date de cette époque. Mais le comte,royaliste, recherché après l'arrestation de Louis XVI doit émigrer. À son retour d'exil, les républicains ont pillé le château, bûché ses armoiries et fusillé ses enfants.

    Au début du xixe siècle, le marquis de Saint Denis, passionné d'agriculture développe le domaine, transforme le parc à l'anglaise et le plante d'arbres exotiques : magnolias grandi-flora, cyprès chauves, zelkowas, séquoia…

    Son successeur Henri Luce de Tremont songe aussi à terminer le château mais il se contente… d'en déplacer le perron, au centre du logis sur la façade.

    Il est ouvert à la visite d'avril à septembre. Le château est aujourd'hui le siège de nombreuses animations, dont le parcours de jeux-énigmes « Le château des aventuriers ».

    Architecture [modifier]

    Sous ses toits d'ardoise à forte pente, il présente trois travées de fenêtres à meneaux et deux traverses de granit, largement employé pour les encadrements, les cordons, les modillons et les chaînages d'angles.

    Les façades et les toitures du château et du bâtiment des servitudes sont classés monument historique par arrêté du 28 décembre 19781.Ainsi qu'à l'intérieur l'escalier et les cheminées du salon, de la salle de billard, de la salle à manger au rez-de-chaussée et d'une chambre au premier étage.

    Notes et références [modifier]

    1. Base Mérimée

    Voir aussi [modifier]

    Articles connexes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_la_Guignardière

  • Château de Gençay

    Château de Gençay

    Présentation
    Période ou style
    Début construction 1250
    Classement classé MH 1840
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    46° 22′ 29″ Nord
    0° 24′ 04″ Est
    Pays France France
    Région historique Poitou
    Subdivision administrative Poitou-Charentes
    Subdivision administrative département de la Vienne
    Commune Gençay

    Le Château de Gençay se situe dans la ville de Gençay, dans la Vienne.

    Historique [modifier]

    Le château de Gençay a connu au moins trois états, établis par cette chronologie.

    La première mention d'un château à Gençay date de 993 et sa première destruction par Aldebert Ier de 997.

    Le château est incendié vers 1025 et vers 1091 Aimeri IV est seigneur de Gençay et de Taillebourg.

    En 1173 Geoffroy III se révolte avec les autres seigneurs du Poitou contre le roi Henri II Plantagenêt ; révolte renouvelée en 1188 et1194, malgré la perte du château de Taillebourg en 1179 (pris d'assaut et détruit). Et en 1242 Geoffroy IV participe à la victoire deSaint Louis remportée à Taillebourg sur les anglo-poitevins

    Le début de la construction du château actuel date de 1250 et il sera achevé en 1265

    En 1356, après la défaite de Poitiers et la capture de Bouchard VIII de l'Ile, l'Anglais Adam Chel d'Agorisses s'installe au château avec une garnison Ce n'est qu'en 1375 que le château sera libéré par Du Guesclin après un siège.

    En 1472 le seigneur de Gençay est Louis ler de la Trémoille. Le château est occupé par les troupes de l'amiral Gaspard de Colignyen1569.

    Après 1820 le château sera exploité comme carrière de pierres En 1840Prosper Mérimée le classe comme Monument historique

     

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Gençay

  • Château de Portes

    Château de Portes

    Le Château de Portes : un vaisseau en Cévennes

    Situé sur la commune de Portes dans le Gard, ce château surveillait l’ancien chemin (ou voie) dit de Regordane qu’empruntaient les pèlerins de Saint-Gilles et les Croisés vers la Terre sainte sur dix lieues. Les Anduze, les Randon et les Polignac rendront hommage à l’abbé de Saint-Pierre-de-Sauve pour ce château du XIe au XIVe siècle.

    Raymond-Guillaume de Budos, neveu du pape Clément V, achète la seigneurie en 1322, agrandit le château et le flanque d’au moins deux tours. En 1384, Thibaud de Budos récupère le château, enlevé à son père André qui avait pris le parti des Anglais au début de la Guerre de Cent Ans.

