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Châteaux de France et d'ailleurs - Page 69

  • Château de Bonnivet

    Château de Bonnivet

    château de la Bonnivet
    Période ou style Renaissance. XVI siècle
    Début construction 1515
    Fin construction 1672
    Propriétaire initial Guillaume Gouffier
    Destination actuelle vestiges
    Classement inscrit MH1

    Latitude
    Longitude
    46° 43′ 34″ Nord
    0° 20′ 06″ Est
    Pays France France
    Région historique Poitou
    Subdivision administrative Poitou-Charentes
    Subdivision administrative département de la Vienne
    Commune Vendeuvre-du-Poitou

    Le château de Bonnivet est situé à Vendeuvre-du-Poitou dans le département de la Vienne.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    Le début de construction du château de Bonnivet date de 1515. Le seigneur de Bonnivet, Guillaume Gouffier, favori de François Ier, le fit construire. Il mourut en 1525 à la bataille de Pavie, ce qui entraina l'arrêt de la construction. Celle-ci fut reprise de 1649 à 1672 par Jacques de Mesrigny.

    À la veille de la Révolution, en 1788, il fut vendu par lots et transformé en carrière de pierre. Beaucoup de collectionneurs achetèrent des reliefs, des sculptures, etc. Certains escaliers furent vendus numérotés pour qu'ils puissent être reconstruits ailleurs, dans d'autres châteaux ou maisons.

    Le château de Bonnivet a été inscrit monument historique le 19 septembre 20011.

    Architecture [modifier]

    Le château de Bonnivet a servi de modèle de l'abbaye de Thélème, et ce fut le projet le plus ambitieux de la première Renaissance française, précédantant le château de Chambord.

    Il mesurait 98 mètres de longueur et 30 mètres de hauteur. Il se composait d'une façade encadrée de deux tours d'angle. À peu près au centre du corps de logis se trouvait un escalier en vis qui était logé dans une cage ouverte sur les deux grandes façades par des baies en plein cintre qui formaient une sorte de cabinet à claire-voie. L'essentiel du décor d'une exceptionnelle qualité était concentrée dans cette partie du château. Ce décor était de style italien.

    Le grand escalier du château était à peu près au centre du corps du logis et ordonnançait la distribution des appartements. Il avait un décor d'une exceptionnelle qualité qui constituait le point focal de tout le château. La particularité de cet escalier est qu'il avait une ouverture de sa vis dans sur chaque façade : façade cour et façade jardins.

    Du château de Bonnivet il reste le mur de clôture nord de la cour d'honneur, datant de 1660. Le logis construit au xixe siècle a réemployé des éléments du château1.

    Notes et références [modifier]

    1. ↑ ab et c château de Bonnivet [archive], sur la base Mérimée, ministère de la Culture

    Annexes [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    • Jean Guillaume, Le chainon manquant entre Blois et Chambord
    • La Vienne, Richesses de France (1979)
    • Châteaux, manoirs et logis de la Vienne
    • Chevallier-Ruffigny, « L’histoire merveilleuse et tragique du château de Bonnivet en Poitou », Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 1930, p. 575-619 ;

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Bonnivet

  • Château de Loburg (Allemagne)

    Château de Loburg

    Vue de l'ancien donjon

    Le château de Loburg (Loburger Burg) est un petit château allemand avec un donjon roman situé à Loburg dans l'arrondissement de Jerichow-Campagne (Saxe-Anhalt). Il est entouré de bâtiments du XVIIIe siècle et du XIXe siècle, et de petits remparts. Les ruines d'un monastère du XIIe siècle se trouvent à proximité.

    Historique [modifier]

    Le château se trouve sur le site d'un ancien castrum slave païen du VIIIe siècle qui appartenait au gau de Moroszani, défait par Henri l'Oiseleur en 928-929. L'empereur Otton Ier en fait don à l'abbaye Saint-Maurice pour défendre la région, en 965, et l'on construit un petite fortification. L'archevêque deMagdebourg le donne au comte Wiprecht von Groitzsch (1050-1124) en 1114 qui deviendra margrave de Meissen et margrave de la Marche de l'Est saxonne. Loburg, qui se nommait Priborn en slave, est mentionné pour la première fois en 1292, comme simplement Burg (expressis verbis). Le château est reconstruit entre 1162 et 1200.

