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Châteaux de France et d'ailleurs - Page 139

  • Château de Moerkerke

    Flandre occidentale
    Moerkerke (illustration seulement)

    Mise à jour : 23-06-2009

    APPELLATION Château de Moerkerke
    LOCALITÉ 8340 Moerkerke (Damme)
    FAMILLE D'ORIGINE Seigneurs de Moerkerke
    ÉDIFICATION XIVe siècle; 1716; 1908-1912; 1964
    STYLE
    ARCHITECTE
    OCCUPANTS ACTUELS Kasteel van Moerkerke s.p.r.l.
    AFFECTATION Réceptions
    PROTECTION
    SITE WEB www.kasteelvanmoerkerke.be

  • Château de Thouzon

    Château de Thouzon

    Le château-prieuré de Thouzon
    Le château-prieuré de Thouzon

    Présentation
    Période ou style médiéval
    Type militaire et religieux
    Début construction xie siècle
    Propriétaire initial Abbaye de Saint-André-de-Villeneuve-lès-Avignon
    Destination initiale Premier prieuré bénédictin de l'abbaye Saint-André en Comtat Venaissin
    Propriétaire actuel propriété privée
    Classement Inventaire supplémentaire des monuments historiques
    Site internet [Association REMPART : Site de ThouzonConsulter]
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    43° 56′ 42″ Nord
    4° 59′ 09″ Est
    Pays France France
    Région historique Armoiries Comtat Venaissin.png Comtat Venaissin
    Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
    Département Blason département fr Vaucluse.svg Vaucluse
    Commune Blason ville fr Le Thor (Vaucluse).svg Le Thor

    Le château de Thouzon, aujourd'hui situé sur la commune du Thor, en Vaucluse, en France, est un ancien monastère fortifié ayant appartenu aux Bénédictins. Il est inscrit au titre des monuments historiques.

    Sommaire

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    Situation [modifier]

    Le Château Prieuré de Thouzon est un ensemble architectural médiéval qui occupe une superficie de 1 600 m² environ. Perché au sommet d'une petite colline au milieu de la plaine du Comtat Venaissin, il n'a conservé de son rayonnement passé qu'une église encore voûtée, une petite chapelle, deux tours, quelques pans de murs et, au milieu de sa cour, une citerne creusée dans la roche. Aujourd'hui propriété privée, le château de Thouzon est restauré et géré par une association affiliée à l'Union Rempart qui organise chaque été des chantiers de jeunes bénévoles et une fête médiévale.

    Histoire [modifier]

    En 1014, un acte attribue aux Bénédictins de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon la possession des églises qui sont ou seront sur le Mont de Thouzon, avec leurs dépendances. Ingilramnus, évêque de Cavaillon, confirme cette nouvelle implantation dans son diocèse en 1014 en lui donnant des biens.

    Raymond IV de Saint-Gilles, comte de Toulouse, en 1088, avant de partir pour la première croisade transforme l'abbaye de Thouzon en fief allodial. En 1096, le pape Urbain II confirme la possession de Thouzon à l'abbaye de Saint-André en ne citant que Saint-Pierre-de-Thouzon.

    En 1118, le pape Gélase II concède de nouveaux privilèges à Saint-Pierre-de-Thouzon.

    C'est en 1140, que Alphonse Jourdain, marquis de Provence et comte de Toulouse, ratifie au château de Pernes la dotation du fief de Thouzon à Saint-André. En 1162, le comte de Toulouse, Raymond V, crée le fief de Thouzon et concède au seigneur de Chateauneuf de Gadagne une partie de sa suzeraineté sur un territoire dont fait partie Thouzon.

    En 1202, Thouzon perd son statut de premier prieuré de Saint-André sur le rive gauche du Rhône. Dans un acte d'échange entre l'évêque de Cavaillon et l'abbé de Saint-André, les moines deviennent les seuls propriétaires des deux églises Sainte-Marie et Saint-Pierre mais sont toujours soumis à l'autorité de la maison de Toulouse.

    En 1396, le château est occupé par les soldats du vicomte Raymond de Turenne. Gaston de Montecatino les en chasse.

    En 1563, pendant les Guerres de religion, le Baron des Adrets s'introduit dans le domaine de Thouzon.

    En 1696, l'abbé de Thouzon vend le château et les terres à Joseph de Martin, archiviste et secrétaire d'état. Il appartient ensuite à la famille Merle de Beauchamp jusqu'à la Révolution française.

