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Châteaux de France et d'ailleurs - Page 131

  • Château de Trécesson

    Château de Trécesson

    Château de Trécesson

    Le Château de Trécesson
    Le Château de Trécesson

    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Château-fort
    Début construction xive siècle
    Fin construction xve siècle
    Propriétaire actuel Famille Prunelé
    Classement Monument historique
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    47° 58′ 32″ Nord
    2° 16′ 26″ Ouest
    Pays France France
    Région historique Bretagne
    Région Région Bretagne
    Département Morbihan
    Commune Campénéac
    Géolocalisation sur la carte : Morbihan
    Morbihan department location map.svg
    Château de Trécesson


    Le château de Trécesson qui a conservé son aspect médiéval, est un des plus impressionnants châteaux de Bretagne. Ses imposants murs de schiste rougeâtre se reflètent dans les eaux de l’étang qui l’entoure. Il est situé sur la commune de Campénéac(Morbihan) à proximité de la forêt de Brocéliande et en bordure du camp de Coëtquidan. C’est une propriété privée.

    Sommaire

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    Architecture [modifier]

    On accède au château par un pont qui enjambe la douve. L’entrée est commandée par un important châtelet flanqué de deux tours étroites en encorbellement réunies par une ancienne galerie à mâchicoulis. Sur la droite une longue façade presque aveugle, surmontée d’un toit d’ardoises à longs pans, se termine par une tour d’angle hexagonale. Autour de la cour intérieure de forme trapézoïdale on trouve à droite un corps de logis de facture plus récente, dans doute fin xviiie siècle et sur la gauche des bâtiments domestiques et une petite chapelle seigneuriale. L’ensemble est un site protégé classé aux Monuments historiques.

    Histoire [modifier]

    L'origine du château de Trécesson remonte à la nuit des temps. Il est déjà mentionné comme demeure des seigneurs de Ploërmel etCampénéac dès le viiie siècle. La famille de Trécesson est connue depuis le xiiie siècle et son premier représentant connu fut le chevalier Jean de Trécesson dont le petit-fils fut connétable de Bretagne au xive siècle. La tradition attribue la construction à la fin duxive siècle mais il est plus vraisemblable que le château, dans son état actuel, date du xve siècle. C’est en effet à cette époque vers1440 que le dernière héritière du nom de Trécesson se marie avec Éon de Carné. Ce dernier et son fils François relèvent le nom de Trécesson et entreprennent la transformation/reconstruction du château. La demeure restera propriété de la famille Carné-Trécesson jusqu’en 1773 où la dernière porteuse du nom, Agathe de Trécesson se marie avec René-Joseph Le Preste de Châteaugiron qui en devient propriétaire. Elle passe ensuite, en 1793, à Nicolas Bourelle de Sivry, payeur général des guerres, aux Perrien, puis aux Montesquieu et Prunelé. La comtesse de Prunelé habite toujours le château.

    Légendes et petite Histoire [modifier]

    Plusieurs légendes sont liées au château. La plus connue est celle de la Dame Blanche, mais il y a aussi celle du Curé sans tête, celle des Joueurs fantômes et celle du Manoir du Pied d’Ânon. (Voir ci-dessous les liens externes qui renvoient aux récits de ces légendes).

    Pendant la Terreur, en juin 1793, le député girondin Jacques Defermon (dit Defermon des Chapelières) ayant signé une protestation contre l’exclusion des Girondins est obligé de s’enfuir et vient se réfugier dans le château et il y resta caché plus d'un an.

    Liens externes [modifier]

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  • Actualité - Sauvons le château de Saulxures-sur-Moselotte !

    Sauvons le château de Saulxures-sur-Moselotte !

    Les BLE ont décidé d’apporter leur soutient à l’association les Amis du château de Saulxures-sur-Moselotte dans les Vosges, qui milite comme elle peut pour sauver de la destruction un fleuron architectural du patrimoine lorrain surnommé le « Versailles vosgien » ou encore le « petit Versailles ».

    Afin de sensibiliser l’opinion publique et les élus, l’association a dernièrement envoyé une lettre au ministère français de la culture et de la communication, au Parlement européen, à la DRAC de Lorraine, au conseil régional de Lorraine, au conseil économique et social de Lorraine, au conseil général des Vosges, à la préfecture des Vosges et à la communauté de communes de la Haute-Moselotte, et lancé une pétition sur internet.


