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auvergne

  • Château Marguerite

    Château Marguerite

    Présentation
    Période ou style Néo-médiéval xixe siècle
    Type Manoir
    Propriétaire initial Maurice Guibal
    Destination initiale Habitation
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
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    Pays France France
    Région historique Auvergne
    Région Auvergne
    Département Cantal
    Commune Neussargues-Moissac
    Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Villa Marguerite (homonymie).

    La Villa Marguerite est située à Neussargues-Moissac dans le Cantal

    Histoire [modifier]

    Construction en pierre du XIXe siècle qui s'identifie bien à la ville de Neussargues puisque ce château figure parmi les édifices que l'on retrouvent systématiquement sur les cartes postales de la ville au cours du XXe siècle. Nous devons son état actuel à l'ancien maire de Murat : M. Maurice Guibal1, son deuxième propriétaire, qui en a fait achever la construction et lui a donné pour nom le prénom de sa fille.

    Notes et références [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_Marguerite

     

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  • Château de Polignac

    Château de Polignac (Haute-Loire)

    Vue actuelle du château et du village de Polignac
    Vue actuelle du château et du village de Polignac

    Présentation
    Période ou style Château fort
    Type Château
    Date de construction xiie siècle (en dur)
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Commune {{{commune}}}
    MonumentMonuments par pays


    Le château de Polignac se dresse sur la commune de Polignac près du Puy-en-Velay, dans le département de la Haute-Loire.

    Sommaire

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    Situation [modifier]

    Gravure représentant le château de Polignac, vers le milieu du XIXe siècle.
    Le château de Polignac au XVIesiècle d'après Gaston de Jourda de Vaux.

    Situé à 5 km au nord-ouest du Puy, le château fort de Polignac (on dit aussi la forteresse de Polignac) occupe une butte ou plate-forme basaltique1, fragment d’une ancienne coulée volcanique (altitude : 700 m), dominant la vallée de Polignac et le bassin du Puy.

    Le rocher est bordé de falaises abruptes hautes de près de 100 m, sauf vers le nord où une triple ligne de remparts a été aménagée.

    Historique et construction [modifier]

    Propriétaires du château depuis au moins le XIe siècle, les vicomtes héréditaires du Velay en prirent le nom et en firent leur résidence ordinaire jusqu’au début du XVIIe siècle.

    La forteresse, qui occupait un emplacement stratégique commandant les routes à l'ouest et au nord de la ville du Puy, pouvait abriter 800 soldats en plus de la famille et de ses domestiques.

    Bien à l'abri dans leur forteresse, les seigneurs de Polignac purent devenir les maîtres du pays, « les rois de la montagne ».

    Alliés des rois de France mais de caractère indépendant, il n'hésitèrent à se rebeller contre l'autorité royale de Louis VI le Gros (1080-1137) puis deLouis XI (1423-1483).

    Le logis seigneurial fut sans doute reconstruit en dur au XIIe siècle, époque où une lutte sans merci opposait les Polignac aux évêques du Puy pour la perception des péages sur la route du pèlerinage à Notre-Dame du Puy-en-Velay. Il fut restauré et agrandi à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe.

    Côté méridional de la forteresse de Polignac, vers 1900.

    Le donjon, désigné comme la « grosse tour » dans les sources anciennes, fut édifié par Randon Armand X, vicomte de 1385 à 1421, comme l’indique une inscription latine gravée sur une pierre blanche encastrée à l’angle nord-ouest. Son voûtement fut réparé de 1565 à 1566 par Philiberte de Clermont, vicomtesse et douairière de Polignac.

    Sous Arnaud XVI, le château reçut la visite de François Ier et sa suite en 1533.

    Lors des guerres de religion, les Polignac prirent le parti d'Henri IV, faisant du château le bastion des Royalistes face au Puy ligueur.

    Une chapelle voûtée et peinte fut édifiée dans l'enceinte au XVIIe siècle.

    Abandonnée au cours du XVIIe siècle par les vicomtes de Polignac, qui lui préfèrent leur château d'été de La Voûte-Polignac, la forteresse était déjà en ruines au moment de la Révolution.

