Forteresse d'Exiles (Italie)
Forteresse d'Exiles
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Forteresse d'Exiles
Le château de Ferrières-en-Brie situé en Seine-et-Marne, et le parc à l'anglaise ont été aménagés à partir de 1829 parJoseph Paxton pour le baron James de Rothschild. Le Château élevé de 1855 à 1859, fut inauguré le 16 décembre 1862 par Napoléon III et passe pour être le château français le plus luxueux du xixe siècle.
Derrière les façades de style néo-renaissance prend place un extraordinaire escalier d'honneur, réplique de celui duCrystal Palace de l'exposition universelle de 1851 à Londres. La décoration intérieure est caractéristique de l'éclectisme du xixe siècle.
Les appartements composés de 28 suites, possédaient dès l'origine tout le confort de l'époque avec chauffage central et eau courante chaude et froide.
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La demeure a remplacé l'ancien château de Fouché, ancien régicide, duc d'Otrante, ministre de la Police de Napoléon Ier, qui avait acheté à l'État, en 1801, les domaines de Pontcarré et de Ferrières qui appartenaient auparavant à Racine du Jonquoy, Intendant général du Génie, dont les biens avaient été confisqués après son émigration en 1792, sous la Révolution française.
Il est entouré d'un parc à l'Anglaise de 125 hectares réputé pour être l'un des plus beaux créés en France. Le domaine, immense, touche celui d'Armainvilliers réparti sur les communes deGretz-Armainvilliers et Tournan-en-Brie, autrefois propriété des Frères Pereire et passé ensuite aux Rotschild ; les deux représenteraient la superficie de la capitale (6 000 hectares).
C'est au Château de Ferrières, durant le Siège de Paris pendant le Guerre franco-allemande de 1870, que se déroula le 19 et 20 septembre, la célèbre entrevue entre Otto von Bismarck, qui y avait installé ses quartiers, et Jules Favre, ministre des Affaires étrangères de la toute jeune troisième république. Le contenu de cette entrevue est restée secrète. Les mémoires ultérieurs de Favre et Bismarck sont contradictoires sur les objectifs de cet entretien : discussion sur les buts de guerre et les conditions d'un armistice ou négociation visant à obtenir l'accord des prussiens pour organiser des élections générales afin d'asseoir la légitimité du gouvernement provisoire. C'est en tout cas lors de cet entretien que Bismark exigea la cession de l'Alsace et la Lorraine comme condition de paix.
Le château resté inhabité jusqu'en 1959, fut légué aux universités de Paris par le Baron Guy de Rothschild et son épouse Marie-Hélène. Une fondation portant le nom de ses donateurs fait désormais du château, un centre d’Études et de recueillement intellectuel, ainsi qu’un lieu de rencontres universitaires et de colloques consacrés aux actualités scientifiques, artistiques et littéraires.
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Historique du Musée de l'Imaginaire: Fondé en 1994 par le peintre Marc Halingre et le sculpteur Jean-Jacques Lamenthe, le Musée de l'Imaginaire est situé au deuxième étage du Château de Ferrières, ou exposent une douzaine d'artistes dont le travail est orienté vers l'Imaginaire: Marc Halingre peintre, Jean-Jacques Lamenthe sculpteur, Wotjtek Siudmak peintre, Bruno Baratier Sculpteur, Hugues Gillet peintre, Thérèse Covarel peintre dessinateur, François Schlesser peintre, Monica Fagan peintre, Christian Lepère peintre, Brigitte Solberg graveur, Jean François Pilard sculpteur, Jean-Pierre Monnot peintre. Ont également exposés au Musée de l'Imaginaire: Lukas Kandel peintre, Michel Dubré peintre, André Martins de Barros , Judson Huss peintre, Antoine Duc peintre, Dominique Vervish peintre, Thierry Von Quickenborne peintre, Yo Coquelin peintre, Guy Mahé peintre, Denis Plessey peintre, Christian Vassort peintre, Bernard Jan graveur, Pierre Lacombe peintre.