    C'est au XIVe siècle que les seigneurs de Santersleben construisent les remparts actuels. Ils sont burgraves de Loburg et sont au service de l'archevêque de Magdebourg. Le château est ensuite délaissé, et en ruines à l'époque de la Réforme, lorsqu'il est acheté par adjudication par la famille Mandelsloh en 1609, mais il est inhabitable.

    Le château et ses terres deviennent possession de l'Électorat de Brandebourg en 1680 et des bâtiments sont construits, près des ruines médiévales qui servent de carrière. Le corps de bâtiment d'entrée est restauré autour de 1720 et l'on construit au-dessus d'anciennes caves voûtées un logis domanial, ainsi que des petits communs. Friedrich August von Wulffen en est propriétaire en 1831. Il reconstruit le logis seigneurial et restaure le bâtiment d'entrée. Le tout est restauré en 1870 et loué au baron von Plathow.

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Château de Loburg.

    Source [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Loburg

  • Château de la Ferté (La Ferté-Saint-Aubin)

    Château de la Ferté (La Ferté-Saint-Aubin)

    Château de la Ferté
    Château de la Ferté (La Ferté-Saint-Aubin)
    Le château de la Ferté

    Période ou style  
    Architecte Théodore Lefebvre
    Début construction xvie siècle
    Propriétaire initial Henri de Saint-Nectaire
    Propriétaire actuel privé
    Classement partiellement inscrit et classéMonument historique
    Site Internet www.chateau-ferte-st-aubin.com

    Latitude
    Longitude
    47° 43′ 35″ Nord
    1° 56′ 36″ Est
    Pays France
    Région historique Orléanais
    Région Centre
    Département Loiret
    Commune La Ferté-Saint-Aubin
     
    Géolocalisation sur la carte : France
    France location map-Regions and departements.svg
    Château de la Ferté

    Le château de la Ferté est un château français situé à La Ferté-Saint-Aubin, dans le département du Loiret et la région Centre.

    Le monument appartient à l'ensemble de châteaux regroupé sous l'appellation de châteaux de la Loire.

    Sommaire

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    Géographie [modifier]

    Le château est situé à 22 km au sud d'Orléans, 14 km au nord de Lamotte-Beuvron et 38 km au nord-est du château de Chambord, en bordure de la route nationale 20, à la sortie nord de la commune de La Ferté-Saint-Aubin, dans la région naturelle de Sologne.

    Le site est desservi par la gare de La Ferté-Saint-Aubin de la ligne Les Aubrais - Montauban et la ligne 5 du réseau d'autocars Ulys.

    Historique [modifier]

    La construction du château débute à la fin du xvie sur ordre d'Henri de Saint-Nectaire selon les plans de l'architecte Théodore Lefebvre. Elle se poursuit sous le règne de son fils, Henri de La Ferté-Senneterre1,2.

    Le maréchal Ulrich Frédéric Woldemar de Löwendal l'acquiert en 1748 ; il est confisqué à son fils lors de la Révolution française1.

    François Victor Masséna, fils du maréchal d'Empire, rachète le château en 18271.

    Jacques Guyot acquiert le château en 1987 et l'ouvre au public1.

    Description [modifier]

    Le portail d'entrée

    Le château, entouré de douves, est constitué du petit château, dans la partie gauche du corps de logis actuel, construit entre 1590 et 1620 et du grand logis (ou grand château) et ses deux pavillons qui en encadrent l'entrée datant du xviie2.

    Le parc, de 40 hectares, a été aménagé en jardin à la française dès les années 1630 puis modifié en parc paysager à partir de 1822. En 1992, le jardin est réagencé tel qu'il était au xviiie siècle. Il comporte sept bras d'eau, dont les eaux du Cosson. On y trouve des charmilles, des cyprès chauves ainsi qu'un araucaria3,4.

    Les écuries du château datent du xixe siècle2.

    Dans le grand château, on retrouve un hall d'entrée, un grand salon et un bureau qui précède la chambre de la comtesse O'Gorman, une vaste salle à manger, ainsi que les cuisines du château, situées au sous sol.[réf. nécessaire]

    L'orangerie a été aménagée en salle de réception5.

    Le château et son parc sont partiellement classés et partiellement inscrits au titre des Monuments historiques par plusieurs arrêtés successifs, les 28 février 194429 juillet 1961 et 7 mars 19952,3.

