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  • Château de Gaillon

    Château de Gaillon

    Château de Gaillon (travée centrale) Viroflay

    Datation
    1813

    L'éminence de Gaillon accueille le premier manoir du village occupé successivement par plusieurs familles seigneuriales, avant de devenir propriété royale. Il subsiste un plan de ce manoir primitif, mais pas de reproduction. Sans doute très rustique, il est détruit sur ordre du roi en 1779, la ferme attenante l'avait été en 1757. Un nouveau manoir voit le jour en 1813 à cet emplacement, une belle maison de campagne, appelée château de Gaillon qui abrite un vitrail représentant Diane chasseresse. Au pied de la butte coulait une source, la fontaine de Gaillon, seule source d'eau potable du village pendant des siècles. La population en disputa longtemps le libre accès contre les empiétements des missionnaires de Versailles, dont la maison de campagnes était voisine, et les murs de clôture envahissants du château de Gaillon.

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-gaillon-travee-centrale-viroflay

     

  • Château de la Hunaudaye

    Château de la Hunaudaye

    Château de la Hunaudaye

    Le Château de la Hunaudaye est un château du xiiie siècle situé dans le territoire de la commune française de Plédéliac, dans les Côtes-d'Armor, enBretagne.

    Sommaire

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    Architecture [modifier]

    Il s'agit d'un château fort de plan pentagonal irrégulier, à 5 tours reliées par des courtines continues, de type sans donjon, à défense verticale, avec entrée à pont levis, et entouré de douves. Adossé aux courtines ouest, un logis, ruiné, possédait une salle avec cheminée monumentale de 18 m de long ; il conserve les vestiges d'un escalier tournant à retours. La chapelle occupe l'étage supérieur de la tour sud-est. Les toitures, détruites lors de la Révolution, n' ont pas été restituées lors des restaurations successives du château.

    Histoire [modifier]

    En 1220Olivier Tournemine obtient du duc de Bretagne l'autorisation de construire le premier château fort de la Hunaudaye. Olivier Tournemine est issu d'une petite famille noble aux origines obscures. Entre les origines anglaises ou auvergnates, les hypothèses divergent. Avec la construction du château de la Hunaudaye, la famille entame une ascension sociale qui la mènera dans les hautes sphères du pouvoir. Elle demeurera propriétaire du château pendant trois siècles.

    Le but poursuivi avec l'édification du château est alors de surveiller l'Arguenon, cours d'eau situé à deux kilomètres de là et marquant la frontière entre le Penthièvre (pays de Lamballe) et lePoudouvre (pays de Dinan) alors en conflit. Le château est alors édifié dans une cuvette marécageuse qui était occupée depuis le ive siècle par un camp militaire gallo-romain. Le château de la Hunaudaye tirerait son nom de la proximité du village actuel de Saint-Jean, lequel est beaucoup plus ancien que lui, et se nommait alors la "ville de la Hunaudaye".

    Au cours des premiers temps, le château de la Hunaudaye ne semble pas avoir connu d'assauts. Ce n'est que durant la Guerre de Succession de Bretagne (1341-1364) qu'il est attaqué pour la première fois. Cette guerre oppose deux grands seigneurs bretons qui se disputant la couronne ducale : d'un côté, l'armée de Jean de Montfort, bientôt soutenue par les Anglais, de l'autre, la famille de Penthièvre, alliée à la famille de Blois, et bientôt soutenue par les Français. À cette époque, la Bretagne constitue encore un duché indépendant, et qu'elle ne sera officiellement rattachée au Royaume de France qu'en 1532. Le conflit entre les Montfort et les Penthièvre va se transformer en véritable guerre civile. Les Tournemine prennent le parti des Penthièvre. Leur château est alors attaqué par l'armée des Montfort et par les Anglais. Il ne résiste pas à l'assaut et est détruit. Les Tournemine paient un lourd tribut à cette guerre qui a ravagé toute la Bretagne. La famille y a perdu non seulement son fief, mais aussi trois de ses hommes.

