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chateau - Page 7

  • Château de Saint-Martin

    Château de Saint-Martin

    Château de Saint-Martin Pontoise
    Inscrit MH
    1947
    Matériau
    Calcaire
    Datation
    XVIIe siècle

    À la fin du XVIIe siècle, le cardinal de Bouillon, seigneur engagiste du domaine de Pontoise en 1684 et abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Martin depuis 1671, fait construire un palais et demande à Le Nôtre d'aménager des jardins. En 1929, le palais est acquis afin d'y installer une école secondaire privée. L'école Saint-Martin-de-France, répartie en divers bâtiments dans le parc, préconise les activités physiques et l'autonomie de l'enfant.

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-saint-martin-pontoise

  • Château d'Arlay

    Le château d'Arlay

     

    Vue aérienne du Château d'Arlay

    ncien couvent de l'ordre des Minimes, le bâtiment central en forme de U a été acheté par Elisabeth-Pauline de Gand, comtesse de Lauraguais, héritière de la forteresse des Princes d'Orange située sur la colline dominant le château actuel. De cet ancien couvent, elle fit sa résidence : le climat d'Arlay était moins rude que celui de Nozeroy dans le haut Jura où se trouvait son château. Certains éléments de décor extérieurs furent transportés de Nozeroy à Arlay. Madame de Lauraguais fit construire deux pavillons, à usage d'écuries, situés de part et d'autre du bâtiment principal. Elle aménagea le parc ainsi que la fontaine du fer à cheval, et fit construire la glacière. Tous ces travaux furent réalisés vers 1770 et devaient durer près de 10 ans.

    Le Château d'Arlay

     

    e mobilier du château fut dispersé à la Révolution. En 1825 la propriété fut reprise par le Prince Pierre d'Arenberg, petit-fils de la comtesse de Lauraguais. Il fit appel à un ébéniste de talent de Poligny (Jura), et lui commanda l'ensemble du mobilier en bois clair (noyer, frène, érable moucheté). L'authenticité de ce mobilier, en particulier le " lit à la girafe ", en souvenir d'une girafe qui fut donnée au roi Charles X par Méhémet Ali sultan d'Egypte, sont un témoignage de l'actualité du début du XIXème siècle.

    Le lit à la girafe

     


    ocalisation du Château d'ARLAY

     

    Château d'Arlay, route de Saint-Germain
    F 39140 ARLAY


    Tél : 03 84 85 04 22

    Fax :
    03 84 48 17 96

    E-mail : chateau@arlay.com

    France

    Jura

     

    Source : http://www.arlay.com

     

  • Château de Dieppe

    Château de Dieppe

    historique et de description du chateau

    « Dieppa » est attesté en 1030. Un petit village de pêcheurs existe sans doute dès cette époque et tire son nom du fleuve côtier né de la confluence des rivières Arques, Eaulne et Béthune. Mais c’est la conquête de l’Angleterre par les Normands à compter de 1066, qui va lui donner toute son importance par le développement des relations transmanches. Guillaume le Conquérant se rembarque pour la Grande-Bretagne depuis Dieppe le 6 décembre 1067. La ville connaît une prospérité croissante à compter du XIIe siècle. Le château est fondé en 1188 et disputé entre Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste. Celui-ci dévaste la nouvelle forteresse en 1195 et en profite au passage pour incendier la cité.

    Dieppe joue un rôle considérable durant la Guerre de cent Ans. Des marins et corsaires dieppois mènent un raid victorieux sur Southampton en 1339. Les Anglais s’en emparent en 1420 et la conservent 15 ans durant. Elle est libérée par Charles des Marets pour le compte de Charles VII, le 28 octobre 1435. C’est certainement vers cette époque que la forteresse fait l’objet d’une totale reconstruction. Assiégée une dernière fois par les troupes de Talbot en 1443, l’armée royale commandée par Jean de Dunois (Le Bâtard d’Orléans) et le jeune dauphin Louis (futur Louis XI) contraint définitivement les Anglais à quitter le secteur en août.