    A partir de la fin du XVIIe siècle, les propriétaires ultérieurs laissèrent les bâtiments se dégrader.

    Le retable de Thouzon [modifier]

    De dimension 1,13 m x 1,26 m, le retable de Thouzon est composé de deux panneaux en bois de saule, peints à l'huile. La partie centrale du triptyque a disparu.
    Il a été retrouvé vers 1870 dans l’une des deux chapelles de Thouzon.

    Chacun des deux panneaux représentent une scène de la vie de saint André : saint André chasse les démons de la ville de Nicée et saint André fait éteindre un incendie par son disciple. A gauche de ce panneau : une grande figure de saint Sébastien et sur l’autre, celle d’une sainte martyre.

    Le retable est aujourd'hui conservé au Musée du Louvre à Paris 1.

    Visites [modifier]

    Le site est ouvert aux piétons toute l'année.

    L'église est ouverte à l'occasion des Journées du Patrimoine et le 1er dimanche de mai.

    Le premier dimanche de juin se déroule la fête médiévale. À cette occasion, de nombreux participants s'habillent en costumes médiévaux.

    Notes et références [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    Voir aussi [modifier]

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    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau de Thouzon.

    Liens internes [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Thouzon

  • Château Thomas II

    Château Thomas II

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    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style
    Type féodal
    Début construction XIIIe siècle
    Classement Monument historique
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    45° 39′ 06″ Nord
    5° 51′ 53″ Est
    Pays France France
    Région Rhône-alpes
    Département Savoie
    Commune Le Bourget-du-Lac

    Le Château Thomas II, appelé également château des Comtes de Savoie, se trouve sur la commune Le Bourget-du-Lac en France dans le département de la Savoie. Il ne faut pas confondre le Château des Comtes de Savoie avec le Château des ducs de Savoie qui sont deux bâtiments différents dont le second se trouve également en Savoie à Chambéry.

    Sommaire

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    Description [modifier]

    Le château est actuellement à l'état de ruine. Il se situe à proximité de l'embouchure de la Leysse, près des berges du Lac du Bourget. Il subsiste cependant quatre tours carrées ainsi qu'une partie des murs les reliant.

    Histoire [modifier]

    En 1248, le frère du comte Amédée IV de Savoie, Thomas II obtint le droit de construire une maison et un vivier sur les bords du Lac du Bourget. Du prieur du Bourget, il fut concédé 70 pieds de terre tout autour de ses bâtiments. Il devint durant 2 siècles une des principales habitations des comtes de Savoie. En 1456, le château fut détruit par un violent incendie.

    Notes et références [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Article connexe [modifier]

    Lien externe [modifier]

    Source : http://chateaux.hautetfort.com/search/tarascon

     

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  • Château de Tennessus

    Château de Tennessus

    Le château de Tennessus

    Le château de Tennessus est un château français implanté en bordure de la route départementale 127, à l'extrême sud-est de la commune d'Amailloux dans le département des Deux-Sèvres, en région Poitou-Charentes.


    Construit aux xive et xve siècles, il est inscrit aux monuments historiques1.

    Le site est aujourd'hui aménagé en chambres d'hôtes2.

    Le chemin de ronde

     

    Voir aussi [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le château de Tennessus.

    Notes et références [modifier]

    Lien externe [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Tennessus

     

     

     

  • Château de Tarascon

    Château de Tarascon

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    Tarascon Le Chateau.jpg
    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Forteresse
    Début construction 1400
    Fin construction 1449
    Classement classéMonument historique(1840)
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    43° 48′ 23.6″ Nord
    4° 39′ 18.1″ Est
    Pays France France
    Région Provence
    Département Bouches-du-Rhône
    Commune Tarascon

    Le château de Tarascon, aussi appelé château du roi René (René Ier de Naples), est situé dans la ville de Tarascon en bordure duRhône dans le département des Bouches-du-Rhône en France. Par sa situation en bordure du Rhône, son allure massive et son état exceptionnel de conservation, cet édifice est un des plus beaux châteaux médiévaux de France. Face à Beaucaire, ville royale, il gardait la frontière occidentale de la Provence.