    Le château se visite tous les jours de 10h00 à 18h00.

    Manifestations [modifier]

    Le château depuis le pont sur les douves

    Le château est le cadre de plusieurs manifestations :

    • Les fêtes des plantes, le 1er week-end de mai ;
    • Les nocturnes, tous les jeudis et vendredis en juillet et août ;
    • Une brocante en septembre ;
    • Les journées du patrimoine, fin septembre ;
    • Noël au château, les trois premiers week-end de décembre ;

    Notes et références [modifier]

    1. ↑ abc et d Le Guide du routard. Les châteaux de la Loire. p.193. Hachette. 2000.
    2. ↑ abc et d Le château [archive], sur la base Mérimée, ministère de la Culture
    3. ↑ a et b Le parc [archive], sur la base Mérimée, ministère de la Culture
    4. Château de La Ferté-Saint-Aubin [archive] sur www.jardins-de-france.com [archive], 2010, Association des parcs et jardins en région Centre. Consulté le 8 juin 2010
    5. Orangerie du château de La Ferté-Saint-Aubin [archive] sur www.abcsalles.com [archive], ABC Salles. Consulté le 8 juin 2010

    Voir aussi [modifier]

    Sur les autres projets Wikimédia :

    Bibliographie [modifier]

    Filmographie [modifier]

    Le film La Règle du jeu réalisé en 1939 par Jean Renoir fut tourné au château de la Ferté.

    Articles connexes [modifier]

    Lien externe [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_la_Ferté_(La_Ferté-Saint-Aubin)

  • Château de Roumégous

    Château de Roumégous

    Château de Roumegous
    Château de Roumégous
    Vue générale de l'édifice

    Période ou style Moyen Âge
    Type Château fort
    Début construction 1250
    Fin construction xve siècle
    Propriétaire actuel privé
    Destination actuelle ruines

    Pays France
    Région historique Rouergue
    Département Aveyron
    Région Midi-Pyrénées
    Commune la Salvetat-Peyralès

    Le château de Roumégous est situé dans le hameau de Roumegous sur la commune de la Salvetat-Peyralès situé en Aveyron.

    Sommaire

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    Situation [modifier]

    Le château de Roumégous surprend dans son environnement isolé dans la vallée du Viaur, un peu à l’écart de la route de Montou à Laroque car il demeure imposant malgré son état de délabrement.

    Le château de Roumégous dépendait de la terre de Cadoule au niveau féodal. Son nom qui est occitan et qui signifie « lieu couvert de ronces » est d’ailleurs de formation postérieure à celui de Cadoule qui vient du latin féminin « Catula ».

    Au confluent du Jaoul avec le Vernhou, un des nombreux torrents de la vallée et tout près du Viaur, s’élève une colline escarpée qui forme comme un promontoire triangulaire entre les deux ruisseaux. C’est sur la pointe la plus avancée de ce monticule, qu’est bâti le château de Roumégous, masse carrée, flanquée de quatre grosses tours rondes. Le rocher qui lui sert d’assise, domine le village situé en amont sur la même langue de terre. Les tours sont percées de quelques ouvertures, mais sur la partie du bâtiment central correspondant à l’entrée, on n’aperçoit pas une seule ouverture.

    Historique [modifier]

    Les premiers seigneurs de Roumegous furent les Cadolle, famille qui contribua aussi au xiie siècle à la fondation du monastère de Bonne Combe. Les seigneurs de Cadoule abandonnant leur forteresse auraient construit un château à Roumégous vers 12501.

    La tradition orale rapporte que le site de Cadoule, dépeuplé par la peste noire en 1348-49, fut détruit par les Anglais peu après 1360, lorsque le Rouergue fut donné au roi d’Angleterre par le traité de Brétigny. Le seigneur de Cadoule construisit alors un autre château à Roumégous (mieux situé) qui lui aurait résisté victorieusement aux envahisseurs. C’est d’ailleurs l’époque, ou en conséquence du traité de Brétigny, qui faisait du Viaur la frontière des possessions du roi de France et celles du roi d’Angleterre, que la vallée se couvrit de châteaux et de lieux fortifiés.

    Époque féodale [modifier]

    Réédifié au xve siècle, le château de Roumégous aurait donc succédé à une forteresse plus modeste.

