Vidéo Château et paysages de Villandry
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Source : http://terresdeloire.net/blog/?page_id=147
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Présentation | |
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Période ou style | Château fort |
Type | Château |
Date de construction | xvie siècle |
Géographie | |
Latitude Longitude | Non renseigné (Chercher ce lieu) |
Pays | France |
Commune | {{{commune}}} |
Monument - Monuments par pays | |
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Le Château d'Essalois à Chambles surplombe le lac de Grangent, dans le département de la Loire en France.
Le château d’Essalois se dresse sur un lieu qui constitue un point stratégique naturellement fortifié et habité par des hommes depuis des temps immémoriaux.
L’oppidum gaulois (occupé par les Ségusiaves de -170 à -25) très important s’étendait à 500 mètres en arrière du château au lieu dit « le palais ». Il en subsiste des murailles noyées par les genêts. La mise au jour d’amphores et de pièces de monnaie au cours des fouilles archéologiques menées par M. Preynat ont révélé l’existence d’échanges commerciaux importants (vin) avec l’Italie, antérieurs à l’occupation romaine.
Les documents les plus anciens faisant mention du château sont du xive siècle. Le puy d’Essalois (Podium deysaluym, Mons deysaluym, puis Suc du Pré) est cité dans les chartes à partir de 1337.
En 1378, Arthaud de Villedieu rend hommage au Comte du Forez pour la maison et la tour d’Essalois qui surveillait la Loire.
En 1464 la tour d’Essalois appartenait à Beraud de la Bâtie.
Jusqu’à ce jour, les vestiges de cette construction primitive n’ont pu être identifiés.
Le château tel qu’il parait actuellement fut construit en grande partie en 1580 par Léonard de Bertrand, Seigneur d’Essalois et maître des eaux et forêts à Montbrison. En 1590, le château a été pillé par une troupe de ligueurs commandés par Honoré d’Urfé.
La seigneurie qui s’étendait sur Chambles, Périgneux, Saint-Marcellin et Saint-Rambert passa au xviie siècle aux seigneurs de Sury-le-Comtal, les De la Veuhe puis par eux aux Sourdis.
En 1671, Catherine d’Entraigues, veuve de Pierre de Sourdis vendit la seigneurie aux moines Camaldules du Val Jésus. Les Camaldules vendirent Essalois à Thomas Gonyn de Lurieu qui le conserva de 1690 à 1703. Cette année là ,les Camaldules en firent reprise et le conservèrent jusqu'en 1798.(Emile Salomon Les Chateaux historiques du Forez tome 2)
Au xviiie siècle, vendu comme bien national à Pierre Thiollière de la Réardière, il passe ensuite successivement à plusieurs propriétaires. Il se compose alors d’un vieux château fort, consistant en deux tours et corps de bâtiment abritant le granger, les bâtiments d’exploitation, les écuries et tout autour des bois, forêts, prés, rochers, bruyères, d’environ 718 métairies. Cet inventaire de 1791 et la lecture des plans du relevé permettent de distinguer du moins dans les superstructures deux parties dont la plus ancienne est manifestement la moitié sud qui comporte les deux tours rondes.
Le château est en ruine quand il est acheté vers la fin du xixe siècle par Hippolyte Sauzéa, marchand à Saint-Étienne qui le restaure et le lègue aux Hospices de Saint-Étienne.
Les façades Est et Ouest portent des signes évidents (joint verticaux, reprise de maçonnerie) qui permettent de délimiter les deux campagnes de restauration. Les ouvrages en brique, corniche en génoise, arcatures et piédroits de créneaux sont les marques du xixe siècle. Sur la façade Ouest le blason d’Hippolyte Sauzéa.
En 1976, le Syndicat Mixte d’Aménagement des gorges de la Loire (sept communes riveraines du lac de Grangent) et le département de la Loire acquiert le château d’Essalois. La restauration se poursuit depuis 1983 sous la direction de M. Gilles Michelou, avec l’aide de M. Lazar, architecte des Bâtiments de France.
L’ensemble du château d’Essalois a fière allure et constitue par son volume et sa position, l’un des points forts du paysage des Gorges de la Loire. Il symbolise l’action du syndicat Mixte d’aménagement des Gorges de la Loire. Il se visite librement, sa tour offrant une vue splendide sur le paysage.
