versailles - Page 6
-
-
Château de Madame du Barry (Louveciennes)
Château de Madame du Barry (Louveciennes)
Le château de Madame du Barry à Louveciennes (Yvelines), se compose • du château proprement dit, construit à la fin duxviie siècle puis agrandi et redécoré probablement par Ange-Jacques Gabriel pour Madame du Barry • d'un pavillon de réception appelé pavillon de musique construit par Claude Nicolas Ledoux • d'un parc qui a été divisé au xixe siècle.
Histoire [modifier]
Dix-septième siècle [modifier]
En 1684, Louis XIV ordonna la construction, à proximité de l’aqueduc édifié pour amener à Marly l'eau puisée dans la Seine par la machine de Marly, en bordure du chemin de la Machine, d’un manoir appelé « Pavillon des Eaux », qu'il offrit au baron Arnold de Ville, l'ingénieur en chef de cette installation hydraulique.
À ce moment-là, la construction était approximativement cubique, de taille moyenne et d'apparence modeste.
Dix-huitième siècle [modifier]
En 1769, Louis XV offrit le château à sa nouvelle favorite, Madame du Barry. Celle-ci fit probablement appel à Ange-Jacques Gabriel, Premier architecte du Roi, pour agrandir et redécorer le bâtiment, qui se vit alors adjoindre l’aile basse orientale, ainsi qu'un décor de boiseries sculptées qui subsiste en partie.
De surcroît, pour Madame du Barry, le château présentait l'inconvénient de ne pas avoir de vue sur la Seine et de ne pas comporter assez de pièces de réception. Elle confia à l'architecteClaude-Nicolas Ledoux la construction, à l'aplomb de la vallée de la Seine, d'un pavillon qui ne comprenne que des pièces de réception. Ce fut le pavillon de musique.
Des deux petits temples situés dans le parc, le temple ionique date sans doute de cette époque. Il est parfois attribué sans preuve à Claude-Nicolas Ledoux ou encore à Richard Mique.
Dix-neuvième siècle [modifier]
En 1852, le domaine fut agrandi jusqu'à la Seine, mais divisé en deux lots :
- Le premier lot, comprenant le château, fut acquis par le banquier Salomon Goldschmidt. En 1898, les héritiers firent construire par l'architecte Henri Goury, l'entrée de style Louis XV, flanquée de deux pavillons, située n° 6 chemin de la Machine. Le même architecte construisit également les écuries.
- Le second lot comprenait le pavillon de musique de Claude Nicolas Ledoux et deux entrées.
Des deux petits temples situés dans le parc, le temple dorique a été édifié par Henri Goury à la fin du XIXe siècle.
Vingtième siècle [modifier]
Dans les années 1980, le château fut acquis par une société japonaise, la Nippon Sangyoo, en vue d'une exploitation commerciale. Cette société dispersa tout le mobilier, mais laissa le bâtiment à l'abandon. Squatté, le château subit diverses dégradations et, en 1994, une tentative d'enlèvement de boiseries et d'une cheminée fut déjouée de justesse par la police. Le propriétaire japonais a alors remis la propriété en vente. Celle-ci a été achetée par un investisseur français qui l'a soigneusement restaurée.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Madame_du_Barry_(Louveciennes)
-
L'INRETS a inauguré ses nouveaux locaux de Versailles Satory
L'INRETS a inauguré ses nouveaux locaux de Versailles SatoryL'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS) a inauguré ce vendredi matin son nouveau site de Versailles Satory, en présence Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le nouveau bâtiment de 3.000m² représente un investissement de 4,5 millions d’euros auxquels s'ajoutent plus de 1,7 million d’euros d’équipements scientifiques.
Dans le cadre de son implantation sur son nouveau site, l’INRETS regroupera fin 2009, 5 laboratoires de recherche : le laboratoire des interactions véhicules-infrastructure-conducteurs (LIVIC), équipement commun à l'INRETS et au laboratoire central des ponts et chaussées, le laboratoire de mesures sur la mobilité coopérative (LEMCO), le laboratoire de psychologie de la conduite (LPC), le laboratoire génie des réseaux de transport et informatique avancée (GRETIA), spécialisé dans la conception de systèmes avancés dans le domaine de la gestion des réseaux de transport, et le laboratoire des technologies nouvelles (LTN) spécialisé dans les transports automatisés ou guidés.
L’implantation de ces services et de ces unités de recherche regroupera à terme plus de 110 personnes, dont 35 sont déjà sur le site. L’implantation est la première brique à la création du pôle de compétences MoveoTec spécialisé en mécatronique, mobilité et sécurité, prévu dans le cadre du plan d’appui à la filière automobile du conseil général des Yvelines.