    Pierre Tournemine, le cadet, est le seul à survivre à son père et à ses deux frères. C'est lui qui entame la reconstruction, à partir de 1367. Les travaux sont confiés à l'architecte de la Hersadaye et ne seront terminés qu'un peu plus d'un siècle plus tard, en 1474, après le décès de Gilles Tournemine. Un plan architectural d'ensemble est conçu, il tient compte des innovations militaires et donne au château sa forme actuelle : à la petite tour ouest et à la tour sud-est sont ajoutées trois nouvelles tours (sud-ouest, nord-ouest, nord) de taille similaire sont édifiées, ainsi que de nouvelles courtines. Les bâtiments d'habitation formaient trois ailes encore repérables aujourd'hui. Le château aurait possédé une chapelle privée desservie par un chapelain sans que les sources les signalant paraissent véritablement authentiques.

    La reconstruction est longue, mais les travaux successifs respectent le plan prévu. Cette reconstruction est rendue possible dans une Bretagne florissante aux xve siècle et xvie siècle. Le domaine de la Hunaudaye est érigé en baronnie en 1487 en faveur de François Tournemine, chevalier, seigneur de la Hunaudaye, lieutenant général pour le duc. Dans le duché, les Tournemine prennent de l'importance. La famille fait désormais partie de l'entourage du duc. Missions politiques, militaires ou diplomatiques se succèdent pour les hommes de la famille. Les épouses sont nommées dames de compagnie des différentes duchesses. Les terres dépendant du château s'étendent sur plus de 80 paroisses. Le château est épargné par les troubles de la Ligue (1592-1598), les camps opposés ayant convenu d'une neutralité du château.

    À la fin xvie siècle, cependant, la famille Tournemine s'éteint dans une postérité sans garçon. Les différents propriétaires de la Hunaudaye se succèdent au gré des héritages. Ces familles poursuivent un temps l'aménagement du château, les modifications apportées sont surtout faite dans un souci de confort et de décoration. Le nouvel escalier d'apparat est ainsi attribué àSébastien de Rosmadec. Le château est ensuite peu à peu délaissé, si bien que l'escalier construit par Rosmadec constituera la seule véritable modification apportée au château entre la la fin du XVIe siècle et la Révolution française. En 1783, le château est vendu au marquis de Talhouët, futur maire de Rennes.

    Lors de la Révolution, le château est de nouveau détruit en 1793. Cette année là, en effet, les Chouans parcourent les pays. Remontant vers le Nord, ils viennent de passer la Loire et se dirigent vers la Bretagne. L'administration du district de Lamballe craint que la Hunaudaye ne leur serve de lieu de repli et décide le démantèlement du château. Finalement, un groupe de révolutionnaires de Lamballe intervient plus ou moins légitimement et incendie le château. Le mobilier, les archives, les toitures et les planchers de bois disparaissent. Le pont-levis et les courtines sont abattus. Commence alors une longue période qui va s'étendre jusqu'au début du xxe siècle, durant laquelle le château est exploité comme carrière de pierres.

    Le château est classé au titre des Monuments Historiques en 1922. En 1930, l'effondrement de la courtine Nord et de la tour de la glacière pousse l'Etat à racheter le monument afin de mener à bien les travaux de conservation. Les premiers travaux se font dans l'urgence dès 1932, après l'effondrement de la tour de la chapelle. Les maçonneries écroulées sont remontées et l'ensemble des murs est traité par des coulées de ciment. La cour est déblayée et la tour noire consolidée. Après la guerre, les travaux se poursuivent avec l'étaiement de la tour militaire en 1949, puis entre 1955 et 1962, la consolidation des maçonneries des cinq tours. Alors que les consolidations se poursuivent sans le caractère d'urgence qu'elles revêtaient lors des précédentes décennies, l'Etat entame à partir de 1968 la mise en sécurité du site, suite à une chute accidentelle d'un visiteur.

    C'est aussi dans ces années que les douves sont déblayées. La tour de la chapelle est protégée d'une couverture en ciment armé. Depuis 1977, le château est géré, entretenu et mis en valeur par l'association du château de la Hunaudaye. Quelques aménagements sont alors effectués pour permettre l'ouverture du site au public, comme des sanitaires ou trois salles dans la tour noire. Le pont-levis sans son mécanisme est reconstitué.