Ce lieu a pour vocation de présenter l'école du Réalisme Fantastique. Cette façon de concevoir l'art n'est ni en décalage avec son époque, elle est immuable. A travers les siècles précédents, peintres et adeptes de cette forme de création ont eu cette même démarche, et celle-ci persistera encore longtemps. Des artistes tel que Jérôme Bosch, Albrecht Dürer, Lucas Cranach, Mathias Grünewald, Johan Henrish Füssli ou Gustave Moreau ne se sont pas contentés de reproduire l'exacte réalité de la vie, mais ont préférés travailler l'introspection, qu'elle soit dramatique ou humoristique. Ces créateurs, par leur culture picturale classique, condition indispensable à la réalisation de cette forme de peinture, vous emmèneront dans un voyage au cœur de leur univers. Certains trouveront sans doute à ces œuvres une connotation surréaliste. Il n'en est rien. Au début de ce siècle l'école du Dadaïsme puis du Surréalisme, issu d'une petite caste intellectuelle, ne s'est jamais référée aux techniques des anciens. Quant à leur mode de création il dépendait plus d'un automatisme de l'esprit que d'une aventure intérieure. Nous mettrons à part l'œuvre de Salvador Dali, inventeur du principe de la "paranoïa critique". Si vous voulez goûter cette forme de peinture, laissez vos références culturelles à la porte, et pénétrez le monde de chaque artiste avec un esprit vierge, tel que pourrait l'apprécier un enfant. Ne regardez pas la peinture de ces artistes, comme l'on regarde d'un large coup d'œil une œuvre impressionniste basé sur des principes de couleurs de lumières,approchez vous et voyagez en leur intérieur ; vous verrez qu'il est assez semblable au votre, ou qu'il l'enrichira .
Bon voyage en notre imaginaire.
Marc Halingre. Président du Musée de l'Imaginaire.
Le Château de Ferrières. Élevé de 1855 à 1859 par le baron James de Rotschild. le Style de ce château est celui de la renaissance italienne, telle qu'on la concevait au milieu du siècle dernier. le rez-de-chaussée, consacré dans la majeure partie aux pièces réception, et l'étage où sont disposées les chambres prennent vue sur les magnifiques perspectives d'un parc à l'anglaise. L'architecte de Ferrières fut l'Anglais Joseph Paxton, autodidacte de génie, dessinateur de jardins et de serres, auteur du Crystal Palace de Londres.
Un peintre Français, Eugène Lami, prit en charge la décoration. Le château reçut des visites mémorables, dont celle, particulièrement fastueuse, de Napoléon III en 1862, et la rencontre en 1870, de Bismarck et de Jules Favre. En 1940, Ferrières connut l'occupation et ses collections prirent le chemin de l'Allemagne. Le château demeure inhabité jusqu'en 1959. Sa remise en état est l'œuvre du Baron Guy et de sa femme Marie-Hélène de Rothschild, qui ont légué une notable partie du domaine, avec le château, à la Chancellerie des universités de Paris.
Situé au deuxième étage du Château de Ferrières, Le Musée de l'Imaginaire est constitué de sept salles six d'entre elles étant réservées à la peinture et une à la sculpture. Ces sept artistes travaillant à la façon des maîtres anciens ont une production confidentielle. Acheté par des collectionneurs et mécènes, ce travail est peu médiatisé d'où l'intérêt de ce musée dont la vocation est de faire connaître cette forme d'art intitulé " Réalisme Fantastique" par les médias. Chaque salle ayant été attribué à un artiste, celui-ci se propose d'exposer son ouvrage pendant quelques mois avant de le faire entrer dans le système commercial des galeries et des salons. Cette forme d'exposition a l'avantage de créer un musée en constant évolution permettant des visites successives sans retrouver les mêmes œuvres. Le Château de Ferrières, situé dans un cadre de verdure, forme un ensemble visionnaire en parfaite harmonie avec le monde introspectif des exposants. Ce lieu magique où l'on trouve fées, trolls, monstres et visions oniriques entre en contrepoint avec les statues, plafonds et colonnes de l'édifice. Cet ensemble étant une vitrine de l'Art Fantastique régie par une association à but non lucratif (loi 1901), toute forme de transaction commerciale est exclue dans l'enceinte du château. Ce musée, situé dans le cadre de la Fondation Marie-Hélène et Guy de Rothschild, a pu être réalisé grâce au concours de la chancellerie des universités de Paris.
Le Château de Ferrières. Built in the Renaissance style of the last century between 1855-1859 by the English architect, Joseph Paxton, famous for Crystal Palace, London. The ground floor consists mainly of reception rooms and the first floor bedrooms commande a splendid view over the English-stylr park. Visited by Napoleon III in 1862, occupied in 1940, the Château remaind uninhabited until 1959 when Baron Guy de Rothschild and his wife, Marie-Hélène, undertook its restoration and bequeathed part of the domaine with the Château to the Chancellerie of the Universities of Paris. Nowadays the Château is used as a centre for study, university conferences and literary and artistic gatherings.
The MUSEUM of ART of IMAGINATION, where a dozen of Imaginary Art artists exhibiting their works. These artists, each working in the way of the traditional masters, produce very few but very careful and intricate works: between 5 and 15 per year. Mainly sought by art collectors and patrons, their works are seldom diffused through the media hence the importance of this museum which ains to bring this form of art "Fantastic Realism" to the public eye. Each artist exhibits his works for several months before introducting them into the circuit of galleries and salons thus ensuring a constant evolution and a different selection at each visit to the Museum. The Château de Ferrières and its surroundings provide a magical setting full of charm and mystery for this Museum.
