Château d'Oricourt
Édifié vers le milieu du XIIe siècle sur le bord d’un plateau, face à la plaine de Lure, le château d’Oricourt est un château fort à double enceinte. La première enserre la basse cour (cour de ferme) et la seconde, lahaute cour (cour d’habitation). Dans cette dernière, vous découvrirez un ensemble de bâtiments du XIIe et du XVe siècle, le puits, une citerne, la boulangerie, des caves et une grande salle à manger. Deux tours carrées de 25 mètres de haut dominent les courtines et de profonds fossés. À l’extérieur, côté village, a été érigé un imposant colombier.
Gaucher, connétable du Comté de Bourgogne est seigneur d’Oricourt vers 1170. À la fin du moyen âge, c’est le chancelier de Bourgogne, Nicolas Rolin, immortalisé par Van Eyck et fondateur des Hospices de Beaune, qui en est propriétaire.
Oricourt est actuellement le château fort le mieux conservé en Franche-Comté. Un lieu pédagogique et une architecture originale à découvrir ! Vous serez accueillis par les propriétaires et vous pourrez apprécier ce monument sous la conduite d’un guide-conférencier agréé.
Source : http://www.oricourt.com/









Un site stratégique
Dans le cadre des affrontements entre les Normands et le royaume franc, la forteresse de La Roche-Guyon prend tout son poids. La guerre du Vexin, plus particulièrement, souligne la nécessité de renforcer la frontière et, avec elle, le château de La Roche-Guyon. La forteresse se transforme peu à peu en château fort.
Le château troglodyte, invisible en surface, laisse place aux fortifications médiévales. Herses, assomoirs et autres ouvrages ont plus tard été englobés dans les aménagements successifs du château. Mais on peut encore en voir les traces, assez insolites, dans la tour carrée (à l’ouest) et à l’intérieur même du château, à gauche en entrant par le grand escalier de la cour d’honneur.
Pour ôter l’aspect guerrier de la bâtisse, on perce des ouvertures qui laissent entrer la lumière. Les remparts du bas sont également transformés afin de rendre l’ensemble plus accueillant. De forteresse, le château devient un lieu d’agrément qui accueille désormais la visite des rois. François 1er et Henri II y séjournent à l’occasion de parties de chasse. Les terres de La Roche-Guyon sont élevées en duché-pairie.


Le XVIIIe siècle correspond à l’apogée du château de La Roche-Guyon. Le duc Alexandre de La Rochefoucauld puis sa fille, la duchesse d’Enville entreprennent de grands travaux qui modifient profondément l’ancienne forteresse et lui donnent l’aspect qu’on lui connaît aujourd’hui : les écuries, les deux pavillons, la cour d’honneur et son entrée monumentale.
La duchesse est aussi philanthrope et amie du progrès. Elle expérimente par exemple la culture de la pomme de terre pour fabriquer du pain économique (1769). Elle contribue à la diffusion du vaccin contre la variole alors que la pratique n’en est qu’à ses balbutiements. A La Roche-Guyon, elle ouvre une filature, une magnanerie (élevage du ver à soie), une briqueterie, mais également une école gratuite.


rendre à un bal, elle s’approche trop près de la cheminée ; les dentelles de sa robe prennent feu. Entièrement brûlée, elle décède dans la nuit.





