La citadelle, la vieille ville et la forteresse de Derbent
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Le château d'origine de Lallemant de Betz, bâti dans un style néo-classique, n'existe plus. Après la Révolution, celui-ci devient la propriété du comte de la Tour du Pin, puis, en 1909, celle de M. Lesieur, propriétaire des industries de l'huile du même nom. Considérant que l'édifice est trop visible de la rue, ce dernier le fait dynamiter et engage la construction d'un nouveau bâtiment, visible désormais seulement de l'intérieur de la propriété. Les travaux sont réalisés par l'entreprise Bourguignon. Son style, radicalement différent de celui du précédent, l'apparente aux demeures modern'style de la même époque telle que le château de Pleignes. Son aspect anglo-normand s'inscrit dans la lignée des travaux effectués par Sarniguet, architecte de Nemours. Le nouvel édifice occupe un vaste parc fermé par une grille de fer forgé, encadrée de part et d'autre par deux pavillons de surveillance. Construits en pierre du pays, ceux-ci sont couverts d'un toit incurvé à chiens assis. Le château est désormais un centre de formation.
Présentation | |
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Période ou style | château-fort |
Début construction | xie siècle |
Fin construction | xive siècle |
Propriétaire initial | Anduze - Budos de Portes |
Propriétaire actuel | famille Darnas (privé) |
Géographie | |
Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région historique | Gévaudan |
Région | Languedoc-Roussillon |
Département | Lozère |
Commune | Saint-Germain-de-Calberte |
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Le château de Calberte, ou château Saint-Pierre est un château situé à Saint-Germain-de-Calberte en Lozère, en France.
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Le château est situé la commune de Saint-Germain-de-Calberte, en Lozère, en plein cœur de Cévennes, dans l'ancienne province duGévaudan. Il se dresse à 410 m d'altitude sur un piton rocheux au bord du Gardon. Il se trouve à 1 km au nord-est en contrebas du village actuel au fond de la vallée.
Ce château-fort est composé de plusieurs bâtiments :
Le grand donjon carré, haut de 11 m, date du xiie siècle. Un logis rectangulaire plus ancien lui est accolé. Celui-ci comporte deux niveaux, et au xive siècle lui ont été ajoutés des merlons, des créneaux ainsi qu'une bretèche au-dessus de sa porte. Quatre dépendances, une tour ronde et une chapelle castrale le complètent. Une première petite enceinte isole les bâtiments du château de ceux du village médiéval situé en contrebas sur le côté nord. Ce village est lui-même entouré d'une deuxième enceinte qui ferme le tout. L'accès principal se fait par la porte nord.
Le village attenant comportait une quinzaine de maisons (soit une centaine d'habitants). Les maisons qui ont été fouillées avaient toutes deux niveaux (rez-de-chaussée pour les bêtes, étage pour les habitants). Elles possédaient des toits à double pente couverts de lauzes. Les rues disposaient d'un système de drainage des eaux de ruissèlement. Les fouilles qui y furent effectuées ont pu déterminer qu'elles abritaient essentiellement une activités de métallurgie (scories, foyers, disposition)1
La construction du château aurait débuté au xie siècle2, mais il a pris sa dimension réelle au xiie siècle3. Il est alors une possession des seigneurs d'Anduze, qui détiennent la Baronnies de Portes. Ayant pris le parti de leur suzerain le comte de Toulouse, leurs biens et donc ce château furent confisqués par le Roi de France vers 1229, au terme de la croisade des Albigeois. Mais l'évêque de Mende et le roi se disputèrent longtemps la possession de la région. Un premier accord en 1265 le donne au roi. En 1307, après 36 ans de procès les opposant, l'acte de paréage le lui attribua définitivement4. Le château reste la propriété directe des barons de Portes jusqu'en 1320 où Raymond de Cadoène le leur achète et leur rend hommage pour cela. Le château subit néanmoins les vicissitudes de la seigneurie de Portes :
En 1322, celle-ci est vendue par Guillaume de Randon à la famille des Budos. Ceux-ci originaires de Guyenne prennent donc généralement le parti des anglais pendant la guerre de Cent Ans. Cela leur vaut la confiscation de la baronnie par le roi en 1340. Il la vend en 1344 à Guillaume II Roger de Beaufort. Mais 1360 le traité de Brétigny annule les confiscations de 1340. La seigneurie de Porte se retrouve alors avec deux seigneurs légitimes. Une guerre privée oppose alors pendant 24 ans les Budos et Guillaume III Roger de Beaufort pour la possession de cette seigneurie sur le territoire de celle-ci. Elle prend fin en mars 1384 lorsque le parlement se prononce en faveur de Thibaud de Budos.
