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  • Manoir de Beauté-sur-Marne

    Manoir de Beauté-sur-Marne

    Gravure du château de Beauté-sur-Marne de Claude Chastillon, 1610

    Beauté-sur-Marne était un château royal proche de Vincennes, situé sur le territoire de l'actuelle commune de Nogent-sur-Marne.

    le château de Charles V [modifier]

    « Sur tous les lieux plaisans et agréables
    Que l'on pourroit en ce monde trouver,
    Edifiés de manoirs convenables,
    Gais et jolis, pour vivre et demourer
    Que c'est à la fin du boys
    De Vicennes, que fit faire ly roys
    Charles - que Dieu donne paix, joye et santé! -
    Son fils aîné, Dalphin de Viennois,
    Donna le nom à ce lieu de Beauté. »

    Ballade d'Eustache Deschamps (1346-1406)

    Charles V, qui recherche le calme à l'écart de la cour officielle de Vincennes fait restaurer en 1373 Beauté. Passé le pont-levis et le mur d'enceinte, on entre dans un jardin où il a fait construire une fontaine. Le manoir est une grosse tour dans laquelle chaque étage correspond à une pièce. Au premier étage, on trouve la chambre des Évangélistes où couche le roi. Il y a d'ailleurs fait aménager sa bibliothèque. Au second étage, se trouve une autre chambre avec un autel pour y dire la messe. L'ensemble est raffiné, ainsi en attestent les 62 carreaux, composant un ensemble littéraire, qui ont été retrouvés lors de la construction du chemin de fer et qui sont maintenant déposés au Musée Carnavalet à Paris.

    Il faut constater que rien n'est aménagé pour accueillir la reine, à qui Charles V achète en 1375 le manoir de Plaisance (qui donnera son nom à la commune de Neuilly-Plaisance) que détenait son frère le Duc de Bourgogne. On sait également que le Duc d'Anjou, autre frère du roi, se fait construire un autre manoir près de Beauté. Mais de celui-ci, nous n'avons absolument aucune trace.

    En 1378Charles IV de Luxembourg, empereur germanique, vient rendre visite à son neveu Charles V. Visite diplomatique, car les Anglais viennent de reprendre les hostilités, et la chrétienté se voit nantie de deux papes. Il s'agit donc de renforcer l'alliance entre les deux monarchies, déjà ancienne, la maison de Luxembourg étant d'ascendance française.

    Un manuscrit de la Bibliothèque nationale de France montre Charles V, roi de France, accueillant l'empereur Charles IV et son fils Wenceslas IV, roi de Bohême

    L'empereur réside au manoir de Beauté du 12 au 16 janvier, et Charles V, resté à Vincennes, le visite tous les jours :

    « À beauté fu l'Empereur plusieurs jours et le Roy chascun jour l'aloit visiter et en secret parloient longuement » écrit Christine de Pisan.

    Les deux hommes échangent des cadeaux luxueux ainsi que des anneaux, puis le 16, Charles V raccompagne son oncle qui repart jusqu'au manoir de Plaisance.

    Charles V meurt à Beauté le 16 septembre 1380, et le manoir tombe dans l'oubli.

    Le château d'Agnès Sorel [modifier]

    Il faut attendre que Charles VII en fasse cadeau à sa maîtresse « Agnès Sorel, Dame de beauté » pour en reparler.

    « Et comme entre les belles estoit tenue pour la plus belle du monde fut appelée damoyselle de Beauté tant pour cette cause que pour ce que le roy lui avait donné à sa vie la maison de Beaulté lez Paris. » (Enguerrand de Monstrelet 1390-1453)

    C'est en 1443 qu'Agnès Sorel (1422-1450), fille d'un gentilhomme Picard, Jean Soreau, entre dans la vie de Charles VII. Elle fait partie de la suite d'Isabelle de Lorraine, épouse de René d'Anjou. Lorsque Charles la voit pour la première fois, il en tombe follement amoureux, et n'a de cesse que de l'attacher à sa cour et d'en faire sa maîtresse.

    En 1444, elle devient la première favorite officielle d'un roi de France. Couverte de cadeaux par Charles, elle s'intéresse aussi aux affaires de l'état. Elle a bientôt un train de maison digne des plus grands personnages du royaume, ce qui provoque un véritable scandale à la cour.

    « Elle avait plus beaux parements de lit, meilleure tapisserie, meilleur linge et couvertures, meilleure vaisselle, meilleurs bagues et joyaux, meilleure cuisine et meilleur tout. » écrit Chastelain (1405-1475).

    Un tableau de l'époque la montre vêtue d'une robe richement brodée et rehaussée de fourrure, largement décolletée, laissant voir sa poitrine qu'elle a fort belle.

    On peut donc imaginer, au travers de tout ce luxe, le château de Beauté sur Marne que le roi lui donna en 1448, la faisant ainsi Dame de Beauté.

    « C'est le plus bel et jolis et le mieulx assis qui fust en toute l'Isle de France ».

    C'est dans cette ambiance que Charles VII affirme son autorité. Il est entouré de Jean BureauJacques Cœur et Étienne Chevalier qui lui apportent leur précieux concours dans la gestion des affaires publiques.