Il a servi de cadre pour les films La Banquière, Prêt-à-Porter et Papy fait de la résistance.
Présentation | |
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Période ou style | Renaissance |
Type | château |
Début construction | 1557 |
Propriétaire initial | Anne de Laval |
Destination initiale | habitation |
Destination actuelle | habitation privée |
Classement | Monument historique |
Géographie | |
Latitude Longitude | Non renseigné (Chercher ce lieu) |
Pays | France |
Région historique | Normandie |
Région | Haute-Normandie |
Département | Eure |
Commune | Acquigny |
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Le château d'Acquigny est un château situé dans le département de l'Eure en Haute-Normandie.
La façade du château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 17 septembre 19461. |
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Acquigny s’est développé au confluent de deux rivières : l’Eure, jadis navigable jusqu’à Chartres, et l’Iton, détourné de son cours naturel par un bras forcé construit au xiie siècle par les moines de Conches-en-Ouche pour alimenter des moulins. Ce bras alimentait aussi les douves du château et protégeait le prieuré Saint-Mauxe et le village médiéval situé derrière le château actuel.
Le site bénéficie d’un paysage remarquable qui a profondément changé depuis la fin du xixe siècle. Les vergers de cerisiers et d’alisiers, les vignes et les pâturages à moutons des hautes collines qui bordent l’Eure et protègent le parc des vents du nord et de l’est ont cédé la place aux buissons et aux arbres qui imprègnent le paysage d’un grand romantisme.
Depuis le haut Moyen Âge, le site fut fortifié pour contrôler la navigation sur l’Eure.
Le château est l'enjeu des guerres franco-normandes puis franco-anglaises pendant la guerre de Cent Ans.
Dès 1356, après l'emprisonnement de Charles II de Navarre, le duc de Lancastre, envoyé par le roi d'Angleterre au secours de Philippe de Navarre, frère de Charles, vint le joindre à Évreux où se trouvèrent douze cents lances, seize mille archers et deux mille hommes armés de brigandines, si se départirent, raconte Jean Froissart2, ces gens d'armes d'Évreux en grand-ordonnance et bon arroi, bannières et pennons déployées, et chevauchèrent devers Vernon. Si passèrent à Acquegni et puis à Passy, et commencèrent à piller à rober et à ardoir tout le pays devant eux et à faire le plus grand exil et la plus forte guerre du monde.
Le château d'Acquigny fut pris à cette occasion par le parti Navarrais ou était déjà en sa possession. Toujours est-il qu'après la bataille de Cocherel, le 16 mai 1364, il servit de refuge à une partie des vaincus et fut une des places fortes d'où les Navarrais inquiétèrent le roi de France. Charles V chargea son frère le duc de Bourgogne de réunir à Chartres une armée qui s'y sépara en trois corps. Le premier, sous la conduite de Bertrand du Guesclin, marcha vers Cherbourg. Le second, sous la conduite de Jean Bureau de la Rivière, favori du roi, vint mettre le siège devant Acquigny, tandis que le gros de l'armée attaquait Marcerauville. Jean de la Rivière avait en son corps, nous dit Froissart, deux mille combattants3 : « Dedans le châtel d'Aquesny avoit Anglois et Normands et Navarrois, qui là étoient retraits puis la bataille de Coucherel ; et se tinrent et défendirent le chatel moult bien ; et ne les pouvoit-on pas avoir a son aise, car ils étoient bien pourvus d artillerie et de vivres, pourquoi ils se tinrent plus longuement. Toutefois finablement ils furent si menés et si appressés qu'ils se rendirent, sauves leur vie et leurs biens et se partirent et se retrairent dedans Chierebourc. Si prit messire Jean de la Rivière la saisine du dit château d'Aquegny et le rafraîchit de nouvelles gens ; et puis se délogea et tout son ost et se trairent par devant la ville et la cité d'Évreux. »
Ce récit montre assez quelles étaient, au xive siècle, la force et l'importance du château d'Acquigny. Il était situé au même endroit que le château actuel. Ses fortes murailles étaient entourées de larges fossés dans lesquels coulait la rivière d'Eure, au rapport d'un autre historien du même siège4.
Le château d'Acquigny fut sans doute rendu à Charles II de Navarre par le traité du 6 mars 1365, dont l'article 6 porte : que le roi de France rendra tous les châteaux pris sur le roi de Navarre ou son frère, excepté ceux de Mantes et de Meulan5. Mais il dut être rasé en 1378, puisque Charles V fit alors détruire en Normandie les fortifications de tous les châteaux qui tenaient pour le roi de Navarre, excepté Cherbourg dont les Français ne purent s'emparer6. Aussi dans les lettres de rémission accordées l'année suivante aux partisans du roi de Navarre, on en trouve une pour Jehan Ricart, l'un des compagnons d'Arnoton de Milan, capitaine d'Acquigny7.