    Sommaire

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    Un premier château [modifier]

    A cet emplacement s'élevait un premier château qui fut occupé au milieu du xiiie siècle par Charles d’Anjoucomte de Provence et frère de Saint-Louis, roi de France. Ce château est agrandi par son fils Charles II dit « le boiteux ». En 1367 le duc Louis d'Anjou, gouverneur du Languedoc et frère du roi de France Charles V, veut profiter de l’éloignement du pape Urbain V qui s'était rendu à Rome et de l'absence de la reine Jeanne, comtesse de Provence, pour substituer son pouvoir à celui de la reine. Cette entreprise était une nouvelle manifestation de l'ambition française sur la Provence. Le duc d'Anjou trouve un capitaine en la personne de Bertrand du Guesclin qui vient d'être libéré en décembre 1367 après sa capture à la bataille de Nájera. Du Guesclin se met en marche le26 février 1368 avec 2 000 hommes et met le siège devant Tarascon le 4 mars 1368. La ville est bloquée de toute part. Les trébuchets font plusieurs victimes dont le clavaire Martin Champsaur1.La ville de Tarascon capitule le 20 ou 22 mars 1368, mais sera reprise en septembre 1368.

    Le château actuel [modifier]

    A son retour d'Italie Louis II d'Anjou, comte de Provence, fait entreprendre en 1400 la reconstruction du château à l'emplacement qu'il occupait. Les travaux avanceront rapidement mais seront interrompus quelques années plus tard et seront repris de 1428 à 1435 par son fils Louis III d'Anjou2.

    L'architecte était Jean Robert auquel furent adjoints les sculpteurs Simon de Beaujeu et Jacques Morel. Les matériaux furent empruntés à des carrières de Tarascon et Beaucaire ainsi que dans une moindre mesure à celles de Fontvieille. Le roi René n'y apporta que de petites modifications de 1447 à 1449 afin de le rendre plus habitable et fit placer son buste et celui de la reine Jeanne de Laval dans une niche de la cour d'honneur. A la fin de son règne le roi René fit de 1476 à 1479 entreprendre encore quelques travaux tel que le remplacement du pont-levis par un pont fixe3.

    Après 1481 le château ne sert qu'occasionnellement aux agents du roi. Du xviiie siècle à 1926 le château sert de prison. Les déprédations causées par cette utilisation seront réparées par les architectes Henri Antoine Révoil et Jean Camille Formigé ; c'est au cours de ces restaurations que le crénelage est rétabli.

    Plan du Château

    Le château est bâti sur un îlot rocheux en bordure du Rhône qui le longe d'un côté tandis qu'un fossé taillé dans le roc pouvant recevoir les eaux du Rhône le sépare de la ville. Il se compose de deux parties bien distinctes : au nord la basse-cour réservée aux communs et aux hommes d'armes, et au sud le logis proprement dit. On pénètre dans le château par une porte ouverte entre la première tour carrée de la basse-cour et la tour ronde dite de l’horloge ; on accède ainsi dans une cour fermée située entre la basse-cour et le château seigneurial, ce qui constitue une véritable souricière en cas d’attaque.

    Légende du plan : 1- cour d'entrée 2- Pont 3- cour d'honneur 4- escalier d'honneur 5- donjon 6- tour de l'horloge 7- tour des chapelles 8- grande chapelle 10- tour du sud-ouest 11- panneterie 12- salle des festins 13- tour de l'artillerie 14- accueil 15- garde manger 16- échansonnerie 17- pannéterie 18- saucerie 19- fruiterie 20- basse cour 21- tour marie 22- tour 23- tour d'escalier du chemin de ronde.

    La basse-cour [modifier]

    Cette partie est formée d'un massif polygonal irrégulier entièrement entouré d'une muraille moins haute que celle du château. Trois tours barlongues le flanquent vers la ville tandis qu'une tour plus petite est placée du côté du Rhône.

    Les communs ont été aménagés pour abriter l'apothicairerie de l'hôpital Saint-Nicolas ; plus de deux cents pots en faïence de Saint-Jean du désert et de Montpellier y sont exposés dans une boiserie du xviiie siècle.

    Le logis seigneurial [modifier]

    C’est le château proprement dit constitué d'une muraille de 3 à 4 m. d’épaisseur et de 45 m. de haut avec deux tours rondes (tour de l’horloge et tour des chapelles) à l'est et deux tours carrées à l'ouest côté Rhône. Les architectes avaient adopté, pour la façade la plus exposée, des tours rondes plus résistantes et faciles à défendre que les tours carrées. Cette survivance de l'emploi des tours carrées à une époque où dans le reste de la France on y avait renoncé, marque un certain archaïsme. Une des caractéristiques de ce château est d'avoir des courtines de même hauteur que les tours qu'elles relient : c'était une tendance déjà ancienne qu'on trouve par exemple à la Bastille de Paris4.

