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  • Château de Sablé

    Château de Sablé

    (Redirigé depuis Château de Sablé-sur-Sarthe)

     

    Le château de Sablé est un château du xviiie siècle bâti au bord de la Sarthe, sur la commune française de Sablé-sur-Sarthe, dans le département de la Sarthe.

    Il est protégé depuis le 16 octobre 1983 au titre des monuments historiques : ainsi, les façades et toitures de ses parties communes font l'objet d'une inscription, tandis que les façades et toitures du château proprement dit, ainsi que plusieurs de ses pièces avec leur décor (le hall d'entrée, la salle à manger, la chambre sur la terrasse à gauche avec son antichambre, le salon et les trois pièces de l'appartement derrière le grand escalier au rez-de-chaussée), de même que son grand escalier, l'escalier de son ancienne chapelle et son salon-bibliothèque à l'étage, la tour du Trésor, les remparts et le bâtiment des écuries, la poterne et les autres restes de l'enceinte médiévale, y compris la terrasse du château, et enfin le sol des anciens parc et jardin à la française, font l'objet d'un classement1.

    Il accueille depuis les début des années 1980 un centre technique décentralisé de la Bibliothèque nationale de France destiné à la conservation et à la restauration des documents imprimés : le centre Joël Le Theule (du nom de Joël Le Theule, homme politique natif de Sablé), en application des recommandations faites dans le rapport Caillet.

    Références [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    Sur le château
    Sur le centre de la Bibliothèque nationale
    • (fr) Georges Le Rider, « Une décentralisation de la Bibliothèque nationale à Sablé-sur-Sarthe », dans Bulletin des bibliothèques de Francevol. 23, no 4, 1978, p. 147-149
    • (fr) Jean-Marie Arnoult, « Le centre de conservation et de communication des documents imprimés et manuscrits de la Bibliothèque nationale (Sablé, Centre Joël Le Theule) », dansBulletin des bibliothèques de Francevol. 27, no 12, 1982, p. 689–698 [texte intégral]
    • (fr) Jean-Marie Arnoult, « Le Centre de Sablé (1979-1984) », dans Michel Nortier (dir.), Études sur la Bibliothèque nationale et témoignages : Réunis en hommage à Thérèse Kleindienst, secrétaire général honoraire de la Bibliothèque nationale, Bibliothèque nationale, Paris, 1985, 347 p.p. 169–174
    • (fr) Jean-Marie Arnoult, « Le Centre de conservation de la Bibliothèque nationale au Château du Sablé », dans IFLA Journalvol. 12, no 4, 1986, p. 309–310 [lien DOI]
    • (en) Philippe Vallas, « Mass deacidification at the Bibliotheque Nationale (Sablé-sur-Sarthe Center) : Assessment after two years of operation (late 1992) », dans Restauratorvol. 14,no 1, 1993, p. 1–10
    • (fr) Nathalie Buisson et Alain Lefebvre, « La désacidification au centre de Sablé : Bilan de 15 ans d'expérience », dans Actualités de la conservationno 22, janvier-avril 2004, p. 1–3[texte intégral]

    Lien externe [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Sablé-sur-Sarthe

  • Château du Donjon


    Le "Château du Donjon", ancienne dépendance des moines de l'abbaye de CAUNES, est propriété familiale depuis le XVè siècle. Il tient son nom de l'antique château de BAGNOLES, et de son pittoresque donjon du XIIIème siècle qui jaillit au milieu de la cave.

    Le titre de propriété le plus ancien est un document amusant car il a trait à un barrage, établi sur la rivière, en bordure du lieu dit "La Galinière". Cette année-là, donc, le barrage avait été emporté par une crue de la Clamoux (petit torrent qui descend du pic de Nore, sommet de la Montagne Noire qui est le contrefort le plus méridional des Cévennes). Les habitants du village ont aidé le propriétaire de l'époque à le reconstruire. Celui-ci leur a accordé en remerciement un droit d'arrosage pour les jardins du village. Ce droit, qui a été consigné par un acte notarié, commençait le samedi à midi et se terminait le lundi matin à la pointe du jour ! Le reste du temps, l'eau était réservée au moulin (que nous possédons encore actuellement, bien qu'il ne fonctionne plus depuis longtemps !).