Lorsque les Anglais furent contraints de quitter la Normandie en 1450, Anne de Laval reprit possession de sa baronnie d'Acquigny. Elle en fit hommage au roi en 1451, et en rendit aveu par lettres datées de Vitré le 4 juin 14558. Les deux baronnies d'Acquigny et de Crevecœur9 étaient dès lors réunies en une seule, dont le chef-lieu était Acquigny. L'aveu mentionne les deux châteaux comme ruinés depuis longtemps par la guerre et déclare perdus la plupart des titres de propriété.
Le château actuel fut construit à partir de 1557 par Anne de Laval, veuve de Louis de Silly, cousine du roi et première dame d’honneur de Catherine de Médicis. Elle voulut que l’architecte, Philibert Delorme ou Jacques Androuet du Cerceau, s’inspire de son amour éternel pour son mari et construise sa demeure en utilisant leurs quatre initiales entrelacées. C’est l’origine d’un plan complexe et d’une construction originale d’une rare élégance, centrée sur une tourelle d’angle à loggias superposées reposant sur une trompe en forme de coquille Saint-Jacques. Cette façade d’honneur est revêtue de nombreux éléments décoratifs qui célèbrent cet amour exceptionnel et la gloire de sa famille.
L'aveu de 1584 déclare que le château est maintenant rebasty et de nouveau construit. Piederaut, dans sa Métamorphose des Nymphes, strophe XI, a écrit :
Vers 1745, Pierre Robert le Roux d’Esneval, connu sous le nom de « Président d’Acquigny », fit agrandir le château, acheté en 1656 par son trisaïeul Claude le Roux de Cambremont, d’ailes basses à balustres.
Le même architecte Charles Thibault reconstruisit la chapelle Saint-Mauxe ainsi que les écuries et remises. Il édifia aussi une orangerie, l’église et « le petit château » attenant destiné à être un ermitage.
Le président d’Acquigny, homme de grande piété, après avoir reconstruit l’église, désira terminer sa vie en ermite, vivant selon la règle de la stricte observance de la Grande Trappe. De l’extrémité de ce pavillon, il pouvait assister aux offices célébrés dans l’église.
L’architecture de cette construction est sobre, mais harmonieuse. Le jeu des couleurs – ardoise bleue, brique rose, pierre blanche – et la symétrie jouent un rôle essentiel dans la beauté et l’équilibre qui se dégagent de ce monument classé.
Du vaste parc du xviiie siècle au dessin régulier dont le plan de 1784 est présenté dans la salle d’accueil, il subsiste, autour du potager, le tracé général des plans d’eau perpendiculaires, mais les alignements d’arbres et les parterres symétriques ont disparu. Toutefois, de magnifiques tilleuls ou de puissants marronniers qui se sont affranchis de leur forme géométrique embellissent le bois. Deux éléments majeurs, le potager et l’orangerie, ont retrouvé une partie de leur splendeur passée. Au début du xixe siècle, le réseau de canaux rectilignes a été complété par une rivière au parcours sinueux traversée par un pont romantique et un chemin de roches inspiré d’un thème cher àJean-Jacques Rousseau dans Les Rêveries du promeneur solitaire. Cette rivière comprend aussi des bassins où se reflètent les grands arbres et le château, de part et d’autre des cascatelles ou de la grande cascade.
Au cours de cette promenade apparaît la silhouette de la chapelle Saint-Mauxe, une tour du xive siècle protégeant désormais le Christ de l’ancien cloître du prieuré ou une chaumière du xviiie siècle avec ses iris et ses sédums sur le faîtage.
Situé à l’extrémité du parc actuel, le potager présente la particularité exceptionnelle d’être simultanément entouré de hauts murs de briques roses cuites sur le domaine et de canaux. Ces murs coiffés d’une charpente supportant un toit d’ardoises sont palissés de beaux poiriers imposants avec leurs 15 ou 20 branches. Sa restauration a commencé par les murs, les toitures, les canaux et des plantations. Elle se poursuit par le retour des fleurs.
Conçue pour le président d’Acquigny vers 1746 par Charles Thibault, l’orangerie abrite depuis sa restauration une collection d’agrumes, despalmiers et des plantes méditerranéennes. Elle sert aussi de salle d’exposition, de concert et de réception (location possible). Ses briques roses, le gris bleu des lavandes, les sculptures bleues des cyprès de l'Arizona taillés à l’italienne forment un décor de choix pour les agrumes en pot disposés aux beaux jours en allée devant l’orangerie.
