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  • Château de Trèves

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    Le château de Trèves

    Ce premier château-fort a été fondé peu avant 1026 par Foulque Nerra en vue de la prise de Saumur qui, à l'époque, était une possession du comte de Blois. Cette fondation fut comprise dans un programme logistique d'ensemble, car elle fut à peu près contemporaine de celle de Montreuil-Bellay. Le fief a été confié au comte de Sablé, Herbert le Rasoir, qui servait Foulques dans sa guerre de Touraine.

    La forteresse fut prise par le comte Foulques Réchin en 1068, détruite par son ordre et reconstruite par ses soins vers 1091. Entre-temps, le marché et le port qui existaient à Trèves furent transportés à Cunault. Mais en 1091, marché et port furent restitués à Trèves. Avant les évènements de 1068, l'église n'avait pas son emplacement actuel entre le château et la Loire. Selon le cartulaire de Saint-Aubin d'Angers, elle se trouvait dans le château. Le fief est donné à Geoffroy Fulcrade, chevalier, qui se fit ensuite moine à Saint-Florent, et dont le fils augmenta considérablement le bourg où il fonda les deux prieurés.

    En 1147, le seigneur de Trèves est Renaud le Roux, qui part à la croisade avec Louis VII et sa suzeraine directe, Aliénor d'Aquitaine.

    En 1206, le château de Trèves soutient victorieusement une attaque de l’armée de Jean sans Terre. Enfin, de possesseurs en possesseurs cités par Célestin Port le château devient la propriété du chancelier de FranceRobert le Maçon, en 1416 par achat.

    En reconnaissance et récompense des services ci-dessus signalés et constatés dans ses lettres patentes du 7 novembre 1420, le Dauphin confirme à Lemaçon tous les droits antérieurs de la baronnie, ajoute ceux de « tribut et péage sur chaque pipe de vin passant la dite rivière de Loire en dévalant ou en montant par battel ou batteaux devant ledit chastel de Trèves ou traversant par charroi ladite châtellerie la somme de 10 deniers ; sur chaque muid de vin, 5 deniers, de même un minot de sel sur chaque muid de sel ».

    En 1424, le Dauphin devenu roi accordait de plus à son chancelier, outre les trois anciennes foires qui se tenaient dans le bourg à la Saint-Luc, à la Saint-Matthieu, à la Sainte-Catherine, 3 nouvelles foires à tenir les mardis après l’Ascension et la Saint-Jean-Baptiste, avec marchés et assemblées tous les mardis, qui furent transférés à Cunaud ainsi que les foires en décembre 1762.

    Donjon de Trèves.

    En 1435, ces privilèges royaux qui enrichissaient le pays (sans doute aux dépens des anciens marchés de Gennes) et qui rapportaient surtout au seigneur de beaux droits de prévôté, permirent au chancelier Lemaçon d’entreprendre et d’achever la reconstruction de son manoir et surtout du principal donjon. Le bourg qu’il abritait était devenu un véritable centre d’activité. Ses foires, ses péages, son port, l’importance de ses seigneurs y attiraient des populations de tout genre et avec elles aussi plus d’une misère. Il y existait, vers le xive siècle, une Maison-Dieu et une aumônerie, et quand Lemaçon mourut, il venait d’y « établir une maladrerie pour ladres, parce qu’il y est survenu pauvres gens mallades d’icelle maladie ».

    Le tombeau de Lemaçon existe encore dans l’église de Trèves avec sa statue.

    En 1616, Pierre de Laval capitaine de 50 hommes d’armes et baron de Lezay, agrandit et embellit de nouveau le château de Lemaçon.

    Aux deux corps distincts et anciens du logis, Pierre de Laval fait ajouter un pavillon neuf d’habitation desservi par un grand jardin en terrasse. Devant lepont-levis, s’élevait encore au xviie siècle une motte dite la motte de Monsoreau qui avait sans doute porté le manoir primitif et qui, restée nue et vide jusqu’au xvie siècle, fut alors chargée d’un corps de logis adossé à la chapelle reconstruite. Vers l’est était une autre motte, dite Barbacane (ouvrage de défense en avant du pont-levis). Vers la rivière et devant la tour qu’en séparait seulement un second jardin bas planté en verger, des Halles logeaient les marchands venus aux foires et les bouchers détaillants. Au haut des halles se tenait l’auditoire où le sénéchal rendait tous les quinze jours la justice pour les tenanciers de 17 paroisses. Tout auprès, dans la vallée, vers le coteau, s’étendaient autrefois deux étangs dont un seul était encore conservé au xviie siècle. Celui-ci alimentait à travers le jardin par un canal en pierres de taille un moulin banal qu’y avait construit Lemaçon et où le seigneur prélevait le vingtième du blé apporté. Sur un des quatre îlots de la Loire dépendants du domaine étaient plantés les piliers de justice. Le seigneur avait le droit de prélever sur les pêcheurs le premier saumon pris. Il donnait cinq sous à qui le lui apportait. Par contre, les autres pêcheurs ne devant pas de saumon payaient en monnaie au seigneur le surplus de cinq sous que leur premier saumon pris pouvait valoir. En plus chaque filet devait au château une nuit de travail. Le mardi-gras de chaque année, près de la borne qui séparait le fief de la baronnie et celui du prieuré de Cunaud, on voyait venir le cuisinier et le boulanger du prieur, l’un « garny de sa lardouère », l’autre « garny de son bluteau » avec leurs aides portant une pièce de bœuf d’un pied carré, trois pintes de vin dans un baril et une miche. Le seigneur de Trèves se trouvait là, et avec lui, sans doute, des pauvres pour en profiter.