    A son retour d’émigration, la famille Polignac rachète les ruines et fait restaurer une partie du château durant le XIXe siècle : le chemin de ronde, des portes, le donjon.

    Côté oriental de la forteresse de Polignac, vers 1900.

    Le donjon voit son couronnement (voûte et mâchicoulis) rétabli de 1893 à 1897, d’après des gravures anciennes.

    Cette résurrection du château vient démentir la sombre prédiction du photographe Lacan 2 au milieu du XIXe siècle : « le précieux monument, comme tant d'autres, tombe pierre à pierre; bientôt il disparaîtra comme les générations qui l'ont habité mais, grâce à la photographie, il restera tel qu'il est encore, dans ce dessin tracé par la lumière ».

    Physionomie actuelle [modifier]

    La plateforme est dotée sur son pourtour d’une enceinte crénelée, avec tours et courtines, se déroulant sur 806 m.

    Il n’y a qu’un seul chemin d’accès, montant en spirale depuis l'est. Il était défendu par six portes, dont les trois premières ont disparu. La 4e porte, bien conservée (elle garde les rainures de la herse primitive), remonterait au XIIIe siècle.

    En dehors de la muraille d'enceinte et de la grosse tour carrée, les bâtiments (Seigneurie, Vicomté, Maison des archives) sont en ruine.

    Les traces d’un corps de garde et d’un moulin à vent sont encore visibles.

    Accompagné d’une tourelle faisant corps avec lui, le donjon est un édifice de plan rectangulaire qui surplombe l’abîme du haut des ses 32 m. Il présente à sa base, sur ses quatre faces, un glacis construit pour dissuader les velléités d'assaut.

    Sa porte d’entrée, basse et étroite, couverte par un arc brisé, s’ouvre à l’est, au rez-de-chaussée. On y accédait par un passage étroit et facile à défendre, pratiqué le long du rempart.

    L’entrée donne dans une salle basse, couverte d’une voûte en berceau neuve restituée d’après les éléments subsistant de l’ancienne. C'est là qu'est conservé aujourd'hui le masque sculpté, dit « masque d'Apollon »3.

    La partie supérieure du donjon est divisée en trois étages par des planchers, aujourd’hui disparus. Chaque étage est éclairé par des fenêtres de dimensions variables et possède une cheminée en pierre.

    Fouilles archéologiques [modifier]

    Embrasure intérieure avec arc de décharge (XIXe siècle), dessinée pour le Dictionnaire deViollet-le-Duc, 1856.

    Fouilles anciennes [modifier]

    Le XIXe siècle vit la fouille du puits du château, surnommé « l'abîme », par Auguste Aymard 4.

    Fouilles actuelles [modifier]

    Lors d'une campagne de fouilles conduite par l'association « Etudes et chantiers », des pièces d'un jeu d'échecs en ivoire, une arquebuse, des éléments de ceinture avec ornements en cuivre, ont été retrouvés dans le logis médiéval de la Seigneurie5.

    Mise en valeur touristique [modifier]

    La valorisation et la restauration du château de Polignac ont fait l'objet d'un engagement du Conseil de la Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay à hauteur de 60 000 euros par an au maximum, sur 6 ans à compter de 20086.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Polignac_(Haute-Loire)

     

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  • Château d'Aurouze

    Château d'Aurouze (Molompize)


    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Château fort
    Propriétaire initial Bertrand de Rochefort
    Destination initiale Château fort
    Propriétaire actuel Commune de Molompize
    Classement MH 1972
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    45° 14′ 18″ Nord
    03° 08′ 28″ Est
    Pays France France
    Région historique Auvergne
    Région Auvergne
    Département Cantal
    Commune Molompize

    Le château d'Aurouze est un ancien château fort situé au-dessus du village du même nom, actuellement sur la commune deMolompize, dans le département du Cantal.