Des végétaux méditerranéens ou de régions chaudes sont plantés le long de la façade : jasmin officinal, grenadier, passiflore,fremontodendron aux fleurs jaunes, jasminoïdes au feuillage persistant, vignes…
Dessiné vers 1820, le parc paysager a été conçu pour mettre en valeur le château et le site. L’alternance des pelouses, des bosquets d’arbustes à fleurs, de rhododendrons et des plans d’eau constitue un paysage harmonieux. Elle permet de retrouver la perspective historique de la vallée d’Eure destinée à l’origine à surveiller la rivière et de deviner la vallée de l’Iton. Les plantations d’arbres ont été particulièrement heureuses. Dans ce site, chaleur et eau se conjuguent pour permettre un développement inhabituel des différentes espèces : les platanes de différents cultivars atteignent ici 46 mètres de hauteur, les sophoras du Japon plantés à la même époque que celui du Jardin des Plantes de la ville de Paris sont particulièrement remarquables ainsi que les hêtres pourpres, les pins laricio, lesséquoias, les cyprès chauves, les tilleuls des bois, les marronniers…
La diversité des essences est renouvelée lors des plantations : cèdres du Liban, de l'Atlas ou de l'Himalaya, tulipiers de Virginie, féviers d'Amérique, pins parasol, mûriers, micocouliers, arbousiers ou arbres aux fraises…
Les samedis, dimanches et jours fériés du 9 avril au 29 octobre de 14h à 18h Tous les jours en juillet-août de 14h à 19h
Groupes sur rendez-vous toute l'année.
Château de Robert le Diable | ||
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Présentation | ||
Période ou style | Médiéval | |
Type | Château-fort | |
Classement | Monument historique | |
Géographie | ||
Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région historique | Normandie | |
Région | Haute-Normandie | |
Département | Seine-Maritime | |
Commune | Moulineaux | |
Géolocalisation sur la carte : France | ||
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Le château de Robert le Diable, château féodal remontant à la période des ducs de Normandie, est situé à Moulineaux, près deRouen, en bordure de l'autoroute A13.
Il tire son nom de Robert le Diable qui, selon les auteurs, désigne soit Robert de Montgommery, soit Robert le Magnifique, duc de Normandie et père de Guillaume le Conquérant, sans que des preuves de sa construction par ce personnage n'existent.
Il est situé sur une colline qui domine la Seine de très haut, et la vue s'y étend sur toute la région rouennaise, ce qui en faisait une situation particulièrement stratégique.
Jean sans Terre aurait construit ou agrandi le château entre 1200 et 12031.
Ses fossés ont été en grande partie comblés en 18552.
Bien que très modifié et en partie reconstruit par Lucien Lefort, élève de Viollet-le-Duc, en 1905, le château a été classé au titre dessites en 19353.
Encore à moitié ruiné, il a été racheté, restauré et aménagé dans les années 1950 par Roger Parment, alors maire de Moulineaux, avec des souvenirs divers ainsi que des scènes reconstituées de l'histoire locale et de la vie au Moyen Âge avec des personnages grandeur nature. Un bâtiment de style norvégien abrite une reconstitution de bateau viking.
Il était visitable jusqu'en 2003 et accueillait dans les années 1980 près de 50 000 visiteurs par an. Depuis peu son accès est fermé par un panneau « propriété privée ». Les propriétaires y ont enlevé le drapeau normand situé sur la tour principale.
Un incendie le 26 mai 2007 a détruit les planchers de la tour Nord dite « de Rouen ».
Un programme d'aménagement de 700 000 euros va être lancé par l'Agglomération de Rouen pour rouvrir au public les abords du château4.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Robert_le_Diable
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Présentation | |
Période ou style | Médiéval |
Type | Château-fort |
Géographie | |
Latitude Longitude | Non renseigné (Chercher ce lieu) |
Pays | France |
Région | Normandie |
Région | Haute-Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Commune | Rouen |
Localisation | |
Château - Château par pays | |
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Le château de Rouen est construit de 1204 à 1210 à Rouen, capitale du duché de Normandie, par Philippe Auguste, roi de France, à la suite de la conquête en 1204 du duché sur Jean sans Terre, duc de Normandie et roi d'Angleterre, et en remplacement du palais ducal de Rouen.
Situé à l'extérieur de la ville médiévale, en position dominante, le château de Rouen est une puissante forteresse de type château fortqui joue un rôle militaire pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453) et pendant les guerres de religion (1562-1598).
Pendant près de quatre cents ans, le château de Rouen est surtout le siège d'une importante fonction administrative et politique :bailliage et vicomté du roi de France, gouvernement du roi d'Angleterre pendant la domination anglaise (1418-1449), échiquier de Normandie (qui deviendra le Parlement de Normandie).[réf. nécessaire] C'est aussi au château de Rouen que Jeanne d'Arc est emprisonnée en décembre 1430 et jugée1 du 21 février au 23 mai 14312.