    Le maréchal de FranceMaillé de Brezé, fit intervenir la haute influence du cardinal de Richelieu, son beau-frère, pour violenter les refus persistants d’Hilaire de Laval. Le cardinal ministre, en son propre nom, par acte du 8 mars 1642, se porta acquéreur, moyennant 200 000 livres dont 114 000 étaient déjà réclamées par les créanciers, et transmit le 16 la baronnie au maréchal dont la fille unique Claire-Clémence de Maillé venait d’épouser le Grand Condé.

    À peine entré en possession, le maréchal de Maillé, pour empêcher Hilaire de Laval de bénéficier du privilège de retrait lignager qui permettait à une famille seigneuriale de recouvrer son domaine vendu, moyennant restitution du prix payé, se hâta de démolir une grande partie des travaux de Pierre de Laval et d’abandonner le reste à la destruction du temps, de telle sorte que quelques années après Rigaud, régisseur des châteaux de Trèves et de Milly pour le compte de Mlle de Clermont, fille du Grand Condé et de Claire-Clémence, lui écrivait dans un rapport que les habitations étaient en ruine et que d’immenses travaux seraient nécessaires pour les rendre habitables.

    Devaient hommage à Trèves :

    1. Le fief de la Harielle, possédé par M. de Joreau.
    2. Le fief de l’Étang de Gennes, possédé par M. de Rochefort.
    3. Le fief de la Gennevraie, possédé par M. Buvau.
    4. Le fief de Sarré, possédé par M. de Neuville.
    5. Le fief de Lignières en Sarré, possédé par M. de Maurepas.

    Le fief de Lignières en Sarré pourrait bien avoir été le manoir situé à Bouchette près de la maison Cahu.

    A propos des rentes dues à Trèves, Rigault, partant du principe que la levée de la Loire est construite sur le vrai fond de la baronnie, des rentes afférentes lui sont dues sur les deux rives, depuis Pocé, en la paroisse de Distré, jusqu’à Coutures.

    En 1747 par échange du 23 mars, la terre de Trèves passa de la famille des Condé au comte Louis César d’Estrées et au maréchal Adrien Maurice de Noailles qui quatre jours après en firent cession pour la somme de 510 000 livres à Jean de Stapleton, seigneur irlandais, un des compagnons du roi Jacques, avec les châtellenies de MillyPocéVilleneuve-Maillard,SourchesMardronla Tour Ménives, toutes celles de Gennes que nous venons d’énumérer plus haut. C’est en faveur de ce nouveau venu que Louis XV, par lettres du 23 août 1747, érigea la baronnie en comté, en ajoutant aux seigneuries ci-dessus nommées les terres de Laillou, Baucheron, Virollais, Saugré, la Mimerolle, les Noyers Aménard et Laleau. Dès 1750, il fait abattre le château de Trèves, n’en conservant que le donjon. Un immense escalier monumental y donne accès. L’escalier intérieur dessert diverses salles voûtées, nues et désertes. Des cuisines occupent le soubassement ; plus bas encore sont les prisons.

    Le domaine de Clementiniaeum avait été primitivement donné par les rois Pépin et Charlemagne à l’abbaye de Saint-Aubin d’Angers qui en fit une paroisse. Les moines de cette abbaye établirent deux prieurés : celui de Saint-Aubin et celui de Saint-Macé, chacun avec leur chapelle. Les gens de Trèves ne devaient à leur seigneur que le service militaire, sous les ordres d’un agent de l’abbaye, pour le compte des barons. Ils étaient exempts de toutes les autres redevances féodales.

    Administration [modifier]

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 René Foulon Champignonniste retraité
    Toutes les données ne sont pas encore connues.

    Démographie [modifier]

    Évolution démographique
    1962 1968 1975 1982 1990 1999
    995 1.024 1.008 1.135 1.153 1.102
    source : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm (Population sans doubles comptes).

    Lieux et monuments [modifier]

    Notes et références [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChênehutte-Trèves-Cunault.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cunault

     

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  • Incunables

     

    Un incunable est un ouvrage qui fut publié entre la découverte de l'imprimerie vers 1440 et 1500 environ et qui constitue une véritable pièce de collection.

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    Margarita Philosophica

    Reisch Gregorius

    Margarita Philosophica

    Fribourg, Grüner, 1503. Incunable. Superbe typographie agrémentée de plusieurs figures très curieuses. Texte en latin, très dense, étant donné qu'il y a ici de nombreuses contractions et abréviations, encore en usage au début du 16ème siècle. Lire la description complète

    Prix : 550 €

    [Mis en vente par : Incunable]

    Psalmus 6, 2-11

    Nord de la France, circa 1450. Vélin provenant d'un Livre d'Heures en latin. Lignes manuscrites, gothique bâtarde, encre bistre, une initiale pour deux lignes et 9 initiales pour une ligne en bleu, rose et or et six bandes rehaussées de même. Texte en latin. Lire la description complète

    Prix : 583 €

    [Mis en vente par : Librairie Ancienne Minet Frères]

    Kol Bo

    Kol Bo

    Italie, autour de 1491. Première édition. Il s’agit d’une collection de lois rabbiniques écrite par un auteur encore inconnu, probablement à la fin du 13ème siècle ou au début du 14ème siècle, et imprimée par un imprimeur inconnu. Lire la description complète

    Prix : 650 €

    [Mis en vente par : Ludwig Rosenthal's Antiquariaat]

    Nuremberg Chronicles

    Wohlgemut & Pleydenwurff

    Schedel, Nuremberg, 1493. Incunable. Cette rare gravure sur bois en pleine page coloriée d'époque illustre l'hommage de Schedel à Enea Silvio Piccolomini qui entre temps fut vénéré comme pape (Pie II) et qui rédigea son Europa en 1458 sous l'empereur Frédéric III, l'auteur de la Chronique a choisi un bois remarquable.Lire la description complète