    Nous connaissons peu de chose sur le repaire. En 1432 son propriétaire aurait été Jean Guitard qui l'hommageait aux Armagnac comme comtes de Rodez. Cet édifice était alors qualifié de « manoir » de Roumégous.

    Mais s’agit-il bien du même Roumégous ? Il y a neuf lieux-dits Roumégous en Aveyron d’après le dictionnaire de Dardé. Car La Salvetat-Peyralès ne dépendait pas du ressort du comté de Rodez appartenant au comte d’Armagnac mais dépendait du comté de Rouergue qui était rattaché à la couronne de France depuis 1271.

    Le constructeur ou le reconstructeur de Roumégous fut Lardit de Bar, capitaine de Najac, sénéchal de Rouergue2 . Lardit de Bar fut nommé sénéchal de Rouergue le 3 août 1461 par lettres royales datées d’Avesnes. Le 24 juin 1462 il est dit seigneur de Roumégous et de Cadoule. Lardit de Bar mourut sans enfant et Antoine de Galand son héritier épousa Francoise du Boys. Il n’eut qu’une fille, Marquèse de Galand, qui épousa en 1519 Pierre de Châlon, issue d’une branche bâtarde des Chalon comtes de Bourgogne c’est-à-dire la Franche-Comté. Louis de Chalon mort en 1476 était le fils d’Eleonore d’Armagnac fille du comte de Rodez Jean IV d'Armagnac. C’est cette alliance qui attira une branche des Châlon en Rouergue. Jean de Châlon, fils naturel de Louis de Châlon, devint juge des quatre montagnes du Rouergue qui étaient LaguioleCassagnes-Bégonhès, Laroque-Valzergues et Saint-Geniez-d'Olt. Ce Jean de Châlon fut le père de Pierre de Châlon qui épousa en 1519 Marquèse de Galand, héritière de Roumégous, de Cadoule et de Cadars mais aussi de nombreux autres biens dans l’Albigeois dont le château de Lacaze situé non loin de Castres et de la seigneurie de Las Graisses près de Gaillac.

    xvie siècle à la Révolution [modifier]

    Pierre de Châlon et Marquèse de Galand eurent un fils Antoine et 3 filles. La dot de chacune des filles fut de 2000 livres ce qui témoigne pour l’époque d’un niveau de fortune considérable. Antoine de Chalon fils de Pierre de Chalon et de Marquèse de Galand épousa à Paris par contrat enregistré au Châtelet par Antoine Duprat chambellan du roi le 21 novembre 1579 Anne de Lannoy de La Boissière. Le marié était alors âgé d’au moins 50 ans. Antoine de Châlon avait rendu hommage au roi Charles IX de France pour Roumégous devant André Buisson notaire de la Salvetat-Peyralès en mai 1564 et en février 1567. Il était devenu en 1550 à la mort de sa grand-mère Françoise du Boys seigneur de Lacaze, de Saint-Amans et de Sénégas en Albigeois. Il mourut en 1584 âgé d’environ 60 ans et ne laissant que deux filles mineures, Marie-Madeleine et Anne de Châlon. C’est l’aînée Marie-Madeleine qui hérita de Roumégous.

    Marie-Madeleine de Châlon épousa le 18 mars 1598 un membre de la famille royale, Henri de Bourbon, marquis de Malause, filleul du roi Henri IV qui lui avait transmis son prénom. Henri de Bourbon mourut en 1647. Henri de Bourbon était protestant. Marie-Madeleine devint elle aussi protestante comme sa sœur Anne qui changea son prénom en celui biblique de Sara.

    La seigneurie et le château de Roumégous restèrent dans la famille de Bourbon-Malause jusqu’en 1746, passant après Louis de Bourbon à son fils Guy-Henri de Bourbon puis aux deux fils de ce dernier Louis-Auguste et Armand de Bourbon. Guy-Henri de Bourbon abjura le calvinisme en 1678 entre les mains de Bossuet. Il accrut de manière très importante ses possessions en Albigeois et en Quercy en héritant de sa belle-sœur Marie-Isabeau Mitte de Chevrières du marquisat de Cardaillac, du comté de Bioule, de la vicomté de Lautrec, des baronnies de Villeneuve, Gaïx, LabruguièreMontredonPenneCastelnau-de-Montmiral et Semalens. Il devenait ainsi un des plus riches seigneurs de l’Albigeois. Son fils aîné Louis-Auguste mourut en 1741 à Castres sans enfant. Son frère Armand lui succéda et mourut de blessures reçues à Nice en 1744 sans alliance ni postérité. Son héritière fut sa sœur consanguine qui avait épousé en 1715 un seigneur franc-comtois, le comte de Poitiers et de Neufchâtel.