Vulnérable aux tirs d'artillerie comme les autres forteresses médiévales, le château de Rouen est démantelé par Henri IV en 1591, à l'exception du donjon (dit tour Jeanne d'Arc).[réf. nécessaire]
Les récentes fouilles archéologiques et les nouveaux travaux des historiens montrent l'importance du château, exemple de l'architecture militaire médiévale, et particulièrement de l'architecture philippienne.
« L'édification de cette puissante forteresse est liée à la conquête de Rouen et de la Normandie par le roi de France auxiiie siècle. Acte symbolique destiné à affirmer son autorité sur une ville nouvellement soumise, cette construction fait suite à un geste lui-même chargé de signification : l'arasement du château ducal (« la Vieille Tour »). La construction du nouveau château est accompagnée de la création d'une nouvelle enceinte urbaine, montrant la volonté royale de former une entité englobant deux éléments jusqu'à présent juxtaposés : le Bourg et le Cité. (...) Cette forteresse constitue cependant un témoignage tout à fait intéressant de l'architecture militaire du début du xiie siècle3. »
Sans doute l'un des plus grands bâtis sous Philippe Auguste4, le château de Rouen est aussi remarquable pour son histoire tout au long de la guerre de Cent Ans.
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La conquête de la Normandie par Philippe Auguste en 1204 est d'une certaine façon la reconquête de territoires perdus par les rois de France depuis 911 à l'occasion des concessions effectuées aux envahisseurs Vikings commandés par Rollon. Situés à proximité de la capitale des Capétiens, les riches territoires normands attirent leur permanente convoitise[réf. nécessaire]. La conquête du royaume l'Angleterre en 1066 par le duc Guillaume le Conquérant déséquilibre durablement le rapport de force en faveur du duc-roi[réf. nécessaire].
L'équilibre franco-anglais est rompu à partir de la mort imprévue de Richard Cœur de Lion survenue en 1199. Son successeur, Jean sans Terre se fait couronner duc de Normandie à Rouen le 25 avril 11995. Par le traité du Goulet signé le 22 mai 1200, il fait la paix avec le roi de France et accepte de lui rendre hommage. Mais Jean sans Terre commet d'importantes erreurs politiques. Il divorce de sa récente épouse, Havise de Gloucester, puis enlève et épouse Isabelle Taillefer, promise à Hugues IX de Lusignan, vassal du roi de France. Ce dernier fait appel à la justice de son suzerain Philippe Auguste qui prononce la commise des fiefs de Jean sans Terre (absent au procès) et donne les fiefs au neveu du Plantagenêt Arthur Ier de Bretagne, à l'exception de la Normandie qu’il se réserve.
Au cours de l’été 1202, Philippe Auguste s’empare du pays de Bray. Après l'abandon de Jean sans Terre par ses barons normands qui le soupçonnent d'avoir fait assassiner en 1203 son neveu Arthur Ier de Bretagne, la conquête militaire de Philippe Auguste devient plus facile.Château-Gaillard tombe le 6 mars 1204, suivi de Caen le 21 mai 1204, puis de Rouen le 24 juin 1204 (après 40 jours de siège). D'après les historiens, le rattachement du duché de Normandie au royaume de France marque le début du déclin de l'« empire Plantagenêt », dont la fin interviendra en 1399 avec l'usurpation de la maison de Lancastre.
En 1207, Philippe Auguste maintient les privilèges communaux dits « Établissements de Rouen » et la Coutume de Normandie6. Ultérieurement, le 15 juillet 1315, le roi de France Louis X le Hutin concède la Charte aux Normands, confirmée à nouveau par Philippe VI de Valois en mars 13397.
Simultanément, Philippe Auguste fait construire le château de Rouen, symbole de l'autorité royale, et fait araser le rempart de la ville ainsi que l'ancien palais des ducs de Normandie. L'ouvrage, commencé en 1204, fait partie du vaste programme de construction lancé par Philippe Auguste sur l'ensemble du domaine royal.
Pour la construction du château de Rouen, Philippe Auguste choisit avec soin le site de la colline Bouvreuil où se dressent les ruines de l'amphithéâtre gallo-romain de Rotomagus.
L'utilisation par Philippe Auguste de l'embase de l'amphithéâtre gallo-romain comme fondations de la forteresse (enceinte et basse-cour) est remarquable par la conception de l'ouvrage, par la dimension colossale de la réalisation et par sa symbolique.
L'emprise elliptique de l'amphithéâtre supporte au nord-est l'enceinte castrale du château (de forme polygonale) et au sud-ouest la basse-cour du château (en forme d'arc de secteur).
Le palais ducal, construit par Richard Ier de Normandie, était situé à l'angle sud-est de la ville médiévale, au confluent du Robec et de la Seine (site de l'actuelle Halle aux Toiles). Il avait été ruiné par un incendie en 12008.
