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  • Château du Raincy

    Château du Raincy

    Le château du Raincy a été construit entre 1643 et 1650 pour Jacques Bordierintendant des finances, à l'emplacement d'un ancien prieuré de l'abbaye bénédictine de Tiron sur la route de Paris à Meaux, sur la commune actuelle du Raincy (Seine-Saint-Denis).

    Le château du Raincy

    Louis Le Vau fut chargé de la construction du bâtiment et, selon la tradition, André Le Nôtre des jardins et Charles Le Brun de la décoration intérieure à laquelle travaillèrent également François PerrierCharles-Alphonse DufresnoyPhilippe de Buyster et Giovanni-Francesco Romanelli. Entouré de fossés secs et flanqué de cinq pavillons, le château du Raincy était une demeure d'une magnificence royale. Les écuries monumentales pouvaient accueillir 200 chevaux. Le parc de 240 hectares était l'un des plus vastes de la région parisienne. Les travaux coutèrent la somme fabuleuse de 4.500.000 livres et engloutirent la fortune de Jacques Bordier.

    A sa mort en 1660, le domaine passa à son fils, Hilaire Bordier, qui le vendit en 1663 à la princesse Anne de Gonzague de Clèves, épouse d'Édouard de Bavière (Pfalz-Simmern), prince Palatin du Rhin. A la mort de celle-ci en 1684, le domaine passa à sa fille, Anne de Bavière (1648-1723), épouse d'Henri Jules de Bourbon-Condé, premier prince du sang. En 1694, celle-ci céda le domaine au marquis de Livry, qui fut autorisé par lettres patentes de 1697 à réunir la seigneurie du Raincy et le marquisat de Livry.

    Le Raincy, Chateau 2.jpg

    Ses héritiers le vendirent en1769 à Louis Philippe d'Orléans (1725-1785) dit « le Gros », duc d'Orléans. Celui-ci fit transformer le parc à l'anglaise par un paysagiste nommé Pottier et les intérieurs par Henri Piètre. Le parc fut ensuite complètement transformé par le jardinier écossais Thomas Blaikiepour son fils, Louis Philippe Joseph d'Orléans (1747-1793), futur Philippe-Égalité, héritier du domaine en 1785. Les fabriques du parc sont connues par de nombreuses gravures et par les tableaux de Carmontelle. La vieille Tour date de la première campagne de travaux, c'est-à-dire de 1777. Les constructions du Chenil, de la Ferme, de la vacherie et de l'orangerie quant à elle eurent lieu au cours des années 1786-1787. Parmi ces fabriques, il faut citer les maisons russes, construites comme des isbas, qui furent particulièrement célèbres.

    La Révolution française confisqua le domaine qui fut racheté par M. Sanguin de Livry, petit-fils du marquis de Livry, qui y donna des fêtes célèbres auxquelles participèrent Madame Tallien,Madame Récamier et le danseur Trenitz. Le château passa ensuite à Claude-Xavier Carvillon des Tillières (1801). Le munitionnaire Gabriel-Julien Ouvrard, qui louait le château depuis 1799, l'acheta en 1806 mais fit banqueroute l'année suivante. Le château revint à Claude-Xavier Carvillon des Tillières qui le loua au général Junot. A cette époque, le château a été remplacé, dans le courant de la décennie précédente, par une construction néo-classique connue par une gravure de 1808. En 1812, le domaine est racheté par Napoléon Ier.

    Laissé à l'abandon, le château fut occupé par l'armée prussienne et dut être détruit en 1819. Le domaine revint alors au duc d'Orléans, futur Louis-Philippe Ier, qui passa au Raincy, jugé plus sûr que son château de Neuilly, la journée du 30 juillet 1830. Par la suite, il ne s'en servit plus que comme terrain de chasse. Les invités logeaient alors dans les maisons russes. Le domaine fut saccagé lors de la révolution de 1848 et les décrets du 22 janvier et du 27 mars 1852 en dépossédèrent définitivement la famille d'Orléans pour le faire entrer dans le domaine de l'État. Le parc fut loti sous le Second Empire et forma la commune du Raincy, créée en 1869 par division de la commune de Livry.

