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Présentation | ||
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Nom local | Tours d'Elven | |
Période ou style | Médiéval | |
Type | Château-fort | |
Début construction | xiiie siècle | |
Fin construction | xve siècle | |
Destination initiale | Tour résidence | |
Classement | Monument historique | |
Site internet | Consulter | |
Géographie | ||
Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région historique | Bretagne | |
Région | Région Bretagne | |
Département | Morbihan | |
Commune | Elven | |
Géolocalisation sur la carte : Morbihan | ||
modifier |
La forteresse de Largoët, également connue sous le nom de tours d’Elven, est un site médiéval situé à Elven, dans le Morbihan, à13 km de Vannes.
Un château est mentionné pour la première fois en 1020, comme possession du seigneur d'Elven Derrien 1er, mais l'édifice que l'on connaît actuellement a été construit entre le XIIIe et le xve siècle. Le domaine devient la propriété de la famille Malestroit au xiiie siècle. Les partis de Blois et de Montfortse le disputent pendant la guerre de succession de Bretagne, puis il échoit à la famille des Rieux auxve siècle. C'est à cette époque (entre 1474 et 1476) que Jean IV, seigneur de Rieux, y retient Henri Tudor, duc de Richmond, futur Henri VII d'Angleterre. En 1490, Charles VIII démantèle le château, mais il est restauré sous l'impulsion d'Anne de Bretagne.
Nicolas Fouquet l'achète en 1656, et après sa mort il est vendu à Michel de Trémeurec et demeure dans sa famille. Au xixe siècle, il est question de détruire Largoët, vu son état de délabrement mais il est sauvé de la démolition grâce à l'action de Prosper Mérimée, qui le fait classer monument historique en 1862. Depuis les années 1970, on a commencé à entreprendre sa restauration.
Dans les années 1980-1990, le site est le lieu d'organisation de spectacles son et lumière qui avaient lieu pendant l'été et qui étaient très réputés dans la région. Les spectateurs prenaient place sur des gradins situés face au lac et contemplaient l'embrasement des deux tours au cours de la reconstitution de contes et de légendes : Lancelot du Lac, Tristan et Iseut... Les Elvinois jouaient les rôles principaux et étaient nombreux à participer en tant que figurants. Un feu d'artifice clôturait chaque représentation. Malheureusement, ces spectacles, organisés par l'Association pour la Renaissance du Château de Largoët (ARCL) cessèrent au milieu des années 1990. En 2002, un spectacle son et lumière en langue bretonne y a été organisé.
Les ruines de Largoët conservent un aspect imposant, notamment grâce au donjon octogonal du xive siècle. Haut de 45 mètres, il est l'un des plus élevés de France (donjon de Vincennes : 52 mètres). C'était une tour résidence (destinée à l'habitation seigneuriale) qui comportait cinq étages, tous planchéiés. Ses murs sont épais de 6 mètres et dépassent 9 mètres à certains endroits. L'entrée se faisait au rez-de-chaussée par une porte qui était précédée d'un pont-levisenjambant un fossé. Cette porte s'ouvre sur un couloir long de 7 mètres qui traverse toute l'épaisseur du mur et débouche sur une salle d'environ 40 m². À chacun des étages supérieurs, on retrouvait une salle identique. Au premier étage, on peut encore voir la pièce où séjourna Henri Tudor. L'énorme épaisseur des murs permis aux bâtisseurs un agencement remarquable des circulations verticale et horizontale: deux escaliers à vis sont pris dans l'épaisseur des murs. L'un, partant du rez-de-chaussée et destiné à l'usage seigneurial et à la réception des visiteurs de marque, dessert tous les niveaux jusqu'au chemin de ronde sommital. Un second escalier à vis, plus étroit, situé dans le mur opposé, à usage plus privatif, part du premier étage et dessert les étages supérieurs. À chaque niveau, une petite pièce adjacente, aménagée dans la considérable épaisseur des murs, servait de garde-robe ou de cabinet privé. Toujours à chaque niveau, un étroit couloir menait à des latrines dont le conduit de chute est réservé dans l'épaisseur du mur.
En plus de cet édifice colossal, on trouve à Largoët :
La légende dit qu'un souterrain aurait permis autrefois de quitter la forteresse pour gagner le bourg d'Elven, situé à 3 km de là, mais son entrée et son trajet n'ont jamais pu être déterminés. La tradition locale précise qu'il partait du donjon, sans que l'entrée n'ait jamais été localisée. Des travaux dans l'auberge du Lion d'or, dans le centre d'Elven, auraient permis de mettre à jour une galerie mais sans que rien n'ait pu être vérifié quant à la destination finale de cette galerie.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_largoët
Octobre :
Comme celle de juin, cette peinture retrace une scène se déroulant au bord de la Seine, à proximité de l'Hôtel de Nesle. Mais cette fois-ci, le peintre a représenté le Louvre dont on distingue le donjon, au centre; le château est nettement protégé par une enceinte de tours et de bretèches. Sur la rive, des personnages conversent ou se promènent ; l'un d'eux s'apprête à partir dans une barque, tandis que l'autre amarre la sienne.
Au premier plan, à gauche, un paysan, monté sur un cheval, passe la herse sur laquelle est posée une pierre pour permettre aux dents de pénétrer plus profondément dans la terre.
À droite, un homme sème à la volée. Des pies et des corneilles picorent les semences à proximité d'un sac blanc rempli de grains et d'une gibecière.
Au second plan, un épouvantail représentant un archer et des fils tendus sont destinés à éloigner les oiseaux.
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Octobre :
Comme celle de juin, cette peinture retrace une scène se déroulant au bord de la Seine, à proximité de l'Hôtel de Nesle. Mais cette fois-ci, le peintre a représenté le Louvre dont on distingue le donjon, au centre; le château est nettement protégé par une enceinte de tours et de bretèches. Sur la rive, des personnages conversent ou se promènent ; l'un d'eux s'apprête à partir dans une barque, tandis que l'autre amarre la sienne.
Au premier plan, à gauche, un paysan, monté sur un cheval, passe la herse sur laquelle est posée une pierre pour permettre aux dents de pénétrer plus profondément dans la terre.
À droite, un homme sème à la volée. Des pies et des corneilles picorent les semences à proximité d'un sac blanc rempli de grains et d'une gibecière.
Au second plan, un épouvantail représentant un archer et des fils tendus sont destinés à éloigner les oiseaux.
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