Panneau d'information sur le site, citant :
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par ordre alphabétique par période par région |
Présentation | ||
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Période ou style | Renaissance | |
Type | Château-fort | |
Architecte | Raymond du Temple, Guy de la Trémouille | |
Début construction | xive siècle | |
Fin construction | xviiie siècle | |
Propriétaire initial | Philippe Auguste | |
Propriétaire actuel | Conseil général du Loiret | |
Destination actuelle | Visites | |
Classement | Monument historique (1928, 1944), patrimoine mondial de l'UNESCO (2000) | |
Site internet | Consulter | |
Géographie | ||
Latitude Longitude | Wikimapia | |
Pays | France | |
Région historique | Val de Loire | |
Département français | Loiret | |
Région française | Centre | |
Commune | Sully-sur-Loire | |
Géolocalisation sur la carte : France | ||
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Le Château de Sully-sur-Loire est un château français situé au bord de la Loire, dans la commune de Sully-sur-Loire, le département du Loiret et la région Centre.
Le château est situé dans le centre de Sully-sur-Loire, sur la rive gauche de la Loire, à proximité du pont, à l'angle du chemin de la Salle verte, de l'avenue de Béthune et de la promenade des douves. L'eau qui l'entoure est issue de l'étang de Marcon.
Le château est desservi par les lignes 3 7 12 du réseau Ulys.
Le château est mentionné dès 1102, il contrôlait un pont sur la Loire qui disparut dès lexive siècle. Il n'a appartenu au cours des siècle qu'à trois familles : les premiers seigneurs de Sully, la famille de la Trémouille, et la famille de Béthune1.
En 1218, Philippe Auguste fit bâtir une tour maîtresse.
En 1396, Guy de la Trémouille lance la construction du château actuel, Raymond du Temple(architecte du roi et du duc d'Orléans) en dresse les plans.
En 1524, un bâtiment est ajouté au sud-est de l'édifice.
Il est acquis en 1602 par Maximilien de Béthune, le grand Sully, premier duc du nom. Entre1602 et 1607, ce dernier transforme le château à son usage, édifiant également un parc.
Le jeune Louis XIV se réfugie au château en mars 1652 lors de la Fronde des princes.
En 1715, le château accueille Voltaire qui fuyait Paris.
Au milieu du xviiie siècle, un bâtiment est construit au nord du corps d'entrée.
Le château subit un incendie en 1918 et les bombardements de juin 1940 et d'août 1944 durant la Seconde Guerre mondiale.
Le château est resté dans la famille du 1er duc de Sully jusqu'en 1962, année à laquelle le Conseil général du Loiret l'acquiert et le restaure.
Le château est entouré de douves encore en eau et comprend deux parties distinctes : le donjon et le petit château. Il est bâti au confluent de la Loire et de la Sange.
Le donjon, bâtiment rectangulaire cantonné de quatre tours circulaires, et doté d'une porte à deux tours vers le sud, correspond à la campagne de Guy de la Trémoille. L'intérieur a été profondément réaménagé par Maximilien de Béthune. À noter au premier étage, la grande salle avec ses portes en bois du xviie siècle, la peinture du château de Rosny-sur-Seine sur le manteau de la cheminée, enfin la porte de fer donnant accès au « cabinet » de Sully. La charpente sous comble est un remarquable ouvrage du xive siècle en berceau brisé. Le donjon de Sully offre un cas remarquable de logis à tours circulaires de la fin du xive siècle ; entièrement consacré à l'apparat, il est doublé par un logis privé de même structure interne, mais bien plus intime, donnant la mesure de la dichotomie entre le public et le privé dans les grandes cours princières.
Le petit château ferme la cour au sud du donjon. Il comprend un logis et deux tours, dont une celle du sud-est, a été construite au milieu duxve siècle sur une tour plus ancienne, alors que l'autre, dite « tour de Béthune », plus basse et terrassée, est une « une tour à canon » édifiée en1605. Le logis, construit dans la première moitié du xve siècle, fut à partir du xvie siècle, la résidence habituelle des seigneurs de Sully. Les intérieurs ont été réaménagés (décor et mobilier) à la fin du xixe siècle. Le corps qui joint le petit château au donjon a été rajouté au xviiie siècle, et refait après l'incendie de 1918.
