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  • NOUVEAU : Boutique en Ligne sur les Châteaux

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  • Château de Foulletorte

    Château de Foulletorte

    Le château de Foulletorte Symbole carte Renaissance.jpg, situé à 2 km de Saint-Georges-sur-Erve en Mayenne, est une demeure des xvie siècle et xviie siècle construite sur l'emplacement d'un édifice féodal établi sur une motte cernée de fossés, situé au bord d'un étang traversé par la rivière l'Erve.

    Château de Foulletorte.JPG
    • Monument historique : inscription par arrêté du 2 janvier 1929 (à l'exception des parties classées). Façades, toitures, escalier d'honneur avec ses loggias classés en 1974.
    • Le château actuel est constitué de deux corps de logis, bâtis à angle droit, en pierre de taille de granit. La galerie qui occupait le côté gauche de la cour, ainsi que la chapelle dite de Royault ont disparu.

     

    Sommaire

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    Origine [modifier]

    Le château actuel, construit sur l'emplacement d'un ancien château fort, date de 1570 environ, comme l'indique son style. C'est un des plus beaux châteaux de cette époque conservés enMayenneIl n'est pas comparable pour la richesse de l'ornementation, avec la galerie de style Renaissance du château du Rocher, ou d'autres édifices d'une autre époque, mais pour la majesté de l'ensemble, pour l'ampleur des lignes, Foulletorte est d'une grande beauté (Abbé Angot).

    • À peine construit, le château fut le théâtre de faits d'armes :
    • Au mois de février 1795, un parti de chouans occupait le château. Le 16 ventôse an III"le général Gency ordonne au commandant du cantonnement d'Évron de fouiller le château de Foulletorte, repaire de brigands, et un de leurs arsenaux".

    Architecture [modifier]

    Château Foulletorte loggia.JPG
    • Le pavillon en loggia qui occupe le milieu de la façade, où l'on accède par une double montée et dans lequel se développe l'escalier d'honneur, ne manque pas de richesse avec ses deux entablements soutenus de colonnes. La corniche saillante àmodillons qui se profile tout autour de ces immenses corps de logis, surmontée de lucarnes cintrées ou à meneaux avec frontons triangulaires ornés de vases, forme une ligne saillante et dentelée d'un heureux effet. Il se peut que les circonstances critiques dans lesquelles le château a été construit aient décidé Antoine de Vassé à rechercher la solidité plutôt que l'élégance et fait sacrifier des jours et des ornements. Ce serait la cause de ce que Léon Palustre appelle des masses mal étudiées et une ornementation à la fois pleine de lourdeur et de pauvreté.
    • Les douves, dans lesquelles on détourna le cours de l'Erve, sont remarquablement larges et profondes.
      Château Foulletorte douves.JPG

    Le château est, en 1643, qualifié de maison forte, avec cour fermée de murs, tours, douves, fossés, pont-levis ; on y signale une motte pareillement entourée de douves et fossés, et le bois des Haies, de 100 journaux.

    • La chapelle, dite de Royault ou des Trois-Rois, datant au moins du xve siècle, était dotée de "dîmes de grains et autres choses inféodées". Dans la construction d'une maison située sur le bord de la route, on a remployé une pierre provenant, dit-on,de cette chapelle et sculptée d'un écusson parti à dextre aux armes de Vassé, à senestre d'une bande accompagnée en chef d'un croissant, en pointe d'un oiseau. Un bénitier en granit gît au pied du mur.
    • Parmi les chapelains :
      • René de Vassé, †1572
      • Christophe de Vassé, fils d'Antoine de Vassé, 1578
      • Louis-François de Vassé, chanoine de Paris, demeurant au cloître de Notre-Dame, 1656, démissionnaire, 1683
      • André Serveau, d'Évron1723, †1729
      • Charles de l'Île-du-Gast, docteur de Sorbonne, chanoine de Chartres, prieur de Notre-Dame de Rahard, 17301747.

    Les seigneurs de Foulletorte [modifier]

    La famille de Vassé portait d'or à 3 fasces d'azur

    Du xive siècle au début du xviiie siècle le château appartint à la famille de Vassé.