    Prix : 950 €

    [Mis en vente par : Incunable]

    Vera Historia

    Lucianus Samosatensis

    Philippus Pincius Mantuanus, 20 novembre 1493, Venise. Incunable.Lire la description complète

    Prix : 1.270 €

    [Mis en vente par : Libri Antichi e rari Francesco & Claudia]

    Vitae XXI Caesarum

    Svetonius Tr. Gaius

    Plato de Benedictis. 23 février 1488, Bologne. Incunable. Lire la description complète

    Prix : 1.380 €

    [Mis en vente par : Libri Antichi e rari Francesco & Claudia]

    La Mer des Hystoires

    Pierre Le Rouge

    Paris, Pierre le Rouge, 1488. Edition originale. La Mer des Hystoires traduction de "Rudimentum novitiorum". Incunable, caractères gothiques, à deux colonnes, figures relatant la vie du roi David avec une gravure de la prise de Jérusalem. La "Mer des histoires" est une adaptation en français moyen du "Rudimentum novitiorum", par un anonyme, qui fut chanoine de Mello en Beauvaisis. Lire la description complète

    Prix : 2.000 €

    [Mis en vente par : Incunable]

    Varia Sebastiani Brant Carmina

    Sebastian Brant

    Incunable. 1498. Première édition parue chez Johann Bergmann à Bâle. Ce volume renferme deux fragments des Carmina Varia, oeuvre du célèbre humaniste et poète satirique de langue allemande Sébastien Brant. Lire la description complète

    Prix : 2.968 €

    [Mis en vente par : Librairie Ancienne Minet Frères]

    Confessionale : Defecerunt ; titulus de restitutionibus ; conclusiones et decisiones in foro coscientae

    Antoninus Florentinus

    Rare incunable. In fine : Venise, Petrum Jo. De Quarangiis Bergomensem, 29 novembre 1497, Venise. Lire la description complète

    Prix : 2.990 €

    [Mis en vente par : Libri Antichi e rari Francesco & Claudia]

    Expositio hymnorum perutilis omnibusque salubris

    Hilarius

    Incunable. Strasbourg, Johann Prüss, 1492. Recueil d'hymnes populaires médiévales. Lire la description complète

    Prix : 4.422 €

    [Mis en vente par : Biblion Antiquariat]

    Liber qui intitulatur Corona senum

    Johannes Carthusiensis

    Incunable. Venise, Nicolai Ieson, 3 juillet 1480. Plein veau havane moderne, dos à trois nerfs muet, encadrements de filets à froid sur les plats, petits fleurons d'angle dorés, caractères romains. Première édition de ce petit traité attribué à Ioannes Carthusienis de Mantoue (Giovanni di Dio Certosino), savant d'origine Belge, italianisé, prieur de San Andrea à Venise. Lire la description complète

    Prix : 5.000 €

    [Mis en vente par : Librairie Picard]

    Epistolae

    St Jerome

    Venise, Giovanni Rosso Vercellese, 1496. Incunable. Caractères romans. Les Lettres de Saint Jérome, oeuvre médiévale condamnée par Luther. Superbe exemplaire dans sa reliure d'époque. Lire la description complète

    Prix : 5.144 €

    [Mis en vente par : Hünersdorff Rare Books]

    Libri philomusi

    Jacob Locher

    Strassburg, Johann Grüninger, 1497. Caractères romans et gothiques. Lire la description complète

    Prix : 7.431 €

    [Mis en vente par : Hünersdorff Rare Books]

    Floretus

    Bernardus Claravallensis

    Cologne, Heinrich Quentell, sans doute avant 1491. Avec une splendide gravure de titre en quasi-pleine page représentant un maître enseignant à deux élèves, un parchemin avec des inscriptions les survolant, une colombe perchée sur son épaule et un livre ouvert devant lui. Imprimé en cartactères gothiques. Lire la description complète

    Prix : 7.800 €

    [Mis en vente par : Ludwig Rosenthal's Antiquariaat]

    Biblia Sacra

    Froben

    Johann Froben, Basel, 1491. Caractères gothiques, excellent exemplaire. Lire la description complète

    Prix : 8.974 €

    [Mis en vente par : Butler Rare Books ]

    Breviarium Pataviense

    Erhard Ratdolt, Augsburg, 1490. Incunable. Extrêmement rare. Lire la description complète

    Prix : 18.015 €

    [Mis en vente par : Louis Caron]

    Poeticon astronomicon

    Caius Julius Hyginus

    Venise, Erhard Ratdolt, 22 January 1485. Demi-vélin du XIXème siècle. Deuxième édition illustrée de ce roman classique astronomico-astrologique. Lire la description complète

    Prix : 18.112 €

    [Mis en vente par : Hünersdorff Rare Books ABA ILAB]

    Missale Magdeburgense

    Orosius Paulus

    Incunable. Moritz Brandis, Magdeburg. 1497. Enrichi d'enluminures peintes à la main. Lire la description complète

    Prix : 21.743 €

    [Mis en vente par : Louis Caron]

    Commentarii

    Caius Julius Caesar

    Milan, Philippus de Lavagnia, 8 avril 1478. Première édition. Edité par Petrus Justinus Philelphus. Avec Raymondus Marlianus, Index locorum in commentariis Caesaris de bello Gallico descriptorum. Une des premières éditions incunables des commentaires de César. Le texte comprend les sept livres de la guerre des Gaules avec sa suite par l'ami de César, Aulus Hirtius, rassemblés avec les six livres des guerres civiles attribuées à différents auteurs. Lire la description complète

    Prix : 24.149 €

    [Mis en vente par : Peter Harrington Antiquarian Bookseller]

    Historiae

    Orosius Paulus

    Incunable. Hermannus Liechtenstein, 1475. Couverture rigide. Signé par l'auteur, première édition. Lire la description complète

