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  • Château d'Épône

    Château d'Épône

    Le château d'Épône vers 1900

    Le château d'Épône est un ancien château du XVIIe siècle, détruit en 1944 par l'armée allemande, qui se trouvait au centre d'Épône dans les Yvelines (France). Il n'en reste aujourd'hui que les communs, occupés par le centre culturel municipal et le parc, ouvert au public.

    Marie-Jean Hérault de Séchelles

    Dans ce château a notamment vécu Hérault de Séchelles (1759-1794), dernier seigneur d'Épône, qui fut député de Seine-et-Oise à la Convention nationale et membre du comité de Salut Public aux côtés de Robespierre, et qui mourut guillotiné en 1794.

    Propriétaires successifs [modifier]

    • 1569 : Denis de Fossez
    • 1586 : Gabriel de la Vallée-Fossez
    • 1636 : Marie de la Vallée-Fossez (épouse d'Henri de Mesme)
    • 1661 : Anne-Armande Marie de la Vallée-Fossez (épouse de Charles II, duc de Créqui)
    • 1706 : Louis Hérault
    • 1724 : René Hérault
    • 1740 : Louise-Adélaïde Hérault (épouse de Clause-Henry Feydeau de Marville
    • 1754 : Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles
    • 1759 : Marie Marguerite Magon de la Lande (veuve du précédent)
    •  ?  : Marie-Jean Hérault de Séchelles
    • 1794 : Félix Besnier
    • 1842 : Claude Marie Rivet
    • 1912 : Maurice Jarry
    • 1945 : Max Brusset
    • 1981 : commune d'Épône

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27%C3%89p%C3%B4ne

  • Château des Ormes

    Château des Ormes

    Présentation
    Période ou style
    Début construction xviie siècle
    Fin construction xviiie siècle
    Propriétaire initial Famille de Marans
    Classement classé en partie MH1966
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    46° 58′ 31″ Nord
    0° 36′ 06″ Est
    Pays France France
    Région historique Poitou
    Subdivision administrative Poitou-Charentes
    Subdivision administrative département de la Vienne
    Commune Les Ormes

    Le château des Ormes se situe au bord de la Vienne, sur la commune des Ormes dans la Vienne, sur la RN 10 entre Tours etPoitiers.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    La première mention de la seigneurie des Ormes est de 1392.

    La famille de Marans l'acquiert en 1434 et la conserve jusqu'en 1604.

    En 1652, elle est érigée en baronnie en faveur d' Antoine-Martin Pussort, un des oncles de Colbert.

    Un château, dont il reste des éléments dans l'aile Nord, est alors construit1.

    En 1729Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson achète la baronnie des Ormes, avec toutes ses dépendances, les lieux dits Mousseau, La Motte de Grouin, Morte-Veille, La Chevalerie, La Garenne de Séligny, Villiers, Châtre, La Pouzardière, Salvert, Lesteigne, La Fontaine de l'Epinele, Le Grand et Le Petit Coupé.

    Le domaine se compose par ailleurs d'une écluse sur la Vienne, "fuie et moulin, d'un four banal, de droits de foires et marchés, mesures, étalages et halle, droit de patronage et présentation à l'église, port, passage et pêcheries affermées ainsi que haute, moyenne et basse-justice".

    Son fils Marc-René, s'y intéresse et crée 108 hectares de terre de prés et de pacages ainsi qu'un grand qui passera de 215 à 910 hectares (dont 564 hectares de bois)

    En 1766, propriétaire novateur, il introduisit la culture du trèfle et du sainfoin.

    Il fit aussi transformer le corps de logis central du château.

    Architecture [modifier]

    La demeure présentait en 1764, l'aspect irrégulier de maints bâtiments agrandis à travers les siècles : sept pavillons contigus, celui du centre formant dôme et le six autres alternativement terminés en cônes tronqués ou aigus.

    La cour d'honneur abritait une statue en marbre de Louis XV, façonnée par Pigalle, ainsi que 7 canons et un obusier anglais donnés par Louis XV suite à la bataille de Fontenoy où s'illustra Marc-Pierre.