    Ils accordent une confiance partagée à la belle Agnès, et ces vers, attribués à François Ier sont là pour le rappeler :

    « Gentille Agnès, plus d'honneur tu mérites
    La cause étant de France recouvrer
    Que ce que peut dedans un cloître ouvrer
    Clause Nonnain ou bien dévôt hermitte. »

    Elle mourut au manoir du Mesnil, en Normandie, alors qu'elle était partie rejoindre le roi, en février 1450, trois jours après son accouchement. Grossesse difficile, c'est probable, mais intoxication par les sels de mercure utilisés comme vermifuge possible. On a aussi dit que le dauphin, le futur Louis XI, dont elle aurait repoussé les avances, l'aurait empoisonnée. Elle repose à Loches, en Touraine. Son tombeau, initialement situé dans l'église Notre-Dame fut profané à la Révolution et sa statue abattue. Plus tard, il a été transféré dans le vieux logis du château.

    Une peinture de 1610 montre encore la tour du château, que Richelieu fera raser en 1626.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Beauté-sur-Marne

  • Livre - Le Château de Vincennes, d'un manoir royal une place militaire

    Le Château de Vincennes, d'un manoir royal une place militaire - Collectif - Beau livre (relié). Paru en 09/2008

     

  • Les très riches heures du Duc de Berry - Château de Vincennes

    Fichier:Les Très Riches Heures du duc de Berry décembre.jpg

    Décembre :

    Le dernier mois de l'année est illustré par une scène de chasse et plus précisément par le moment où l'un des chasseurs, à droite, sonne l'hallali. Il tient en outre un pieu qui sert à abattre l'animal.

    Les chiens s'acharnent sur le sanglier.

    Au fond figure le château de Vincennes.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Les_Très_Riches_Heures_du_duc_de_Berry_décembre.jpg

     

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  • Livre - Histoire du donjon et du château de Vincennes, depuis leur origine jusqu'à l ... Par Pierre Jean Baptiste Nougaret,Alph. de Beauchamp,L... B..,B. L.

  • Château de Vincennes - L'enceinte

    L'enceinte

    Longue de 1200 mètres, rythmée de neuf tours hautes à l'origine de 40 à 42 mètres, entourée d'un fossé large de 27 mètres, en eau jusqu'à la fin du XVIIe siècle, l'enceinte est l'équivalent d'une petite enceinte urbaine médiévale. 
    L'enceinte d'une part, les murs de contrescarpe de l'autre, forment deux rectangles très réguliers et dont les mesures sont très précises : il y a mille pieds entre les parements intérieurs des courtines nord et sud ; les murs de contrescarpe des fossés forment un rectangle d'exactement 1 200 sur 700 pieds, soit 389 m sur 226 m. Les fossés sont le résultat de l'inscription de ces deux rectangles l'un dans l'autre : ils sont larges de 25,50 m sur les grands côtés est et ouest, de 29,50 m sur les petits. À leur profondeur actuelle de 7 m par rapport au sol de la cour du château, il faut ajouter un peu plus de quatre mètres de comblement partiel au milieu du XIXe siècle. Ils recevaient les rejets des sources captées sur les hauteurs de Montreuil ainsi que, par un système d'égouts, les eaux pluviales et usées venant des divers bâtiments protégés par l'enceinte.
    La courtine, d'une épaisseur de 2,60 m, soit huit pieds, est haute d'une dizaine de mètres au-dessus du niveau moyen de la cour intérieure et de 18 m par rapport au fond des fossés actuels. L'enceinte est formée de dix sections de courtines, huit d'une longueur qui varie entre 68 et 70 m au nord, à l'est et au sud, les deux sections de la courtine ouest mesurant 133 m au nord du donjon et 92,5 m au sud.
    Détail d'un tableau représentant la Chasse de Louis XIV à Vincennes (huile sur toile de Van der Meulen, Château de Sceaux, musée de l'Ile de France, cliché Giraudon).
    Reconstitution des volumes arasés au XIXème siècle
    Reconstitution des volumes arasés au XIXème siècle
    (d'après J. Androuel du Cerceau, Les Plus Excellens Bastimens de France, 1575). 
    Du Nord-Est au Sud-Est : Tour de Paris, Tour du Village, Tour du Réservoir, Tour du Diable, Tour des Salves, Tour de la Surintendance, Tour de la Reine, Tour du Bois, Tour du Roi.
    Entre 1361 et 1380, le chantier de construction du donjon puis de l'enceinte du château de Vincennes a certainement été l'un des plus grands d'Europe.

    A la fin de 1372, alors que les travaux du donjon et de son enceinte sont achevés, Charles V amplifie son projet initial en ordonnant la construction d'une vaste enceinte destinée à protéger les constructions qui existaient alors : le manoir primitif, la chapelle Saint-Martin de saint Louis et les bâtiments divers, résidentiels ou utilitaires.
    Son édification de 1373 à 1380 a nécessité 260 000 blocs de pierres pour les seuls parements des murs extérieurs. Les murs de l'enceinte et des tours sont constitués de blocs de calcaire d'une hauteur d'un pied environ, assemblés à l'aide de joints fins. La longueur des blocs est presque constamment de 0,80 mètre, certains dépassant cependant les deux mètres.

    Source : http://www.chateau-vincennes.fr/rubrique.php?ID=1002379

     

     

     

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