    Source : http://www.chateau-du-donjon.com/chateau_histoire.html

  • Château de la Sône

     

    Château de la Sône

    <--Cliquez sur une ville de votre choix

     

     

    Le Château de la Sône

    L'histoire du château de la Sône, petite commune entre St Marcellin et St Hilaire du Rosier, à quelques kilomètres du château de Beauvoir, remonte au XIIe siècle, ce n'était alors qu'une maison forte appelée maison forte de la Reffreyrie. Construit sur un piton rocheux dominant d'une trentaine de mètres la vallée de l'Isère, sa position est à la fois stratégique et inexpugnable et constitue un emplacement d'observation idéal. Au XVIe siècle le bâtiment est agrandi par Ardanchon de la Reffreyrie qui en fait hommage au Dauphin en 1349. L'histoire veut que le dauphin Louis II, futur Louis XI et unificateur du royaume, soit venu à plusieurs reprises entre 1447 et 1456, pour chasser, et se rendre à l'abbaye de Saint Antoine toute proche. Les guerres de religion endommageant profondément le château d'abord du fait des troupes du catholique de Gordes puis de celle du protestant Lesdiguières. Au début du XVIIe siècle, Phélicien de Boffin, avocat général au parlement de Grenoble, qui a acquis la seigneurie de la Sône à Horace du Rivail en 1602, le restaure et l'embellit, le château de la Sône va demeurer pendant deux siècles la propriété de ses descendants qui donnent peu à peu au château et au parc sa physionomie actuelle. C'est de cette époque que date le grand corps de logis sur terrasse. Le célèbre mécanicien grenoblois Vaucanson y demeure à plusieurs occasions entre 1773 et 1779, lorsqu'il vient surveiller chez les frères Jubié, propriétaires des filatures royales de la Sône, l'installation de ses machines à chaînes sans fin pour mouliner la soie et l'organsin. "on peut d'ailleurs en admirer une installée dans l'une des tours retrouvée dans les combles du château". La révolution épargne le site, propriété des Jubié dans la première moitié du XIXe siècle après le déclin de cette famille, connais ensuite plusieurs propriétaires. Oublié et délaissé, il décline lentement et irrémédiablement. Le dernier personnage célèbre à y séjourner fut la romancière Françoise Sagan (dont le père était directeur d'usine à St Marcellin) qui s'en est inspirée pour planter le décor de son livre "Un château en Suède" écrit dans les années 1950.
    En 1976, Jean Louis Pons, industriel, et son épouse, originaires d'Avignon, visitent par hasard ce lieu, Ils en tombent amoureux, mais l'état de ruine les fait hésiter, mais la passion du passé et le coup de cœur pour ce site chargé d'histoire et le parc qui l'accompagne sont plus forts que tous. Il engagent alors une vaste opération de restauration, un travail titanesque qui fut réalisé dans les règles de l'art par des entreprises spécialisées et sous la conduite des architectes des Bâtiments de France et des Monuments historiques. Le salon d'apparat, la salle de billard, les fresques peintes (XVIIème) de l'ancienne chapelle, les parquets de marqueterie en noyer, ou les meubles estampillés Hache, y évoquent d'autres temps.
    Aujourd'hui cette bâtisse flanquée de trois tours aux tuiles vernissées une du XIIème et une du XIVème siècle "dont la plus importante est couronnée de mâchicoulis sur consoles", avec d'un côté un à-pic sur la rivière, de l'autre de profondes douves. Pour accéder au lieu, il faut emprunter un pont à l'emplacement de l'ancien pont-levis dont on peut encore admirer le mécanisme. Admirer également l'oratoire avec ses murs peints, et entrer dans la grotte, sous le château dont on pense qu'elle fut occupée dès l'époque préhistorique. Ensuite vous pourrez flâner tout à loisir dans le parc s'étendant sur 4 hectare et demi, à l'ombre des arbres centenaires, accompagnés par le murmure de l'eau...