    Au centre du château proprement dit se trouve la cour d'honneur sur laquelle donnent les bâtiments d'habitation qui comportent trois étages dont les deux premiers sont plafonnés à la française, le dernier étant voûté. Ils sont desservis par des escaliers à vis dont le principal se trouve incorporé dans une tourelle en saillie bien visible sur la façade orientale de la cour intérieure. Cette dernière est relativement petite par rapport à la hauteur des bâtiments qui l'entourent. Sur le côté oriental de cette cour se trouve l'escalier polygonal et sur la façade sud la niche abritant les bustes du roi René et de la reine. Ces bustes mutilés à la Révolution sont probablement l'œuvre de Francesco Laurana5.

    La tour des chapelles doit son nom à deux chapelles superposées se trouvant l'une au rez-de-chaussée et destinée aux employés, l'autre au deuxième étage réservée au seigneur. La chapelle basse de forme rectangulaire se termine par une abside semi circulaire logée dans la tour. Les deux travées ont des voûtes d’ogive. La voûte du chœur comporte huit branches qui rayonnent à partir d'une clef sculptée représentant le couronnement de la vierge. La chapelle haute a les mêmes dimensions ; elle est cependant moins haute et son abside ne comporte que six branches d'ogives. Ces chapelles n'ouvrent vers l'extérieur que par des meurtrières afin de ne pas affaiblir la défense6.

    L'aile méridionale n'a pas de fenêtre côté sud, car elle est la plus exposée en cas d'attaque ; les seules fenêtres donnent sur la cour d’honneur. Elle est desservie par un escalier à vis situé dans la tour du Rhône (angle sud-ouest) qui présente un pan coupé. L'aile ouest en bordure du Rhône ne nécessitait pas les mêmes précautions pour la défense, d'où la présence de grandes fenêtres donnant sur le Rhône. Cette aile ne comprend à chaque étage qu'une seule grande salle destinée aux réceptions, cérémonies et banquets.

    Comme dans toutes constructions à des fins militaires, la décoration est réduite à peu de choses. Cependant les voûtes d’ogives reposent sur des consoles fort bien sculptées : chimères, aigles, chauves-souris…

    Bibliographie [modifier]

    Vue depuis la rive nord
    • Françoise Robin, La cour d'Anjou-Provence, la vie artistique sous le règne de René, Paris, ed. Picard, 1985, (ISBN 2-7084-0127-0)
    • Michel Hebert, Tarascon au XIVe siècle, histoire d'une communauté provençale, Aix-en-Provence, Edisud, 1979, (ISBN 2-85744-033-2)
    • Édouard Baratier, Georges Duby, Ernest Hildesheimer, Atlas historique, Provence, Comtat, Orange, Nice, Monaco, éd. Armand Colin, Paris, 1969,
    • L.H. Labande, Le château et l'église Sainte-Marthe de Tarascon, in Congrès archéologique de France, 1909, p. 262-281
    • Sylvia Pressouyre, Le château de Tarascon in Congrès archéologique de France, 1963, p. 221-245.
    • Sylvia Preyssouyre, Le château de Tarascon, Caisse nationale des monuments historiques, 1982.

    Références [modifier]

    1. Paul Masson (sous la direction de), Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 17 volumes parus de 1913 à 1937, tome II, p. 405
    2. Michel Hebert, Tarascon au XIVe siècle, histoire d’une communauté provençale, Aix-en-Provence, Edisud, 1979, p. 39(ISBN 2-85744-033-2)
    3. Édouard Baratier, Georges Duby, Ernest Hildesheimer, Atlas historique, Provence, Comtat, Orange, Nice, Monaco, éd. Armand Colin, Paris, 1969, p. 102
    4. Paul Masson (sous la direction de), Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 17 volumes parus de 1913 à 1937, tome IV, p.255
    5. Françoise Robin, La cour d'Anjou-Provence, la vie artistique sous le règne de René, Paris, ed. Picard, 1985, p. 257, (ISBN 2-7084-0127-0)
    6. Françoise Robin, La cour d'Anjou-Provence, la vie artistique sous le règne de René, Paris, ed. Picard, 1985, p. 126, (ISBN 2-7084-0127-0)

     

     