    D'après des documents cartographiques de diverses époques, le château du Raincy se trouvait dans l'axe de l'actuelle avenue de la Résistance, légèrement au sud de la mairie. On y accédait depuis la route de Meaux (actuelle route nationale 3) par une longue allée bordée d'alignements d'arbres, correspondant à l'avenue Jean Jaurès, aux Pavillons-sous-Bois, puis à l'avenue Thiers au Raincy.

    Certains des objets qui ornaient le château du Raincy se trouvent aujourd'hui au musée du Louvre, notamment des bustes en marbre de Henri IICharles IXHenri III et Henri IV. Il ne reste rien des bâtiments, sinon quelques très modestes vestiges de certaines fabriques du parc (le chenil, la ferme – actuelle église Saint-Louis –, une partie de l'orangerie), un étang à l'intérieur du lycée, ainsi que les deux pavillons de garde sur la route de Meaux, qui ont donné son nom à la commune des Pavillons-sous-Bois.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_du_Raincy

     

     

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  • Château de Quintin

    Château de Quintin

    une aile du château de Quintin

    Le château de Quintin est en fait constitué de deux châteaux : deux châteaux dans un même parc, au cœur de la petite cité de caractère de Quintin. Un château du xviie siècle, inachevé, classé monument historique, et un château du xviiie siècle, inscrit aux monuments historiques.

    Une des neuf baronnies de Bretagne, la seigneurie de Quintin est née au xiiie siècle du partage du Comté de Penthièvre. Siège du pouvoir féodal, le Château de Quintin a subi une succession de guerres lors des xve et xvie siècles. Seules sont conservées de la cité médiévale, les enceintes et la Porte-Neuve, composée en partie par l'ancienne Tour des Archives du Château de Quintin. Un des derniers bastions protestants au xviie siècle, le château réédifié au milieu du xviie siècle reste inachevé. Au xviiie siècle, ses communs et écuries sont réaménagés et agrandis pour constituer l'actuel Château de Quintin. Chargée d’histoire, la Seigneurie de Quintin, puis son Château, a depuis son origine toujours été conservée au sein d'une même lignée. RohanLaval, Coligny, la Trémoïlle, Gouyon de la Moussaye, Durfort de Lorges ou Choiseul sont parmi les plus prestigieuses familles ayant hérité de ce domaine à travers les siècles.

    L’ouverture au public du château en 1986 permet peu à peu d’en restaurer ses jardins et ses intérieurs. Aujourd'hui, il est possible de voir la restauration des jardins à la française, des salons du château xviiie, des actuelles salles d’exposition et des anciennes écuries. Les prochaines campagnes de restauration concerneront le château xviie et ses soubassements.

    Les soubassements du château xviie siècle, les appartements richement meublés du château xviiie, les anciennes cuisines (dont un potager en granit exceptionnel par sa dimension), les collections permanentes de porcelaine, verrerie, d'argenterie, de bibelots, de robes de baptêmes et d'éventails, se visitent toute l'année.

    Liens [modifier]

    Noëls en Bretagne (Noël(s) en Bretagne), événement annuel en décembre au cœur du château de Quintin, exposition de crèches, festival de contes, visite aux chandelles, illuminations, ateliers de création, marché aux santons : http://www.noelsenbretagne.fr

    Site officiel du château de Quintinhttp://www.chateaudequintin.fr

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Quintin

     

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  • Château de Kerguéhennec

    Château de Kerguéhennec

    Château de Kerguéhennec

    Ajouter une image

    Présentation
    Période ou style
    Architecte Olivier Delourme
    Début construction 1710
    Fin construction 1710 (?)
    Propriétaire actuel Conseil général du Morbihan
    Destination actuelle Centre d'art contemporain
    Centre culturel de rencontre
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    47° 53′ 08″ Nord
    2° 44′ 04″ Ouest
    Pays France France
    Région historique Bretagne
    Région Région Bretagne
    Département Morbihan
    Commune Bignan
    Géolocalisation sur la carte : Morbihan
    Morbihan department location map.svg
    Château de Kerguéhennec