    Le château :

    Construit sur la colline qui domine la ville et la mer du côté de l’ouest, il fut élevé en 1435 par la rébellion de Caux, soulevée alors contre l’occupation anglaise. Tandis que le château d’Arques était resté anglais, ainsi que le Pollet avec sa bastille et ses forts, Dieppe avait secoué le joug et ne fut jamais repris. Pour se défendre, il bâtit le château qui subsiste encore aujourd’hui. C’est un carré de bâtiments flanqué de quatre tours circulaires, construit en pierre et en silex et dont l’ensemble est entouré de profonds fossés. L’architecture a perdu tout caractère distinctif. L’histoire seule témoigne de la fondation et atteste l’origine de cette masse imposante qui ne fut jamais détruite.

    On montre encore une fenêtre par laquelle on prétend qu’en 1650 la duchesse de Longueville, organisatrice de la Fronde en Normandie, descendit pour se sauver à Pourville et de là en Hollande. Comme nous l’avons déjà dit, le XVIe siècle ajouta au château la tour du clocher de l’ancienne église de Saint-Rémy.

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    Abbé Cochet
    « Répertoire archéologique du département de Seine-Inférieure »
    Paris, 1871.

    Source : http://www.casteland.com/pfr/chateau/hnormand/seinem/dieppe/dieppe_hist.htm

     

  • Château de Dieppe

    Château de Dieppe

    historique et de description du chateau

    « Dieppa » est attesté en 1030. Un petit village de pêcheurs existe sans doute dès cette époque et tire son nom du fleuve côtier né de la confluence des rivières Arques, Eaulne et Béthune. Mais c’est la conquête de l’Angleterre par les Normands à compter de 1066, qui va lui donner toute son importance par le développement des relations transmanches. Guillaume le Conquérant se rembarque pour la Grande-Bretagne depuis Dieppe le 6 décembre 1067. La ville connaît une prospérité croissante à compter du XIIe siècle. Le château est fondé en 1188 et disputé entre Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste. Celui-ci dévaste la nouvelle forteresse en 1195 et en profite au passage pour incendier la cité.

    Dieppe joue un rôle considérable durant la Guerre de cent Ans. Des marins et corsaires dieppois mènent un raid victorieux sur Southampton en 1339. Les Anglais s’en emparent en 1420 et la conservent 15 ans durant. Elle est libérée par Charles des Marets pour le compte de Charles VII, le 28 octobre 1435. C’est certainement vers cette époque que la forteresse fait l’objet d’une totale reconstruction. Assiégée une dernière fois par les troupes de Talbot en 1443, l’armée royale commandée par Jean de Dunois (Le Bâtard d’Orléans) et le jeune dauphin Louis (futur Louis XI) contraint définitivement les Anglais à quitter le secteur en août.

    Le château :

    Construit sur la colline qui domine la ville et la mer du côté de l’ouest, il fut élevé en 1435 par la rébellion de Caux, soulevée alors contre l’occupation anglaise. Tandis que le château d’Arques était resté anglais, ainsi que le Pollet avec sa bastille et ses forts, Dieppe avait secoué le joug et ne fut jamais repris. Pour se défendre, il bâtit le château qui subsiste encore aujourd’hui. C’est un carré de bâtiments flanqué de quatre tours circulaires, construit en pierre et en silex et dont l’ensemble est entouré de profonds fossés. L’architecture a perdu tout caractère distinctif. L’histoire seule témoigne de la fondation et atteste l’origine de cette masse imposante qui ne fut jamais détruite.

    On montre encore une fenêtre par laquelle on prétend qu’en 1650 la duchesse de Longueville, organisatrice de la Fronde en Normandie, descendit pour se sauver à Pourville et de là en Hollande. Comme nous l’avons déjà dit, le XVIe siècle ajouta au château la tour du clocher de l’ancienne église de Saint-Rémy.

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    Abbé Cochet
    « Répertoire archéologique du département de Seine-Inférieure »
    Paris, 1871.