La basse-cour, à l'est, aujourd'hui nue, contenait autrefois le donjon bâti par Philippe Auguste peu avant 1219, à l'occasion d'une confiscation de la seigneurie, ainsi que l'église-collégiale Saint-Ythier, transférée par M. de Béthune à l'intérieur de la ville.
Du parc, il reste aujourd'hui la vaste surface, entourée par les canaux que M. de Béthune fit aménager pour mettre le site à l'abri des crues de la Loire.
Le château est classé en 1928 aux Monuments Historiques2 et est ouvert au public à partir de 1933.
Il délimite la partie est de la vallée de la Loire, classée au patrimoine mondial par l'UNESCO en 20003.
Le château accueille, tous les mois de juin depuis 1973, un festival international de musique classique, le festival de Sully et du Loiret4.
Un timbre postal, d'une valeur de 0,45 franc français, représentant le château a été émis le 9 novembre 19615.
Jules Loiseleur, Sully-sur-Loire, monographie du château, Le livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1868 (réimpr. 1993), 134 p.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Sully-sur-Loire
Présentation | |
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Période ou style | Renaissance |
Type | Château de la Loire |
Date de construction | xve siècle - xvie et xviie siècles. |
Classement | Monument historique |
Géographie | |
Latitude Longitude | Non renseigné (Chercher ce lieu) |
Pays | France |
Commune | {{{commune}}} |
Monument - Monuments par pays | |
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Le château d'Ussé se trouve à Rigny-Ussé, en Indre-et-Loire (région Centre, France). Il fait partie des châteaux de la Loire. Ce château est un domaine privé, ouvert à la visite.
Ce château est bâti au bord de l'Indre, un affluent de la Loire. Il se situe à 33 km à l'ouest de Tours et à 14 km de Chinon, sur la commune de Rigny-Ussé.
Le site du château d'Ussé est habité depuis la préhistoire, comme en attestent les traces retrouvées sur les lieux. On note également une présence gallo-romaine (petit tumulus et tombes), et certaines rumeurs en font la propriété du gallo-romain Uccius. Cité au VIème siècle sous le nom d'Ucerum (chronique de Turons), le site d'Ussé, adossé à la forêt de Chinon, occupe un espace stratégique, contrôlant la route de Chinon, et la navigation de la Loire et de l'Indre.
Le premier seigneur connu d'Ussé fut en 1004 le chef viking Guelduin Ier de Saumur (dit le diable de Saumur), seigneur de Saumur, d'Ussé et de Pontlevoy, portant les couleurs du comte de Blois Thibeut II puis Eudes II. Il édifia la première forteresse en bois. Son fils Guelduin II lança en1040 la construction en pierre d'un premier château.
En 1099, Olivier d'Ussé est le seigneur des lieux.
Vers la fin de la guerre de cent ans, en 1424, Jean V de Bueil, comte de Sancerre, seigneur d'Ussé et capitaine du roi, membre d'une des plus illustres familles tourangelles, fait construire la structure de base du château actuel. Il meurt en 1477. Son fils Antoine, seigneur d'Ussé en 1456, épouse en 1462 Jeanne de Valois, fille de Charles VII et d'Agnès Sorel. Elle lui apporte une dot de 40 000 écus d'or. Dans les années 1460, il entreprend la reconstruction du château dans le style du XVème siècle. Surendetté, Antoine de Bueil vend Ussé à Jacques d'Espinay en 1485.
D'origine bretonne, Jacques d'Espinay est le fils du chambellan de François II de Bretagne. Il devient lui-même chambellan des rois Charles VIII et Louis XII, puis accède à la fonction de grand-maître de l'hôtel de la reine. Il poursuit les travaux du château et fonde en 1521 la collègiale d'Ussé déstinée à devenir la chapelle funéraire de sa famille.
Son fils Charles d'Espinay et sa belle-fille Lucrèce de Pons poursuivent les travaux. Leur fils, René d'Espinay, leur succède en 1534. La chapelle, dédiée à Sainte-Anne, est consacrée le 11 août 1538. Lui-même criblé de dettes, René vend le château en 1557 à Suzanne de Bourbon.
La fille de Suzanne de Bourbon, Louise de Rieux, apporte le domaine à son époux René de Lorraine, marquis d'Elbeuf. Toujours par mariage, Ussé passe à Henri de Savoie, duc de Nemours, qui meurt en 1620. Après une succession de propriétaires le château est acquis en 1659 par Thomas Bernin, marquis de Valentinay, secrétaire du roi. C'est en 1664 que le marquis de Valentinay fait aménager les jardins d'après des dessins de Le Nôtre.