    La seigneurie devient de plus en plus riche et puissante jusqu’à ce que Louis XIII l'érige en marquisat en faveur d’Antoine Hercule de Budos. Son frère est évêque d’Agde, une de ses sœurs, duchesse de Montmorency, une autre, abbesse de l’Abbaye aux Dames de Caen. Maréchal de Camp, il est tué au siège de Privas en 1629. Sa fille, Marie-Felice, laisse le château en héritage à son neveu, le Prince de Conti, en 1693, que son descendant vend àLouis XVI en 1781.

    A la Révolution, le bien est nationalisé et vendu à six propriétaires successifs. Il aboutit en 1841 entre les mains de la famille de La Vernède qui fera restaurer le monument alors en mauvais état.

    A la suite de l’exploitation intensive des mines de charbon sous le site, les terrains s’effondrent provoquant la ruine du château, évacué en 1929, et la démolition du village rebâti 300 m plus loin. Vers 1960, les terrains sont stabilisés. En 1969, une association est créée afin de sauver le château, classémonument historique en 1984.

    Le château constitue un témoignage architectural unique en Europe en raison de son éperon à 49 degrés, en forme de proue qui lui a valu le surnom "un vaisseau en Cévennes".

    Situation actuelle [modifier]

    • Le monument est géré par l'association loi 1901 à but non lucratif "Renaissance du Château de Portes" (RCP), affiliée à l’Union Rempart. Le château est restauré grâce à des chantiers de bénévoles, dans le cadre des ses missions d'éducation populaire.
    • Le site est ouvert à la visite toute l'année. Des expositions, des animations pédagogiques et des événements culturels y sont également organisés.

    Voir aussi [modifier]

     

    Lien externe [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Portes

  • Château de Montségur

    Château de Montségur

    Le château de Montségur dominant le village
    Le château de Montségur dominant le village

    Présentation
    Nom local Montsegur (oc)
    Période ou style
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    42° 52′ 32″ Nord
    01° 49′ 57″ Est
    Pays France France
    Région historique Comté de Foix
    Région Midi-Pyrénées
    Département Ariège
    Commune Montségur

    Géolocalisation sur la carte : Pyrénées

    Château de Montségur

    Le château de Montségur (Montsegur en occitan) est un château qualifié de cathare. En effet, ce château fut implanté à l'emplacement arasé de l'ancien village fortifié qui constituait, jusqu'au siège de 1244, le lieu de résistance des cathares et desfaydits. Les cotes architecturales démontrent que le château actuel fut conçu sur la base de la canne anglaise qui ne fut introduite qu'ultérieurement ce qui prouve que celui-ci a été partiellement reconstruit par la famille du nouveau Seigneur des lieux, le Maréchal de la Foi Guy II de Lévis après la reddition cathare de 1244.

    Sommaire

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    Géographie [modifier]

    Située sur la commune de Montségur dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.

    Le château est situé sur le point culminant de la montagne qui surplombe le village, à 1 207 mètres d'altitude.

    Carte des châteaux cathares

    Histoire [modifier]

    Le château sur le site actuel a connu trois époques majeures au cours desquelles la forteresse se transformera peu à peu.

    Une première forteresse fut érigée au sommet de la montagne, appelée aussi pog (un Pog, est l'interprétation libre, par Napoléon Peyrat, d'une forme ariégeoise du mot occitanpech, du latin podium, signifiant « éminence », pour désigner la montagne en forme de pain de sucre de Montségur. Cette version est désormais communément admise, mais exclusivement au bénéfice de Montségur), dont on ne sait peu de choses si ce n'est qu'elle était en ruines aux alentours de 1204, date à laquelle le village fortifié cathare fut bâti sous la direction deRaymond de Péreille. C'est le village fortifié ou castrum auquel les archéologues ont donné le nom de Montségur II.

    La forteresse cathare [modifier]

    Le dispositif défensif de cette forteresse était différent de celui que l'on connaît actuellement. Le castrum en lui-même comprenait la demeure fortifiée du seigneur des lieux, lecastellum ou castèl en occitan (qui sera sans doute restauré par la maison de Lévis pour donner la forteresse actuelle) et le village cathare de l'époque entourés par une enceinte fortifiée. Du côté de la route actuelle, se dressaient trois murs de défense dont le premier se situait au niveau du guichet actuel pour la visite payante du château. De l'autre côté du pog, à 800 mètres environ, se trouvait une tour de guet (au Roc dit de « La Tor » la tour) surplombant une falaise de 80 mètres. L'entrée du castrum qui donne sur cette tour de guet était défendue par une barbacane. À l'intérieur de l'enceinte de la forteresse, se dressait un village dont il ne reste que quelques terrasses au nord-ouest du château actuel. Sur ces dernières, on y trouve les fondations de plusieurs habitations, des escaliers pour communiquer entre les terrasses, une citerne et un silo.

