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  • Château du Haut-Koenigsbourg

    Château du Haut-Koenigsbourg  Très bien

    Château du Haut-Koenigsbourg - Sur un éperon rocheux
    Château du Haut-Koenigsbourg - Incontournable donjon
    Château du Haut-Koenigsbourg - Une restauration remarquable
    Château du Haut-Koenigsbourg - Jardin médiéval

     

    Un musée du Moyen Âge en Alsace, grandeur nature

    Sur un éperon rocheux
    Photo L'Internaute / Mélanie Layec

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    Surplombant la plaine d’Alsace, le château du Haut-Koenigsbourg est l’un des monuments les plus visités de la région et plus largement de France. Remarquablement restauré au début du XXe siècle, sa visite constitue un véritable plongeon dans l’univers moyenâgeux des châteaux forts en Alsace.

    » Histoire du monument

    Le château fut construit au XIIe siècle par Frédéric de Hohenstaufen, sur un promontoire rocheux particulièrement stratégique. Ce site permettait en effet de surveiller d’importantes routes commerciales : celle du blé et du vin (du nord au sud) et celle du sel et de l’argent (d’ouest en est). Devenu la propriété des Habsbourg, ceux-ci en firent don aux Tierstein en 1479. Cette famille reconstruisit le château et le dota d’un système défensif adapté à l’artillerie. Durant la guerre de Trente Ans, il ne résista pas à l’assaut des Suédois qui le pillèrent et l’incendièrent en 1633.

    Le château du Haut-Koenigsbourg connut alors deux siècles d’abandon, avant d’être donné par la ville de Sélestat à l’empereur Guillaume II de Hohenzollern (l’Alsace est alors allemande), qui entreprit sa restauration. Par le traité de Versailles (1919), le château devint un bien national français. Il fut classé monument historique en 1993.

    » La restauration du château

    Une restauration remarquable
    Photo L'Internaute / Mélanie Layec

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    Guillaume II confia la restauration du château à l’architecte Bodo Ebhardt, spécialiste de la fortification médiévale. Celui-ci commença alors un travail minutieux de relevés des vestiges du château, afin de reproduire le plus fidèlement possible l’aspect de la forteresse telle qu’elle fut construite par les Tierstein au XVe siècle. Les travaux durèrent de 1900 à 1908 et furent suivis par des acquisitions de mobilier, jusqu’en 1918, afin d’illustrer au mieux la vie dans un château au Moyen-Âge.

    L’empereur ne souhaitait pas faire du château du Haut-Koenigsbourg un lieu de résidence, mais plutôt un musée du Moyen-Âge. L’idée fondamentale était d’en faire le symbole du renouveau de l’Empire et de rappeler aux Alsaciens leur passé germanique. Le commanditaire de la restauration du château s’est donc permis quelques libertés, à des fins politiques, comme vous le découvrirez lors de la visite. Bien que quelques polémiques perdurent sur la pertinence de certains aspects de la restauration, le château du Haut-Koenigsbourg demeure représentatif de l’architecture des châteaux forts rhénan du XVe siècle.

    » Suivez-le guide !

    Bien avant d’arriver au château, on l’aperçoit au loin perché en haut d’une montagne à 800 mètres d’altitude. Le Haut-Koenigsbourg domine la plaine d’Alsace de toute sa masse de grès rose, dont la couleur est du plus bel effet par beau temps. Tout en longueur, le château impressionne par sa taille : plus de250 mètres de long !

    Chambre Lorraine
    Photo L'Internaute / Mélanie Layec

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    On pénètre dans la cour-basse en passant par une première porte, au-dessus de laquelle figurent les armes des Tierstein, puis par la herse, qui porte les armes des Hohenzollern et des Habsbourg. On retrouve les blasons de ces familles impériales en d’autres lieux du château, témoignant de la vocation essentiellement politique de sa restauration. La cour donne accès à différents bâtiments d’intendance (écuries, moulin, auberge) et possède une fontaine. On accède ensuite au logis par une tour, puis par la porte des Lions protégée par un pont-levis. Vous découvrez alors le puits, profond de 62 mètres, avant de passer par le cellier qui donne accès à la cour intérieure, possédant une citerne.

    De cette cour, vous pouvez visiter la cuisine, qui a conservé ses cheminées massives, puis monter dans le logis d’habitation par une belle tour polygonale abritant un escalier. On passe alors par une suite de pièces meublées, chambres et antichambres, dont les murs sont souvent lambrissés, dans un souci d’isolation. Les pièces possèdent par ailleurs d’imposantes cheminées ou poêles en faïence, ces derniers étant typiques de la région. Tout ces éléments d’ameublement témoignent de ce que pouvait être la vie à l’intérieur d’un château fort aux environs du XVIe siècle.