Philippe Auguste fait araser les restes du palais ducal (Tour de Rouen dite Vieille Tour, aula turris dite Grande Salle, chapelle Saint-Romain, chapelle Saint-Cande, mur d'enceinte « haut et épais », etc.).
L'utilisation des maçonneries antiques réduit les terrassements tout en assurant des assises solides et stables. Le château de Rouen est l'un des plus grands châteaux bâtis par leCapétien, il est de type château fort. Le plan polygonal de l'enceinte (environ 90 mètres x environ 90 mètres) et les dimensions de la forteresse semblent être déterminés par l'embaseelliptique de l'amphithéâtre (environ 130 mètres sur environ 120 mètres). Typique de l'architecture philippienne, la forteresse comporte un donjon circulaire séparé de l'enceinte et un châteletd'entrée à deux tours.[réf. nécessaire]
L'enceinte de la forteresse est flanquée de dix tours, séparée par des courtines dans lesquelles s'ouvrent trois portes :
L'enceinte polygonale est entourée d'un fossé sec, profond de 6 mètres et large de 15 mètres. Une vaste basse-cour occupe le reste de l'emprise de l'amphithéâtre gallo-romain, et défend la porte principale vers la ville. La basse-cour est de forme en arc de secteur (de la rue Bouvreuil à la rue du Bailliage et à la rue Jeanne-d'Arc).[réf. nécessaire]
La forteresse prend temporairement le nom de château de Bouvreuil[réf. nécessaire]. En 1222, sont mentionnés, à l'intérieur de l'enceinte formant haute-cour, une chapelle royale, un logis royal et un logis du capitaine. Vers 1375, le roi Charles V transforme le logis royal, et en 1409, sous Charles VI, le châtelet d'entrée et la porte de la ville sont renforcés.
De 1419 à 1421, l'occupant anglais réalise plusieurs travaux :
Le château de Rouen est représenté en 1525 par Jacques Le Lieur dans le Livre des Fontaines9, et en 1575 par François de Belleforest dans lePourtraict de la ville de Rouen10. Le premier plan connu du bâtiment est dressé en 1635 par l'architecte Gravois pour le Parlement de Normandie. Il est fragmentaire car postérieur au début de la démolition. Le plan de J.Gomboust dressé en 1655 montre les vestiges nord du château. Le commandant Raymond Quenedey, historien, restitue en 1931 le plan du château de Rouen par l'étude des documents existants11.
Dès la fin de sa construction, en 1210, le château de Rouen devient le siège du gouvernement de la province. L'Échiquier de Normandie se tient dans la grande salle du logis seigneurial : itinérant en Normandie jusqu'en 1302, puis perpétuel à Rouen. Le roi de France nomme un capitaine du château, toujours un personnage de haut rang. Les effectifs du château ne sont jamais importants, de 20 à 110 hommes d'armes. Le château est utilisé comme armurerie et comme poudrière.
En 1292, le château de Rouen est assiégé par la population en révolte contre la pression fiscale, entraînant en punition la suppression temporaire de la commune de Rouen et la mise en place d'une administration directe par le bailli.[réf. nécessaire]
La ville de Rouen et le château sont le théâtre d'événements historiques majeurs durant la guerre de Cent Ans en Normandie (1337-1453) :
Le 5 avril 1356, à l'occasion de la conspiration contre le roi de France Jean le Bon, le fantasque roi de Navarre, Charles le Mauvais[réf. nécessaire], est arrêté dans la grande salle du château et quatre barons sont exécutés. Cet épisode historique, représenté dans les Chroniques de Jean Froissart, est l'évênement déclencheur de la désastreuse bataille de Poitiers (1356).[réf. nécessaire]
En 1382, révolte des Rouennais qui s'emparent de la forteresse.
En 1418, les Bourguignons alliés des Anglais s'emparent du château de Rouen et en 1419 le roi Henri V d'Angleterre entre dans la ville après un siège de six mois. Le château devient le siège du gouvernement anglais en France ainsi que la résidence du jeune roi et celle deJean de Lancastre, duc de Bedford, et régent de France.
À partir de 1422 (traité de Troyes) la France a deux rois : Henri VI d'Angleterre, roi d'Angleterre et de France, au nord du pays ; et Charles VII de France au sud du pays. Rouen est la véritable capitale des régions fidèles au roi d'Angleterre et le château de Rouen est la résidence du roi et de son précepteur le comte de Warwick.
En 1430, Jeanne d'Arc est capturée devant Compiègne et vendue aux Anglais. Elle est amenée prisonnière à Rouen en décembre, et enfermée dans une tour qui prendra le nom de Tour de la Pucelle. Son procès et ses interrogatoires se tiennent dans différentes salles du château, jusqu'à son exécution le 30 mai 1431, sur la place du Vieux-Marché.