    Source : http://www.casteland.com/pfr/chateau/hnormand/seinem/dieppe/dieppe_hist.htm

     

  • Château du Parangon

    Château du Parangon

    Le château du Parangon est un monument français du xviie siècle, situé sur la commune de Joinville-le-Pont, en Île-de-France. Il est actuellement la propriété du conseil général du Val-de-Marne en Île-de-France.

    Château du Parangon fin xviie siècle, vue de la rue de Paris

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Le château est construit dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, sur le territoire de la paroisse de Saint Maur hors La Varenne (actuellement Saint-Maur-des-Fossés). Appelé Maison des Champs, il est construit par la famille Amelot et les jardins, dont il ne reste quasiment rien, ont été dessinés par Le Nôtre (v.1613-1700)1.

    En 1658, il est la propriété de Mme de Chaumontel2. Il est ensuite acquis par Madame de La Fayette.

    À la fin du 17ème siècle, il appartient à Jean-Jacques Amelot de Chaillou (1689-1749), intendant des finances en 1726, ministre d’État aux Affaires étrangères de 1737 à 1744 et surintendant des Postes en 17373. Il est élu membre de l'Académie française en 1727 et membre honoraire de l'Académie des sciences en 17414.

    Le château se situe sur le territoire de la nouvelle commune de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, constituée en 1790 par détachement de la commune de Saint Maur des Fossés. La commune, alors dans le département de Paris (rebaptisé département de la Seine), change de nom en 1831 et devient Joinville-le-Pont.

    À partir de 1857, le château accueille une école privée qui devient, de 1902 à 1914, l’école pratique agricole, commerciale et industrielle coloniale.

    Pendant la Première Guerre mondiale, le château est transformé en hôpital militaire pour l'armée américaine. Il est ensuite occupé par des religieuses.

    De 1947 à 1973, le château abrite un centre d’accueil d’enfants handicapés puis de 1975 à 1991 un foyer de l’enfance.

    Il abrite actuellement des services sociaux du conseil général du Val-de-Marne. Une école primaire a été construite dans le parc.

    Le château a été inscrit à l’inventaire des Monuments historiques en 1976.

    Résidence de Madame de La Fayette [modifier]

    Le château devient vers 1670 la propriété de Madame de La Fayette (1634-1693), femme de lettres, qui y séjourne l’été. Elle acquiert le château après avoir séjourné dans le château de Saint Maur voisin, qui était mis à disposition de Jean Hérault, sieur de Gourville (1610-1703) par le prince de Condé5.

    Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, reçoit notamment au Parangon Madame de Sévigné et Boileau. Elle y écrit en partie La Princesse de Clèves à partir de16726.

    L’école du Parangon [modifier]

    En 1857, le château est aménagé en établissement d'enseignement par le docteur Louis-Ferdinand Rousseau (1810-1889), qui y transfère l’école d’enseignement libre qu’il avait fondée en 1832 et qui était située rue Molette à Joinville-le-Pont. En 1869, l’école accueille 320 élèves2.

    En 1870, lors de la bataille de Champigny, le château devient une installation sanitaire, accueillant 200 blessés.

    Louis Ferdinand Rousseau, qui en reste le directeur, fut maire de Joinville entre 1875 et 1878. Son fils, Jules Rousseau, introduit pour la première fois un enseignement technique et professionnel tandis que son gendre, M. Quirot, est chargé de l'enseignement classique1.

    Un autre fils, le docteur Henri Rousseau lui succède à la tête de l'institution.

    L’école pratique coloniale [modifier]

    Sur proposition du Dr Eugène Verrier, l’institution est en 1902 transformée en école coloniale pratique, délivrant un enseignement agricole, commercial et industriel7. Henri Rousseau reste à la tête de l’institution. Avec son épouse, la femme de lettres Louise Rousseau, il établit dans le parc de l’institution, une magnanerie où les élèves peuvent suivre toute l’évolution du ver à soie depuis l’œuf jusqu’au cocon et au papillon8. L’industrie de la soie était considérée comme l’une des plus importantes parmi celles des colonies françaises, et les élèves étaient encouragés à développer la sériciculture9.

