Livre en ligne - Châteaux et demeures du Jura
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samedi 12 mai 2007, par
A l’origine c’était un château fort avec donjon et tours, il était entouré d’un large fossé alimenté par deux sources, on pouvait le franchir grâce à deux ponts-levis. Au XVème siècle, le château était la propriété de la famille Seyturier. En 1633, à la mort de Charles de Seyturier, sire de Cornod, lechâteau devint la proprièté du marquis de Montagu. La Famille Mantagu émigra à la révolution et le château fut vendu comme bien national. Le baron Albert, qui devint maire de Cornod, l’acheta au début du XIXème. En 1878 le château est alors racheté par un industriel lyonnais qui le restaura lui donnant un style renaissance. Il obtiendra le prix de la meilleure restauration de France. Depuis 2002, il est la propriété de la famille Sieradzki d’origine polonaise qui continue la restauration intérieure.
Source : Châteaux et demeures du Jura
le 05.11.2009 04h00
Entre Thoirette et Arinthod, le château de Cornod entièrement restauré depuis 2002 attend désormais un nouveau propriétaire. Le fleuron des châteaux jurassiens est à vendre pour la bagatelle de… 30 millions d'euros
Construit au XIVe siècle par Étienne de Viremont, ce château, devenu baronnie en 1582, a connu de prestigieux propriétaires tels le comte de Montaigu et baron de Boutavent ou la famille de la Poippe. Après la Révolution, il sera le repaire de Bonapartistes convaincus avant d'être récupéré par la famille Piaton au XIXe et complètement restauré. Depuis, le temps a fait son œuvre et la merveille du sud Jura s'est peu à peu dégradée. Il aura fallu un Polonais, Edward Sieradzki, amoureux des vieilles pierres et grand restaurateur de Monuments Historiques pour lui redonner son éclat d'antan. Un travail de titans réalisé en l'espace de cinq ans…
En 2002, cet homme qui a passé sa vie à racheter des ruines et à les restaurer avant de les revendre, cherche une petite merveille qui n'ait pas été dénaturée. Il la trouve par hasard au fond du Jura. C'est le coup de foudre, ce richissime propriétaire va engloutir toute sa fortune pour faire du lieu ce qui est considéré comme le château référent en France pour la qualité et la fidélité de sa restauration. Il ne lésinera sur rien… Les meilleurs artisans se sont succédé à Cornod : serruriers, menuisiers, plombiers, charpentiers, carreleurs. Ils sont venus de toute l'Europe et même du Jura (terrassement et espaces verts). Un artiste polonais est venu spécialement effectuer les peintures murales !
Ici, tout est démesuré. 7 500 m² de surface couverte (château et dépendances), 3 étages, 70 pièces, 18 salles de bains, 5 terrasses, 44 cheminées, 80 hectares de parc à la française entièrement clôturé… Tout est au top, les 50 km de câbles électriques ont été enterrés. 200 personnes ont travaillé à plein-temps sur place pendant deux ans. Aujourd'hui, Edward Sieradzki vend, il n'a plus d'argent, mais a toujours refusé à la fois de transformer son œuvre et de l'ouvrir aux visiteurs : « Cornod n'est pas symbole de richesse, mais de culture, c'est un vrai musée. Il s'adresse aux gens fortunés, mais surtout à ceux qui possèdent la fortune du cœur et de l'esprit et je suis triste de ne pas trouver d'acheteurs. Aujourd'hui, les gens qui ont de l'argent en France préfèrent le placer à l'étranger et fuir l'impôt sur la fortune !»
Armand Spicher
À l'agence Mercure qui vend le bien à Dijon, on annonce que d'autres châteaux sont à vendre dans le Jura. C'est le cas à Fraisans pour 538 000 E, à Cousance pour 920 000 E, à Villers-Farlay pour 820 000 E et aux Arsures. Des biens sans aucune mesure avec la perle que constitue Cornod.
Le responsable dijonnais en charge de ces ventes répète à l'envi que des châteaux ou des maisons de maîtres entre 500 000 E et 1 M E trouvent preneur, même si les prix baissent de 15 à 20 %, même si le Jura attire moins que d'autres régions et que l'offre est importante depuis le début de la crise.
Pour Cornod, c'est différent, la restauration exceptionnelle dans les moindres détails du château mais aussi de l'ensemble du parc de 130 hectares le place hors prix, il n'y a rien de comparable dans la région et ce genre de bien s'adresse à quelques privilégiés dans le monde. Des gens richissimes qui sont aussi des passionnés d'art.
A. Spicher
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Présentation | ||
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Période ou style | Style néogothique | |
Type | Château | |
Début construction | 1894 | |
Propriétaire initial | Agénor de Gramont (1851-1925) | |
Destination initiale | Habitation | |
Destination actuelle | Habitation | |
Classement | Monument historique (1975) | |
Géographie | ||
Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région | Picardie | |
Département | Oise | |
Commune | Mortefontaine | |
Géolocalisation sur la carte : France | ||
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Le château de Vallière se trouve à Mortefontaine (Oise). Construit en 1894 en style néogothique pour le duc de Gramont, ses façades et ses toitures sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1975.