    • Fin du xie siècleRobert de Folletorte
    • 1168 Guillaume de Foulletorte est témoin d'un don fait par Guillaume de Sillé à l'abbaye de Savigny.
    • 1250 Guillaume de Foulletorte figure pour un acte analogue au cartulaire de Champagne.
    • 1314 Jean de Vassé, puis famille de Neuville.
    • 1387 Guillaume de Vassé, fils puîné de Jean de Vassé et de Peronnelle Le Voyer.
    • 18 mai 1450 Jean de Vassé, curateur de Groignet de Vassé, son cousin ; 1452 témoin pour Jean de Mathefelon, son neveu ; 1469 fermier de l'abbé d'Évron, vivait encore en 1474Mari de Renée Mellet, il rachète le 8 juin 1468 pour une rente de 10 écus les droits qu'Etienne de la Saugère, (de Châtres-la-Forêt), avait sur Foulletorte, du chef de Jeanne d'Autheville, sa femme.
    • Il maria Charles, son fils, à Jeanne Nepveu, mineure, fille de Jean, seigneur de l'Aunay-Péan, et de Françoise de Macon, le 4 juin 1531, promettant de faire le retrait de la terre de Voutré sur le seigneur de Champiré d'Orvaux, mari d'Anne de Vassé2
    • 1531 Charles de Vassémari de Jeanne ou Anastase Nepveu, rend aveu en 1541 à l'abbé d'Évron ; vit encore en 1554.3
    • 1570 Antoine de Vassé, chevalier de l'Ordre du roi, mari d'Esther Ponnet (?), se trouvait avec sa compagnie à Villaines-la-Juhel en 1571. Il ne survécut guère à la prise de son château en 1590.
    • 1591 Annibal de Vassé, héritier sous bénéfice d'inventaire de son père, seigneur de Vaufleury et de Foulletorte 4,5
    • 16191656 Jacques de Vassé, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, mari d'Anne du Vergerfille de Charles du V. et de Geneviève Bausson.6
    • 1700 Pierre de Vassé, qui prit le titre de marquis de Saint-Georges, était seigneur de Vimarcé, de la Jarris, de Crevant, de Chassignole ; marié avant 1664 à Madeleine-Angélique de Crevant.7
    • 1709 L'abbé Louis-François de Vasséfils de Jacques de Vassé et d'Anne du Verger, dernier du nom à Foulletorte, vend Foulletorte à l'abbé Hardy, conseiller au parlement de Paris.
    • 1711 L'abbé Hardy lègue le domaine à Paul-Louis Pinon d'Avor, maître des requêtes, fils d'Anne-Louis Pinon de Quinci, qui en eut la jouissance.
    • Anne-Louis Pinon de Quinci, marquis de Saint-Georges, emprisonné durant la Terreurépoux de Marie-Angélique-Julie Ferrand de Vernay, mourut le 28 décembre 1808.
    • Son fils, Anne-Louis Pinon de Saint-Georges, né en 1774, émigré en 1791, vint habiter Foulletorte où il mourut en 1850, laissant de Marie-Alexandrine-Élisabeth Bigot de MorogneMarie-Louise-Nathalie, épouse du comte Armand de Malherbe.
    • De nos jours, le château de Foulletorte appartient toujours à la famille de Malherbe.

    Voir aussi [modifier]

    À voir [modifier]

    Visites [modifier]

    • Le château de Foulletorte étant privé, l'intérieur ne se visite pas. Visite extérieure uniquement : on peut s'avancer par l'allée jusqu'au pont qui précède la cour d'honneur, d'où l'on a une belle vue sur cette demeure.
    • Le site de 11 hectares a été inscrit par arrêté du 24 février 1943 (ref. Ministère de la Culturebase Mérimée). Une fuie Castle in ruins Icon-fr.svg de 800 boulins s'élève dans une petite presqu'île.

    À voir dans les environs [modifier]

    Notes et références [modifier]

    1. Obligé de se rendre et condamné à payer une rançon de 4000 écus,en présence de M. de Fargis, gouverneur du pays du Maine, il fut cautionné par Georges d'Abatant et Françoise Paynel, seigneur et dame d'Auvers (Saint-Pierre-sur-Erve). Il abandonna pour s'acquitter le fief de Voutré.
    2. Assistaient à ce mariage : Jean de Vassé, seigneur de Poligné, Charles de Vassé, seigneur de Foulletorte, Jean de Thévalle, chevalier, Guillaume de Vassé, seigneur de Bouesnay. Ce mariage ne fut pas heureux car Charles de Vassé fut si "mauvais ménager" qu'on dut le remettre en tutelle et qu'il y était encore en 1553 (Chartrier de Montecler).
    3. D'après la généalogie de HercéJacquine de Vassé, fille de Charles de Vassé et de Jeanne Nepveu, aurait épousé Guillaume de Hercé vers 1550. Voir Famille de Hercé.
    4. Annibal de Vassé est signalé en 1590 par le sénéchal de Rennes parmi les "séditieux", c'est-à-dire les Ligueurs de la paroisse de Balazé. En 1599 Anne de Troyes, sa femme, se fait autoriser en justice à la poursuite de ses droits. En 1600 il achète à Laval pour 60 écus un cheval guilledin, poil bay, sellé et bridé.
    5. Anne de Troyes, femme d'Annibal de Vassé, était sans doute de la famille d'Orléans, qui porte "d'azur au chevron échiqueté d'or et de gueules, accompagné en chef de deux étoiles d'or, en pointe d'un cerf couché de même".
    6. En 1664 Le père René de Vassé, religieux bénédictin, est parrain à Saint-Georges.
    7. Madeleine-Angélique de Crevant était la fille de Louis Archambault, marquis de Bauché, et de Louise de Villoutreys.