    Prix : 32.412 €

    [Mis en vente par : Phillip J. Pirages Rare Books]

    Breviary

    Caius Julius Caesar

    Texte en latin. Manuscrit avec illuminations, sur parchemin. France, Paris, circa 1440-1450. Ex-libris : "Perard, changeur du roy a Metz" et "Ce livre appartient a Monsieur Brun, trinitaire a Metz" (18ème siècle). Lire la description complète

    Prix : 35.465 €

    [Mis en vente par : Louis Caron]

    Astrolabium

    Angelus Johannes

    Incunable. Augsburg, Erhard Ratdolt, 1488. Première édition. Enrichi de gravures sur bois peintes à la main. Lire la description complète

    Prix : 36.426 €

    [Mis en vente par : Phillip J. Pirages Rare Books]

     

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  • Château d'Épinal

    Château d'Épinal

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    Vue partielle
    Vue depuis le faubourg d'Ambrail
    Tableau de Nicolas Bellotreprésentant la passion du Christ et le château d'Épinal

    Le château d'Épinal et les ruines de l'ancienne forteresse dominent la ville d'Épinal et la vallée de la Moselle à 387 m d'altitude.

    Il a été construit par l’évêque de MetzJacques de Lorraine, vers le milieu du xiiie siècle, succédant alors à une première forteresse de l’an mil qui fut avec Fontenoy-le-Château et Remiremont les premières forteresses des Vosges du sud.

    Perché sur une crête rocheuse, il se présente comme une enceinte polygonale pourvue d'un puissant donjon résidentiel et d'une grande citerne à corps filtrant. Les restes du logis seigneurial ainsi que d'autres bâtiments (arsenal, logis du capitaine, four, chapelle...) ont été mis au jour durant la fouille du château pendant les années 1980.

    Agrandi et adapté à l’artillerie par les ducs de Lorraine au début du xvie siècle, le château a été détruit par les troupes de Louis XIV en 1670. Cet ensemble fortifié médiéval est classé monument historique depuis 1992.

    Sommaire

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    xe siècle : Le premier château d'Épinal - Le protecteur de la ville naissante [modifier]

    Vers 980 Thierry 1er de Hameland, évêque de Metz de 965 à 984, cousin de l’empereur Otton 1er possède un grand domaine au sud de la Lotharingie, à Dogneville. L’évêque sépara cinq manses agricoles qui dépendaient de la paroisse de Dogneville, afin de créer une nouvelle paroisse dédiée à Saint-Maurice. Ces manses sont Spinal, Rualménil, Avrinsart, Grennevo, et Villers. Afin de protéger ses biens et la population de ses terres chaumontoises des incursions bourguignonnes, Thierry 1er fait construire un premier château (une tour probablement en bois) nommée ultérieurement tour du voué, à Spinal sur la pointe de l’épine gréseuse (d’où le nom de Spinal). Entourée de sa propre enceinte (palissades de bois), elle surveillait la Moselle et contrôlait les vallons d’Ambrail et de Saint-Michel1 C’était l’habitation du prévôt ou du voué, représentant de l’évêque, ou encore plus tard, résidence du bailli de la ville pour le duc. « Mention du vieux château sur la colline de Chaumont. Ce château aurait été édifié sur des ruines antiques. Il semble correspondre d’après le résultat des recherches archéologiques de l’été 1991, aux vestiges exhumés en avant de l’éperon, à l’emplacement de la dite Tour des Voués. »2.

    xiiie siècle : Le second château d'Épinal - L'objet de l'indépendance spinalienne [modifier]

    13e siècle : le nouveau château est bâti au sommet de l'épine rocheuse, il comprend (d'ouest en est): le châtelet contenant peut-être déjà écuries et artisans ; le fossé sec occidental ; le château ; le fossé oriental qui est probablement la résultante de l’exploitation de la pierre pour construire le château et les murs). La construction de ce nouveau château sur l’épine gréseuse qui surplombe le premier château et la ville a pu commencer sous l’épiscopat de Conrad de Scharfeneck (1213-1224)1, mais il est certain que c’est l’évêque Jacques de Lorraine (1239-1260) qui la poursuit. Épinal est fortifiée d’une puissante muraille montant jusqu’au château et de fossés3. « Le château se dresse à 387 mètres d’altitude, soit 50 mètres au-dessus du cours de la Moselle. »2 « Typologiquement, le château d'Épinal appartient à la catégorie des enceintes polygonales à Bergfried, si abondamment représentée dans l’ancienne Lotharingie et dans l’Empire. »1 Le donjon « évoque les grands donjons quadrangulaires résidentiels qui sont apparus dans la vallée de la Loire à la fin du 10e siècle et qui ensuite se sont lentement diffusés vers l’est. »1.

    1225-1226 Les habitants imposent à l’évêque un rouleau des droits qui limite son pouvoir sur la ville, Épinal s’approprie officiellement une certaine autonomie.

    19 décembre 1272 – août 1274 : L’avoué épiscopal, qui affiche son indépendance par rapport à son propre maître s’unit aux bourgeois, aux chevaliers, au prévôt, aux barrons et à toute la communauté3 et donnent Épinal au comte Thiébaut de Bar, ayant assiégé la ville puisqu’en conflit avec l’évêque Laurent de Lichtenberg (1270-1281). La ville devient progressivement quasiment indépendante.

    14e siècle : les évêques de Metz perdent le contrôle de la ville et du château, les Spinaliens contrôlent leur cité.

    1356 : Tremblement de terre dit de Bâle, qui détruisit cette ville eut des retentissements dans les Vosges. (Fissures nombreuses découvertes sur les restes du donjon lors de la fouille)1.

    1444-1446 Les Spinaliens se donnent au roi de France Charles VII qui promet de ne jamais aliéner la ville.