    Montségur abrita une communauté cathare importante. En 1215, le concile de Latran cite la forteresse comme étant un repaire d'hérétiques. En 1229, le rôle de Montségur comme abri pour l'Église cathare est réaffirmé dans le traité de Meaux-Paris. À partir de 1232, ce rôle ne cesse de se renforcer. Parallèlement, le château accueille également les chevaliersfaydits qui furent dépossédés de leur terres par le traité de 1229. Au nombre de ces derniers figure Pierre-Roger de Mirepoix, cousin de Raymond de Péreille qui sera le maître militaire de Montségur.

    Le siège du castrum [modifier]

    Dans la première moitié du xiiie siècle, la forteresse subit pas moins de quatre sièges dont un seul sera couronné de succès :

    Ce dernier fut déclenché par le massacre de quelques inquisiteurs en 1242 à Avignonet par une soixantaine d'hommes issus de la garnison de Montségur. Le sénéchal de Carcassonne et l'archevêque de Narbonne (Pierre Amiel) furent chargés d'assiéger la forteresse, sur l'ordre de Blanche de Castille et de Louis IX. En mai 1243, les croisés, au nombre d'environ 6 000 hommes, entourent Montségur.

    L'équilibre des forces perdure jusqu'à Noël 1243 où une poignée d'« alpinistes » parvient, suite à une escalade audacieuse effectuée de nuit, à se rendre maître de la tour de guet. À partir de ce moment, un trébuchet est acheminé et monté, qui bombarde sans relâche la position des assiégés comme en témoignent les nombreux boulets de pierre taillée retrouvés sur le site. Environ un mois plus tard, peut-être suite à une trahison locale, la barbacane tombe aux mains des assaillants.

    Un dernier assaut lancé en février sera repoussé mais laissera les assiégés très affaiblis.

    La reddition de la place forte [modifier]

    Le 1er mars 1244, Pierre-Roger de Mirepoix se voit contraint de négocier la reddition de la place forte. Les termes en sont les suivants :

    • la vie des soldats et des laïcs sera épargnée,
    • les parfaits qui renient leur foi seront sauvés,
    • une trêve de 15 jours est accordée pour les cathares qui veulent se préparer et recevoir les derniers sacrements.

    Le 16 mars, la forteresse s'ouvre à nouveau. Tous les cathares qui refusèrent de renier leur foi périrent sur le bûcher qui fut dressé pour un peu plus de 200 suppliciés dont la femme, la fille et la belle-mère de Raymond de Péreille : après avoir distribué tout ce qu'ils possédaient à ceux qui les avaient défendus durant dix mois, les parfaits de Montségur se jetèrent tous ensemble dans le bûcher préparé par les catholiques au pied de la montagne. En tout, deux cent vingt hommes et femmes périrent dans le brasier. Parmi eux se sacrifièrent des soldats de la garnison qui n'avaient pas voulu les abandonner.

    Pour certains, le bûcher aurait été monté à 200 m du castrum dans le "Prat dels Cremats" (le champ des brûlés) où une stèle fut par la suite érigée par la contemporaine Société du souvenir et des études cathares. Sur la stèle figure l'inscription : "Als catars, als martirs del pur amor crestian. 16 de març 1244". Pour d'autres, il semblerait que le lieu réel du bûcher soit sur la colline au-dessus du parking à droite du col en se rendant sur Montferrier.
    D'après Yves Dossat, le bûcher fut érigé à Bram, dans le canton de Fanjeaux.1

    Vue intérieure du château

    Montségur sous le règne de la famille de Lévis [modifier]

    Après la prise du château en 1244, la possession du pog revient à Guy II de Lévis, Maréchal de la Foi, seigneur officiel de Mirepoix depuis le traité de 1229. Les restes du village cathare furent rasés ainsi que l'enceinte fortifiée extérieure. Lecastellum fut restauré et réaménagé pour y poster une garnison d'une trentaine d'hommes qui resta présente jusqu'au Traité des Pyrénées au xviie siècle. Certains documents mentionnent le château comme étant « défensable » en 1510. Puis, au fil des décennies, le château finit par être abandonné

    Réhabilitation du château [modifier]

    Le château fut classé monument historique en 1875 et le puòg sur lequel il est situé rejoint ce classement en 1883.