    Car aujourd’hui, le château de Saulxures-sur-Moselotte, construit sous le Second Empire entre 1854 et 1861 sur les plans de l’architecte Charles Perron, est tout bonnement menacé de démolition. En effet, son propriétaire privé a dû se résoudre à l’abandonner depuis les années 1970. Le projet d’une paysagiste prévoit d’en récupérer seulement les pierres et les statues pour les réinstaller dans une carrière de Travexin, à Ventron. Le démontage pourrait intervenir au début de l’année prochaine. Cependant, les superbes cariatides et atlantes de la façade ne sont pas sûrs d’être conservés. Il semblerait en effet qu’ils soient rongés par le salpêtre. D’autres projets envoient encore le château beaucoup plus loin comme en Allemagne ou aux Etats-Unis ! L’inévitable démolition serait désormais plus qu’une question de mois, voire de semaines.

    Commandé par la veuve d’un riche industriel, ce château est pourtant un formidable témoignage de l’âge d’or de l’industrie textile vosgienne. Il n’a ainsi rien à envier à ceux des maîtres de forge du Nord de la Lorraine, que ce soit au niveau de ses dimensions, de son architecture ou de sa décoration. Parquet en marqueterie, larges cheminées en marbre de carrare, escalier d’honneur monumentale recouvert d’un tapis rouge, somptueux plafonds peints par Félix Haffner, sculptures multiples, grandes tapisseries, rien n’avait été trop beau pour la construction de cet édifice de style Louis XV, réalisé par les plus grands artistes de l’époque. Les grilles, œuvres de Desforges, Brochon et des frères Festugières étaient les copies de celles de la place Stanislas à Nancy. Mieux, elles s’ouvraient sur un perron flanqué de quatre splendides cariatides, immortalisant les quatre saisons, que l’on doit au sculpteur Georges Clère, un des décorateurs du nouveau Louvre de Napoléon III. A l’origine, deux grandes verrières reliaient le bâtiment principal aux deux dépendances. Un ravissement pour les yeux.

    Transmis aux générations suivantes, le château a finalement été abandonné en 1972. Il y a bien eu quelques projets de reprise mais aucun n’a abouti. Il était pourtant prévu d’y transférer la maison familiale de la commune, mais les collectivités locales subventionnaient uniquement les constructions neuves à l’époque. Au bout du compte, la toiture du château s’est effondrée, tout comme les plafonds. Les intempéries ont achevé le travail. Les grilles ont disparu. Le pillage et le vandalisme ont dépouillé l’édifice de tout ce qui était précieux à l’intérieur. Il y a quelques années, la mairie a même dû prendre un arrêté de péril, contraignant le propriétaire à fermer l’accès au site. Depuis quelques semaines, les arbres qui cachaient la façade ont été coupés pour laisser place à un véritable paysage de désolation. Le château tombe en ruines. Malgré cet état de délabrement avancé, le gros œuvre est encore en très bon état avec son soubassement en énormes blocs de granit, ses parements en grès rose des Vosges et ses nombreuses sculptures.

    Depuis 1984, le château est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Il n’est donc pas classé. De ce fait, l’Etat français ne peut pas imposer d’y entreprendre des travaux. Pourtant, les prototypes des cariatides en plâtre sont conservés au Louvre. 

    Ce patrimoine inestimable ne doit pas être perdu. Sa mémoire mérite beaucoup mieux que la destruction pure et simple.

    Il ne faudrait cela dit pas oublier l’essentiel, autrement dit que ce joyau architectural ne serait pas dans ce piteux état si son propriétaire actuel ne l’avait pas délibérément abandonné depuis 30 ans. Ce dernier n’a ainsi strictement aucun respect pour le patrimoine culturel, historique et artistique dont il a hérité. En réalité, il n’a jamais voulu vendre le château, de peur d’avoir un voisin qui aurait pu lui faire de l’ombre. En effet, il est évident que seuls les usines textiles, le patrimoine immobilier et les forêts qui apparaissaient rentables ont intéressé le propriétaire, mais en aucun cas le château, qui constituait une source de dépenses plutôt que de revenus. Il ne faut pas non plus oublier les conditions dans lesquelles ont été vendues les grilles imitations de la place Stanislas de Nancy, les parquets de chêne, les cheminées en marbre et tout ce qui pouvait faire un peu de fric. Les livres de l’imposante bibliothèque ont même fini dans un camion benne d’une papeterie. Lamentable, honteux, odieux.

    Si rien n’est fait, il ne restera donc plus que les images pour se souvenir de l’épopée de l’industrie textile dans les Vosges. Après les emplois et les usines, le textile vosgien n’aura même pas pu sauvegarder son patrimoine architectural...

    Afin de ne pas laisser le château de Saulxures-sur-Moselotte tomber dans l’oubli, les Amis du château ont donc lancé une pétition sur internet. Elle a déjà recueilli près de 2 000 signatures. Ainsi, tout est faisable, ce n’est qu’une question de volonté politique.