    On arrive ensuite à l’une des pièces majeures du château : la salle des Fêtes. Cette salle est aussi appelée « salle du Kaiser », en raison de sa fonction éminemment politique. Sa restauration ne fut en effet pas fidèle à la pièce initiale, puisque sa hauteur occupe deux niveaux. Le plafond est couvert d’un immense aigle, symbole de l’empereur. Les murs sont ornés de fresques réalisées par Léo Schnug et le fond de la pièce est constitué d’une tribune, censée accueillir des musiciens. Cette pièce n’a en fait rien à voir avec ce que devait être la salle de réception du château. Elle devait d’avantage servir au prestige de l’empereur.

    En savoir plus
    • Lieu : Orschwiller
    • Ouvert : Le château est ouvert toute l'année, tous les jours, sauf les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. Horaires d’ouverture de la billetterie : Janvier, février, novembre et décembre 9h30 - 12h et 13h - 16h30 Mars et octobre 9h30 - 17h Avril, mai et septembre 9h15 - 17h15 Juin, juillet et août 9h15 - 18h Le château ferme le soir 45 min. après la billetterie.
    • Informations : 03 88 82 50 60
    • Sur le Web : http://www.haut-koenigsbourg.fr
    • Tarif : Adulte : 7,50 euros ; Réduit : 5,70 euros ; Gratuit pour les jeunes de moins de 18 ans ; Groupe (à partir de 20 personnes) : 5,70 euros. Gratuit tous les 1er dimanches du mois de novembre à mars et à l’occasion des journées européennes du patrimoine.
    • A savoir : Visite libre, guidée ou avec audio-guide. Seuls les espaces extérieurs peuvent être visités par les personnes à mobilité réduite.
    Plus loin, la chambre lorraine abrite des meubles qui furent offerts à Guillaume II par cette province. On découvre ensuite la chapelle du château, puis la salle des trophées de chasse, dont les murs sont couverts de serres de rênes qui furent chassés par l’empereur. Lasalle d’armes rassemble une collection d’armes anciennes et d’armures.

    Le grand bastion est ensuite accessible par le jardin. Cette construction massive était destinée à protéger le logis. Du haut de la tour nord du grand bastion, on jouit d’un panorama grandiose sur les vallées alentours et on aperçoit d’autres châteaux forts. On découvre ensuite plusieurs copies de canons, témoignant de l’évolution de l’artillerie, du XVe au XVIIe siècle. La visite se termine par une section consacrée à larestauration du château, avant de regagner la cour basse en passant par les lices nord.

    La qualité de la restauration du château plonge le visiteur dans une ambiance moyenâgeuse. Dans son état actuel, le château semble en effet avoir été épargné par les vicissitudes de l’histoire, ce qui ravira les curieux comme les passionnés de châteaux forts, quel que soit leur âge.

    Il y a de nombreuses animations organisées tout au long de l'année. Exemple : La machine à remonter le temps
  • Le château du Pré d'Auge

    Le château du Pré d'Auge

    et la fontaine Saint Méen
    Situé à proximité du centre de la commune, le Château du Pré d'Auge, l'église et la Fontaine Saint-Méen sont inscrits au répertoire des monuments historiques en "site classé".

    La Fontaine Saint Méen, et le Chêne séculaire qui se trouve à coté, bien que privés, sont accessibles tout au long de l'année au public. Cet endroit constitue encore de nos jours un lieu de pèlerinage où de nombreuses personnes viennent invoquer Saint Méen, Saint Guérisseur des maladies de peau. Sur le chêne, vous pourrez voir des linges accorchés qui témoignent de ces nombreux passages.
    Attention lors de votre visite, la fontaine se trouvant dans un pré, il se peut que vous trouviez la compagnie de quelques vaches inoffensives.

    La façade de ce château du XVIIIè possède un cadran solaire dit "méridien".


    Source : http://www.cclisieuxpaysdauge.fr/modele.php?ref=1&categ=108&page=446&cdc=




    Informations pratiques
    Le tour du château du Pré d'Auge, propriété privée, est ouvert gratuitement du 1 au 4 juillet et du 27 août au 30 septembre de 12h à 18h. Il est également ouvert pendant les journées du patrimoine et sur demande spéciale.