    Vue aérienne                                               La tour


    Chapelle                                                            Salon

    Classé: Monuments historiques en 1968 et le parc en 1995. Récompensées en 1976 par la remise du prix de restauration VMF de Neuflize, Schlumberger, Mallet en reconnaissance de l'oeuvre accomplie.

    Source : http://www.isere-annuaire.com/chateau/sone.htm

     

  • QUIZZ - Dans quel château, Ronsard trouva l'inspiration pour son célèbre poème "Mignonne, allons voir si la rose..."

    Dans quel château, Ronsard trouva l'inspiration pour son célèbre poème "Mignonne, allons voir si la rose..." ?

    Réponse le 16 octobre

  • Château de Pierrefonds

    Château de Pierrefonds

    Vue générale du château en 2004.
    Vue générale du château en 2004.

    Présentation
    Période ou style médiéval
    Début construction 1396
    Fin construction 14071885
    Propriétaire initial Louis d'Orléans
    Propriétaire actuel Centre des monuments nationaux
    Destination actuelle Musée de la fortification
    Classement Monument historique
    Site internet Consulter
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    49° 20′ 49″ Nord
    2° 58′ 49″ Est
    Pays France
    Région historique Picardie
    Subdivision administrative Oise
    Commune Pierrefonds

    Géolocalisation sur la carte : France

    Château de Pierrefonds

    Le château de Pierrefonds est un imposant château fort situé à Pierrefonds à la lisière sud-est de la forêt de Compiègne, au nord de Paris, entre Villers-Cotterêts et Compiègne, dans le département de l'Oise.

    Le château de Pierrefonds présente la plupart des caractéristiques de l'ouvrage défensif du Moyen Âge. Il fut sauvé par Viollet-le-Duc, au xixe siècle, qui y entreprit également d'importants travaux de décoration et de création de mobilier.

    Ce château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 18621.

    Il est géré par le Centre des monuments nationaux2.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Origines [modifier]

    Au xiie siècle, un château s'élevait déjà sur le site, construit par le puissant lignage des Nivelon, seigneurs de Pierrefonds, originaires de Quierzy. Il n'en reste que des caves situées sous le logis du XIVe. Ce château passe à la fin du XIIe siècle au roi Philippe Auguste, et demeure ensuite dans le domaine royal3.

    Entrée principale
    Le château en juillet 2008

    XIVe siècle [modifier]

    En 1392, à la mort de son père Charles VLouis d'Orléans reçoit en apanage (sorte de dot réservé au fils cadet) le comté de Valois, plusieurs châtellenies, dont Pierrefonds, et le duché de Touraine ; en 1406, le roi érige le comté en duché, y incluant entre autres Pierrefonds. En 1396, Louis d'Orléans entreprend la reconstruction quasi totale du château ; l'architecte n'en est pas connu, bien qu'on puisse sans doute attribuer l'édifice à Raymond du Temple. Le chantier fut dirigé par le maître des œuvres de la châtellenie de Senlis Jean le Noir, et supervisé après la mort de Raymond du Temple par le maître général des œuvres du duché Jean Aubelet ; les travaux s'interrompirent après l'assassinat du duc en 1407, alors que les logis bordant la cour ne comportaient encore que leurs deux niveaux gigantesques de caves. Ils ne furent jamais achevés.

    XVIIe siècle [modifier]

    En mars 1617, dans les débuts troublés du règne de Louis XIII, le château est la propriété de François-Annibal d'Estrées (frère de la belle Gabrielle d'Estrées), membre du « parti des mécontents » mené par Henri II de Bourbon-Condé, prince de Condé. Le château est assiégé et pris par les troupes envoyées par Richelieu, secrétaire d'État à la guerre. Son démantèlement est entrepris mais n'est pas mené à son terme en raison de l'ampleur de la tâche. Les ouvrages extérieurs sont rasés, les toitures détruites et des saignées sont pratiquées dans les tours et les courtines.