    Liens [modifier]

    Sources et Bibliographie [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Foulletorte

  • Château de Sainte-Suzanne (Mayenne)

    Château de Sainte-Suzanne (Mayenne)

    Château de Sainte-Suzanne (Mayenne)
    La tour du logis de Fouquet de la Varenne
    Présentation
    Période ou style
    Type château
    Plaque MH.JPG
    Début construction 1608
    Fin construction 1613
    Propriétaire initial Guillaume Fouquet de la Varenne
    Destination initiale habitation
    Propriétaire actuel Conseil général de la Mayenne
    Destination actuelle Centre d'interprétation de l'Architecture et du Patrimoine
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    48° 05′ 54″ Nord
    0° 21′ 06″ Ouest
    Pays France France
    Région historique Pays de la Loire
    Département Mayenne
    Commune Sainte-Suzanne
    Géolocalisation sur la carte : France
    France location map-Regions and departements.svg
    Château de Sainte-Suzanne (Mayenne)

    Le château de Sainte-Suzanne Symbole carte Renaissance.jpg est un château du xviie siècle, Monument historique depuis 1862, construit dans la cité médiévale de Sainte-Suzanne entre 1608 et 1610-1613 par Guillaume Fouquet de la Varenne, et aujourd'hui propriété du conseil général de la Mayenne, il abrite depuis juin 2009 le Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine (CIAP) du Pays d'Art et d'Histoire Coëvrons-Mayenne, et plus généralement du département de la Mayenne.

    Sommaire

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    Histoire [modifier]

    En 1604Guillaume Fouquet de la Varenne, homme d'État et ministre de Henri IV, achète à la première épouse du roi, Marguerite de France (1553-1615) dite la Reine Margot, les ruines de la vieille forteresse pour transformer l'ancien château en demeure résidentielle. Ce projet n'est pas achevé, car l'assassinat du roi en 1610 amène progressivement la déchéance de Guillaume Fouquet de la Varenne. Il reste cependant de cette période le logis, un beau corps de bâtiment dans le plus pur style du début du xviie siècle.

     

    Armes des Fouquet de la Varenne : "de gueules au lévrier d'argent colleté de France"

    Fouquet de La Varenne rachète la seigneurie de Sainte-Suzanne le 16 septembre 1604. Il ne reste alors à Sainte-Suzanne "austres bastiments et logements qu'une ceinture de murailles avec quelques tours et une masse de pierres en forme de donjon. (...) proche laquelle ceinture de murailles et ledit donjon estoit une petitte maison et une cour appelée la cour Marye, et ung petit appenty au long d'icelle (...), dans laquelle petitte maison demeuraient Estienne Deslandes et Marie Arthuis sa femme en qualité de concierges, et que ledit patit appenty servoit de cuisine et de boullangerye".

    Article détaillé : Guillaume Fouquet de la Varenne.
    • Fouquet achète Sainte-Suzanne car il "conçoit de s'y retirer et d'y construire des bâtiments pour y loger avec sa famille", mais ne concrétise son projet que quelques années plus tard. Il obtient du roi le 31 janvier 1608 le permis de faire bâtir jusqu'à le somme de 36000 livres. Il fait alors "bastir le grand corps de logis dans l'enclos de la ceinture de murailles du château et en faict ruiner le petit logis comme inutile, condamne l'ancien portail et construit à neuf celluy qui est à présent avecq le corps de garde et des escuiryes ; fait faire plusieurs gros pilliers (contreforts) de pierre autour de ladite ceinture de murailles pour la soustenir parce qu'elle estoit fendue et preste à cabrer en plusieurs endroictz et menaçoit ruisne, répare toutes les courtines extérieures, ou contre icelles faist faire à neuf une muraille vers la ville, une poterne avecq un corps de garde et des guérittes à toutes les tours, et refaist presqu'à neuf les parapets, letout pour la commodité, utilité et seureté dudit chasteau".
    • Fouquet fait appel à son architecte de La Flèche, Louis Metezeau; il fait venir, en complément des pierres de grès extraites sur place, le tuffeau d'Angers et les pierres de roussard de Bernay dans la Sarthe. Il rabaisse sensiblement la hauteur des remparts au sud-est, réutilise la base de l'une des grosses tours pour construire celle de son nouveau château, remblaie de manière importante la cour entre l'ancien pont-levis et la poterne de la porte de fer. L'ancien pont-levis est désaffecté, et le nouveau portail d'entrée permet aux visiteurs entrants de découvrir majestueusement, avec du recul et de face, la façade et l'entrée du logis.