    Marc-René décida de conserver les très beaux communs formant les ailes latérales ; la construction débuta en 1769 et les travaux de décoration intérieure se poursuivaient encore en1778.

    C'est Charles De Wailly, architecte protégé par d'Argenson, qui conçut les travaux conduits par Pascal Lenot.

    Il s'agissait d'un édifice "à l'Italienne" formé d'un rez-de-chaussée et d'un étage, précédé vers la cour d'une colonnade dorique sans base. Du milieu de la façade s'élevait une colonne creuse haute de 50 pieds à laquelle on montait par un escalier extérieur en colimaçon, paraît-il suite à un pari avec le duc de Choiseul qui, exilé lui-même dans son domaine de Chanteloup à Amboise, y avait fait édifier par Le Camus de Mézières la fameuse "pagode" dédiée à l'Amitié.

    Cette colonne, terminée par une plate-forme où l'on avait érigé un paratonnerre, était d'une structure excessivement hardie et se balançait comme un grand arbre au moindre coup de vent; elle fut démolie en 1823 avec le corps de logis central; seuls resteront alors les deux ailes latérales.

    La vaste cour, plantée de tilleuls séparant le château de la route d'Espagne, va laisser place à un jardin anglais planté de platanes et de peupliers d'Italie, rares à cette époque.

    La belle terrasse en pierres de taille dominant la Vienne va devenir une épaisse muraille en pierres dures, assortie d'une tour ronde, communément appelée la "Tourelle", formant épi sur la Vienne.

    La construction fut repensée au début du xxe siècle par l'architecte parisien Coulomb, qui fit reconstruire la partie centrale détruite au début du XIXème pour le compte de Marc-Pierre d'Argenson, député de la Vienne dans les premières années du siècle dernier, en harmonie avec les deux pavillons qui subsistaient du xviiie siècle, auxquels elle s'harmonise.

    C'est alors que le grand et beau fronton allégorique XVIIIe de l'avant-corps du pavillon central du château, déposé lors de la démolition de 1823, fut remonté sur la façade de "La Bergerie", édifice bâti par De Wailly en face de l'allée d'arrivée du château, et sa copie l'y remplaça; celle-ci, devenue bien communal en 1975 et restauré vers 2007, faisait initialement partie de l'ensemble.

    Une basse-cour, des granges et une ferme viennent compléter un ensemble d'une superficie de 7 000 m 2, dont l'envergure n'a pas découragé ses nouveaux propriétaires, le docteur Sydney Abbou et son épouse.

    Le jardin contient une glacière voûtée, due à l'architecte Vétault en 18071.

    Châtelains de l'an 2000, décidés à ouvrir au public une demeure conséquente, les Abbou ont eu un coup de cœur pour Les Ormes, classé monument historique pour l'essentiel, à restaurer et à remeubler entièrement.

    Collections du château [modifier]

    Ce sont d'abord les bibliothèques de deux aristocrates amateurs d'art, bibliophiles, érudits et "amis des Lumières".

    Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, comte ? d'Argenson (1696-1764), ministre de La Guerre de Louis XV, constitua aux Ormes une bibliothèque de 3000 volumes qui occupait deux étages du château; favori de Madame de Pompadour, puis disgracié par elle, il y fut exilé par le roi en 1757.

    Le bibliothécaire en fut Claude Yvon, dit l'abbé Yvon, appelé "le métaphysicien de l'Encyclopédie"; la collection aurait été donnée ou cédée à l'Etat en 1803 (Bibliothèque de l'Arsenal à Paris ?).

    Le ministre fut l'ami de VoltaireFontenelleMarmontel, du Président Hénault, et aurait fait édifier l'aile Nord du château pour les y recevoir; il fut aussi le protecteur des Encyclopédistes, qui lui dédièrent leur ouvrage.

    Une autre bibliothèque familiale est a accédé au statut de véritable trésor national, il s'agit de celle, estimée à 100 000 volumes, du neveu du précédent, diplomate et homme d'Etat.