    Sommaire

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    Description [modifier]

    Actuellement en ruines, le château domine le village d’Aurouze. Ce sont les restes de la construction de Bertrand de Rochefort d’Aurouze initiée en 1309 avec l’autorisation de Philippe le Bel. La façade est élancée et percée de fenêtres à meneaux et croisillons. Elle est flanquée d’un donjon et d’une tourelle. L’ensemble se termine par une terrasse en éperon.
    On distinguait il y a encore une cinquantaine d’années une vaste salle au rez-de-chaussée. Dans celle-ci figuraient le casque des Bouillés avec à côté les armes des Rochefort d’Aurouze : « sur champ de gueule, trois fasces d’argent, chargées chacune de losanges d’azur, trois, trois, et deux ». A droite figuraient celles des Astorg d’Orlhac : « sur champ d’azur, la bande d’or, accompagnée de six coquilles d’argent, placées en orle ».

    Le blason que Louis de Courcelles écartela avec celui des Rochefort d’Aurouze était sculpté dans la pierre à la clef de voute : partie mi-coupée au canton dextre de chef « les losanges d’Aurouze » , au canton dextre de pointe « les fusées en fasces » des Courcelles, à senestre « les coquilles » d’Orlhac ».1

    Histoire [modifier]

    • Au xive siècleBertrand de Rochefort, fils d'Ithier, seigneur de Mardogne, est seigneur d'Aurouze. C'est sa soeur Françoise qui apporte le château de Mardogne à la famille de Bréon vers 1240 par son mariage avev Maurin, seigneur de Lugarde.
    • Béraud de Rochefort d'Ally, fils d'un autre Bertrand et de Guérine de Dienne, épouse après 1374 Marguerite de Châteauneuf d'Apchier dont il n'a pas de descendants.
    • À cette époque, Aurouze appartient aux Lastic qui se le font prendre en 1383, il voit son château pris par Aymerigot Marchès , un bandit du parti anglais, qui en fait le repaire de toutes ses exactions sur le pays. Il accepte ensuite de se le faire racheter 500 florins par Jean III d'Armagnac (1359-1391), comme vicomte de Murat et de Carlat, mais s'en repend car il tirait plus de 20 000 livres par ans de ses pillages. Jean d'Armagnac le concède l'année suivante à
    • Jean de Courcelles, seigneur du Breuil, qui a au moins un fils :
    • Louis de Courcelles, qui épouse vers 1445 Alix d'Orlhachéritière de Conros, fille d'Aymeric et de Flore d'Estaing, qui lui donne un seul fils :
    • Louis II de Courcelles, seigneur d'Aurouze et de Conros, qui est nommé bailli d'Auvergne par le roi Charles VII. Il épouse en 1461 Isabeau de Langeac, fille de Jacques, sénéchal d'Auvergne, et de Marie de Clermont-Lodève, dont il n'a pas d'enfants, mais qu'il fait héritière de tous ses biens avant de décéder. Le frère de Flore, Jean d'Estaing, coseigneur de Cheylade, attaque en 1476 le testament.
    • A cette même date les terres de Louis II de Courcelles mort sans héritier sont confisquées par le roi Louis XI qui les donne à son capitaine Jean d’Urfé. Le fils de ce dernier,François d’Urfé, seigneur d’Aurouze et de Conros, part guerroyer en Italie. Il meurt à Pavie en 1525. Sa sœur Anne hérite du château.
    • Celle-ci a épousé Gaspard de Bouillé du Charriol le 3 juillet 1493. Cette vieille famille originaire du comté du Maine avait fait souche dans le Brivadois depuis le XIe siècle et comptait parmi les chefs de la noblesse de la province d’Auvergne.
    • Le château ne restera pas en possession de cette famille jusqu’à la fin de la monarchie. Il fut enlevé à Rose de Lignerac, veuve de François de Bouillé par la famille des La Vernède. A l’époque de la révolution il fut racheté par les Gillet d’Auriac. il fut brulé et pillé pendant la révolution
    • Georges de Bussac et Jean Rieuf se sont efforcé de faire inscrire le site du château d’Aurouze à l’inventaire des sites. Ils y parvinrent le 8 mai 1968.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Aurouze_(Molompize)

     

