REPORTAGE : LE TRÉSOR DES FARNESE - Des Racines et des Ailes - 11 novembre 2009
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Le château et la ferme existent au XIIIe siècle. Au XVIIIe siècle, il s'agit d'une petite paroisse ne comptant que quatre feux : le château, la ferme, la maison du jardinier et celle du garde-chasse. La seigneurie, comme celle de Courpalay, relève directement du roi à Melun. Pendant les troubles de la minorité de Louis XIII, le prince de Condé et ses troupes s'emparent du château de la Grange. Composé de trois corps de logis flanqués de cinq tours en grès, ce château possède une entrée voûtée et accostée par deux tourelles. Le marquis de La Fayette, qui participe à la fondation des États-Unis d'Amérique, s'y retire lors de son retour en France, après le 18 brumaire.
Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-la-grange-bleneau-courpalay
Ce manoir de style anglo-normand est construit sur une partie des terres de l'ancien château de Buzenval. Charles II le Chauve (823-877), roi de France et empereur d'Occident, en fait don en 875 à son favori Boson. Il ne reste plus rien du fort originel remplacé par un château très remanié au XVIIIe siècle et actuellement situé sur le territoire de Rueil-Malmaison.
Source :http://fr.topic-topos.com/manoir-de-buzenval-garches
Présentation | |
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Période ou style | |
Propriétaire initial | Baron du Tournel |
Géographie | |
Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région historique | Gévaudan |
Région | Languedoc-Roussillon |
Département | Lozère |
Commune | Saint-Julien-du-Tournel |
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Le château du Tournel est un antique château féodal situé sur la commune de Saint-Julien-du-Tournel en Lozère (France). Ancien siège des barons du Tournel, l'une des huit baronnies du Gévaudan, il sera détruit lors des guerres de religions par les troupes huguenotes de Matthieu Merle.
Le château est situé sur un éperon rocheux qui domine la haute vallée du Lot. Désormais rattaché à la commune de Saint-Julien-du-Tournel il est à une position stratégique, compte tenu des possessions de la famille du Tournel. Depuis ses tours on aperçoit aisément le mont Lozère, point culminant de la région.
Avant le xiiie siècle, la famille du Tournel se désigne plus comme seigneur que comme baron1. C'est à cette période que se bâtit le château. À l'époque, la baronnie est décomposée en cinq mandements : Tournel, Chapieu, Montialoux, Montmirat et Montfort. Le château du Tournel est donc la pièce majeure et centrale des possessions qui s'étendent du mont Lozère, jusqu'à Mende en suivant la vallée du Lot, ainsi que dans le Valdonnez (vallée de la Nize et du Bramont).
Les fortifications du château de Chapieu (sur le mont Mimat, au dessus de Mende) seront consolidées par l'évêque Aldebert III du Tournel, fils de Odilon-Guérin I, baron du Tournel. Il semble que ce soit à Chapieu qu'était établie la famille avant le xiiie siècle (le nom du Tournel ayant été rajouté a posteriori pour Aldebert), puisque on retrouve facilement le nom de Capio (pour Chapieu) au xiie siècle, comme le porte la trobairitz Iseut de Capio. La famille prend donc le nom de Tournel vers 1215, la première mention du nom est faite en 1219 dans un hommage d'Odilon-Guérin à l'évêque Guillaume IV de Peyre. C'est donc, semble-t-il, à cette date que la famille aurait investi le château du Tournel.
Cependant, vers 13072, la famille a décidé de s'éloigner du château de défense, lui préférant le confort du château du Boy dans le Valdonnez.
Le site est réputé comme étant imprenable, et sera donc une solution de repli très importante pour la famille lors des diverses guerres et querelles qui rythment la vie du Gévaudan médiéval. Cependant, au début de la guerre de Cent Ans, les Tournel songent plus à fortifier grandement le château du Boy, plutôt que de retourner au Tournel. S'ensuivent les différentes guerres de religion, durant lesquelles le château sera détruit une première fois vers 1500. Il subira ensuite les affres des troupes huguenotes de Matthieu Merle, mais pourra être libéré à l'arrivée du baron depuis le mandement du Boy. Il sera ensuite complètement abandonné, sans jamais pouvoir être restauré.
Il est cependant entretenu depuis le xxe siècle, grâce à des consolidations, et peut être suivi à l'aide d'un sentier d'interprétation.
Du temps où il était habité, il fallait franchir sept portes avant de pouvoir pénétrer dans le château3. Certains passages entre deux portes étaient proche de la falaise qui domine le Lot, ce qui en faisait un lieu de défense privilégié.