    Depuis, le site n'a cessé d'enflammer les imaginations à un tel point que beaucoup n'ont pas hésité à fouiller le puòg à titre personnel pour les raisons que nous verrons plus bas. Paradoxalement, la campagne de restauration du château débutée en1947 freina ces dégradations et effaça dans le même temps certains indices archéologiques. Cette restauration motiva une prospection spéléologique de la montagne, menée par la Société spéléologique de l'Ariège. Cette dernière aboutit, en 1964 à l'exhumation d'une sépulture dans l'avenc du trébuchet. En 1968, le GRAME (Groupe de Recherche Archéologique de Montségur et Environs) est fondé. Ce dernier a déjà conduit plusieurs campagnes de fouilles sur le site.

    Les mythes autour de Montségur [modifier]

    On doit à l'ariégeois Napoléon Peyrat, vers 1870, la redécouverte enthousiaste de Montségur ; et à sa plume inspirée, l'atmosphère romantique qui depuis lors habite le lieu. Au point qu'il est encore difficile aujourd'hui à un certain public d'admettre que le temple de Paraclet n'est qu'un petit château français du XIVe siècle. En outre, une légende voudrait que Montségur ait été le lieu de refuge des derniers Templiers, après avoir été excommuniés par le Pape Clément V.

    Le phénomène solaire de Montségur [modifier]

    Chaque année, au solstice d'hiver, le premier rayon de soleil à l'horizon traverse le château dans sa longueur et, au solstice d'été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique. Un phénomène comparable est visible à Quéribus. Certaines personnes y voient un lien entre le culte solaire, d'origine Manichéenne, et la religion des cathares.

    Le trésor de l'église cathare [modifier]

    Montségur est supposé avoir abrité le riche trésor de l'église cathare. De ce supposé trésor nous ne savons que peu de choses. Deux faits alimentent les suppositions autour de ce trésor. Le premier, est la fuite à cheval du parfait Mathieu et du diacre Bonnet aux environs de Noël 1243 emportant avec eux "de l'or et de l'argent et une infime quantité de monnaie". On pense que ce trésor est parvenu en Italie à Crémone, lieu d'Italie où une autre communauté cathare importante a vécu. Cette supposition est renforcée par les correspondances épistolaires avérées entre les deux communautés.

    Un deuxième trésor aurait été sauvé durant la trêve de mars 1244 puisqu'il est fait état de quatre individus s'enfuyant de Montségur avec un chargement. Les historiens conjecturent que ce trésor réunissait les nombreux textes hérétiques conservés par les Parfaits dans la forteresse.

    Le Graal pyrénéen [modifier]

    Montségur a été considéré comme étant le château du Graal. Le Graal aurait été une des pièces du trésor de l'église cathare : la coupe dans laquelle Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ sur le mont Golgotha ou bien l'émeraude tombée de la couronne de Lucifer lors de la chute des Anges. L'Allemand Otto Rahn a été l'artisan zélé de ce mythe que lui avait inspiré un érudit d'Ussat-les-Bains, Antonin Gadal.

    Otto Rahn avait étudié l'histoire des cathares et était passionné par ce Languedoc riche en « légendes ». En 1932, il s'était installé dans la petite station thermale d'Ussat-les-Bains à l'hôtel Les Marronniers dont il avait pris la gérance. Grâce aux théories poétiques d'Antonin Gadal, il écrivit la « Croisade contre le Graal » qui participa activement, après le premier essai sur Montségur de Napoléon Peyrat, au regain d'intérêt pour l'Occitanie.

    Romans historiques [modifier]

    • Gérard Bavoux, Le porteur de lumière, Pygmalion, 1996
    • Henri Gougaud, L'expéditionÉditions du Seuil, 1991
    • Michel Peyramaure, La passion cathare, Robert Laffont, 1999

    Anecdotes [modifier]

    • Le siège de Montségur et le massacre des cathares qui a suivi ont inspiré le célèbre groupe de heavy metal Iron Maiden qui en a fait une chanson présente sur l'album Dance of Death.