    "En 1757, Antoine-René de Voyer, marquis de Paulmy (1722-1787), reçut du roi brevet de logement à l'Arsenal et s'y établit avec les livres, manuscrits, médailles, estampes que ce ministre collectionnait depuis sa jeunesse (...) le marquis ne cessa d'enrichir sa bibliothèque (...). Il reçut enfin une part précieuse de l'héritage de son oncle, Marc-Pierre de Voyer, comte d'Argenson, dont il sut choisir les pièces les plus illustres, notamment les manuscrits enluminés de la bibliothèque des ducs de Bourgogne. Il réunit alors la plus vaste et la plus complète bibliothèque de Paris après celle du roi (...) Aidé de collaborateurs, il proposa en 1774 la collection de la "Bibliothèque universelle des romans", publication à parution régulière, et fonda les "Mélanges tirés d'une grande bibliothèque", publiant 65 volumes de 1779 à 1787 (...) Afin d'éviter sa dispersion à sa mort , il la vendit en 1785 au comte d'Artois, dont l'émigration dès le 17 juillet 1789 laissa la bibliothèque, placée sous séquestre, dans ses murs, ce qui permit au Directoire, le 28 avril 1797, de la proclamer "Bibliothèque Nationale et Publique" et de l'ouvrir au public".

    (cf. Eve Netchine, "La Bibliothèque de l'Arsenal", Connaissance des Arts, hors-série n°385, 4ème trimeste 2008; ill. p. 10 du buste en marbre du marquis de Paulmy par Pierre Gourdel et p. 27 d'un portefeuille de Mme de Pompadour, recueil d'eaux-fortes d'après les pierres gravées de du Guay et les dessins de Boucher, qu'elle donna au marquis en 1756.

    Le mobilier des Ormes.

    - on cite la série des "Batailles de Louis XV", toiles peintes par Pierre Lenfant (1704-1787), "dessinateur des camps et armées du roi" qui fut vendue aux enchères publiques lors de la succession du marquis d'Argenson (1975);

    - la tenture de "L'Histoire de Don Quichotte", en Gobelins, offerte par le Roi à son ministre, fut remise à l'Etat pour le musée du Louvre en dation dans les mêmes conditions;

    - des "chancelleries" en Gobelins du début du XVIIIe s.: le catalogue de 1954 et le dépliant de visite de 2004 du musée Nissim de Camondo à Paris indique que celle (n°45, p. 18) acquise par le collectionneur Moise de Camondo, fut tissée vers 1680 pour le chancelier Michel Le Tellier, marquis de Louvois, et modifée vers 1720 pour le marquis d'Argenson (1652-1721), nommé en 1653 chevalier protecteur de Saint-Marc de Venise, puis chancelier de France de 1718 à 1720, et indique que "d'autres exemplaires appartiennent au marquis d'Argenson";

    Une autre de ces chancelleries, objet mobilier classé Monument Historique, orna un temps le château de Vaux-le-Vicomte (77).

    - un objet unique appartenant à l'histoire des Etats-Unis d'Amérique, la maquette de la future ville de New-York (témoignage oral du général Charlet, de Jaunay-Clan lors d'une "Journée du Patrimoine" vers 1990).

    Le riche fonds d'archives familiales, comprenant entre autres des correspondances de Mme de Pompadour et des Encyclopédistes adressées à ses ancêtres, a été vendu aux enchères publiques à Poitiers dans les années 2000 par leur descendant; de nombreux documents historiques de valeur patrimoniale furent alors préemptés par des institutions publiques, dont les Archives de France.

    Trumeaux et cheminées sont demeurés en place, les tapisseries, un mobilier de marbre et des tableaux, expriment l' entreprise de restitution des nouveaux propriétaires.

    Avec sa grande galerie, son salon en rotonde orné de boiseries qui domine la Vienne, son "cabinet de curiosités" orné d'oiseaux naturalisés, le château s'est ouvert au public.

    Annexes [modifier]

    Notes et références [modifier]

    1. ↑ a et b Base Mérimée

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_des_Ormes

  • Château de Dublin (Eire)

    Château de Dublin

    Dublin Castle

    Le château de Dublin (Dublin Castle) fut le siège du pouvoir britannique à Dublin jusqu'en 1922. La plupart des bâtiments datent du xviiie siècle, même si un château s'élevait à cet endroit depuis Jean d'Angleterre (1167—1216). Le château servit de siège au gouvernement britannique en Irlande de 1171à 1922.