En 1432, Henri VI repart en Angleterre et le régent Bedford réside à Paris. Des opposants à l'occupation anglaise s'emparent du château, sous la conduite d'un nommé Ricarville, capitaine gentilhomme du pays de Caux12. Le comte d'Arundel, commandant de la forteresse, se réfugie dans la Tour Carrée, puis Ricarville se retranche dans le donjon pendant 17 jours, avant de se rendre.
En 1442 le 28 avril, naissance au château du futur roi d'Angleterre Édouard IV, fils du duc Richard d'York et de Cécile Neville.
Charles VII de France assiège les Anglais réfugiés dans le château, rentre triomphalement dans Rouen le 10 novembre 1449 et met fin à la domination anglaise par la bataille de Formigny. Dunois, fils illégitime de Louis, duc d'Orléans, devient capitaine de la ville et du château.
Henri V d'Angleterre est roi d'Angleterre de 1413 à 1422. Vainqueur de la bataille d'Azincourt le 25 octobre 1415, il s'installe à Rouen en janvier 1419. Il se fait ensuite reconnaître comme héritier du trône de France au traité de Troyes (1420), s'installe à Paris en 1421, mais meurt prématurément en 1422 au château de Vincennes, sans avoir pu ceindre la couronne de France.
Henri VI d'Angleterre est roi d'Angleterre de 1422 à 1461, assisté de ses deux oncles, Humphrey de Lancastre, duc de Gloucester, régent en Angleterre et Jean de Lancastre, duc de Bedford, régent en France, installé au château de Rouen (château où il meurt en 1435 et ville où il est enterré). Henri VI est sacré roi de France le 16 décembre 1431, à l'âge de dix ans, mais il perd Rouen en 1449. Confronté à la guerre des Deux-Roses, qui débute en 1455, il est déposé le 4 mars 1461 par Édouard IV. Emprisonné à la tour de Londres en 1465, il est restauré sur le trône puis à nouveau dramatiquement emprisonné jusqu'à son exécution.
Édouard IV naît en 1442 au château de Rouen.
L'Échiquier de Normandie est réinstallé dans le château et se tient dans la grande salle jusqu'en 1506, date à partir de laquelle il se tient dans le Palais du Neuf-Marché (futur Palais de Justice). En 1515, l'Échiquier de Normandie devient le Parlement de Normandie.
De 1465 à 1466, la forteresse est livrée à la ligue du Bien public, ennemie du roi Louis XI. En punition, l'anneau ducal du duché de Normandie est solennellement et symboliquement brisé le 9 novembre 146913 sur une enclume dans la grande salle du château.
En 1485, Charles VIII de France est le dernier roi de France à résider au château.
Perdant son utilité, la forteresse n'est plus entretenue. Le 24 juillet 1542, une explosion de poudres et un incendie14 ravagent les tours du châteletd'entrée.
Lors des guerres de religion, les protestants s'emparent de la forteresse et occupent la ville en 156215, mais celles-ci sont reprises par les armées du roi Charles IX de France, six mois plus tard. Lors de la Journée des barricades (1588), les partisans de la Sainte Ligue investissent le château. En 1590, le marquis Christophe d'Alègre, gouverneur de Gisors, partisan d'Henri IV, alors roi de Navarre, prend le château16, sans conquérir la ville. Assiégé et canonné par Charles Ier de Lorraine, duc d'Aumale, il est contraint à la reddition.
La vulnérabilité de la forteresse entraîne son démantèlement à partir de 1591, sur ordre donné en 1590 par le roi Henri IV. Le site de la moitié sud-ouest de la forteresse est urbanisé par la création de la rue de la Truie et de la rue du Bailliage. La partie nord du château est conservée pour constituer l'enceinte de la ville. À proximité de la Porte Bouvreuil, des notables font construire des hôtels particuliers : l'hôtel d'Hocqueville (qui deviendra le Musée de la Céramique) et l'hôtel de Mathan (qui deviendra une filature de coton, puis le couvent des Ursulines.
Au début du xxe siècle, subsistent encore le donjon et la tour de la Pucelle. Cette dernière, en très mauvais état, est détruite pour permettre l'agrandissement du couvent des Ursulines. La destruction programmée du donjon en 1840 est interrompue par les Monuments Historiques ; son achat et sa restauration (1868-1884) sont finalement réalisés grâce à un comité de souscription national ; le monument est ensuite donné au département de la Seine-Inférieure.
À la fin du xixe siècle, trois rues sont créées sur l'emprise du château : rue Jeanne-d'Arc, rue du Donjon et rue Philippe-Auguste. Durant la Seconde Guerre mondiale, le donjon désormais appelé tour Jeanne d'Arc, est transformé en bunker par les forces allemandes d'occupation.