Le château était lui composé de six tours.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Tournel
Présentation | ||
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Période ou style | ||
Type | château-fort | |
Début construction | xive siècle | |
Propriétaire initial | sires de Thoire et Villars | |
Classement | Monument Historique depuis 19131 | |
Géographie | ||
Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région | Rhône-Alpes | |
Département | Ain | |
Commune | Trévoux | |
Géolocalisation sur la carte : France | ||
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Le château de Trévoux est un château fort du xive siècle qui se situe sur la commune de Trévoux, en France
Fermement assis sur le plateau de la Dombes, surplombant la ville, se dresse le château fort de Trévoux. S’il reste aujourd’hui des vestiges suffisamment importants et visibles pour y attirer de nombreux visiteurs, l’édifice a subi d’importantes dégradations dues à plusieurs siècles d’abandon ainsi qu’à la Révolution. Il est encore de nos jours relié à la ville par un long mur d’enceinte qui se raccorde à la tour octogonale à l’est et à l’angle nord ouest de la basse-cour.
Le château ne présente plus de nos jours qu’une cour triangulaire délimitée par trois murs dont deux sont percés d’une gaine construite à l’origine. Ces derniers ont perdu environ un quart de leur hauteur qui nous est donnée par les portes des deuxièmes étages des tours nord et sud que desservaient les chemins de ronde.
A chaque angle de cette cour se trouve une tour :
Des traces d’arrachement sur l’extérieur du mur sud indiquent la présence dès l’origine d’une petite tour près de la porte qui donne dans la cour à proximité de la tour octogonale ; ses fondations dépassant du sol de quelques dizaines de centimètres nous renseignent sur son plan en pentagone irrégulier. Les vestiges d’une cheminée suspendus au mur ouest témoignent de l’emplacement du corps de logis dans cette cour. Sur la propriété d’à côté, il est possible de voir les vestiges de ce qui semble être une tour carrée plus à l’ouest. Le tracé des murs qui la reliaient au reste du château est toujours visible sur le terrain bien qu’il n’en demeure presque rien. Ces murs délimitaient une basse-cour de plan carré attestée par un plan de 1813 sur lequel figure également ce qui semble être l’entrée principale du château protégée par deux tourelles.
A l’extérieur du château et de la ville, un léger dénivelé du terrain cependant suffisamment prononcé pour être facilement visible sur le site semble être le vestige des anciens fossés.
Construit et développé de la fin de xiiie siècle à la fin du xive siècle par les sires de Thoire et Villars qui reconnaissent, en 1304 le tenir de l’archevêché de Lyon, le château de Trévoux devait protéger le péage fluvial établi en contre-bas et rappeler aux voisins la puissance des seigneurs de Trévoux.
Il subit une nouvelle attaque en janvier 1563, menée cette fois-ci par les protestants qui pour en venir à bout mineront la tour maîtresse. Un document intitulé Déclaration générale des consuls de la ville de Trévoux, suivant les interrogations mises en marge nous apprend que le château était en ruine à la fin du xviie siècle, on cesse de réparer la basse cour, qui est en ruine dès la fin du xve siècle, et il semble qu’il ne fut plus utilisé après l’attaque de 1563.
Alors qu’il y a bien longtemps qu’il n’est plus une menace pour personne, ce symbole du pouvoir seigneurial et de l’ancien régime fut encore la cible de la fureur révolutionnaire. En effet, c’est en 1794 qu’on abattit les deux étages supérieurs de la tour octogonale.
Les tours ont été classées aux Monuments Historiques en 1913 et bénéficié depuis de plusieurs restaurations.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Trévoux
Le château de Caernarfon a été construit à Caernarfon dans le nord du pays de Galles, par le roi Édouard Ier d'Angleterre, à la suite de sa campagne victorieuse sur la principauté.
Édouard Ier a fait construire de nombreux châteaux dans le nord du pays de Galles pour parvenir à soumettre les Gallois, à la suite de ses conquêtes sur la principauté en 1277 et de la défaite du Prince de Galles, Llywelyn ap Gruffydd. Les autres grandes forteresses de cet "anneau de fer" (iron ring) étaient le château de Beaumaris, celui de Conwy et celui de Harlech, mais celui de Caernarfon fut probablement sa plus illustre réalisation.
Commencé en 1283 pendant le soulèvement manqué de Llywelyn, il a obtenu ses contours plus ou moins actuels en 1323. Il n'a jamais été achevé, et encore aujourd'hui on peut voir en différents endroits des jointures prêtes à accueillir de nouveaux murs intérieurs qui n'ont jamais été construits. Les archives contemporaines indiquent que la construction aurait coûté quelques 22 000 livres sterling, une somme considérable pour l'époque, équivalente à plus d'un an de revenus du trésor royal. La forme linéaire du château est sophistiquée en comparaison des précédents châteaux britanniques, et les murs auraient soit-disant été modelés selon ceux de Constantinople, Édouard Ier ayant participé aux Croisades. Le château domine les eaux du détroit de Menaiséparant l'île d'Anglesey, qui était d'une grande importance stratégique durant les campagnes galloises d'Édouard Ier.
Durant le soulèvement de 1294-1295, Caernarfon fut assiégée, mais la garnison été approvionnée par la mer et a pu être relevée au printemps 1295. En 1403 et 1404 le château a resisté au siège des forces de Owain Glyndŵr. Durant la première révolution anglaise, sa garnison royale s'est rendue aux forces des Parlementaires en 1646.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Caernarfon