    Le château de Kerguéhennec, surnommé le Versailles breton, est un château du xviiie siècle situé à Bignan (Morbihan). Il abrite aujourd'hui un centre d'art contemporain et un centre culturel de rencontre.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Vannes, en direction de Pontivy, le château de Kerguéhennec a été construit en 1710par l'architecte Olivier Delourme pour deux riches financiers suisses originaires de Saint-Gall mais installés à Paris, les frères Hogguer, actionnaires de la Compagnie des Indes.

    En 1732, le domaine, est acquis comme terre de rapport agricole et forestier par Guy-Auguste de Rohan (1683-1760), comte de Chabot, célèbre pour avoir fait bastonner Voltaire, qui n'y réside pas. Son fils, Louis-Antoine de Rohan-Chabot (1733-1807)duc de Rohan, doit s'en séparer peu après la Révolution française. Le domaine est acquis en 1802 par le vicomte de Janzé. En 1872, il passe au comte Paul-Henri de Lanjuinais, député puis président du conseil général du Morbihan, qui fait restaurer le château par l'architecte parisien, Ernest Trilhe.

    C'est le comte de Lanjuinais qui fait aménager, en 1872, le parc de 170 hectares par le paysagiste suisse Denis Bühler, auteur en1854, avec son frère Eugène, du parc de la Tête d'or à Lyon. Les abords du château sont traités à la française, tandis que le nord du domaine est aménagé dans le genre anglais. Il abrite également un arboretum.

    Le domaine aujourd'hui [modifier]

    Le domaine est la propriété du département du Morbihan. En 1986, un jardin de sculptures en plein air a été aménagé dans le parc à l'initiative de la direction régionale des affaires culturelles et du fonds régional d'art contemporain. Il présente une trentaine de sculptures contemporaines, notamment de Richard LongGiuseppe PenoneToni Grand et Dan GrahamJean-Pierre Raynaudprésente mille pots rouges dans l'ancienne serre. Marta Pan propose un parcours d'eau. Malachi Farrell a créé un bouillonnement permanent sur le lac, originellement conçu comme un miroir d'eau.

    En 1988, un centre d'art contemporain a été installé dans les dépendances du château. Devenue annuelle, la programmation investit désormais le premier étage du château lui-même.

    Le domaine abrite également un centre culturel de rencontre qui accueille en résidence des musiciens et des compositeurs.

    Le domaine reçoit environ 30 000 visiteurs par an (2007).

    Liste des œuvres du jardin de sculptures [modifier]

    Programmation [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Sources [modifier]

    • Bénédicte Ramade, « Kerguéhennec, Versailles en Bretagne », L'Œil, Juillet-Août 2007, p. 77

    Liens externes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Kerguéhennec

     

     

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  • Château de Kergroadès

    Château de Kergroadès

    Le château de Kergroadès est un château du XVIIe siècle situé sur la commune de Brélès.

    Kergroades chateau.jpg

    Histoire du château [modifier]

    Situé entre Lanrivoaré et Brélès le château de Kergroadès, construit de 1602 à 1613 par François de Kergroadès, seigneur dudit lieu, Du Bois, de Kerver, de Kerangomar, chevalier de Saint-Michel, d'une famille très ancienne dont le blason était "fascé de six pièces d'argent et de sable", et de la devise "en bon espoir".

    Kergroadès est un grand édifice carré, flanqué de tours à meurtrières aux quatre angles. L'une d'elle est surmontée d'une coupole, l'autre est couronnée par une plate-forme revêtue d'un parapet à mâchicoulis. À l'entrée, mur de protection surmonté d'une terrasse supportée par des arcades, dans lequel s'ouvrent deux portes, cavalière et piétonne, encadrées l'une et l'autre de pilastres d'ordre ionique. On lit sur la corniche un verset de l'Ecclésiaste :

    "Si non in timore di tenveriste instanter cito subvertatur domus tua"

    "Si tu ne te maintiens pas constamment dans la crainte du Seigneur, ta maison sera anéantie".