    XIXe siècle [modifier]

    Vue des ruines du château avant sa restauration
    Vue du château vers 1910
    Vue générale du château en 2004
    Cour intérieure
    Salle des Preuses
    Chapelle
    Maquette en pierre

    Le château restera en ruines pendant plus de deux siècles. Napoléon Ier le rachète en 1810 pour moins de 3 000 francs. Au cours du xixe siècle, l'engouement pour le patrimoine architectural du Moyen Âge le fait devenir une « ruine romantique » : en août 1832, Louis-Philippe y offre un banquet à l'occasion du mariage de sa fille Louise avec Léopold de Saxe-Cobourg Gotha, premier roi des Belges. Comme d'autres artistes, Corotreprésente les ruines à plusieurs reprises entre 1834 et 1866.

    Le prince président Louis-Napoléon Bonaparte le visite en 1850. Sur les conseils de Prosper Mérimée, celui-ci devenu l'empereur Napoléon III, demande en 1857 à l'architecte Eugène Viollet-le-Duc d'entreprendre sa restauration.
    Une anecdote raconte que l'empereur hésitant entre la restauration du château de Pierrefonds et celle d'un autre château, l'impératrice Eugénie lui proposa un tirage au sort, dont sortit le nom de Pierrefonds. Et pour cause : pour satisfaire sa préférence, elle aurait écrit ce nom sur les deux papiers du tirage.
    Il n'est alors question que d'une simple remise en état des parties habitables (donjon et deux tours), les ruines « pittoresques » devant subsister pour le décor. En 1862, le projet prend de l'ampleur : le souverain désire cette fois-ci en faire une résidence impériale afin de recevoir et de faire admirer sa splendide collection d'armes et d'armures; le château doit donc être entièrement reconstruit. Les travaux, qui auront coûté cinq millions de francs de l'époque (dont quatre millions ont été prélevés sur la liste civile de l'empereur), seront arrêtés en 1885, six ans après la mort de Viollet-le-Duc. Faute d'argent, la décoration des salles reste inachevée.

    Viollet-le-Duc fera pour l'intérieur un travail d'invention et de re-création beaucoup plus que de restauration. Il imaginera comment aurait dû être le château, sans se baser sur l'histoire stricte de l'édifice. La cour intérieure, avec ses galeries Renaissance, tout autant que les peintures polychromes d'inspiration médiévale, témoignent de son éclectisme et de sa liberté d'interprétation.

    On reconnait par contre dans l'architecture extérieure son excellente connaissance de l'art castral du xive siècle4. L'architecte s'offrira cependant dans le parc et les fortifications un éventail éclectique des constructions défensives des autres époques. Il a laissé libre cours à une inspiration très personnelle, travail qui n'est pas sans rappeler celui effectué par l'architecte au château de Roquetaillade. Mort avant la fin du chantier, c'est son gendre Maurice Ouradou qui terminera la reconstruction.

    Si ses détracteurs lui ont reproché cette réinvention d'une architecture néo-médiévale, qui prenait de larges libertés avec la vérité archéologique, Viollet-le-Duc a fait montre dans cette reconstruction d'un exceptionnel sens de l'élévation et des volumes et d'une incontestable sensibilité au site5. Il ne fit pas oeuvre d'archéologue mais de créateur. Il a imaginé des sculptures, des boiseries, un décor peint, des meubles, tout un ensemble qui annonce parfois plus l'Art nouveau des années 1900 que le retour au Moyen Age. Il s'est attaché à concilier le respect des vestiges médiévaux et les impératifs de la vie de cour telle qu'on la concevait sous Napoléon III.

    Un monument à redécouvrir [modifier]

    Au terme d'une période de désaffection qui a vu diminuer le nombre de ses visiteurs (100 000 en 2000), le domaine est dirigé depuis 2003 par l'administratrice Isabelle de Gourcuff.

    La galerie des gisants a fait l'objet d'une nouvelle scénographie après l'affectation définitive des sculptures en plâtre provenant, pour la plupart, de la nécropole de la basilique Saint-Denis6. Représentant des personnages étroitement liés à la monarchie française, elles avaient été commandées par le roi Louis-Philippe pour le Musée national du château de Versailles.