    Si vous aussi vous n’acceptez pas de voir raser le patrimoine lorrain et que voulez comme nous changer les choses, signez et faites signer la pétition en ligne :http://www.petitionduweb.com/Sauvons_le_chateau_de_SaulxuressurMoselotte-4921.html.

    Retrouvez également ce sujet sur BLE Fondation : http://blefondation.e-monsite.com/rubrique,des-monuments-a-sauver,233274.html.

    Merci de votre soutient et de votre collaboration.

    Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sauvons-le-chateau-de-saulxures-65035

    (Source : les Amis du château de Saulxures-sur-Moselotte)

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  • Château de Comper

    Château de Comper

    Château de Comper Concoret

    Matériau
    schiste rouge-violet
    Datation
    XIe siècle - XIXe siècle

    Le château de Comper est associé, dans la légende, aux amours de Merlin l'Enchanteur et de Viviane, la fille du seigneur Dymas, maitre du château de Comper. Un jour, alors que les amoureux cheminent au bord de l'étang, l'Enchanteur fait apparaitre un château d'une beauté incomparable, visible aux yeux seuls de la damoiselle et de ceux de sa cour. Elle s'avance sous les eaux et prend possession de son domaine. Ici commence la légende de la Dame du Lac et de Lancelot, fils du roi Ban de Bénoïc, qui, abandonné sur une rive du lac aurait été élevé par la fée Viviane. Place forte stratégique, Comper est assiégé par Du Guesclin en 1370 et pendant les guerres de la Ligue en 1595. Au bout de quatre mois, Comper tombe et est démantelé par Henri IV. En 1790, le château est pillé, et le logis du XVIe siècle incendié. Une moitié du corps de bâtiment subsiste. L'autre partie, complètement détruite, est reconstruite au XIXe siècle.

     

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-comper-concoret

    8.11 vie de chateau

  • Château de Trémazan

    Château de Trémazan

    PhotoChateauTremazan.jpg

    Le château de Trémazan (écrit Tremazan en breton) se trouve sur la commune de Landunvez, face a Portsall. Il est situé en contrebas de la route cotière, caché depuis la mer. Il est malheureusement en ruine.

    Sommaire

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    Architecture [modifier]

    Ce bel édifice médiéval, dressé sur un affleurement rocheux, a un donjon carré qui en s'écroulant en partie, pendant l'hiver 1995, a mis l'intérieur à nu et révélé une tour habitable à quatre étages, abritant chacune une chambre.

    Histoire [modifier]

    Le nom du château de Trémazan est intimement lié à celui d'une famille : celle des du Chastel. Ce sont eux qui le construisirent et en firent leur principale demeure pendant plusieurs siècles. L'origine de ce lignage est encore environné de brumes, mais au fil de l'histoire, il gagna sa place au soleil. Tant et si bien que les du Chastel finirent par prendre rang dans la haute aristocratie bretonne et compter parmi les quatre familles les plus importantes du Léon qu'un ancien dicton caractérise en ces termes : antiquité de Penhoët, vaillance du Chastel, richesse de Kermavan et chevalerie de Kergounadeac'h. Mais la fin du xvie siècle leur sera fatale car, faute d'héritier mâle, la branche aînée finira par s'éteindre.

    SOS Château de Trémazan [modifier]

    Chateau tremazan 1.jpg

    Aujourd'hui, l'Association "SOS Château de Trémazan" s'attache à préserver le château et à accroitre la connaissance de son passé.

    Ainsi des prélèvements sur les poutres du château ont donnés lieu à une étude de dendrochronologie pour mieux dater l'édifice.

    En attendant que des fonds soient trouvés pour sa restauration, l'association SOS Château de Trémazan a financé la mise en place d'une protection temporaire contre les effondrements.

    Source [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Liens internes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Trémazan

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  • Château du Nessay

    Château du Nessay

    Château du Nessay Saint-Briac-sur-Mer

    Matériaux
    granit
    Brique
    Datation
    XIXe siècle - XXe siècle

    Propriété isolée sur une presqu'ile à laquelle on accède par un porche monumental fermé par une grille en fer forgé, la demeure s'inspire de l'architecture médiévale ' tourelles et mâchicoulis notamment ' et s'en distingue par une utilisation massive de brique polychrome, chère au XIXe siècle. Au Nessay se trouvaient un corps de garde, une batterie de canons et une prison. Le château de Saint-Briac qui se trouvait à La Houle a été détruit vers 1650. La seigneurie de La Houle est annexée par le roi en 1650 à la seigneurie des Breil-de-Pontbriand. C'est en qualité de barons de La Houle que les Breil-de-Pontbriand font rendre la justice, par les juges et autres officiers auxquels ils délivraient commission. Ceux-ci exerçaient en leur nom tous les droits de haute, basse et moyenne justice. Le château abrite actuellement un centre de classes de mer.