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  • Château de Murol

    Château de Murol

    Château fort de Murol sur son promontoire
    Château fort de Murol sur son promontoire

    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Château fort
    Début construction xiie siècle
    Fin construction xvie siècle
    Propriétaire initial Guillaume de Sam
    Destination initiale Ouvrage militaire, seigneurie.
    Propriétaire actuel Municipalité de Murol
    Classement ISMH
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    45° 34′ 41″ Nord
    2° 56′ 42″ Est
    Pays France France
    Région Auvergne
    Région Auvergne
    Département Puy-de-Dôme
    Commune Murol
    ChâteauChâteau par pays

    Le château de Murol est situé au nord-est de Murol, dans le Puy-de-Dôme, en Auvergne.

    Sommaire

    []

    Histoire [modifier]

    Le premier château semble avoir été construit au xiie siècle sur un promontoire en basalte, à l'intersection de trois routes. Il est agrandi et renforcé au xive siècle par Guillaume de Sam, avec notamment la construction du donjon et d'une seconde chapelle.

    Au xve siècle, le château devient propriété de la famille d’Estaing après le mariage du Jehanne de Murol avec Gaspard d’Estaing. Leur descendant François Ier d’Estaing installe des pièces d'artillerie au xvie siècle, des batiments dans le style Renaissance sont construits sur le côté Est.

    Richelieu épargne le château en raison du prestige de la famille d'Estaing, et il n'est pas détruit non plus lors de la Révolution française. Cependant, il sert alors de prison, de repaire de brigands puis de carrière de pierres. À la suite d’un don du propriétaire, il devient propriété de la commune de Murol au xixe siècle.

    Le château est classé Monument historique en 1958.

    La troupe les compagnons de Gabriel anima le site pendant de nombreuses années, puis la succession a été reprise par les Paladins du Sancy.

    Évocations artistiques [modifier]

    Linteau de la porte d'entrée de la haute cour avec les armoiries des Murol et de Gaspard d'Estaing
    Tour du château de Murol

    Les ruines du château sont évoquées par Guy de Maupassant dans son conte Humble drame (1883).

    Elle surprend plus qu'aucune autre ruine par son énormité simple, sa majesté, son air antique puissant et grave. Elle est là, seule, haute comme une montagne, reine morte, mais toujours la reine des vallées couchées sous elle. On y monte par une pente plantée de sapins, on y pénètre par une porte étroite, on s'arrête au pied des murs, dans la première enceinte au-dessus du pays entier.

    Là-dedans, des salles tombées, des escaliers égrenés, des trous inconnus, des souterrains, desoubliettes, des murs coupés au milieu, des voûtes tenant on ne sait comment, un dédale de pierres, de crevasses où pousse l'herbe, où glissent des bêtes.

    J'étais seul, rôdant par cette ruine. »

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Murol

     

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  • Château de Crèvecœu

    Château de Crèvecœur (Auvergne)

    Château de Crèvecœur

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    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Château fort
    Début construction xiiie siècle
    Fin construction xvie siècle
    Propriétaire initial Roi de France
    Destination initiale Bailliage royal
    Destination actuelle Ruines
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région historique Auvergne
    Région Auvergne
    Département Cantal
    Commune Saint-Martin-Valmeroux

    Le château de Crèvecœur est le site d'un ancien château construit au xiiie siècle à quelques centaines de mètres du bourg deSaint-Martin-Valmeroux, dans le département du Cantal, sur la rive gauche de la Maronne.

    C'était un château royal, siège du Bailliage des Montagnes d'Auvergne.

    Les gens de Saint-Martin connaissent encore,  près de l'ancien château, le rocher qui porte le nom de "roc des pendus".

    Sommaire

    [masquer]

    Description [modifier]

    Histoire [modifier]

    Lorsque dans leur chevauchée à travers les montagnes, les hommes du bailli avaient capturé quelques bandits,  c'est au château de Crèvecœur qu'ils les emprisonnaient,  en attendant de les juger à Saint-Martin.  C'était sur un rocher près de Crèvecœur qu'ils étaient éxécutés par pendaison. Ce nom de Crèvecœur apparaît pour la première fois en 1269, dans une lettre d'Alphonse de Poitiers, alors comte de Toulouse et d'Auvergne, sous le nom de Castrum Crépicordis.