En septembre 1700, la châtellenie d'Ussé est érigée en marquisat en faveur de Louis II Bernin de Valentinay, receveur général des finances à Tours et ami de Charles Perrault, qu'il recevra plusieurs fois au château. Le domaine comprenait également les terres de Rivarenne et Bréhémont. Il est écrit dans le dossier: "La Seigneurie d'Ussé est très considérable, et d'une grande étendue, consistant en un château avec cinq grosses tours et fermé de fossés à fond de cave et pont-levis, dans l'enceinte duquel est une Eglise (chapelle actuelle), qui en est la paroisse où il y a un Chapitre composé d'un Doyen et de cinq chanoines de la Fondation des Seigneurs du dit lieu, avec un parc de soixante arpents, clos de murs, et avec tous les ornements qui peuvent rendre une terre capable de porter un titre éminent". Contrôleur Général de la Maison du Roi, Louis Bernin de Valentinay épouse en janvier 1691 Jeanne-Françoise Le Prestre de Vauban, décédée le 14 novembre 1713, seconde fille du célèbre maréchal de France. Ils auront trois enfants: Louis Bernin, marquis d'Ussé, ainsi que deux filles dont la cadette sera religieuse à Sainte-Marie-de-Saint-Denis. Vauban viendra d'ailleurs plusieurs fois au château d'Ussé, et plusieurs plans de fortification furent réalisés au château. Il est d'ailleurs l'auteur de la construction italienne et des terrasses du château, ainsi que de l'allée des cavaliers.
Voltaire y aurait séjourné, et écrit une partie de La Henriade.
En 1780, les déscendant de Louis Bernin de Valentinay vendent le château.
En 1807, le château passe à la famille de Duras. Les cèdres du Liban ramenés de terre sainte en 1817 par Châteaubriant pour son amie Claire de Kersaint, épouse du duc de Duras, sont visibles près de la chapelle. Châteaubriant y aurait rédigé une partie de ses mémoires d'Outre-Tombe.
La fille du duc de Duras cède le domaine à son petit neveu le duc de Blacas, dont les descendants sont toujours propriétaires du château.
Le château présente deux styles architecturaux, l'un d'inspiration médiévale et gothique et l'autre de la Renaissance. La cour intérieure présente un exemple de ces deux styles. La première partie des travaux de construction date du xve siècle par Jean V de Bueil. Le château sera achevé sous l'aspect actuel aux xvie et xviie siècles.
Les jardins à la française ont été inspirés par Le Nôtre, l'architecte de Louis XIV.
Construite entre 1521 et 1535 par Charles d'Espinay et son épouse Lucrèce de Pons, la collégiale d'Ussé, dédiée à la vierge et à Sainte-Anne, fait office d'oratoire privé et de chapelle funéraire. La porte d'entrée, en anse de panier, est surmontée d'un entablement et d'un fronton cintré à coquille. Les embrasements de l'arc sont ornés de dix-sept médaillons d'ou apparaissent les bustes des douze Apôtres sur les côtés (le Christ est au centre). A droite du christ, et de haut en bas se trouvent Pierre, Jean, Jacques le Majeur, André, Thomas, et peut-être Jacques le Mineur. Les quatre médaillons du bas ont pour thème la Mort.
Les stalles du XVIème siècle, de style gothque enrichies de décors à l'italienne, sont de Jean Goujon.
Une statue de dieu le père trône sous un baldaquin, tandis que l'on peut admirer une Vierge en faïence émaillée de Lucca della Robia.
Le hall d'entrée se situe dans la partie du château datant du XVème siècle. L'escalier vis à vis a été réalisé au XIXème siècle par Madame de la Rochejacquelin. On observe deux commodes italiennes, d'époque Renaissance, et à droite, sur un panneau de bois sculpté, l'Ange Saint-Michel, du XVIème siècle, provenant des stalles de la chapelle.
La salle des gardes était l'entrée du château au XVème siècle. Elle était accéssible par un pont-levis, aujourdhui à l'emplacement d'une fenêtre. Le plafond du XVIIème siècle est peint en faux marbre, selon une technique italienne de trompe-l'oeil.