    On aperçoit, de la cour d'honneur le manoir, demeure imposante, inspirée du château de Kerjean à Saint Vougay. De Renaissance bretonne, le château conserve un caractère défensif. La cour est fermée par un parapet de défense. La façade est percée de nombreuses et larges fenêtres à croix de pierres et surmontée de croisées de mansardes richement sculptées.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Kergroadès

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  • Château de Polignac

    Château de Polignac (Haute-Loire)

    Vue actuelle du château et du village de Polignac
    Vue actuelle du château et du village de Polignac

    Présentation
    Période ou style Château fort
    Type Château
    Date de construction xiie siècle (en dur)
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Commune {{{commune}}}
    MonumentMonuments par pays


    Le château de Polignac se dresse sur la commune de Polignac près du Puy-en-Velay, dans le département de la Haute-Loire.

    Sommaire

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    Situation [modifier]

    Gravure représentant le château de Polignac, vers le milieu du XIXe siècle.
    Le château de Polignac au XVIesiècle d'après Gaston de Jourda de Vaux.

    Situé à 5 km au nord-ouest du Puy, le château fort de Polignac (on dit aussi la forteresse de Polignac) occupe une butte ou plate-forme basaltique1, fragment d’une ancienne coulée volcanique (altitude : 700 m), dominant la vallée de Polignac et le bassin du Puy.

    Le rocher est bordé de falaises abruptes hautes de près de 100 m, sauf vers le nord où une triple ligne de remparts a été aménagée.

    Historique et construction [modifier]

    Propriétaires du château depuis au moins le XIe siècle, les vicomtes héréditaires du Velay en prirent le nom et en firent leur résidence ordinaire jusqu’au début du XVIIe siècle.

    La forteresse, qui occupait un emplacement stratégique commandant les routes à l'ouest et au nord de la ville du Puy, pouvait abriter 800 soldats en plus de la famille et de ses domestiques.

    Bien à l'abri dans leur forteresse, les seigneurs de Polignac purent devenir les maîtres du pays, « les rois de la montagne ».

    Alliés des rois de France mais de caractère indépendant, il n'hésitèrent à se rebeller contre l'autorité royale de Louis VI le Gros (1080-1137) puis deLouis XI (1423-1483).

    Le logis seigneurial fut sans doute reconstruit en dur au XIIe siècle, époque où une lutte sans merci opposait les Polignac aux évêques du Puy pour la perception des péages sur la route du pèlerinage à Notre-Dame du Puy-en-Velay. Il fut restauré et agrandi à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe.

    Côté méridional de la forteresse de Polignac, vers 1900.

    Le donjon, désigné comme la « grosse tour » dans les sources anciennes, fut édifié par Randon Armand X, vicomte de 1385 à 1421, comme l’indique une inscription latine gravée sur une pierre blanche encastrée à l’angle nord-ouest. Son voûtement fut réparé de 1565 à 1566 par Philiberte de Clermont, vicomtesse et douairière de Polignac.

    Sous Arnaud XVI, le château reçut la visite de François Ier et sa suite en 1533.

    Lors des guerres de religion, les Polignac prirent le parti d'Henri IV, faisant du château le bastion des Royalistes face au Puy ligueur.

    Une chapelle voûtée et peinte fut édifiée dans l'enceinte au XVIIe siècle.

    Abandonnée au cours du XVIIe siècle par les vicomtes de Polignac, qui lui préfèrent leur château d'été de La Voûte-Polignac, la forteresse était déjà en ruines au moment de la Révolution.

    A son retour d’émigration, la famille Polignac rachète les ruines et fait restaurer une partie du château durant le XIXe siècle : le chemin de ronde, des portes, le donjon.