    Les élèves viennent d’Afrique (notamment du Dahomey et de Madagascar), des Antilles (Martinique) et surtout d’Extrême Orient (Cochinchine) ; on compte également des élèves originaires de France et quelques uns venant des États-Unis. En 1908, le Comité Paul Bert, institution filiale de l'Alliance française place vingt des quatre-vingts étudiants indochinois présents dans la métropole à l'école pratique d'enseignement colonial du Parangon10. Les années suivantes, le Comité Paul-Bert comptera une cinquantaine d'étudiants boursiers au sein de l'école du Parangon11. Les jeunes garçons sont destinés à devenir cadres coloniaux et agents de bureau pour les compagnies commerciales coloniales2.

    La formation dure deux ans et l’enseignement comprend botanique coloniale, chimie appliquée, agriculture générale, arboriculture, horticulture, comptabilité, électrotechnique, météorologie, hygiène, médecine pratique, art vétérinaire, arpentage et langues étrangères2. La France compte alors deux écoles pratiques coloniales : celle du Havre et celle du Parangon. Les activités de l’école de Joinville-le-Pont cessent avec le début de la Première guerre mondiale en 1914.

    Charles Paquet, président de la Société nationale des architectes de France et maire-adjoint de Vincennes, séjourne également au Parangon. Il était le petit-fils d’Eugène Voisin (1834-1914), maire de Joinville de 1888 à 191212.

    En 1917, le château abrite un établissement de santé pour les militaires américains qui fonctionnera jusqu'en 1920. L'activité sanitaire sera ensuite poursuivie par des religieuses de 1921 à1951.

    Accueil de services sociaux [modifier]

    Après la Seconde Guerre mondiale, le château est aménagé pour accueillir un centre pour handicapés, qui fonctionne de 1949 à 197313.

    Propriété du conseil général du Val-de-Marne, le château devient un foyer de l'enfance, spécialisé dans l’accueil d’urgence de handicapés de 1975 à 1991.

    Il accueille ensuite plusieurs services sociaux départementaux, notamment un centre de PMI, une circonscription d’action sociale et des antennes consacrées au planning familial et au placement familial.

    Le parc du Parangon [modifier]

    Château du Parangon fin xviie siècle, vue du parc

    Les jardins du parc initial sont dessinés par Le Nôtre (v.1613-1700)1. En janvier 1900, un service de jardins coloniaux est installé14.

    L’ancien parc du château a été divisé entre le conseil général, qui en conserve environ le tiers, et la ville de Joinville-le-Pont, qui y aménage un parc public. Le parc public est le principal espace vert des quartiers de la rive droite de la Marne avec une superficie de 10 500 m².

    L’école primaire du Parangon, établissement public municipal, est inaugurée en 1994. Elle reprend le terrain occupé précédemment par les serres municipales.

    Description [modifier]

    Situé au 68, rue de Paris à Joinville-le-Pont, le domaine comprend outre le château, un parc, une cour, un jardin, une écurie, une remise, un jardin potager, une étable, une volière, un poulailler, une faisanderie et une serre.

    Le château, d’une élévation de deux étages, a été construit dans la deuxième moitié du xviie siècle. Les ferronneries de l'escalier et des balcons sont de la deuxième moitié du xviiie siècle. L’aile nord en retour d'équerre a été construite après 1810.

    Les éléments remarquables sont les façades et toitures du corps principal et de l’aile en prolongement, ainsi que le portail sur la rue de Paris.

    Le château a été inscrit à l’inventaire des Monuments historiques le 3 août 1976.