    Entre 1464 et 1500 : Dans la ville et au château : « Dans les tours, on installe surtout de l’artillerie ; chacune se voit percée de canonnières au ras des fossés et munies d’arquebuses à crochets, de bombardes ou de couleuvrines. Les embrasures des canons, percées horizontalement, laissent juste le passage du boulet. Ces canonnières sont situées au bas des tours pour faucher les assaillants à courte distance, alors que les archères sont fendues en haut des tours. »4. Il est possible que ce soit à cette époque que le contrefort bouclier soit construit sur la face nord du donjon, face au plateau de la Justice.

    1465 : Le fils de Charles VIILouis XI, cède la ville au Maréchal de Bourgogne, Thiébaut de Neufchâtel. Les Spinaliens refusent de se rendre, le maréchal entreprend un siège depuis le plateau de la Justice, au nord du château. La bataille d’artillerie aurait durée de avril à juillet et « causa de gros dégâts au château. Le front nord fut endommagé et le logis qui lui était adossé parait également avoir souffert. »1.

    Août 1466: Par un accord signé par le roi, Épinal est rattachée au duché de Lorraine qui est dans le giron de l’Empire.

    1473 : l’Évêque de Metz fit alliance avec la Bourgogne afin de récupérer sa ville d'Épinal, il engagea ainsi le château3.

    Avant 1475 : L’ « « arsenal » semble avoir été construit sur la citerne peu avant le règne du Téméraire. »1.

    20 Octobre 1475 : Charles le Téméraire occupe la ville de laquelle il souhaite légitimement se rendre maître, ses troupes en sont expulsées en septembre de l’année suivante par le duc René II et les habitants.

    1481 : La salle neuve est construite dans l’angle des courtines Sud et Ouest.

    Après 1495 : Le logis seigneurial est supprimé entièrement ; il s’agissait d’un bâtiment à colombages sur solin de pierre, pouvant avoir un étage, couvert en tuiles rondes et adossé à lacourtine nord. Il était espacé de la face ouest du donjon de 1,90 mètres au nord et de 2,40 mètres au sud1.

    1512-1513 : Construction de la défense est percée de canonnières. Un grand pont couvert en bois existe derrière le château5.

    1515 : « les vieil degrés de bois » qui permettaient de monter au château le long du flanc est sont supprimées1.

    1515-1516 : Un pont-levis est construit5. Il se trouve en avant de la saillie qui est formée par le boulevard percé de canonnières. Il continue le passage du pont dormant, mentionné ci-après.

    1519-1520 : Construction des trois piliers de pierres qui soutiennent un pont de bois5 (leur construction du commencer avant 15131). Le pont de bois provisoire est supprimé. Il est aussi possible que ce soit à cette époque de travaux importants que la tour de Lespinoux soit reconstruite1. En 1472 une fausse tour existe derrière le château, il est possible que cet édifice ait précédé la tour de 15201. C’est certainement à cette période que le système défensif est de l’accès soit réalisé : plessis (?) et barbacane (?).

    1524-1525 : La rampe qui permet de monter sur la plate forme de la courtine ouest est signalée dans la comptabilité, elle dut être construite à cette date, et la partie nord de la salle neuve est donc supprimée1.

    1533 : La toiture du donjon est relevée5 ce qui ne permet plus au guetteur de voir vers la ville depuis la « chambre de waiste » (chambre de veille = guérite ?), c’est alors que le « petit beffroi » ou tour du guet est construit sur le donjon5 sous ordre du duc Antoine. Il est en colombages et torchis1.

    1534-1535 : La toiture de la « grant tour du donjon » est couverte de cinq milles tuiles « plombées en trois couleurs »5.

    1577 : La tour du pont est signalée5. (Tour de Lespinoux).

    1601-1602 : Inventaire des travaux d’entretien importants à effectuer, l’ensemble du bâtiment est dans un mauvais état. La tour du pont existe encore (tour de Lespinoux), mais « menasse ruine ». Toutes les couvertures et de nombreuses pièces de charpente du château sont à refaire à neuf5. La plate forme(courtine Ouest) existe toujours.

    1626 : Réalisation du plan Bellot qui montre le château d’une manière « complète » avant les dommages causés par les assauts successifs et destructeurs qui suivirent. De la tour de Lespinoux (non représentée par Bellot) jusqu’à l’extrémité ouest du châtelet (tour du Voué) l’éperon s’étend sur 380 mètres pour une largeur de 100 à 120 mètres2. « Le site d'Épinal se présentait donc comme une succession en longueur de trois enceintes flanquées de tours. Ces tours étaient ouvertes à la gorge, vides, sans toit ni pièce fermée. Elles sont souvent appelées « fausses tours » dans les livres de compte. » « Le système de construction des murs, des tours et des courtines est celui le plus anciennement utilisé dans les fortifications urbaines : deux parements de pierres de taille et de moellons très irréguliers, en grès rose, renfermaient un massif de blocage irrégulier. L’épaisseur et la hauteur des murailles urbaines étaient variables ; quelques dimensions nous sont données par un procès de 17476 : lorsque les murs conservaient encore leur chemin de ronde, ils mesuraient environ une dizaine de mètres de haut ; l’épaisseur des murs variait entre un mètre et deux mètres suivant leur exposition et leur situation. »2.

    (Le plan de Nicolas Bellot est actuellement visible au musée de l'Image d'Épinal).

    1629-1630 : Le pont dormant est refait. Les comptes municipaux attestent de l’existence d’une galerie couverte de pierres de taille et pavée, passant sur la courtine est qui relie la tour Saint-Georges au donjon5.