    Pour la première fois de son histoire, Roumégous allait être vendu. Cette vente eut lieu le 21 janvier 1746 devant un notaire de Toulouse. La vendeuse était Marie Geneviève Henriette Gertrude de Bourbon de Malause épouse de Ferdinand Joseph comte de Poitiers intervenant à titre d’héritière d’Armand de Bourbon, marquis de Malauze, son frère, brigadier des armées du roi, colonel du régiment d’Agenais, par son testament du 30 août 1743. L’acheteur était noble Pierre du Truel seigneur de Lagarde et Saint-Jean de Janes demeurant à Aupillières paroisse de Saint-Paul-de-Massuguiès diocèse d’Albi. La vente concerne la seigneurie de Roumégous au diocèse de Rodez avec ses dépendances et elle est faite pour la somme de 22 000 livres qui serviront à payer des créanciers d’Armand de Bourbon pour la somme de 20766 livres , les 1233 livres restantes devant être payées par Pierre du Truel à la vendeuse dans le délai d’un an.

    De la Révolution à nos jours [modifier]

    L’an II de la République, en date du 3 thermidor, Pierre-Auguste Truel (sans la particule dont le port était interdit à cette époque) , demeurant à Revel, commune de Teillet canton d’Albandans le Tarn vendit le château de Roumégous, corps et biens à Jean-Pierre Blanquet ainsi que le « Pré Grand » une châtaigneraie et un jardin pour la somme de 6000 francs. Les Blanquet étaient la famille la plus riche du village de Roumégous : en 1746 Raymond Blanquet payait 69 livres de taille alors que Jean Pauzié en payait 20, Jean Amans 17, Jacques Amans 15 , Jean Lagarrigue et Pierre Cadilhac 8 livres chacun soit 6 familles habitant alors le village. Le château est resté depuis lors toujours à la famille Blanquet et à ses successeurs. De Pierre Blanquet l’acheteur de 1794, mort en 1822, le château passa à son fils François Blanquet (1801-74) puis à son petit-fils Jean-Baptiste Blanquet (1863-1898) dont la fille Marie Lucie Nathalie Blanquet épousa en 1920 Alfred-Achille Gargaros.

    Architecture [modifier]

    On y retrouve le plan traditionnel et bien établi dans le Rouergue, du corps de logis dont le rez-de-chaussée était voûté et encadré de quatre tours d'angles et d'une tour supplémentaire renfermant un escalier. Assez curieusement les pièces de la tour sont carrées et non circulaires comme il est d'usage. Ce château semble avant tout avoir été destiné à l'habitation. L'une des quatre tours s'est écroulée au début du xxe siècle. Le corps de logis est rectangulaire de 8,70 m sur 8,45 m. Les tours d’angle ont un diamètre d’environ 7 mètres. La salle rectangulaire du rez-de-chaussée, sans doute servant de salle de séjour et de réception, est rectangulaire de 12 m sur 7. L’édifice servait uniquement à l’habitation, il ne comporte aucune meurtrière ni aucun élément de défense.


    En 1789, le château était qualifié de « masure ». Le corps du logis du château est démantelé, mais on voyait encore en 1860 la base des arcades géminées à plein cintre qui soutenaient les voûtes de chaque étage. Le château défendu de trois côtés par des précipices, s’abritait du côté du village sous deux lignes assez rapprochées de fortes murailles et de fossés profonds. Les ouvrages extérieurs ont disparu. Il ne reste plus du corps du logis que la carcasse. Les tours sont encore debout. Toutefois, le sommet de celle du sud s’est effondré. Le côté Nord de l’ouvrage est lézardé et semble se maintenir debout grâce à un énorme lierre qui s’agrippe à ses flancs et monte jusqu’au sommet. A l’angle de la jonction de deux de ces tours avec l’édifice central, se trouvait à chaque façade, une tourelle où l’on pouvait voir d’étroits escaliers à vis servant à la communication des étages entre eux.