    Notes et références [modifier]

    1. Yves Dossat, Le bûcher de Montségur et les bûchers de l'Inquisition, in collectif, Le Credo, la morale et l'Inquisition, Cahiers de Fanjeaux, n° 6, Privat, Toulouse, 1971, p. 362-378

    Voir aussi [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau de Montségur.

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Montségur

    RECHERCHER UN CHATEAU :

  • Châteaux de Lastours

    Châteaux de Lastours

    Châteaux de Lastours vus depuis le belvédère de Lastours
    Châteaux de Lastours vus depuis le belvédère de Lastours

    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Château-fort
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    43° 20′ 08″ Nord
    2° 22′ 38″ Est
    Pays France France
    Département Aude
    Commune Lastours

    Géolocalisation sur la carte : Pyrénées

    Châteaux de Lastours

    Les châteaux de Lastours (en occitan Las Tors, ce qui signifie en français, « les tours ») sont quatre châteaux dits catharessitués sur la commune de Lastours dans le département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon. Ces quatre châteaux font partie d'un seul ensemble, dont l'absence de structure commune a été imposée par la géographie du site. Ils sont nommés, du nord au sud : Cabaret, Surdespine, la Tour Régine et Quertinheux.

    Sommaire

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    Géographie [modifier]

    La Tour Régine et Cabaret

    Situation géographique [modifier]

    Les quatre châteaux sont bâtis sur un éperon rocheux culminant à 300 mètres d'altitude au-dessus du village de Lastours, dominant les vallées de l'Orbiel et du Grésilhou. Ils sont placés en haut de la crête sur un axe nord-sud et contrôlent les principales voies d'accès dans le Cabardès(d'où le nom "Cabaret") et la Montagne Noire.

    Accès [modifier]

    L'accès au château est payant, et s'effectue depuis l'ancienne usine de draps. Un sentier pédestre permet ensuite d'accéder aux châteaux.

    Histoire [modifier]

    Préhistoire [modifier]

    Une sépulture d'une fillette datant de l'Age du Bronze est découverte en 1961. Elle comporte des objets d'inspiration mycénienne ou égyptienne, témoignant de l'importance des échanges effectués avec les peuples méditerranéens. Au vie siècle, les Wisigoths envahissent le Languedoc-Roussillon : la montagne noire marque la frontière de leur territoire avec celui des Francs.

    Première mentions [modifier]

    Ruines du village castral

    Au Moyen Âge, le site appartient aux seigneurs de Cabaret, mentionnés pour la première fois en 1067. Leurs richesses proviennent notamment de l'exploitation des mines de fer. Seuls trois châteaux sont probablement construits au xie siècle et leur emplacement diffère de celui des ruines actuelles. Ils ne sont en effet pas sur la crête mais plus bas, sur le versant nord-ouest. Le village de Lastours est alors à leur pied, organisé en terrasses semi-circulaire suivant les courbes de niveau et descendant jusqu'au Grésilhou1.

    Époque du catharisme [modifier]

    Les châteaux de Lastours sont un pôle d'activité religieuse cathare important durant le xiiie siècle. Les seigneurs de Cabaret soutiennent en effet ce mouvement religieux. Pierre Roger de Cabaret est ainsi un fidèle de Raymond-Roger Trencavel qui a combattu à côté de lui lors de la défense de Carcassonne. Le village castral abrite donc de nombreuses maisons de parfaits et des évêques cathares séjournent à Cabaret : Arnaud HotPierre Isarn et Guiraud Abith.

    Le site subit dès 1209 les attaques de Simon de Montfort et résiste victorieusement. Le croisé Bouchard de Marly alors seigneur du château de Saissac est fait prisonnier par Pierre-Roger. Il est libéré en 1211 pour aller négocier une reddition avantageuse de Cabaret. En 1223, les seigneurs de Cabaret reprennent leurs terres et Cabaret devient le siège de l'évêché cathare du Carcassès. Le seigneur Pierre-Roger résista pendant de nombreuses années aux attaques des croisés. Mais en 1227, les châteaux sont de nouveau assiégés par Humbert de Beaujeu. En 1229, Cabaret capitule.

    Les villages et châteaux sont pillés puis reconstruit (sur la crête) pour devenir des forteresses royales. La Tour Régine est construite par ordre du roi pour affirmer sa suprématie. Ils deviennent le centre administratif et militaire de six communautés formant la châtellenie du Cabardès.