    Histoire du bailliage des Montagnes d'Auvergne [modifier]

    L'Auvergne a été confisquée  en 1212 par le roi Philippe-Auguste à son vassal rebelle Guy IIcomte d'Auvergne,  et annexée au domaine de la couronne de France puisque,  par testament du mois de Juin 1225, le roi Louis VIII donna en apanage le comté de Poitou et sa terre d'Auvergne à son quatrième fils Alphonse, connu dans l'histoire sous le nom d'Alphonse de Poitiers.

    Mais après la mort de ce prince sans enfant en 1271,la terre d'Auvergne dont il avait été apanagé fait retour à la couronne, par suite de reversion. Le roi Philippe III le Hardi en reprend possession.

    Installation à Aurillac [modifier]

    Depuis le commancement du siècle, le roi avait établi déjà plusieurs baillis en Auvergne pour y rendre sa justice. En Haute Auvergne, la justice royale fut placée sous le contôle d'un seul fonctionnaire, connu sous le nom de Bailli des Hautes-Montagnes ou Bailli de Montagnes d'Auvergne.

    Le siège du bailliage fut d'abord fixé à Aurillac.  Il y était encore en 1274.  Mais à cette date, l'abbé d'Aurillac, qui était seigneur de cette ville et de toute la région du Cantalès, conteste la présence du bailli dans ses terres et obtient que le siège du bailliage fut déplacé ailleurs.

    Déplacement à Saint-Martin-Valmeroux [modifier]

    En 1287,  le château de Crèvecœur n'est pas encore debout, et les assises du bailliage royal se tiennent dans une maison de Saint-Martin-Valmeroux louée à cet effet.

    En 1294 et 1295 les constructions sont assez avancées pour servir de prison aux malfaiteurs et de demeure aux sergents qui les gardent.

    De 1295 à 1299,  tout en poursuivant les travaux accessoires,  on enferma de nombreux malfaiteurs dans le château.

    À partir du moment où l'Abbé d'Aurillac obtenu le déplacement du siège du bailliage des Montagnes d'Auvergne, le roi l'établi à Saint-Martin-Valmeroux,  localité déjà importante pour l'époque.

    Le bailli était chargé par le roi de purger les hautes montagnes d'Auvergne de tous les malfaiteurs qui les infestaient,  rançonnant les laboureurs,  pillant les troupeaux,  semant la terreur parmi les populations sans défense.

    Il tenait d'abord ses audiences dans la salle d'une maison louée à cet effet.  Mais comme une des principales fonctions de l'homme d'épée qui occupait le siège de bailli consistait non seulement à rendre la justice,  mais aussi à assurer l'ordre et la sécurité dans ces régions montagneuses,  si dépourvues,  à cette époque,  tant de voies de communication que de police rurale et pourtant si exposées au brigandage,  il était de toute nécessité qu'à côté du lieu même où le bailli tenait ses assises,  il y eut un bâtiment aménagé pour recevoir les malfaiteurs qui seraient condamnés par arrêt de justice à l'emprisonnement ou à la pendaison.

    C'est ensuite au château de Crèvecœur que,  le mardi de chaque semaine,  se sont tenues les audiences du bailli des montagnes jusqu'à 1564,  date à laquelle le siège du bailliage fut à nouveau transféré dans le bourg de Saint-Martin,  à la suite d'une longue lutte (depuis 1504) entreprise par les habitants de cette ville,  pour obtenir que le siège soit établi chez eux.

    Installation à Salers [modifier]

    Mais en 1580, le bailliage royal des Montagnes d'Auvergne est transféré dans la ville de Salers où il restera jusqu'à la Révolution française.