    D'autres parties du château sont ouvertes, dont l'exposition de la collection Monduit, en cuivre martelé. Le parc, de son côté, fait l'objet d'un programme de restauration, la construction d'engins de siège y est en cours.

    Le domaine a pu être visité gratuitement comme quatorze autres monuments nationaux du 1er janvier au 30 juin 2008.

    Médias [modifier]

    Le château sert fréquemment de lieu de tournages de films : Les Visiteurs (1993), Jeanne d'Arc (1999), etc.

    Plus récemment (en 2008), il a servi de décor à la série télévisée anglaise de fantasy de la BBC Merlin. Il a aussi inspiré le château du roi Miraz dans Le Monde de Narnia : Le Prince Caspian.

    Galerie [modifier]

    Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

    Église Saint-Sulpice [modifier]

    L’église Saint-Sulpice fut fondée entre 1060 et 1070 par Nivelon, premier seigneur de Pierrefonds. Sulpice était archevêque de Bourges et conseiller du roi Clotaire II qui le fit évêque en 624. De l’époque romane il ne reste plus que la crypte. Nivelon Ier, mort en 1072, y est enterré. De nombreux pèlerins se rendaient à l’église Saint-Sulpice. En effet, une fontaine dont l’eau était réputée pour guérir des fièvres se trouvait dans la crypte.

    Sur cette fondation romane fut construite l’église supérieure, remaniée à différentes époques. Son plan est assez particulier : le clocher ne se trouve pas en façade ou à la croisée du transept, mais au bout de la nef gauche, il a d’ailleurs certainement été édifié avant celle-ci. Un lanternon ajouré de 16 baies et daté de 1557 fut ajouté au clocher. Il est construit sur le mode italien de la Renaissance. Il comprend aujourd'hui une cloche nommée. Il y avait autrefois cinq cloches, fondues pendant la guerre de 1870 pour être transformées en canon.

    La charpente du chœur, en châtaignier, a été rehaussée. Il ne reste qu’un seul vitrail d’origine. L’autel date du XVIIIe siècle, il est en marbre rouge d’Italie et comporte les motifs traditionnels : feuilles d’acanthes, moulures et coquilles.

    L’orgue actuel est une reconstitution de l'orgue de la chapelle du château de Versailles (début du XVIIIe siècle). Acquis par la commune en 1978, il remplace celui qui fut offert par l’impératrice Eugénie à la paroisse.

    L’église a subi au fil du temps de multiples dégâts notamment pendant la première guerre mondiale au cours de laquelle le chœur fut éventré.

    Des visites guidées sont organisées d'avril à octobre les samedis et dimanches à 15h00, 15h45 et 16h30

    Les environs [modifier]

    • Église de Saint-Jean-au-bois. Cette église datant du xiiie siècle, d'une grande simplicité de ligne, conserve de beaux vitraux en grisaille de la même époque et témoigne des premiers balbutiements du gothique. ouverte de 10h00 à 18h00 sauf le mardi
    • Église de Vieux-moulin. Ce village au pied du mont Saint-Mard possède une curieuse église que l'on doit à Jean-Louis Grisart, architecte de Napoléon III. ouverte de 10h00 à 18h00
    • Les 35 clochers de la vallée de l'Automne : en parcourant la vallée le visiteur découvrira une succession d'églises de style roman, gothique ou flamboyant. Toutes remarquables, elles témoignent de l'exceptionnelle richesse du pays du Valois, et d'une parfaite harmonie entre nature et architecture. Parmi les clochers de cette vallée :
      • Gilocourt : église Saint-Martin, un détour par Gilocourt donne aux amateurs de loisirs de découvrir le seul clocher en bois de la vallée (XVIIIe siècle, en charpente recouvert d'ardoise), visible de l'extérieur seulement.
      • Glaignes : église Notre-Dame, l'édifice bâti en plusieurs campagnes au XIIIe siècle repose sur le versant occidental de la vallée Sainte-Marie. L'église arbore un clocher de type roman muni d'une travée ainsi qu'une abside pentagonale.
      • Morienval : la tradition fait remonter la fondation de l'abbaye royale de Notre-Dame de Morienval au roi Dagobert. Mais c'est au XIe siècle que commença la construction de l'actuelle église romane, dépendance d'un couvent qui, à l'origine, était « double » (mixte). Un clocher porche, une nef à deux bas-côtés, un transept, enfin le chœur en hémicycle flanqué de deux clochers rendent cette abbatiale majestueuse dans son vallon. C'est une des rares églises à avoir le chœur en contre-bas par rapport au clocher porche. Devenue paroissiale en 1750, l'église traversa sans dommage le tumulte révolutionnaire grâce à un combatif émule de l'abbé Grégoire, Hugues Jacques Capeaumont, natif de Compiègne, maître des arts de l'université de Paris, qui, nommé curé de Morienval en 1764, prêta serment sur la constitution et fut maire de 1790 à 1792.