  • Château de crèvecoeur en Auge

    Le Château, 10 siècles d'histoire

    « En approchant du joli bourg de Crèvecœur, je découvris sur une éminence, à travers le feuillage épais de quelques grands arbres, une tour assez élevée, des murs formant une enceinte et divers bâtiments sur lesquels il était facile de reconnaitre, au premier coup d’œil, le passage de plusieurs siècles. J’étais arrivé au château de Crèvecœur... »

    M.F. Demiau de Crouzillac
    « le Château de Crèvecœur » 1859


    Exemple unique de petite seigneurie miraculeusement préservée, Crèvecœur est parvenu jusqu’à nous, quasi intact.

    Accessible par un unique pont, et abritant le manoir d’habitation, autrement dit le logis du seigneur, la haute cour est protégée par ses fossés remplis d’eau, sa motte et sa muraille du XIIème siècle, percée d’archères.

    Le caractère agricole des lieux est aussi très présent.La basse-cour abrite en effet une ferme, un colombier et une grange, lesquels forment un très bel ensemble architectural, représentatif des constructions régionales à pan de bois. Protégée à l'origine par un talus surmonté d'une palissade en bois, elle est alors le lieu de refuge des villageois en cas d'attaque.

    L’histoire médiévale normande est là, vivante, émouvante, captivante ! Une histoire riche de près de dix siècles, attestée par des documents et des objets parvenus jusqu’à nous, du XIIème siècle, faste période de donations aux abbayes, à la publication au XIXème siècle d’un livre relatant l’histoire du trésor des Anglais.

    Source : http://www.chateau-de-crevecoeur.com/fr/index.php?page=chateau-10siecle





    Trois pièces d’un jeu d’échecs en ivoire de morse du XIème siècle découvertes sur le site de Crèvecœur au XIXème siècle.
    Plan aquarellé du château de Crèvecoeur de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
    Arc. nation. cote T144 (40/41)
    Charte de Guillaume de Crèvecoeur, début XIIème siècle. Elle confirme la donation faite par son père Hugues de Crévecoeur, du patronage de l'église de Cléville à l'abbaye de Troarn ainsi que la dîme de trois moulins.
    Arc. Dptle cote H 7799

  • Château de Saint Germain de Livet

    Château de Saint Germain de Livet


    Le joyau du Pays d’Auge, en plein cœur de Normandie

     

    Propriété de la Ville de Lisieux depuis 1958, le Château de Saint Germain de Livet est une très pittoresque construction entourée de douves. Il comporte deux parties : 
    Un manoir à pans de bois de la fin du XVème siècle.
    Une construction en pierre et brique vernissée du Pré d'Auge, de la fin du XVIème siècle.
    Le Château mêle, avec beaucoup de charme, des traditions médiévales (douves et meurtrières pour se protéger des ennemis) et des traditions Renaissance qui suggèrent un nouvel art de vivre : galerie à arcades, peintures murales (salle des gardes)...
    Le Château conserve de nombreux souvenirs de la famille qui a donné le Château à la Ville de Lisieux : les Riesener, ébéniste et peintres, Delacroix, le peintre, les poètes de Hérédia et H. de Régnier...
    A l'intérieur, on visite la salle des gardes, avec des fresques bien conservées.
    Beau mobilier et nombreux souvenirs du peintre Eugène Delacroix et de la famille Riesener.
    Les jardins et douves vous invitent à une promenade dans un cadre exceptionnel. Aire de pique-nique aménagée.Jardin de l’Abbé Marie face au Château. 




     

    Informations pratiques

    Horaires
    Ouvert de 11h à 18h.
    Fermé le mardi.
    Fermé du 1 au 15 octobre et du 1 décembre au 31 janvier.

    Tarifs
    Adulte : 6,45 euros
    Etudiant moins de 26 ans : gratuit
    Gratuit le 1er dimanche de chaque mois

    Contact
    Château de Saint Germain de Livet
    14100 Saint Germain de Livet
    Tél. 02 31 31 00 03
    Fax. 02 31 31 19 01

    Source : http://www.cclisieuxpaysdauge.fr/modele.php?ref=1&categ=108&page=159&cdc=

  • Château de Beynes

    Le Château au fil des siècles

    Un emplacement stratégique

    Etabli au bord de la Mauldre, la position du château de Beynes n'est pas celle habituellement rencontrée pour un tel édifice. Beynes est un château de fond de vallée. Il contrôle ainsi la vallée de la Mauldre, axe important depuis l'Antiquité, menant d'Orléans à Beauvais.