    Notes et références [modifier]

    1. ↑ ab et c Ville de Joinville-le-Pont, rapport de présentation du plan local d’urbanisme, 26 décembre 2006
    2. ↑ abc et d Histoire du Parangon, in Joinville-le-Pont magazine, janvier 1994
    3. Le patrimoine du Val de Marne, Flohic, Charenton, 1993
    4. Académie française
    5. Mémoires de Monsieur de Gourville, Mercure de France, coll. Le Temps retrouvé, Paris, 2004
    6. Marie-Noëlle Craissati et alt.: Balade en Val-de-Marne sur les pas des écrivains, Editions Alexandrines, 2000
    7. Eugène Verrier : Projet de création d'une école coloniale pratique, œuvre du développement de l'initiative privée, conférence du Dr E. Verrier
    8. L'Année scientifique et industrielle, 1909, pp. 439-441
    9. Bulletin de la société nationale d’acclimatation, 1912
    10. Froidevaux : L'œuvre scolaire de la France aux colonies, Challamel, 1900
    11. Pascal Blanchard et Eric Deroo : Le Paris Asie : 150 Ans de présence de la Chine, de l'Indochine, du Japon... dans la capitale, La Découverte, Paris, 2004
    12. Paquet (Charles), Souvenirs personnels d’un ancien du Parangon à la Belle Epoque, dans le Vieux Saint-Maur, 47e année, 1969, n°50, p. 98-103, photo
    13. Fermeture du centre « le Parangon » pour handicapés, in le Courrier du Val-de-Marne, n° 146, 12-19 juillet 1973.- p. 4
    14. Almanach Hachette, Hachette, Paris, 1900

     

     

     

    Source :

  • Château de Montsoreau

    Château de  Montsoreau

    Le nom de Montsoreau apparaît pour la première fois dans une charte de 1089 sous la forme « castrum de Monte Sorello ». Il est alors la propriété de Guillaume de Montsoreau, vassal des comtes d'Anjou. En 1152, il est assiégé par Henri II Plantagenêt.

    En 1213, le château passe à la famille Savary, à la suite d'une union entre cette famille et les Montsoreau, puis à la famille de Craon, vicomtes de Châteaudun, en 1374. Il passe ensuite à famille Chabot et enfin, à la famille de Chambes à l'occasion du mariage de Jeanne Chabot, héritière, et Jean II de Chambes le 17 mars 1445.

    C'est donc Jean II de Chambes, conseiller du roi de France Charles VII qui a fait construire l'actuel château au XVe siècle.

    Alexandre Dumas a rendu célèbre le nom de Monsoreau (orthographié sans t) dans son roman La Dame de Monsoreau.

    L'histoire met en scène les amours contrariées de Diane de Méridor de son vrai nom Françoise de Maridor, épouse de Charles de Chambes, Comte de Monsoreau, et de son amant Louis de Bussy d'Amboise.ARCHITECTURE

     

    Le château de Montsoreau présente une apparence extérieure et une architecture contrastées : l'ensemble est caractéristique du mouvement qui, à la fin du Moyen-âge, fait évoluer la forteresse féodale vers une demeure de plaisance et d'agrément de style Renaissance.

    La façade Nord, avec son chemin de ronde, ses mâchicoulis, ses créneaux, et les tours carrées qui l'encadrent, présente un aspect imposant et austère, à caractère militaire. La façade Sud révèle un visage plus riant qui témoigne, à l'aube de la Renaissance, d'une recherche nouvelle d'esthétisme et de confort. Le corps de logis, construit entre les deux tours, percé de multiples fenêtres à meneaux, est flanqué de deux pavillons en retour d'équerre. Ce sont dans ses angles rentrants que se blottissent les deux tourelles d'escaliers donnant accès à l'intérieur du château.

    L'élégant escalier d'honneur à vis, datant du 16e siècle, présente tous les charmes de la Renaissance. Il est composé de quatre étages, rythmés de fenêtres en anse de panier, elles-mêmes encadrées de motifs et séparées de bas-reliefs sculptés. L'un de ces bas-reliefs représente des singes hissant des pierres ; Il est agrémenté de cette devise " Je le feray ".

    Sa terrasse à balustrade, de goût lombard, dont les disques d'ardoise contrastent avec la pierre de tuffeau, est une rareté dans la région.

     

    Source : http://www.chateau-montsoreau.com/