    Pour visiter, demander les clefs au 12 rue des 13 courronnes tous les jours et jusqu'à 15h00 le dimanche .

      • Vez : le donjon et sa chapelle. L'histoire de Vez remonte à plus de 1 000 ans. Le donjon, la chapelle, les remparts et les jardins constituent un patrimoine historique très couru en Picardie. Le village fut édifié vers 1214 sur les ruines d'un camp militaire gallo-romain. Vez fut ensuite fortifié par Louis d'Orléans au XIVe siècle et demeure pendant cinq siècles la capitale du Valois.

    Notes et références [modifier]

    1. Base Mérimée [archive]
    2. Pierrefonds [archive] sur le site du Centre des Monuments nationaux
    3. Voir article de Jean Mesqui, publié en 2008 par le Bulletin MonumentalPDF Le château de Pierrefonds. Une nouvelle vision du monument [archive], 2007
    4. Viollet-le-Duc était un auteur d'ouvrages reconnus sur les fortifications.
    5. Des qualités que l'on retrouve par ailleurs dans deux autres reconstructions majeures : la cité de Carcassonne et le site de Vézelay.
    6. Scénographie Hélène Richard et Jean-Michel Quesne, voir l'article de Michèle Leloup dans L'Express du 3/08/2006 [archive].

    Annexes [modifier]

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Liens externes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Pierrefonds


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  • Donjon de Houdan

    Donjon de Houdan

    Les facades ouest (ensoleillée) et sud du donjon
    Les facades ouest (ensoleillée) et sud du donjon

    Présentation
    Période ou style
    Type donjon
    Date de construction 1120-1137
    Dimensions 25 m
    Classement Monument historique
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France
    Commune {{{commune}}}
    MonumentMonuments par pays

    Le donjon de Houdan est une tour fortifiée médiévale situé à Houdan dans les Yvelines.

    Construit au début du xiie siècle par Amaury III de Montfort, c'est un des derniers vestiges des anciennes fortifications de la ville. C'est une tour massive, isolée à l'ouest du bourg. Elle est utilisée actuellement comme réservoir d'eau. Ce n'est pas à proprement parler undonjon car elle ne fait pas partie d'un château fort.

    Sommaire

    [masquer]

    Description [modifier]

    Le donjon de Houdan est constitué d'une tour apparemment cylindrique de 16 m de diamètre et de 25 m de hauteur, flanquée de quatre tourelles de même hauteur et de 4,80 m de diamètre. Les murs ont une épaisseur moyenne de trois mètres.

    La tour comprend trois niveaux : un rez-de-chaussée et deux étages. Les planchers intérieurs et la toiture ont disparu.

    La porte d'accès se situait à 6 m du niveau du sol et donnait accès à un entresol.

    Histoire [modifier]

    • 1840 : classement comme monument historique
    • 1880 : installation d'une réservoir de 200 000 litres dans le donjon, qui est ainsi transformé en château d'eau.
    • 1903 : acquisition du donjon par la ville de Houdan (legs du dernier propriétaire privé, le docteur Aulet).

    Cette tour ne fut jamais prise au cours de l'histoire.

    Voir aussi [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le donjon de Houdan.

    Liens externes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Donjon_de_Houdan