    L'axe Est-Ouest était également une voie de pénétration des Normands vers Paris : elle acquiert au Moyen-Age une grande importance stratégique. Le château de Beynes forme alors une importante place forte, véritable zone garde frontière entre le domaine royal et seigneurial de l'Ile de France et le duché de Normandie aux mains des anglais. Perpendiculaire à la Seine, la vallée de la Mauldre constitue une seconde ligne de défense contre les incursions anglaises ayant éventuellement réussi à franchir la première ligne formée par la vallée de l'Eure.

    Les premières étapes de la construction

    Mentionné en 1087, le château que nous connaissons aujourd'hui n'est qu'alors qu'une grosse butte de terre ceinturée d'une palissade en bois et surmontée d'une tour. Au milieu du XIIème siècle, cette motte féodale est restructurée pour être emboîtée dans une première enceinte de pierre. Quelques décennies après, neuf tours semi-cylindriques sont ajoutées à l'ensemble pour en assurer la défense. Une enceinte plus basse (braie) l'entoure, munie également de tours semi-circulaires. Le tout est défendu par un fossé sec assez étroit, consolidé par une contrescarpe maçonnée. Beynes devient ainsi, sous l'impulsion du puissant Guy de Montfort, une forteresse stratégique. Cette militarisation s'explique par les progrès sensibles des techniques de guerre avec la généralisation de l'arbalète et des machines à lancer des projectiles.

    Le château du XVème siècle

    La physionomie que nous connaissons aujourd'hui du château est essentiellement celle que lui ont conférée les très amples travaux des années 1446-1450. Il appartenait alors à Robert d'Estouteville, chambellan du roi Charles VII, qui le transforma pour l'adapter à l'artillerie. Le donjon obsolète fut rasé pour faire place à des logis confortables répartis autour d'une allée centrale. La braie fut entièrement reprise, et l'espace entre l'enceinte et celle-ci fut couvert. Il forma un couloir casematé surmonté d'un boulevard d'artillerie courant tout autour du château. Le fossé fut élargi à une trentaine de mètres, afin de pouvoir être battu par la défense.

    La forteresse devient résidence.

    Philibert De l'Orme, ArchitecteEnfin, le château bénéficia du génie de Philibert de l'Orme, grand architecte de la Renaissance (par exemple du château des Tuileries, à Paris). Il y construisit, à cheval sur le boulevard d'artillerie qui n'eut plus alors qu'une fonction de promenade, deux pavillons de plaisance pour Diane de Poitiers, favorite du roi Henri II qui lui avait donné Beynes en 1556. Deux autres pavillons similaires furent construits par la suite.

     

    Vers le déclin

    Plan du château en 1730Dès 1730, le château est en suffisamment mauvais état pour que ses propriétaires, la famille de Pontchartrain, en commencent la démolition. Jusqu'au XIXème siècle, le château de Beynes que les propriétaires successifs ne considèrent plus que comme une lucrative carrière de pierre et de bois, traverse de douloureuses épreuves qui le conduisent progressivement à la ruine.

    Le château endormi dans la végétation dans les années 1960

    Les séquelles de cette époque se manifestent encore aux yeux des visiteurs : tours découronnées, parement des murs arrachés, voûtes crevées, carrelage déposé…

     

    Un patrimoine à sauvegarder

    Vers 1960, un projet immobilier menace d'achever les derniers vestiges de la forteresse des Montfort et des Estouteville. Un Beynois s'y oppose, rachète le château et le fait inscrire à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

    Quelques années plus tard, une équipe de volontaires se constitue et entreprend d'en déblayer les abords et les murailles désormais engloutis sous un épais tapis de terre et de végétation. Abattage d'arbre, évacuation de plus de 6000 m3 de gravats, relevés et réalisation de plans… Il ne faut pas moins d'une quinzaine d'années pour retrouver le château dans son état du XVIIIème siècle, c'est à dire tel qu'il était lorsqu'il fut confié aux démolisseurs.

    Entre temps, en 1974, une équipe de bénévoles a fondé l'association « Sauvegarde du Château de Beynes ». Grâce à eux, grâce aux bénévoles d'aujourd'hui et à ceux de demain, le château de Beynes poursuit son histoire…

     

    Source : http://www.chateaudebeynes.org/JeuDeCadrePrincipal.htm

     

     

  • Château de Saint-Germain-en-Laye

    Château de Saint-Germain-en-Laye

    Château de Saint-Germain-en-Laye

    Vue de la façade sur le jardin de Lenôtre.
    Vue de la façade sur le jardin de Lenôtre.