    1631-1632 : Construction sous un même toit du four, du fournil et du corps de garde dans l’angle formé par la courtine nord et le donjon5. Les bâtiments précédents, dont le donjon, sont signalés inhabitables et ruinés. La salle neuve est peut-être déjà détruite en 1631, mais avant 16441.

    1633-1638 : Première occupation française : le maréchal français Caumont-la-Force s’empare de la ville qui se rend sans combattre.

    1635 : On souhaite reconstruire une galerie de bois allant de la tour de l’Espinoux jusqu’au donjon pour faire des rondes, (visible sur le tableau de N. Bellot7). Il apparaît que c’est dans ce second tiers du 17e siècle que fut créé l’escalier dans le logis du capitaine ainsi que le mur protégeant les poternes de la courtine sud1. C’est probablement à ce moment que le bastion quadrangulaire ouest est construit en avant de la « plate forme qui regarde la ville ». En effet, une décharge d’artillerie menaçait ainsi les Spinaliens, secrètement fidèles au duc Charles IV. Le duc de Lorraine Charles IV reprend « la ville et le château qui abritait une garnisons française »3.

    1636 : Après les épidémies de peste, Épinal ne compte plus que 1000 habitants.

    1637 : Le duc s’empare « à nouveau de la place par surprise »3.

    1637-1640 : Épinal s’investit dans les préparatifs de guerre : « la plupart des faubourgs est rasée pour permettre l’érection de puissantes levées de terre. Au sud de la ville, entre Moselle et Porte d’Ambrail, des demi-lunes et des redans furent édifiés pour protéger les hautes murailles contre le tir d’artillerie. C’est sur ce secteur que portèrent les assauts du maréchal de Créqui (1670). Les portes d’Ambrail et du Grand Moulin furent murées. Moulins, foulons, gaucheux et papetiers disparurent au cours des opérations militaires. »8.

    1641 : « reniant le traité qu’il venait de signer à Paris, le duc de Lorraine remit la ville et le château en état de défense. »3. C’est à cette date que la toiture du donjon est supprimée pour en faire une plate-forme, la paroi nord du donjon est dégradée sur environ vingt mètres.

    1641-1649 : La ville capitule face aux Français le 23 août 1641 « après une furieuse canonnade »3 et le 28, le château « défendu par le baron d’Husbache, tenait bon : il fallut employer la sape et la mine qui ouvrirent une brèche [(courtine nord)] où l’assaillant se rua. Les assiégés se réfugièrent dans le donjon, mais pris au piège, ils finirent par se rendre. »3 Le maréchal François du Hallier s’en empare alors.

    1645 : Des palissades de bois sont établies sur la brèche5. Par la suite (entre 1649 et 1656), c’est une levée de terre qui sera accumulée dans la cour et dont la hauteur atteignait les quatre mètres. Elle « engloutit à la fois les ruines de la salle neuve adossée au bastion, la rampe, les restes de la palissade, le premier remblai et le corps de garde. »1.

    1649 : « le maréchal de La Ferté remit le siège devant Épinal [à la fin de l’année], mais la place fut si vigoureusement défendue par les colonels lorrains qu’en dépit de la large brèche ouverte dans la muraille par l’artillerie française, le maréchal doutant du succès préféra se retirer. »3.

    16 août 1650 : les troupes lorraines reprennent la ville avec l’aide des habitants.

    1651-1661 : « Neutralité, puis, à partir de 1653, troisième occupation française jusqu’au traité de Vincennes de février 1661. »1.

    18 juillet 1653 : La municipalité prête allégeance au roi Louis XIV sous la menace.

    1652 : Réparation de la citerne, le dessus est pavé.

    1653 : Les Spinaliens reçoivent l’ordre de détruire les fortifications de la ville (c’est peut-être à cette date que le bastion ouest est rempli de sable1).

    19 septembre 1670 : Les troupes françaises s’emparent de Nancy, le duc Charles IV se retire à Épinal, défendue par le Comte de Tornielle et la garnison lorraine. Après 18 jours de siège, le maréchal français de Créquis reprend la ville, et le château capitule le 28. Pour donner l’exemple au reste de la Lorraine, la ville est condamnée à payer trente mille francs barrois et à détruire ses fortifications et son château à ses frais : la ville comportait 18 tours, 7 tours de portes 8 tours et deux portes en petite ville (Rualménil) 14 tours au château, et 1 700 mètres de muraille. La ville cesse d’être une place forte et stratégique. Elle se francise progressivement. Elle reste ducale jusqu’en 1766 par le rattachement de la Lorraine à la France. Les murs de la ville sont partiellement supprimés, souvent intégrés aux habitations qui s’y agglutinent ; les portes des Grands-Moulins, de Saint-Goëry, d’Ambrail et d’Arche sont supprimées entre 1723 et 1778 tandis que celle du Boudiou est rasée au 19e siècle juste avant que Mérimée ne la classe monument historique.

    (Voir Épinal pour l'histoire complète de la ville.

    xviiie siècle : La ruine romantique - La disparition du Symbole identitaire d'Épinal [modifier]

    1724 : « Le duc de Lorraine Léopold autorise la ville à prendre des pierres sur les décombres de l’ancien château pour établir les murs du petit bras de la Moselle. »2.

    1740 : Édification de la caserne Saint-Éloi sur le Grand Gravot avec les pierres des ruines du château. Détruite en 1923 par un incendie8.

    1791 : Le domaine du château est vendu comme Bien National ; l’ancien maire royal d'Épinal l’achète pour 1605 livres. Il ne changera rien au domaine9.