    Comptabilité du château [modifier]

    Trois fois par an, à la Chandeleur, à l'Ascension et à la Toussaint,  les baillis devaient rendre compte au trésor royal de leur gestion financière.  Voici à titre d'exemple les comptes rendus par le bailli Mr Jean de Trie au terme de la Toussaint 1293 :

    " - pour deux sergents qui gardent les voleurs à Crèvecœur : 8 deniers
    - travaux pour le château de Crèvecœur : 30 livres,  16 sous,  9 deniers
    - reçu par le bailli pour la vente du cuir d'un bœuf mort au château 15 deniers
    - de même pour la vente d'un bœuf qui avait été acheté pour travailler à la construction du château,  qui a été vendu quand le dit château a été terminé : 60 sous. "

    Dans les comptes du bailli Jean de Brie,  au terme de l'ascension 1287,  on retrouve cette note: "dépense de la somme de 77 sols,  6 deniers pour réparation de la maison dans laquelle se tiennent les assises à Saint-Martin."

    Liste des baillis des Montagnes d'Auvergne [modifier]

    • Eustache de Beaumarchès, sénéchal de Toulouse.
    • Geoffroy de Montirel,
    • Pierre de Villemignon,
    • Jacques Le Moine,
    • Guillaume des Achilloux,
    • Etienne de Neyrestaing.

    Liste de prisonniers [modifier]

    Parmi ceux qui y furent incarcérés d'abord,  et exécutés ensuite,  on peut citer :

    • Bernard de Saint-Mamet,  banni par le roi,
    • Seguret de Maleyre, pendu,
    • Falconnet de Valle, pendu.

    Capitaine gouverneur pour le roi [modifier]

    En 1516,  le capitaine gouverneur de Crèvecœur,  N. de Roquemaurel n'y fit que des réparations sommaires.  Bien que le château soit délabré et que le traitement soit très mince, le poste de capitaine-gouverneur du château de Crèvecoeur sera recherché par les familles d'ancienne noblesse du pays jusqu'à la fin de l'Ancien régime.

    Liste des capitaines gouverneurs [modifier]

    • le sieur Adam,  en 1295
    • Andraud d'Espinats,  en 1372
    • Pierre de Ribier,  seigneur de Plaignes, en 1416
    • N de Roquemaurel,  en 1566
    • Begon de Roquemaurel,  en 1548
    • Jacques le Grand,  en 1566
    • Annet de Scorailles,  seigneur de Mazerolles,  en 1660
    • François de Scorailles,  en 1690
    • Annet de Scorailles,  en 1750
    • François de Ferrières,  vicomte de Sauvebœuf,  en 1780
    • le marquis de Luc-Saluces,  seigneur de Drugeac,  en 1789

    Notes et références [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Crèvecœur_(Auvergne)

  • Château de Cordès

    Château de Cordès

     

    Histoire
    >> Une histoire de près de 800 ans...
    Le château vu du jardin
    En 1268, le château appartenait à Guillaume de Chalus et la famille de Chalus le conserva pendant près de 400 ans. C’est en 1659 qu’elle le vendit à Emmanuel d’Allègre. Son fils, Yves de Tourzel, marquis d’Allègre, devenu maréchal de France en 1724, a énormément contribué à rénover et à embellir son château, de manière à en faire une demeure de plaisance telle qu’on les appréciait au début du XVIIIième siècle.

    En 1695, il fit appel à l’atelier de Le Nôtre pour dessiner les jardins à la française et pour planter les charmilles, hautes haies de charmes et de hêtres, uniques en leur genre à cette altitude.

    De la même époque datent les soubassements de la cour d’honneur, les bassins et la passerelle qui relie les jardins, ainsi que le bâtiment des communs et la porte de la chapelle.

    Sur le mur, grille en fer forgé du XVième siècle qui était placée, à l’époque, sur la porte du donjon, porte d’entrée principale du château.
    Intérieur
    >> Le salon
    Le salon
    Avec le concours des Monuments Historiques, les actuels propriétaires ont entrepris des travaux de rénovation selon les méthodes italiennes du XVIIIème siècle.

    On peut ainsi admirer aujourd’hui les gypseries, ou moulures de plâtre sur les murs, ainsi que les peintures au dessus de chaque porte. D’après les motifs représentés par les gypseries (artichauts, asperges, bécasses…), on devine la fonction d’origine de la pièce : c’était vraisemblablement la salle à manger du château.