    Époque moderne [modifier]

    Au xvie siècle, les châteaux sont occupés par les protestants. Ils en sont délogés par le maréchal de Joyeuse en 1591.

    Époque contemporaine [modifier]

    Les châteaux sont abandonnés à la Résolution. Ils sont classés aux monuments historiques en 1905, et des travaux de restaurations sont entrepris. Les fouilles archéologiques sur le site sont toujours actives, notamment au niveau de l'ancien village castral.

    Éléments d'architecture [modifier]

    Les quatre châteaux sont bâtis sur un axe Sud-Nord, dans l'ordre : Quertinheux, Surdespine, Tour Régine et Cabaret.

    Quertinheux [modifier]

    Quertinheux
    Plan du château de Quertinheux

    Description [modifier]

    Le château de Quertinheux (en occitan Quertinhos) est placé le plus au sud de la crête sur un piton rocheux isolé. Il est constitué d'une tour circulaire et d'une courtine polygonale. Une avancée en chicane défend l'entrée du château. Il surplombe les restes d'une église romane détruite.

    Légende du plan [modifier]

    Légende
    1 Entrée
    2 Chicane
    3 Citerne
    4 Tour
    5 Escalier
    6 Courtine

     

    Surdespine [modifier]

    Bâtiments principaux de Surdespine
    Plan de Surdespine

    Situation et description [modifier]

    Le château de Surdespines est le moins conservé des quatre. Il est constitué d'une tour carrée, d'un logis et d'une citerne. Une courtine de plan rectangulaire protège l'ensemble. Il se caractérise par la rareté des ses meurtrières et par ses quatre fenêtres en plein cintre.

    Légende du plan [modifier]

    Légende
    1 Entrée originelle
    2 Entrée actuelle
    3 Courtines
    4 Logis
    5 Citerne
    6 Tour

    Tour Régine [modifier]

    Tour Régine
    Plan de la Tour Régine

    Situation et description [modifier]

    La Tour Régine est la forteresse la plus récente et la plus petite de l'ensemble. Elle est constituée d'une tour entourée d'une courtine dont les murailles sont effondrées. Au sous-sol, la tour contient la citerne la plus vaste des quatre châteaux. La tour est constituée de trois étages desservis par une escalier à vis. La pierre de calcaire blanc utilisée est identique à celle de Cabaret.

    Légende du plan [modifier]

    Légende
    1 Courtine
    2 Tour
    3 Escalier

     

    Cabaret [modifier]

    Situation et description [modifier]

    Le château de Cabaret est la citadelle principale avec un système de défense de type barbacane. Il est constitué d'une tour au nord, d'un donjon au sud et d'un corps de logis au centre. Le tout est entouré de remparts avec un chemin de ronde posé sur des arcades aveugles en arcs brisés. L'ensemble est construit avec un appareil irrégulier et des pierres de taille pour les angles et les ouvertures.

    Plan de Cabaret

    Légende du plan [modifier]

    Légende
    a Entrée
    b Dispositif de défense
    c Courtine
    d Cour
    e Entrée du cors de logis
    f Cors de logis
    g Donjon
    h Citerne
    i Ancien escalier
    j Escalier du donjon
    k Tower
    l Entrée secondaire

    Galerie de photographies [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Notes [modifier]

    1. Voir les différents ouvrage de Marie Elise Gastel

    Bibliographie [modifier]

    • A. Fontaine, La résistance des château de Lastours au Roi et à l'Église, Bulletin de la Société d'Etudes Scientifiques de l'Aude, t. LXXIV, 1974
    • Marie Élise Gardel, Les châteaux de Lastours, C.A.M.L., 1981
    • Marie Élise Gardel, Le Cabardès, Aude Aménagement, 1998
    • Marie Élise Gardel, Cabaret, histoire et archéologie d'un castrum. Les fouilles du site médiéval de Cabaret à Lastours, CVPM, 1999
    • Marie Élise Gardel, Vie et Mord d'un castrum. Cabaret, archéologie d'un village médiéval en Languedoc (Xe-XIIIe siècle), l'Hydres Editions, 2004

    Liens internes [modifier]

    Carte des châteaux cathares

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Châteaux_de_Lastours