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Château de Neuvicq-le-Château

Histoire du château de Neuvicq-le-Château (17)

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Un château renaissance, aujourd’hui propriété de la commune et siège de la Mairie. Cette partie visible cache une histoire beaucoup plus ancienne.

Voir aussi : Généalogie de la famille de La Laurencie

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Le château de Neuvicq, façade est
Dessin de Jean-Claude Chambrelent

Neuvicq et son château, un peu d’histoire, par Daniel Duverger

(Neuvicq le Château - Charente Maritime, 17490)

Le premier témoignage historique de Neuvicq est une viguerie (la justice locale) du IX° siècle, installée dans le village appelé alors « Neuvy » dit novus vicus par les textes de l’époque.

Au XII° il s’y construit une église de style roman ; un siècle plus tard une lignée de seigneurs, Guillaume de Neuvicq et son fils Foulques sont vassaux de l’évêque d’Angoulême pour leur « fortalicum » de Neuvicq ; cette lignée est emportée lors de la guerre de cent ans durant laquelle le château est détruit ou endommagé.

Vers 1420 le fief est repris par une branche cadette des Larocheandry, qui reconstruit vers 1500 un château de style pré-Renaissance, le corps de logis actuel. Revendu à la famille d’Espièmont, le fief passe par héritage aux mains des de Goth, des Montespan, le mari de la célèbre Marquise, puis de leur fils pour être revendu en 1705 aux La Laurencie qui l’occuperont jusqu’à la Révolution ; le fief et le château sont alors cédés par le seigneur pour échapper à la saisie décrétée par la Révolution.

Dépourvu de ses terres achetées par les villageois, le château est acquis par des particuliers, le premier d’entre eux étant la famille Martell de Cognac, qui auront beaucoup de mal à l’entretenir, au point de le mettre en vente en 1904 pour la démolition ; le maire de Neuvicq, Alphonse Porchaire, s’y opposa et le fit racheter par la Commune.

Après la Révolution les villageois ayant acquis les terres seigneuriales, se lancent dans l’extension de la vigne pour bénéficier des revenus du cognac ; la crise phylloxérique vers 1870 anéantit les vignes et provoque une sévère mutation vers une agriculture diversifiée par la production laitière.

Cette reconversion, associée à l’émigration rurale, entraîne une brutale diminution de la population qui en l’an 2000 se retrouve à son niveau du Moyen Age, phénomène commun à toutes les communes rurales qui n’ont pas bénéficié du statut de chef-lieu de Canton.


On peut se procurer un document de 57 pages retraçant l’histoire du village et du château, écrit par Daniel Duverger et intitulé « Le château de Neuvicq Histoire et patrimoine », en passant commande auprès de l’AMACS : 
- soit par courrier à l’adresse suivante : AMACS, château de Neuvicq, - Neuvicq le Château -17490- 
- soit en contactant la présidente de l’AMACS, par courriel Joindre un chèque de 5 Euros plus 1 Euros pour frais d’envoi.

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Le château de Neuvicq (17)
Façade ouest

Notice sur l’histoire du château de Neuvicq, dans le "Dictionnaire et album de la Charente-Inférieure - Ed. Flammarion - 1901

CLAIS (Étienne-André) né à Sancerre (Cher) le 18 août 1848.

Notaire à Saint-Jean-d’Angély depuis le 31 décembre 1873. 
Me Clais a eu pour prédécesseurs : MMes Clais (1843-1873), Marchand (1840-1843), Lemoyne (1819-1833), Bartaré (1788-1819), Lair (1757-1788) et autres. 
Président de la Caisse d’Épargne de Saint-Jean-d’Angély. 
Propriétaire du château de Neuvicq par Siecq et à Saint-Jean-d’Angély.