Comme la plupart des châteaux de la région, celui de Calberte a dû probablement subir la menace des routiers pendant la guerre de Cent Ans.
Le château fut abandonné sans doute au début du xve siècle sans qu'on en sache les raisons et sombra peu à peu dans l'oubli5. L'abandon du village qui lui était adossée est antérieur : entre la fin du xiiie siècle et le milieu du xive siècle. Ses ruines ont servi de refuge lors des guerres de religions (fin du xvie siècle) ainsi que pendant la guerre des camisards. Au xxe siècle, c'est sous le nom de château Saint-Pierre 6que les calbertois désignaient les restes du château désormais largement ruiné.
Il devient propriété de la famille Darnas en 1964. Celle-ci décide de le restaurer elle-même peu à peu, au fur à mesure des vacances scolaires et ce en dépit de l'ampleur de la tâche, d'un accès très difficile (transport des matériaux à dos d'homme) et du scepticisme général. Les travaux s'échelonnèrent pendant presque 40 ans (le labeur et l'œuvre d'une vie), au grand étonnement des Calbertois1
L'accès difficile du château (uniquement par un sentier) et son isolement lui ont évité de servir de carrière comme bien des bâtiments abandonnés ; aussi le matériel de base (les pierres schisteuses) est resté sur place. Chaque relèvement de bâtiment a été précédé d'une étude exhaustive par M. Darnas (recherche des dimensions, de toutes traces permettant de retrouver sa structure, sa forme, ses détails tels les créneaux). La reconstruction des murs à partir du pierres tombées sur place a permis de dégager la base des bâtiments ainsi conservée. Seuls les pans de murs restant de la tour ronde, trop abimés, durent être abattus. Seule concession à la modernité, le ciment a remplacé la chaux et les enduits ont cédé la place à un simple jointement1.
Les chantiers de fouilles archéologiques, menés par la médiéviste Isabelle Darnas (la fille de la famille), qui y ont eu lieu ont permis de comprendre son évolution et une meilleure compréhension de ce qu'il fut. Ces études et le fait que ses structures aient été très peu remaniées au cours des siècles ont permis une restauration très fidèle. Seule une observation très attentive permet de distinguer les parties d'origine et celles reconstruites.
Aujourd'hui le château est presque entièrement restauré. Sa visite en été est payante et permet ainsi de financer les travaux de débroussaillement7.
En été, une exposition y retrace les travaux de restauration ainsi que le résultat des fouilles. Son propriétaire, orfèvre joailler, y présente également ses productions8.
Au cœur de la campagne, le manoir de la Hazaye, demeure seigneuriale du XVIe siècle, ouvre ses portes aux voyageurs amoureux d’histoire et de belles demeures. Christine et Jean-Yves Marivin ont choisi, voilà plus de quinze ans déjà, de rejoindre l’association Bienvenue au château. Soutenue par les comités régionaux du tourisme de l’Ouest, elle a pour objectif d’aider à la sauvegarde et à la valorisation des châteaux, manoirs et logis privés qui accueillent des hôtes. « C’est un peu surprenant au départ d’avoir des gens dans son salon, mais nous ne sommes que les dépositaires du lieu. Notre maison s’inscrit dans un tout culturel breton et nous avons à cœur de faire découvrir la région, les lieux touristiques et ceux qu’il faut aller chercher. »
Le château est occupé depuis 1426 et jusqu'au XVIe siècle par la famille de Launay. Au XVIIe siècle, il devient possession de la famille Eudo. L'aspect général du bâtiment témoigne de plusieurs ajouts successifs : la façade occidentale affiche des fenêtres à meneaux et des lucarnes ouvragées tandis que la façade orientale dispose d'une aile avec galerie à balustres.
Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-keronic-pluvigner
Le général de Saint-Hilaire habite ce château en 1842, avant qu'il passe à M. Guntberger, fabricant de bronze sous Napoléon III, qui acquiert aussi le terrain du château de La Tuyolle. Il appartient ensuite au comte de Clerk, à Mme Octave Homberg et à Schorestein, créateur des camions Willeme. De 1914 à 1918, il sert de cantonnement aux troupes de passage. La milice française l'utilise comme centre d'entrainement de 1943 à 1944, et le Selbstschutz, école de la SS pour la formation des commandos antiterroristes, y loge. Depuis, le château abrite une association, l''uvre de secours aux enfants. Le décor de la façade a été détruit.
Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-vaucelles-taverny