    Liens externes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Tarascon

     

  • Château de Vixouze

    Château de Vixouze

    Château de Vixouze

    Ajouter une image

    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Château fort
    Début construction xive siècle
    Fin construction xviiie siècle
    Propriétaire initial Guy de Vixouze 1337
    Destination initiale Habitat seigneurial
    Propriétaire actuel M. et Mme André Leonore
    Destination actuelle Galerie d'art, location de salles
    Classement ISMH
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région historique Auvergne
    Région Auvergne
    Département Cantal
    Commune Polminhac

    Sommaire

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    Descriptions [modifier]

    Donjon de défense à rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés, toiture en pavillon, dont l'accès se faisait primitivement par porte une haute (aujourd'hui obturée) au troisième niveau, puis par un accès au rez-de-chaussée surélevé par un escalier extérieur et actuellement par une tour d'escalier hors-œuvre.

    Deux ailes et une enceinte ont été édifiées : Le mur de clôture porte la date 1719.

    La chapelle voutée en berceau plein cintre et le four à pain en berceau brisé sont du xviie siècle. La grange-étable porte les dates 1613 et 1777.

    Une grange-étable à demi croupes ; un moulin à toit à l'impériale.

    Le portail avant, avait un toit à lanternon qui a aujourd'hui disparu. La fontaine située à l'entrée du château semble être de création du xixe siècle, après 1811.

    Histoire [modifier]

    Dans un aveu de 1267, le château fort de Vixouze est principalement désigné comme une tour, probablement le donjon actuel, de plan rectangulaire, remanié à la limite xve sièclexvie siècle (pour la tour d' escalier ajoutée hors-œuvre), et transformé en pavillon au xviie siècle ;

    Famille de Vixouze [modifier]

    • Louise de Comblat, apporte Vixouze à Blaise Pagès, fils de Rigal, seigneur d'Espeils, lieutenant criminel en l'éléction d'Aurillac, qui lui donne :
    • Françoise Pagès, mariée le 16 juillet 1636 avec Paul Lacarrière (1604 -), vice bailli de Carladès depuis le 22 juillet 1599.
    • Blaise Pagès, seigneur de Vixouze et des Huttes, dont est issu:
    • Antoine Pagès de Vixouze, subdélégué de l'intendant d'Auvergne, premier consul d' Aurillac, marié le 25 avril 1736 à Aurillac avec Madeleine Boudet, fille de Guillaume, seigneur de Senilhe, et de Marguerite Cambefort de Mazic, qui lui donna sept enfants, dont :
    • François-Xavier Pagès, seigneur de Vixouze, ( 17451802), lieutenant civil au présidial d'Aurillac, qui se rend à Paris pour prendre fait et cause pour la Révolution, sur laquelle il publiera par la suite plusieurs ouvrages de mémoires.

    Famille Brunnenc [modifier]

    • La fille de Pierre de Vixouze, apporte ce fief par son mariage vers 1380 avec Aldebert ou Audebert Brunenc, de la famille du troubadour Hugues Brunnenc, qui chantait son amour pour Galiane d'Aurillac1.
    • Raymond Brunnenc, seigneur de Vixouze, eut pour successeur :
    • Guiral Brunenc de Vixouze, seigneur de Vixouse, achète le château de Comblat. Il était capitaine du fort de Turlande en 1470. Il eut pour fils :
    • Jacques Brunenc de Vixouze, seigneur de Vixouze et de Comblat, était un des familiers de Jacques d'Armagnac, vicomte de Carlat.

    Famille Pagès de Vixouze [modifier]

    Visites [modifier]

    Extérieurs ouverts gratuitement au public. Exposition permanente des toiles du peintre Léonard.

    Château ouvert du 1er juillet à début septembre, tous les jours de 15h à 19h2.

    Les communs sont aménagés pour accueillir en location, des mariages, des séminaires, ou des rencontres.

    Notes et références [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    Notes [modifier]

    1. "E entendait en una borzeza d'Orlhac que avio nom dona Galiana; mas ela non lo vole amar ne retener, ne far negun plazer en dreig d'amor, e tan que ela avia fag son drat del comte de Rodez, e donet comjat a n'Uc Brunnenc. Uc per la dolor que eln'ai mes se en l'ordre de cartoza, et aqui el mori." La Salle de Rochemaure, Les Troubadours cantaliens.
    2. Site de l'office du tourisme de Vic [archive]

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Vixouze