Dans l’Eglise de Neuvicq, on trouve dans la construction même de l’édifice les armes des comtes de La Roche Landry ou La Roche Andry. Ces armes se trouvent aussi au château. Cependant le temps ayant noirci l’écusson et son élévation ne permettant pas de l’examiner de près, il est permis d’être moins affirmatif sur ce point. Les armes des La Roche Landry contiennent des bandes transversales qu’il est impossible de distinguer, à distance, de celles qui se trouvent dans la construction même du château. Cependant le style de l’Église et du château étant le même, tout porte à croire que les La Roche Landry ont fait faire l’un et l’autre.

En 1439, une comtesse veuve La Roche Landry possède le château.

Les La Roche Landry gardent celte propriété jusqu’aux guerres et même pendant les guerres de religion.

En 1600, un certain Arnaud de Colombières d’Espiémond ou de Prémond, non titré, officier à Angoulême, époux de dame Lucrèce Viger, est le maître de cette seigneurie.

En 1625 ou 1630, sa fille Louise de Prémond lui succède et épouse Jean-Jacques de Got de Basternay. Celui-ci appartenait à la famille de Got qui a fourni un pape Clément V, (Bertrand de Got), que Phillippe IV fit élire à la mort de Boniface VIII.

A la mort des de Got, le mari étant décédé en 1666, à l’âge de 77 ans, la propriété du château de Neuvicq, passe à Pardaillan de Gondrin de Montespan. La dame de Got en mourant légua son cœur à la paroisse de Neuvicq. Ce cœur a été déposé dans un des murs de l’Eglise de Neuvicq. Aucune pièce n’indique dans quelle partie de l’Eglise ce cœur a été déposé.

Pardaillan de Gondrin devait être fils d’une Nogaret de Lavalette, demi-sœur du marquis de Got de Bosternay ce qui explique sa qualité de propriétaire du château de Neuvicq à la suite du marquis de Got. Il était l’époux d’Athénaïs de Tonnay-Charente, maîtresse de Louis XIV.

A la suite de Pardaillan de Montespan, le duc d’Antin, fils légitime, lui succède comme seigneur de Neuvicq.

Noël Bertrand de La Laurencie, marquis de Charras né en 1669, époux en deuxième mariage de Marie Chazeau, succède au duc d’Antin. Par une acquisition de la propriété sans doute, mais aucun acte ne confirme ce fait.

Du mariage de Noël Bertrand avec Marie Chazeau, naît en 1709, Noël Bertrand, lequel épouse dame Polte ou Paulte, nièce de sa mère, laquelle dame Polte était née en 1717 ou 1719.

De ce mariage sont nés quatorze enfants, dont le 2e né, le marquis François, fut le dernier propriétaire du château avant la Révolution.

Enfin celui-ci par acte passé le 12 février 1792 par devant Me Rameau notaire à Paris, cède ce château et ses dépendances à M. Jean Martel, banquier à Paris.

En 1856, par acte de Me Rambaud, notaire à Cognac, M. Martel a vendu la terre de Neuvicq et le château à M. Michel Calluaud propriétaire à Neuvicq.

Par acte du même notaire, en date du 21 avril, 1870, M. Michel Calluaud a fait donation à sa fille Mlle Marie Calluaud, épouse de M. Samuel-Augustin Martineau, de la terre et du château de Neuvicq.

Par testament olographe du 4 février 1893, Mme Martineau née Calluaud (décédée le 13 avril 1893), a légué la terre et le château de Neuvicq à son neveu, M. Etienne Clais, notaire à Saint-Jean-d’Angély.

1904 - Bulletin de la Société des Archives Historiques - Revue de la Saintonge et de l’Aunis

Le château de Neuvicq (Charente-Inférieure), a été vendu par M. Clais, notaire à Saint-Jean d’Angély, à M. Alphonse Porchaire, docteur-médecin à Neuvicq, agissant en qualité de maire de la commune.

Il a appartenu successivement à Mme Marie Calluaud, décédée, veuve de M. Samuel-Augustin Martineau, à Neuvicq ; à Michel Calluaud ; à Gabriel-Frédéric-Charles Martell, propriétaire à Cognac ; à François de La Laurencie de Charras, maître de camp de cavalerie, demeurant à Paris.

Autour et alentour de cet article

Source : http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article659

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