    1804 : Christophe Doublat (28 ans), trésorier payeur-général des Vosges, député et président du conseil général rachète les ruines du château et acquiert progressivement tout le site jusqu’en 1827. Il y fait réaliser un jardin paysager pré-romantique de plus de vingt hectares où demeurent les ruines du château. Il fait bâtir dans la cour de sa maison (la Trésorerie), une tour d’escalier (1804) en forme de pagode « chinoise » qui contient l’escalier d’accès (80 marches), une serre, un pavillon d’accueil, une glacière, des fabriques et une laiterie qui « renferme encore aujourd’hui un joli salon circulaire en faux marbre, orné de plusieurs cartouches en grisaille de grande qualité »1.

    1809 : La tour chinoise (Voir sépias de Charles Pensée) est construite par Hogart, conducteur des Ponts et Chaussées.

    1827-1834 : Le fossé occidental est mis en eau. Charles Pensée réalise une trentaine de sépias réunies dans un album intitulé « Le jardin de Monsieur Doublat ». (Conservé à la bibliothèque intercommunale Épinal-Golbey. (A manipuler avec précautions (!). Ces représentations permettent de constater que le site est clos de murs qui reprennent en partie ceux du châtelet (ouest). Il possède un accès unique, par la trésorerie et la tour chinoise.

    1840 : Doublat, devenu banquier fait faillite et se suicide (72 ans).

    1841 : La ville acquiert l’album de Monsieur Doublat, (ce qui prouve l’intérêt que pouvait porter la municipalité à cette propriété).

    1844 : La propriété est rachetée par Paul Brocart (dit Lormont) ancien capitaine d’artillerie2 qui, à sa mort en 1857, en fait don à la ville. (Testament du 27 juillet 1850)2.

    1890 : À la mort de Mme Brocart, la ville s’approprie le site et ouvre le jardin au public.

    Au cours du 20e siècle : Le jardin et les ruines sont progressivement ensevelis sous la végétation. Le jardin devient un parc.

    1966 : Othon Lehmann déplore que les spinaliens ne connaissent pas l’histoire de leur château, et que plus personne n’aille s’y promener. Il propose de reconstituer le château d'Épinal « à l’identique » pour en faire un centre de jeunesse10 Il rapporte qu’il y aurait au moins 1,5 km de souterrains et chambres souterraines sur le site du château. Information jusqu’à aujourd’hui invérifiée. Il existe cependant un accès souterrain pourvu d’une grille en contrebas du fossé occidental, caché actuellement par des arbustes. (Ne pas tenter de s'y aventurer (!))

    Depuis les années 1980 : La découverte d'un château - Du patrimoine au renforcement identitaire d'Épinal ? [modifier]

    1984 : La population d'Épinal, autrefois maîtresse de son château, ne sait pas que ce dernier a existé. Le site est entièrement recouvert par les arbres et géré par l’ONF. Une première campagne de fouilles archéologiques débute en juillet à la demande de M.le Maire, Philippe Séguin, sous la direction de Michel Bur. Grâce à des visites organisées sur le site, et a la médiatisation de l’opération, les Spinaliens réapprennent leur propre histoire et se réapproprient le site. De très nombreux vestiges archéologiques fondamentaux à la compréhension du château, et à son fonctionnement militaire sont extraits jusqu’en 1992.

    1988 : Une étude architecturale et diagnostique est réalisée sur la tour chinoise dans l’optique de la restaurer.

    1991 : Un projet d’aménagement et de restitution est envisagé.

    1992 : les ruines du château sont classées au titre des Monuments Historiques ainsi que la tour chinoise. Le parc est inscrit à l’inventaire supplémentaire. En avril de la même année, l’architecte en chef des monuments historiques Thierry Algrin propose pour la réhabilitation du site : la « Restitution idéale du jardin de Monsieur Doublat. » (pré-rapport conservé à l'inventaire général des monuments historiques, Nancy). Il considère en effet que le véritable monument historique est le jardin du début du 19e siècle.

    1993 : T. Algrin projette, selon les volontés municipales, de relever le donjon et de donner à l’ensemble un aspect ruiniforme dans l’esprit du jardin romantique, tout en créant dans le donjon un dépôt de fouilles ainsi qu’un théâtre de verdure dans « la cour ». Seul le donjon sera relevé à treize mètres de hauteur. (Ci-contre, la vue que l’on a aujourd’hui sur le château et la ville depuis l’amorce de l’ancien pont dormant).

    1994 : L’architecte en chef des monuments historiques propose par la suite de lancer une passerelle sur les piles de l’ancien pont : une passerelle d’inspiration « chinoise ». Le projet n’est pas approuvé en 1995.

    2006 : La question se pose de la réinsertion du château dans le paysage urbain comme un élément patrimonial et identitaire indispensable à l’avenir de la ville. (Questionnement et Projet de fin d'Études pour la réhabilitation du château d'Épinal - Sébastien Morfouace - École nationale supérieur d'Architecture de Nancy)11.

    Juillet 2009 : Les travaux de restauration de la tour chinoise vont pouvoir commencer, avec la participation de l'Etat, de la Région Lorraine, du Département et de la Ville d'Epinal. Avec la collaboration de la Fondation du Patrimoine, la municipalité lance également une souscription de mécénat à destination des entreprises et des particuliers.