La salle des gardes abrite la collection d'armes et objets orientaux (principalement indiens), rapportés au XIXème siècle par le comte Stanislas de Blacas: Un guerrier indien du XVIIIème siècle, un Kouttar (arme indienne de un ou deux mètres et qui servait à la chasse aux tigres), des armes d'apparats en argent finement ciselés, incrustés de jade, d'ivoire, et d'émail, un coffre syrien en bois de cèdre incrusté de nacre, sur lequel est disposé une collection de miniatures peintes sur ivoire qui représente les principaux monuments des Indes dont le Tadj Mahall.
On peut observer les souvenirs présentés dans la seconde vitrine, dûs au duc de Blacas (1770-1839), tandis que la grande vitrine de gauche est réservée à un thème différent chaque année. Au-dessus, la généalogie du duc de Duras (portrait de gauche), propriétaire du château en 1807.
Dans la pièce attenante sont rassemblées des porcelaines de Chine et du Japon.
Ancienne chapelle médiévale (l'abside était à l'emplacement des fenêtres actuelles), cette pièce fut réstaurée en hiver 1995.
Le salon est meublé d'un cabinet italien en poirier noirci et en ébène, incrusté d'ivoire, de nacre et de lapis-lazuli, datant du XVIème siècle, et refermant 49 tiroirs secrets, ainsi qu'un bureau Mazarin, (meuble français du XVIIème siècle), marqueté en bois de citronnier et de rose. Le reste du mobilier est de style "Régence" (début du XVIIIème siècle), entièrement démontable afin de changer de tissu en fonction des saisons.
Les murs sont décorés de trois tapisseries de Bruxelles datant du XVIème, représentant le thème biblique de "David et Goliath". Sont également exposés un Portrait de Madame de Maintenon, une peinture sur bois du XVIIème siècle Le repas de Balthazar (au-dessus de la cheminée), ainsi que, au-dessus du bureau, un Portrait de Chateaubriand, ami de la propriétaire des lieux, la duchesse de Duras. Femme écrivain, elle fut connue pour deux romans: Edouard et Ourika, qui lui vaudront en récompense le vase de Sèvres exposé lui aussi dans le salon, offert par Louis XVIII, sur lequel figure une scène du roman Ourika.
Avec sa voûte en tuffeau sculpté en berceau, il s'agit de la plus ancienne pièce du château. La salle était autrefois le débouché d'un souterrain creusé directement dans les fondations du château. Ajourd'hui condamné, il ressortait au beau milieu de la forêt de Chinon.
On peut y observer des tapisseries d'Audenarde, datant du XVIIème siècle, ainsi qu'un coffre gothique du XVème siècle.
Au XVème siècle, il s'agissait d'un passage en arcades, ouvert sur la cour. Il fut transformé en logis d'habitation au cours du XVIIème et XIXème siècle. Elle relie aujourd'hui les ailes Est et Ouest du château.
On peut y admirer une collection de tapisseries de Bruxelles, du XVIIIème siècle, réalisées d'après des cartons de David Teniers Le Jeune. Au centre de la galerie, un buste de Louis XIV d'après Bernini (l'original est au château de Versailles). On peut également observer une sére de médaillons du XIXème siècle, provenant de la ville de Faënza, en Italie (d'où le nom de faïence). Sur la gauche, un coffre de mariage français de style Renaissance.
Le grand escalier droit du château, à rampe en fer forgé, est d'inspiration italienne du XVIIème siècle. On peut y voir une chaise à porteur du XVIIIème siècle, une paire de bottes dites de "postillon" (2kg chacune), qui ont inspiré Charles Perrault, une commode espagnole de voyage, du XVIIème siècle, ainsi qu'un canon du XIXème siècle, provenant du château de Beaupréau, et qui a servi lors de la naissance du duc de Blacas en1943 pour annoncer sa naissance.
En haut de l'escalier, sont éxposés une tapisserie de Beauvais du XVIIIème siècle représentant une scène mythologique, un portrait de Louis XVIII, ainsi que le Sacre de Louis XV à Reims, peint en 1772 par Martin de Batailles.
Réalisée au XVIIème siècle lors de l'aménagement des appartements royaux, elle est meublée d'un bureau de style Boulle (XVIIIème siècle). Les murs sont ornés de deux portraits en pastel de Jean Valade (1710-1787), ainsi que d'une copie des Noces de Cana de Véronèse. Dans les angles, des laques de Chine du XVIIIème siècle.