    Historique [modifier]

    Il remplit de nombreuses fonctions au cours des siècles. Il fut principalement la résidence royale où demeurait le Lord Lieutenant of Ireland (Vice-roi d'Irlande), représentant de la couronne britannique. Les Viceregal Apartments (appartements du Vice-roi), désormais appelés State apartments restent le lieu d'investiture du président.

    Le secrétaire en chef de l'Irlande, deuxième du gouvernement, avait aussi ses bureaux au château. Au cours des années, le parlement et la cour de justice se tinrent un moment en cet endroit avant de s'établir dans des bâtiments appropriés. Il servit aussi de caserne militaire.

    Dublin Castle Four Court.jpg

    Pendant l'occupation britannique de l'Irlande, l'expression "Castle Catholic" était un terme péjoratif qui désignait un catholique qui soutenait l'administration britannique.

    En 1907, les joyaux de la couronne irlandaise, qui se trouvaient dans le château, furent dérobés.

    Pendant la guerre anglo-irlandaise, le château fut le cœur des efforts britanniques contre les républicains. Pendant la nuit du Bloody Sunday en 1920, deux officiers de l'IRA et un de leurs amis furent tués en essayant de s'échapper.

    DubhlinnSite.JPG

    Le château cessa d'être utilisé par le gouvernement en 1922, quand l'Irlande devint un état indépendant. Pendant quelque temps, il servit de cour de justice, puisque Four Courts avait été détruit en 1922. Quand la cour de justice changea de siège, le château fut alors utilisé pour des cérémonies. C'est ici que Éamon de Valera recevait les ambassadeurs. Les investitures des présidents eurent lieu au château en 19451952195919661973197419761983,1990 et 1997.

    Le château est une attraction touristique et, après avoir été rénové, il est désormais utilisé comme centre de conférence. Pendant la présidence irlandaise de l'Union européenne, il fut le théâtre de plusieurs réunions du conseil européen

    La crypte de la chapelle royale est désormais un centre artistique où des concerts ont lieu occasionnellement. Les bâtiments sont ouverts au public, sauf pendant les cérémonies officielles. Les plus visitées sont le St. Patrick's Hall, une vaste salle de bal, où se déroulent les investitures; le Throne Room où on peut voir un trône de Guillaume III d'Angleterre et les appartements du vice-roi qui comprennent les chambres utilisées par les vice-rois ou par les membres de la famille royale. La dernière personne à avoir couché dans une de ces chambres est Margaret Thatcher qui passa une nuit en1979 pendant une réunion du conseil européen.

    Liens internes [modifier]

    Liste des châteaux d'Irlande

    Liens externes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Dublin

  • Château de Vufflens-sur-Morges (Suisse)

    Fichier:Vufflens-le-chateau.jpg

    Le château, bâti au début du xve siècle par Henri de Colombier.


    Fichier:Vufflens-le-Château.jpeg

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  • Château de Vaugrenier

    Château de Vaugrenier

    La façade du château

    Ses premiers propriétaires étaient une famille originaire de Provence apparentée à Monseigneur du Laurens, archevêque d'Arles. Vers 1750, il fut acquis par la famille de l'actuelle propriétaire la comtesse Elisabeth de Vanssay.

    À l'origine, le château et ses annexes constituaient un vaste domaine agricole, s'étendant sur 150 hectares, constitué de prairies, pâturages à vaches et à moutons, bois et étang, terres de cultures, plantations de mûriers… Ces terres, à l'exception de trois hectares et demi, furent expropriées par le Département en 1960 et 1963, pour constituer le Parc Départemental de Vaugrenier.

    Le château possède une ancienne bergerie qui a été restaurée et qui sert maintenant de salle de réception.

    Le château de Vaugrenier a reçu en mai 2005 le prix « Patrimoine historique » au concours de Vieilles maisons françaises.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Vaugrenier

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