    Hypothèses pour la reconstitution graphique du château d'Épinal (1; 2 ; 3; 5; 8; 9; 10; 11; 12) : (EN COURS)

    Notes et références [modifier]

    1. ↑ abcdefghijklmnopqrs et t Le château d'Épinal 13e-17e siècleMichel Bur – Comité des travaux historiques et scientifiques – 2002.
    2. ↑ abcdef et g Étude PréalableThierry Algrin, (Architecte en Chef des Monuments Historique des Vosges) – 1993 – Inventaire général de Lorraine, Nancy.
    3. ↑ abcdefgh et i Dictionnaire des châteaux de FranceJacques Choux.
    4. Épinal au Moyen-Age. Recherches sur la topographie ancienne de la ville, B. Houot – Université de Nancy 2 – 1970.
    5. ↑ abcdefghij et k Le château d'Épinal à travers la série B des Archives Départementales de Meurthe-et-Moselle, S. Rochais, mémoire de maîtrise, Université Nancy 2 – 1991.
    6. Procès et plan au sujet des fortifications en 1747 – B 11073.
    7. Le portement de croix, tableau de Nicolas Bellot – 1628, conservé dans la basilique Saint-Maurice.
    8. ↑ a et b Atlas historique des villes de France : Épinal, Bernard Houot.
    9. L’histoire du château d'Épinal, Othon Lehmann – 1949.
    10. Étude sur la possibilité d’une reconstitution du château d'Épinal, Othon Lehmann – 1966.
    11. Projet de fin d'Étude (dont la base de cet article est tirée) - Un Château en Chœur de Ville : La nouvelle image d'Épinal - Étude pour la réhabilitation du château d'Épinal et sa réinsertion dans son contexte urbain du 21e siècle. Sébastien Morfouace - École nationale supérieur d'architecture de Nancy. (2006).
    • Michel Pernod, Albert Ronsin, Rémy Thiriet, in Épinal au XVIIIe siècle, le premier apogée de la ville et les malheurs de la guerre, in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges, page 67 à 102 – 3e trimestre 2000.
    • Plan Bellot, Nicolas Bellot – 1626.

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  • Château de Baville

    Château de Baville

    Château de Baville Saint-Chéron
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    Inscrit MH
    1990
    Matériau
    Brique
    Créateur
    Architecte : Michel Villedo
    Datation
    1625 - 1677

    À la place de l'ancien manoir seigneurial de Baville, Chrétien de Lamoignon fait édifier par le maitre-maçon de Louis XIII un grand château couvert d'ardoises : un corps de logis principal de deux étages, surmonté d'un fronton et flanqué de deux ailes latérales moins hautes terminées par un pavillon en saillie qui constitue le fond de la cour d'honneur. Deux ailes en retour, sans doute prévues dans le plan initial, sont construites pour François-Chrétien de Lamoignon en 1677, dans le respect du style originel. L'aile gauche est détruite au début du XIXe siècle, et les matériaux sont utilisés pour construire une orangerie.

    Enfants

     

  • Folie Huvé

     

    Folie Huvé

    Folie Huvé Meudon

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    Classé MH
    1945
    Créateur
    Architecte : Jean-Jacques Huvé

    D'allure assez étrange avec sa rotonde en façade, cette demeure est construite en 1788 par l'architecte Jean-Jacques Huvé. Ancien Grand Prix de Rome et inspecteur du château de Versailles, Huvé dessine les plans de la maison qu'il destine à son propre usage. Élu maire de Versailles, il demeure dans sa maison meudonnaise de 1788 à 1793. C'est Barthélemy Scherer (1747-1804), général de l'armée napoléonienne d'Italie, qui se rend ensuite acquéreur de la propriété. Il y reçoit à l'occasion l'Empereur. L'originalité de cette demeure lui vaut d'être reproduite dans le Recueil d'architecture civile de Jean-Charles Krafft, en 1812.

     

     

    Source : http://fr.topic-topos.com/folie-huve-meudon

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  • Château de Maudétour

    Château de Maudétour

    Le château de Maudétour-en-Vexin se situe dans le Val-d'Oise, région Île-de-France. Il fut édifié aux xviie et xviiie siècles à l'emplacement de l'ancien manoir des Rubentel, dont il ne reste aucune trace.

    Le Château de Maudétour, fut classé monument historique (ISMH) en 1947. Il se distingue par son étonnante apparence, l'aile construite en retour de l'ancien château au XVIIIe siècle étant restée inachevée. Ainsi, le corps de logis central construit au début du xviiie siècle et faisant face au portail principal se trouve-t-il prolongé à droite par des bâtiments de hauteur décroissante, alors même que les 5 travées de l'aile gauche qui auraient dû leur faire face pour assurer la symétrie d'un édifice d'architecture classique du xviiie siècle n'ont jamais été construites. Diverses raisons sont avancées pour expliquer ce caprice de l'histoire. La plus probable étant de nature financière.

    Le Château de Maudétour possède une cour d'honneur qui se prolonge par deux allées perpendiculaires entièrement pavées et fermées chacune aux extrémités du parc par une grille en fer forgé. La grille principale porte les initiales « CR » du nom de Charles de Rancher, seigneur de Maudétour qui fut le commanditaire de l'extension du château au XVIIIe siècle.

    Le château est prolongé en contrebas par l'ancienne chapelle et le pavillon de justice qui viennent encadrer la cour d'honneur. Ces 2 édifices sont eux-mêmes prolongés par 2 rangées parallèles de communs parmi lesquels une halle dont la charpente d'origine a pu être préservée et des écuries à colombage qui datent du xviiie siècle.

    vue aerienne du Chateau de Maudetour.
    Chateau de Maudetour

    Cet ensemble de bâtiments est complété par un important pigeonnier, construit en pierre de taille, et par un fruitier construit en forme de voûte.

    Le parc de 12 hectares fut dessiné par Le Nôtre. D'importants édifices en moellons et pierres subsistent encore de ce qui fut jadis un petit jardin à la Française. Parmi ceux-ci, l'allée de tilleuls bâtie en surplomb et encadrée de murs de soutien qui s'avance fièrement vers la plaine du Vexin. Au cœur du verger, se trouve également une glacière, type d'édifice assez rare dans la région.

    Le château a fait l'objet d'importants travaux de restauration de juillet 2006 à juillet 2009. Les propriétaires actuels ont ouvert en septembre 2009 des chambres d'hôtes qui sont accessibles toute l'année. Cette activité peut être consultée sur le site du château.

     

     

    Lien externe [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Maudétour

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