    Présentation
    Période ou style Médiéval, Renaissance
    Type Château fort et de plaisance
    Début construction 1124
    Propriétaire initial Louis VI le Gros
    Destination initiale Résidence royale
    Propriétaire actuel État français
    Destination actuelle Musée des Antiquités nationales
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région Île-de-France
    Département Yvelines
    Commune Saint-Germain-en-Laye
    ChâteauChâteau par pays

    Le château de Saint-Germain-en-Laye, appelé aussi « Château-Vieux » par opposition au « Château-Neuf » aujourd'hui disparu, est une ancienne résidence des rois de France. Il a été le lieu de signature de nombreux traités de paix et d'édits royaux.

    Situé dans le centre de Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines, il est aujourd'hui consacré au Musée d'archéologie nationale.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Emprise du château primitif. Plan de restitution.
    Vue cavalière du château.

    Le château actuel, qui englobe un donjon construit par Louis VI le Gros et la Sainte-Chapelle construite sous Saint Louis, a été construit à partir de 1539 sous François Ier par Pierre Chambiges. Agrandi à plusieurs reprises par ses successeurs, il restera résidence royale et verra à ce titre la naissance de trois souverains : Henri II en 1519Charles IX en 1550 et Louis XIV en 1638 et de nombreux princes.

    Il a été le lieu de signature de plusieurs traités et de plusieurs édits et ordonnances.

    En 1682Louis XIV qui était le dernier à résider à Saint-Germain-en-Laye, quitta définitivement les lieux pour s'installer au Versailles.

    La chapelle de Saint Louis située dans le château, de style gothique, est un vestige de l’ancienchâteau fort construit par Louis VI le Gros. Elle fut édifiée par Saint Louis en 1238. Louis XIV, bien que né au "Château neuf", y fut baptisé. Les jardins ont été dessinés par André Le Nôtre.

    Partiellement détruit en 1777, par le comte d'Artois, transformé en prison puis école de cavaleriesous Napoléon Ier, il hébergea par la suite un pénitencier militaire entre 1836 et 1855.

    Il a été largement restauré sous Napoléon III par Eugène Millet, élève de Viollet-le-Duc.

    Depuis 1867, il héberge le Musée d'archéologie nationale.

    Évènements célèbres [modifier]

    Architecture et intérieurs [modifier]

    Chapelle Saint Louis [modifier]

    La chapelle gothique.

    La chapelle Saint Louis est un chef-d'œuvre de style gothique flamboyant.
    C'est un acte de Louis IX (12211270), daté de 1238, qui nous apprend avec certitude qu'une chapelle vient alors d'être construite auprès du château royal ; par cet acte le roi y instaure un service religieux régulier.
    Il s'agit d'une Sainte Chapelle, destinée à abriter une relique de la Sainte Épine ou de la Vraie Croix.
    Par son plan et son architecture, elle est la préfiguration de la grande Sainte-Chapelle que Saint Louis fera bâtir dans l'enceinte du Palais de la Cité àParis de 1240 à 1248.
    Il confie ces deux chantiers à son architecte favori, Pierre de Montreuil, qui adapte à Paris des formules architecturales inventées à Saint-Germain :
    Une nef à vaisseau unique, terminée par un chevet à pans, de très hautes verrières découpant la quasi totalité des murs et des contreforts adossés à l'extérieur, entre les travées.
    À Saint-Germain, les ogives de la voute retombent sur des colonnettes qui descendent jusqu'au sol, entre les baies. Le soubassement nu est placé en retrait derrière une arcature basse isolée. Le volume de l'édifice est donc libéré de tout support intérieur. Le mur ouest est orné d'une grande rose de style gothique rayonnant. Cette appellation renvoie aux rayons des fines rosaces laissant filtrer, par leurs vitraux, la lumière qui, de Dieu, pénètre jusqu'aux clercs puis aux fidèles. Le percement maximum des murs est permis par la technique de la pierre armée. Des éléments de métal sont intégrés à la structure des murs afin d'assurer la stabilité des pierres.
    C'est dans la chapelle royale de Saint Germain que Baudoin II, empereur de Constantinople, remet à Saint Louis, en 1238 les reliques de la Couronne d'épines du Christ. Ces reliques sont destinées à la Sainte-Chapelle de Paris qui, elle ne sera consacrée qu'en avril 1248.

    La chapelle conserve aujourd'hui une collection lapidaire dont plusieurs plaques gravées, des panneaux de sarcophages provenant de Rosny-sur-Seine, et des fragments de sarcophages provenant de Chelles.

    Musée des Antiquités nationales [modifier]

    Article détaillé : Musée d'archéologie nationale.

    Notes et références [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau de Saint-Germain-en-Laye.

    Galerie [modifier]

     

     

     

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