    Datant des XVIIème et XVIIIème siècle, le mobilier comprend un bureau à pente, des fauteuils verts à dossier plat, des fauteuils cannés, un piano, etc.
    >> La salle à manger
    La salle à manger
    La salle à manger du château est d’un style plus rustique et surtout plus ancien que le salon. Son plafond est d’origine et date du XVème. Le dallage en pierre volcanique de Volvic est également d’époque et date du XVIIème siècle. 

    La salle à manger dispose d'un riche mobilier, ainsi deux buffets provenant de la haute Auvergne, de la cheminée, un cabinet Renaissance espagnole, un portait du prince Eugène de Savoie peint par Kujeski, un coffre gothique flamboyant, une tapisserie d’Aubusson du XVIIème siècle, des peintures en bois du XVIIème...
    >> La salle des gardes
    La salle des gardes
    La salle des gardes avait conservé, jusqu’au début du XXème siècle, ses grandes voûtes gothiques qui reposaient sur des culots sculptés. 

    Le mobilier de cette pièce est essentiellement d’époque Louis XIII, comme la table de merisier, les chaises ainsi que les 4 fauteuils qui se trouvent devant la cheminée.

    D’époque Louis XIII également le fauteuil à crémaillère, et du XVIIème aussi le lustre hollandais, en bronze massif.
    >> La chapelle
    La chapelle
    La chapelle du château est constituée d’éléments provenant d’un autre château de la famille d’Allègre situé dans l’actuelle Haute-Loire et qui a été ravagé par un incendie, il y a environ 300 ans.

    De ce château d’Allègre proviennent l’autel et le retable, en marbre de Carrare, travail italien du XVIème siècle. A droite de la Vierge sur le retable se trouve Saint Yves, patron de la chapelle.

    Egalement en marbre de Carrare et du XVème siècle, la très belle pierre tombale qui est le gisant d’Yves II d’Allègre, l’un des ancêtres les plus prestigieux de la famille, qui fut compagnon de Charles VIII et de Louis XII et qui mourut en Italie, à la bataille de Ravenne en 1512, bataille où il combattit aux côtés de Bayard, le chevalier sans et sans reproche…

    L’histoire de cette pierre tombale est assez curieuse, puisqu’elle avait disparue plus de 200 ans et avait été retrouvée par hasard en 1946, lors de travaux effectués au château. Elle était posée face contre terre et servait de marche d’accès à l’autel. On ignore les raisons d’une telle position, mais il est certain que cette position l’a préservée du vandalisme, notamment durant la Révolution, et qu’elle est unique en son genre.

    La chapelle comporte également deux tapisseries d’Aubusson du XVIIIème siècle qui constituent une suite et représentent les croisés sous les murs de Jérusalem. Au dessus du coffre se dresse une peinture anonyme du XVIème siècle représentant le Jugement Dernier. Enfin la chapelle dipose d'une cloche en bronze, fabriquée en 1758 pour Pierre Grangier, le nouvel acquéreur du château. Pierre Grangier était avocat au Parlement de Riom et il était aussi l’homme d’affaires de la famille d’Allègre. Il a acheté le château en 1755.
    Jardins
    >> Des jardins dessinés par Le Nôtre
    La grande allée du château
    Les jardins à la française, dessinés par Le Nôtre en 1695, constituent un cadre agréable pour se promener et contempler le château de l'extérieur. 

    Ces jardins comprennent des charmilles, ou allées d'hêtres et de charmes, ce qui est exceptionnel pour une altitude aussi élevée que celle du château (900 mètres). Depuis les jardins se dégage une belle perspective sur le Puy-de-Dôme.
    Les jardins à la française
    Vous pourrez également apprécier les bassins, la roseraie, les allées de buis, les ifs taillés en cône, les tourelles... Les jardins à la française s'avèrent particulièrement agréables lors de la belle saison.

    Source : http://www.chateau-cordes-orcival.com/site/page.php?id=4