Le château de Vallière a été construit en 1894 pour Agénor de Gramont (1851-1925), duc de Gramont, et la duchesse, née Marguerite de Rothschild dans le Grand Parc du vaste domaine de Mortefontaine, qui avait appartenu à Joseph Bonaparte.
Ce domaine fut acquis par le duc de Gramont en 1890 de Mme Corbin, petite-nièce de la baronne de Feuchères, héritière du dernierprince de Condé.
A Vallière, le duc organisait des chasses au faisan, au canard ou au cerf tandis que la duchesse faisait représenter des pièces d'Eugène Labiche ou des tableaux vivants. Un service d'omnibus fut établi par le duc entre la gare et le château, comportant seize chevaux gris attelés par cinq et menés par des postillons coiffés d'un haut-de-forme.
De la terrasse de Vallière, Marcel Proust, venu assister, le 14 juillet 1904, aux fiançailles d'Armand de Gramont avec Élaine Greffulhe, apercevra, par-dessus les étangs et les frondaisons, les tours de la cathédrale de Senlis.
Le domaine, situé au nord de la route venant de Plailly et allant à Fontaine-Chaalis ou Ermenonville, s'étend sur plus de 1 500 hectares. Il comprend les vestiges d'un ancien parc à fabriques aménagé vers 1780 pour le financier Louis Le Peletier de Morfontaine, ainsi que quatre étangs, peints par Watteau et par Corot, dont le plus vaste est le lac de l'Épine, auprès duquel est construit le château. Le parc, assez fortement vallonné, est traité à l'anglaise. Il comprend le pavillon de Vallière, qui servait de rendez-vous de pêche et de lieu de fêtes, ainsi que de nombreux vestiges.
Le château offre une silhouette néo-gothique avec des façades Renaissance inspirées des châteaux du Val-de-Loire notamment des quatre tours d'angle de celui d'Azay-le-Rideau. Il comprend une chapelle, un théâtre et trente chambres qui avaient été pourvues de tout le confort moderne, chacune comportant une salle de bains avec WC. Le domaine comprenait également un chenil, une faisanderie, des serres d'orchidées, un haras et de superbes écuries. Dans le parc, on trouve un monument commémoratif érigé par la maison de Gramont à ses morts de la Première Guerre Mondiale.
L'ameublement comprend une tapisserie du xviie siècle aux armes Gramont et Guiche acquise pour cette raison par le duc (salle à manger), de divers portraits de famille, les plus récents par Giovanni Boldini et Philip Alexius de Laszlo, et de meubles et objets encloisonné provenant du sac de l'Ancien palais d'été de Pékin.
Les façades et les toitures du château sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Vallière
Présentation | |
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Période ou style | Renaissance |
Type | Manoir |
Début construction | xviiie siècle |
Classement | Monument historique |
Géographie | |
Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Aveyron |
Commune | Onet-le-Château |
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Le château de Vabre se trouve à 5km au nord de Rodez sur la commune d'Onet-le-Château en Aveyron (France) sur la route deMarcillac.
L'édifice, de type manoir, construit au début du xviiie siècle se compose d'un vaste corps de logis, entre deux pavillons débordant légèrement. L'ensemble de type méridionale est coiffé d'une toiture à la Mansard, illuminée par de grandes lucarnes.
L'édifice est séparé du parc par une grille armoiriée qui ne date que de la seconde moitié du xixe siècle. Le vaste parc est clos d'un côté par des grilles, tandis qu'une haute muraille, flanquée à l'angle sud-ouest d'une tour-pigeonnier, clos les autres côtés.
Après un premier projet de destruction qui a échoué, la ville de Rodez y installe un parc des sports avec piscine en face du château.
La construction de ce château sera attribuée à la famille de Balsa puis à la famille de Guirbaldi.
Au début du xviie siècle, le château aurait appartenu à la famille de Balsa1. En 1704, il appartiendra à la famille Guirbaldi, puis vers le milieu du xviiie siècle, il sera aliéné à la famille Tustet.
Au début du xixe siècle, les de Coignac en firent l'acquisition, jusqu'à ce que Mme Veuve de Coignac le vendit à M. Campergue, agent de change qui le revendit à Mme Séguret Saincric. Elle fit restaurer le château et clôtura le parc avec un portail et une grille en fer forgé.
En 1910, Mme Séguret Saincric légua la propriété à la ville de Rodez qui en est toujours propriétaire à l'heure actuelle. Afin de respecter ses dernières volontés, la ville de Rodez transforma le château en orphelinat; en 1959, on ne dénombrait plus qu'un seul pensionnaire.
Aujourd'hui, le château héberge le centre de formation du Rodez Aveyron Football.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Vabre
Présentation | ||
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Période ou style | ||
Début construction | xiiie siècle | |
Fin construction | xve siècle | |
Classement | Classé MH (1840) | |
Géographie | ||
Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région | Aquitaine | |
Département | Lot-et-Garonne | |
Commune | Xaintrailles | |
Géolocalisation sur la carte : France | ||
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Le château de Xaintrailles est un édifice situé dans la commune française de Xaintrailles, dans le département français de Lot-et-Garonne. Il est classé monument historique en 18401.
Bâti initialement au xiiie siècle, il est reconstruit au xve siècle par Jean Poton de Xaintrailles, compagnon de Jeanne d'Arc.