Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Château de Montsoreau

Château de  Montsoreau

Le nom de Montsoreau apparaît pour la première fois dans une charte de 1089 sous la forme « castrum de Monte Sorello ». Il est alors la propriété de Guillaume de Montsoreau, vassal des comtes d'Anjou. En 1152, il est assiégé par Henri II Plantagenêt.

En 1213, le château passe à la famille Savary, à la suite d'une union entre cette famille et les Montsoreau, puis à la famille de Craon, vicomtes de Châteaudun, en 1374. Il passe ensuite à famille Chabot et enfin, à la famille de Chambes à l'occasion du mariage de Jeanne Chabot, héritière, et Jean II de Chambes le 17 mars 1445.

C'est donc Jean II de Chambes, conseiller du roi de France Charles VII qui a fait construire l'actuel château au XVe siècle.

Alexandre Dumas a rendu célèbre le nom de Monsoreau (orthographié sans t) dans son roman La Dame de Monsoreau.

L'histoire met en scène les amours contrariées de Diane de Méridor de son vrai nom Françoise de Maridor, épouse de Charles de Chambes, Comte de Monsoreau, et de son amant Louis de Bussy d'Amboise.ARCHITECTURE

 

Le château de Montsoreau présente une apparence extérieure et une architecture contrastées : l'ensemble est caractéristique du mouvement qui, à la fin du Moyen-âge, fait évoluer la forteresse féodale vers une demeure de plaisance et d'agrément de style Renaissance.

La façade Nord, avec son chemin de ronde, ses mâchicoulis, ses créneaux, et les tours carrées qui l'encadrent, présente un aspect imposant et austère, à caractère militaire. La façade Sud révèle un visage plus riant qui témoigne, à l'aube de la Renaissance, d'une recherche nouvelle d'esthétisme et de confort. Le corps de logis, construit entre les deux tours, percé de multiples fenêtres à meneaux, est flanqué de deux pavillons en retour d'équerre. Ce sont dans ses angles rentrants que se blottissent les deux tourelles d'escaliers donnant accès à l'intérieur du château.

L'élégant escalier d'honneur à vis, datant du 16e siècle, présente tous les charmes de la Renaissance. Il est composé de quatre étages, rythmés de fenêtres en anse de panier, elles-mêmes encadrées de motifs et séparées de bas-reliefs sculptés. L'un de ces bas-reliefs représente des singes hissant des pierres ; Il est agrémenté de cette devise " Je le feray ".

Sa terrasse à balustrade, de goût lombard, dont les disques d'ardoise contrastent avec la pierre de tuffeau, est une rareté dans la région.

 

Source : http://www.chateau-montsoreau.com/

Les commentaires sont fermés.