     

    Notes et références [modifier]

    Sur les autres projets Wikimédia :

    1. [1] [archive]
    2. Jean-Louis Dega : « La seigneurie de Cadoule et le château de Roumégous, commune de la Salvetat-Peyralès, du XIIeme au XVIIIeme siècle », conférence prononcée pour la Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue, 3 mai 2008

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Roumégous

  • Château fort de Lourdes

    Château fort de Lourdes

    (Redirigé depuis Château de Lourdes)
    Château fort de Lourdes
    Château fort de Lourdes
    Vue du sud-ouest

    Période ou style Médiévale
    Type Château fort
    Classement classéMH le 21 septembre 19951

    Latitude
    Longitude
    43° 05′ 48″ Nord
    0° 02′ 57″ Ouest
    Pays France France
    Région historique Comté de Bigorre
    Région Midi-Pyrénées
    Département Hautes-Pyrénées
    Commune Lourdes
     
    La chapelle Notre-Dame-du-Château
    Retable de l'ancienne église Saint-Pierre à la chapelle

    Le château fort de Lourdes est une placé fortification médiévale située sur la commune française de Lourdes dans le département des Hautes-Pyrénées en région Midi-Pyrénées.

    Il occupe une position stratégique à l'entrée des 7 vallées du Lavedan dans les Pyrénées.

    Sommaire

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    Situation géographique [modifier]

    Il est situé sur un promontoire rocheux au beau milieu de la ville de Lourdes ce qui en fait une position défensive idéale.

    Historique [modifier]

    Son origine remonte à l’époque romaine, il fut ensuite assiégé en 778 par Charlemagne puis devient la résidence des Comtes deBigorre aux xie siècle et xiie siècle.

    Au xiiie siècle, il passe aux mains des Comtes de Champagne (également rois de Navarre) avant d'entrer dans le domaine des rois de France sous Philippe le Bel. Il est cédé aux Anglais par le Traité de Brétigny en 1360, avant de revenir à la France au début duxve siècle à l'issue de deux sièges.

    La structure du château fut renforcée aux xiiie siècle et xive siècle (construction du donjon) puis de nouveau du xviie siècle auxixe siècle.

    Au xviie siècle, le château devient prison royale puis d'État après la Révolution, et ce jusqu'au début du xxe siècle où, sous l'impulsion de Louis Le Bondidier et son épouse Margalide, il devient le siège du Musée pyrénéen (1921) qu'il abrite encore aujourd'hui. C’est le plus grand musée d’arts et de traditions populaires des Pyrénées.

    Description [modifier]

    Divers vestiges de l'époque romaine (fragments de sculpture, d'autels votifs, substructions de murs antiques) ont été mis au jour lors des travaux du génie militaire au xixe siècle. Cependant ces travaux eurent pour conséquence la destruction de la majeure partie des murs antiques. Les pièces découvertes sont exposées sur place.

    Aujourd'hui, même s'il reste peut être quelques traces de ces murs antiques, les vestiges les plus anciens remontent aux xie siècleet xiie siècle et constituent les fondations des actuelles fortifications.

    La chapelle Notre-Dame-du-Château abrite le mobilier de l'ancienne église paroissiale Saint-Pierre de Lourdes, rasée en 1904.

    La chapelle actuelle est construite avec des matériaux de réemploi.

    Galerie photographique [modifier]

    Notes et références [modifier]

    1. Notice no PA00135708 [archive], sur la base Mérimée, ministère de la Culture

    Voir aussi [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Château fort de Lourdes.

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    • Collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Lourdes

  • Lourdes. Animations au château

    Lourdes. Animations au château

    Une journée médiévale est prévue dimanche 8 août avec un camp et un spectacle de fauconnerie à la grande lice, de 14 h 30 à 17 heures, spectacle des Enchanteurs de l'an Mil, roulotte enchantée, parcours de jeux magiques avec Perceval et possibilité de devenir apprentis chevaliers. Par ailleurs, de juillet à octobre, exposition « Henry Russel et la magie de la montagne », au Musée pyrénéen, au château fort, pour mettre en valeur le grand voyageur, aventurier et pyrénéeiste Henry Russel. Cette expo présente l'apport original et sensible d'Henry Russel sur la façon d'aimer et de visiter la montagne.

    Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/30/881430-Lourdes-Animations-au-chateau.html