    Actualités [modifier]

    Depuis le 18 juillet 2005, un vaste campagne de restauration et d'aménagement a débuté, financée par l'État, l'Union européenne, le Conseil général des Côtes-d'Armor, la Communauté de communes et l'association. L'idée de ces travaux, prévus pour durer trois ans, n'est pas de reconstruire le château. Les destructions liées à la Révolution français forgent désormais l'identité de ce château et ne doivent pas être effacées. De toute manière, faute de connaissances assez précises, on ne saurait reconstruire fidèlement le château. Les travaux achevés, le public aura donc toujours l'impression de visiter une ruine médiévale. Le but des travaux est en fait de permettre un meilleur accueil du public. De nouveaux espaces restaurés seront progressivement ouverts : salles d'exposition, ateliers pour enfants, accueil et librairie... Les courtines et les chemins de ronde seront aussi aménagés.

    Fermé pour les travaux, le château a été rouvert au public le 15 avril 2007 : les premiers visiteurs ont découvert la tour seigneuriale totalement restaurée. La surprise a été de taille pour ceux qui se souvenaient de la tour en ruines. Désormais verrière, fenêtres et planchers permettent d'accueillir 3 salles d'exposition et 1 salle d'ateliers pour enfants. La deuxième tranche a débuté depuis septembre 2006. Actuellement, le chantier est entré dans une phase spectaculaire avec la reconstruction du pont-levis. Il remplacera le vieux pont de 1977. Contrairement au précédent, le mécanisme à flèches permettant de relever le tablier du pont a été reconstitué. Il est notamment que des plaques d'aciers viennent lester les contrepoids pour permettre un basculement plus aisé.

    Visites [modifier]

    Depuis la réouverture, on peut donc découvrir le château à travers des visites guidées, des expositions, des conférences et spectacles. Le service pédagogique est aussi à la disposition des enseignants pour préparer leurs visites scolaires. On pourra peut-être également croiser le soufflou, surnom donné au fantôme de la Hunaudaye par les gens des environs !

    Oeuvres de fiction [modifier]

    Dans son roman Le Gerfaut des brumesJuliette Benzoni met en scène Gilles de Tournemine, héritier fictif des propriétaires du château.

    Liens externes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_la_Hunaudaye

     

  • Château de La Celle-les-Bordes

    Château de La Celle-les-Bordes

    Château de La Celle-les-Bordes La Celle-les-Bordes

    Matériaux
    Brique
    enduit
    Datation
    XVIe siècle - XIXe siècle

    Au hameau de La Celle, face à l'église, se dresse le château que la duchesse d'Uzès utilisait comme rendez-vous de chasse. Pierre Duplessis le décrit comme « un manoir d'Henri IV lambrissé de bois de cerfs ; les murs, les poutres et les salines y disparaissent dans l'enchevêtrement magique. Une nuit, invités par la duchesse, nous y vinmes lire, aux flambeaux, la légende de saint Julien l'Hospitalier ». En 1902, la Saint-Hubert est fêtée dans la cour. Le duc de Brissac, petit-fils de la duchesse, se souvient « d'un orme ['] de la pelouse entre le château et l'église âgé de 290 ans » ; l'arbre a été abattu.

     

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-la-celle-les-bordes-la-celle-les-bordes

  • Château des Bordes

    Château des Bordes

    Château des Bordes La Celle-les-Bordes

    Matériau
    meulière

    L'entrée du château, constituée d'un châtelet encadré par deux tours circulaires, témoigne d'une construction médiévale. À proximité, une grange et un colombier circulaire proviennent d'aménagements ultérieurs. Le domaine, qui s'étend jusqu'au hameau de La Celle-les-Bordes, est clos par un mur. Au XIXe siècle, un nouveau château, agrémenté d'un parc à l'anglaise, y est construit.

     

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-des-bordes-la-celle-les-bordes