    Côté oriental de la forteresse de Polignac, vers 1900.

    Le donjon voit son couronnement (voûte et mâchicoulis) rétabli de 1893 à 1897, d’après des gravures anciennes.

    Cette résurrection du château vient démentir la sombre prédiction du photographe Lacan 2 au milieu du XIXe siècle : « le précieux monument, comme tant d'autres, tombe pierre à pierre; bientôt il disparaîtra comme les générations qui l'ont habité mais, grâce à la photographie, il restera tel qu'il est encore, dans ce dessin tracé par la lumière ».

    Physionomie actuelle [modifier]

    La plateforme est dotée sur son pourtour d’une enceinte crénelée, avec tours et courtines, se déroulant sur 806 m.

    Il n’y a qu’un seul chemin d’accès, montant en spirale depuis l'est. Il était défendu par six portes, dont les trois premières ont disparu. La 4e porte, bien conservée (elle garde les rainures de la herse primitive), remonterait au XIIIe siècle.

    En dehors de la muraille d'enceinte et de la grosse tour carrée, les bâtiments (Seigneurie, Vicomté, Maison des archives) sont en ruine.

    Les traces d’un corps de garde et d’un moulin à vent sont encore visibles.

    Accompagné d’une tourelle faisant corps avec lui, le donjon est un édifice de plan rectangulaire qui surplombe l’abîme du haut des ses 32 m. Il présente à sa base, sur ses quatre faces, un glacis construit pour dissuader les velléités d'assaut.

    Sa porte d’entrée, basse et étroite, couverte par un arc brisé, s’ouvre à l’est, au rez-de-chaussée. On y accédait par un passage étroit et facile à défendre, pratiqué le long du rempart.

    L’entrée donne dans une salle basse, couverte d’une voûte en berceau neuve restituée d’après les éléments subsistant de l’ancienne. C'est là qu'est conservé aujourd'hui le masque sculpté, dit « masque d'Apollon »3.

    La partie supérieure du donjon est divisée en trois étages par des planchers, aujourd’hui disparus. Chaque étage est éclairé par des fenêtres de dimensions variables et possède une cheminée en pierre.

    Fouilles archéologiques [modifier]

    Embrasure intérieure avec arc de décharge (XIXe siècle), dessinée pour le Dictionnaire deViollet-le-Duc, 1856.

    Fouilles anciennes [modifier]

    Le XIXe siècle vit la fouille du puits du château, surnommé « l'abîme », par Auguste Aymard 4.

    Fouilles actuelles [modifier]

    Lors d'une campagne de fouilles conduite par l'association « Etudes et chantiers », des pièces d'un jeu d'échecs en ivoire, une arquebuse, des éléments de ceinture avec ornements en cuivre, ont été retrouvés dans le logis médiéval de la Seigneurie5.

    Mise en valeur touristique [modifier]

    La valorisation et la restauration du château de Polignac ont fait l'objet d'un engagement du Conseil de la Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay à hauteur de 60 000 euros par an au maximum, sur 6 ans à compter de 20086.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Polignac_(Haute-Loire)

     

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  • Château d'Aurouze

    Château d'Aurouze (Molompize)


    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Château fort
    Propriétaire initial Bertrand de Rochefort
    Destination initiale Château fort
    Propriétaire actuel Commune de Molompize
    Classement MH 1972
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    45° 14′ 18″ Nord
    03° 08′ 28″ Est
    Pays France France
    Région historique Auvergne
    Région Auvergne
    Département Cantal
    Commune Molompize

    Le château d'Aurouze est un ancien château fort situé au-dessus du village du même nom, actuellement sur la commune deMolompize, dans le département du Cantal.