Cette pièce a été restaurée en 1995.
Les soieries du XVIIIème siècle, aux motifs d'inspiration chinoise, ont été réalisées dans les manufactures de Tours. L'ensemble du mobilier date de 1770. Le salon et lit à baldaquin (dit à la polonaise) sont de style Louis XVI. Le miroir de Venise date du XVIIème siècle. Les quatre commodes sont de styles différents: deux de style Régence, une de style Louis XV et la dernière de style Transition. Le parquet en chêne dit "à caisson" date du XVIIème siècle.
La chambre du roi possède également une collection de portrait: à droite de la fenêtre, un portrait de Louis XIV, d'après Rigaud; à gauche, unportrait de Madame Victoire; au-dessus de la cheminée, un portrait de Mademoiselle de Blois, Princesse de Conti, et enfin un portrait équestre du prince de Conti.
Charles Perrault se serait inspiré de ce château pour le conte de la Belle au bois dormant. Le château contient d'ailleurs une mise en scène du conte cité, installée le long du chemin de ronde, grâce à un ensemble de statues de cire.
Il existe sur le domaine du château d'Ussé :
Le château a servi de décor, en 2006, au film Aurore de Nils Tavernier, avec Carole Bouquet, François Berléand.
Vue de la chapelle du château d'Ussé | Détails du linteau de la chapelle du château d'Ussé |
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Ussé
Visite
sur demande
Les fêtes de famille au château fort Maus sont possibles.
Parc aux aigles et faucons au château fort Maus.
20 mars - 1 octobre
chaque jour à 11.00 h et 14.30 h
Dimanches et jours fériés aussi à 16.30 h
Tél.: (06771) 7670
Le château fort Maus, qui s'appelle au fond Thurnberg, était temporairement la résidence favorie des princes électeurs de Trèves. L'archevêque Balduin faisait construire ce château fort entre 1353 et 1388 pour défendre son territoire récemment acquéri. Il comptait parmi les complexes les plus modernes et intéressantes de l'époque.
Vers 1370 les comtes de Katzenelnbogen faisaient construire sur la montagne voisine la forteresse puissante Neu-Katzenelnbogen. La population avait l'impression que ces deux châteaux forts se guettaient comme le chat et la souris. C'est ainsi que les deux complexes obtenaient leurs sobriquets, sous lesquels ils sont toujours connus.
Le château fort Maus ouvre volontiers ses portes aux visiteurs. A l'intérieur on trouve des meubles précieux et des collections très intéressantes. Une attraction tout à fait particulière: le parc aux aigles et faucons. Ici on peut se renseigner sur les oiseaux de proie et les admirer pendant leur vol fascinant au-dessus de la vallée splendide de la Loreley (Lorelei).
Source: Mittelrheinforum
Traduit par un Flamand serviable: Freddy Storm.
Source : http://www.loreley-info.com/fra/chateaux-forts/maus.shtml
Présentation | ||
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Période ou style | ||
Début construction | xiie siècle | |
Propriétaire initial | Famille de Gontaut-Biron | |
Propriétaire actuel | Propriété du Conseil général de Dordogne | |
Classement | Classé MH (17 février 1928) | |
Géographie | ||
Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région | Aquitaine | |
Département | Dordogne | |
Commune | Biron | |
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Le château de Biron est situé sur la commune de Biron dans le département de la Dordogne en région Aquitaine. Il est classé par les Monuments historiques le 17 février 19281.
Le château se situe dans la vallée de la Lède, dans le Périgord Pourpre. Il était le siège de l'une des quatre baronnies du Périgord. Il est la propriété de la famille de Gontaut-Biron au xiie siècle, avant d'être pris par les Albigeois en 1211, Simon IV de Montfort en 1212, les Anglais au xive siècle et xve siècle. Il est érigé en duché-pairie en 1598.
Chaque siècle, entre le xiie siècle et le xviiie siècle, a laissé son empreinte, évoquant les vicissitudes de cet édifice monumental :
De cette incroyable juxtaposition de bâtiments résulte un ensemble architectural exceptionnel, d'un attrait tout particulier.
En 1978, le département acquiert le château en vue de le restaurer.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Biron