     

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-du-nessay-saint-briac-sur-mer

  • Château d'Ayres

    Château d'Ayres

    Destination initiale Habitation monastique
    Destination actuelle Hôtel
    Site internet Consulter
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    44° 10′ 58″ Nord
    3° 26′ 24″ Est
    Pays France
    Département Lozère
    Région Languedoc-Roussillon
    Commune Meyrueis
    Géolocalisation sur la carte : France
    France location map-Regions and departements.svg
    Château d'Ayres

    Le château d'Ayres est un château situé dans la commune française de Meyrueis, en Lozère. Il abrite aujourd'hui un hôtel-restaurant de luxe.

    Sommaire

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    Situation [modifier]

    Le château est situé sur le territoire de la commune de Meyrueis, en Lozère, l'ancienne province du Gévaudan. Il est situé à l'écart de la ville, à un kilomètre au nord-est, le long de la vallée de la Jonte.

    Histoire [modifier]

    Dès le viie siècle, une fondation monastique occupe les lieux. Ruinée par les invasions sarrasines, elle est reconstruite au siècle suivant (VIIIe siècle). Par la suite, les guerres d'Aquitaine la détruisent à nouveau... Vers 1025, un moine nommé Martin entame une seconde reconstruction et y installe une communauté bénédictine. Dépendant d'abord de l'abbaye d'Aniane, le prieuré est racheté en 1058 par l'abbaye de Saint-Victor de Marseille1. Le prieuré contrôle un domaine agricole très étendu et est bientôt connu sous le nom de Saint-Martin des Ayres (aires pour battre le blé ?). Il reçoit alors des visites prestigieuses, notamment celles répétées de la reineBlanche de Castille. Il reçoit également des dons en conséquence.

    Finalement, le prieuré tombe dans l'escarcelle du chapitre cathédral de Montpellier. Au début du XVIe siècle, les moines abandonnent cette austère résidence. Seul un sacristain y demeure : il est chargé de répercuter les revenus non négligeables de l'exploitation agricole. Lors des guerres de religion, les bâtiments sont repris par une famille protestante de Montpellier, les Galtier de Montauran. Ils transforment les lieux en « fortin militaire » à partir duquel ils lancent des opérations spectaculaires : prise de La Canourgue, incendie de l'église meyrueisienne...

    En 1630, Meyrueis est punie de son soutien envers la troupe protestante du duc de Rohan. Alors que le château du Rocher est rasé sur les ordres de Richelieu (1632), le sénéchal d'Anduze décapite les deux tours d'angle du château et abat le mur d'enceinte édifié par les « Galtier d'Ayres ». Avec Louis XIV et la révocation de l'Édit de Nantes (1685), les Galtier font amende honorable en se convertissant au catholicisme (peut-être aidé dans cette décision par la présence inquiétante d'un régiment de dragons du Roicantonnant sur Meyrueis).

    Quelques années plus tard, au début du xviiie siècle, les camisards prennent le château d'assaut, l'incendient puis se retranchent dans ses ruines fumantes pour attendre l'issue des négociations de leurs chefs avec le Maréchal de Villars. Reconstruit par la famille Manoël de Nogaret2, le château traverse la Révolution française sans trop d'encombres. Dans les environs, deux moulins (moulin d'Ayres et moulin de Montblanc) sont en activité dans la première partie du XIXe siècle3.

    Au début du xxe siècle, il est vendu et transformé peu à peu en hôtel-relais de campagne. L'édifice reçoit ainsi des hôtes de marque : le chancelier Konrad Adenauer, le général De Gaulle... La dernière héritière des murs épouse un lointain cousin des Nogaret, réintroduisant ainsi cette propriété dans le patrimoine de cette famille.

    Annexes [modifier]

    Liens internes [modifier]

    Liens externes [modifier]

    Notes, sources et références [modifier]

    1. Les archives de Saint-Martin des Ayres sont d'ailleurs conservées dans cette abbaye de Saint-Victor de Marseille.
    2. Un Nogaret né au château d'Ayres en 1750 fit carrière à Versailles dans les compagnies des mousquetaires gris.
    3. Ces deux moulins sont la propriété de Philippe Manoël de Nogaret lors de l'établissement du cadastre de Meyrueis (1841).

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Ayres