    Sommaire

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    Description [modifier]

    Actuellement en ruines, le château domine le village d’Aurouze. Ce sont les restes de la construction de Bertrand de Rochefort d’Aurouze initiée en 1309 avec l’autorisation de Philippe le Bel. La façade est élancée et percée de fenêtres à meneaux et croisillons. Elle est flanquée d’un donjon et d’une tourelle. L’ensemble se termine par une terrasse en éperon.
    On distinguait il y a encore une cinquantaine d’années une vaste salle au rez-de-chaussée. Dans celle-ci figuraient le casque des Bouillés avec à côté les armes des Rochefort d’Aurouze : « sur champ de gueule, trois fasces d’argent, chargées chacune de losanges d’azur, trois, trois, et deux ». A droite figuraient celles des Astorg d’Orlhac : « sur champ d’azur, la bande d’or, accompagnée de six coquilles d’argent, placées en orle ».

    Le blason que Louis de Courcelles écartela avec celui des Rochefort d’Aurouze était sculpté dans la pierre à la clef de voute : partie mi-coupée au canton dextre de chef « les losanges d’Aurouze » , au canton dextre de pointe « les fusées en fasces » des Courcelles, à senestre « les coquilles » d’Orlhac ».1

    Histoire [modifier]

    • Au xive siècleBertrand de Rochefort, fils d'Ithier, seigneur de Mardogne, est seigneur d'Aurouze. C'est sa soeur Françoise qui apporte le château de Mardogne à la famille de Bréon vers 1240 par son mariage avev Maurin, seigneur de Lugarde.
    • Béraud de Rochefort d'Ally, fils d'un autre Bertrand et de Guérine de Dienne, épouse après 1374 Marguerite de Châteauneuf d'Apchier dont il n'a pas de descendants.
    • À cette époque, Aurouze appartient aux Lastic qui se le font prendre en 1383, il voit son château pris par Aymerigot Marchès , un bandit du parti anglais, qui en fait le repaire de toutes ses exactions sur le pays. Il accepte ensuite de se le faire racheter 500 florins par Jean III d'Armagnac (1359-1391), comme vicomte de Murat et de Carlat, mais s'en repend car il tirait plus de 20 000 livres par ans de ses pillages. Jean d'Armagnac le concède l'année suivante à
    • Jean de Courcelles, seigneur du Breuil, qui a au moins un fils :
    • Louis de Courcelles, qui épouse vers 1445 Alix d'Orlhachéritière de Conros, fille d'Aymeric et de Flore d'Estaing, qui lui donne un seul fils :
    • Louis II de Courcelles, seigneur d'Aurouze et de Conros, qui est nommé bailli d'Auvergne par le roi Charles VII. Il épouse en 1461 Isabeau de Langeac, fille de Jacques, sénéchal d'Auvergne, et de Marie de Clermont-Lodève, dont il n'a pas d'enfants, mais qu'il fait héritière de tous ses biens avant de décéder. Le frère de Flore, Jean d'Estaing, coseigneur de Cheylade, attaque en 1476 le testament.
    • A cette même date les terres de Louis II de Courcelles mort sans héritier sont confisquées par le roi Louis XI qui les donne à son capitaine Jean d’Urfé. Le fils de ce dernier,François d’Urfé, seigneur d’Aurouze et de Conros, part guerroyer en Italie. Il meurt à Pavie en 1525. Sa sœur Anne hérite du château.
    • Celle-ci a épousé Gaspard de Bouillé du Charriol le 3 juillet 1493. Cette vieille famille originaire du comté du Maine avait fait souche dans le Brivadois depuis le XIe siècle et comptait parmi les chefs de la noblesse de la province d’Auvergne.
    • Le château ne restera pas en possession de cette famille jusqu’à la fin de la monarchie. Il fut enlevé à Rose de Lignerac, veuve de François de Bouillé par la famille des La Vernède. A l’époque de la révolution il fut racheté par les Gillet d’Auriac. il fut brulé et pillé pendant la révolution
    • Georges de Bussac et Jean Rieuf se sont efforcé de faire inscrire le site du château d’Aurouze à l’inventaire des sites. Ils y parvinrent le 8 mai 1968.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Aurouze_(Molompize)

     

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