    Les propriétaires du logis de Sainte-Suzanne de Henri IV à nos jours [modifier]

    • xviiie siècle
      • Blason famille La Varenne.svg « Anonyme » de la Varenne (16991714), Nait quelques semaines après la mort de son père. Sous tutelle du maréchal de Tessé son grand-père, puis de sa mère Marie-Françoise, qui se remarie avec Jean-François de Briqueville, seigneur de la Luzerne
      • Blason famille La Varenne.svg Catherine-Françoise de la Varenne (v16251661) x Hubert de Champagne de VillainesBlason Champagne-Suze.svg fils de Brandelis de Champagne,maréchal de France, et d'Anne de Feschal Blason famille de Feschal.svg 1.. Héritière posthume.
      • Blason Champagne-Suze.svg René-Brandelys de Champagne de Villaines (v16451723) x Thérèse Le Royer des Forges
      • Blason Champagne-Suze.svg Anne-Marie de Champagne de Villaines ( - 1783) x César Gabriel de Choiseul-PraslinBlason Choiseul-Praslin.svg fils d'Hubert de Choiseul et d'Henriette de Beauveau. Secrétaire d'État aux affaires étrangères, à la Marine ; Lieutenant général, Ambassadeur.
      • Blason Choiseul-Praslin.svg Renaud-César de Choiseul-Praslin (17351791) x Guyonne Marguerite de Durfort de Lorgesfille de Guy-Louis de Durfort, duc de Lorges, et de Marie Butault de Marsan.
      • Blason Choiseul-Praslin.svg Antoine-César de Choiseul-Praslin (17561808Charlotte Antoinette O’Brien de Clarefille de Charles O'Brien de Clare, comte de Thomondmaréchal de France, et de Marie-Geneviève Gaultier de Chiffreville. Pair de France, député de la noblesse pour la sénéchaussée du Maine aux États généraux de 1789, maréchal de camp en 1791, sénateur (17991808), inhumé au Panthéon. Son frère César-Hippolyte de Choiseul-Praslin (17571793), comte de Sainte-Suzanne (x Joséphine de Choiseul d’Esquilly )voit son château de La Flèche dévasté pendant la Révolution et meurt à 36 ans.
    • xixe siècle
      • Blason Choiseul-Praslin.svg Lucie-Virginie de Choiseul-Praslin (17941834), fille d'Antoine-César, x prince Charles de Beauvau-CraonBeauvau.gif Grand d'Espagne. Fils du prince Marc-Étienne de Beauveau-Craon, chambellan de Napoléon Ier, et de Nathalie de RochechouartVente du château en 1820.
      • Blason Maison de Damas-Cormaillon.svg Baron de Damas (17951862) x Sigismonde Charlotte de Hautefortfille du comte Armand-Louis de Hautefort et de Julie-Alix de Choiseul-Praslin (sœur d'Antoine-César et de César-Hippolyte). Le Baron de Damas fut ministre de la guerre puis des affaires étrangèresVente en 1855.
      • Hélène Ollivier (17881873) veuve d'Edouard Delespinasse (régisseur du château, Maire de Sainte-Suzanne en 1814-1815). Vente en 1865.
    • xxe siècle
      • Marie-Louise Nelly de Girardin (18221914) x Henri Louis Picot de Vaulogé Blason Picot de Vaulogé.svg
      • Blason Picot de Vaulogé.svg François Picot de Vaulogé (18451928) x Thérèse de Menou
      • Blason Picot de Vaulogé.svg Renée Thérèse Picot de Vaulogé (1878 - ) x Filipe La Grua-Talamanca, prince de Carini
      • Blason Picot de Vaulogé.svg Marie-Béatrice de Carini (1917 - ) x comte Scévole Pocquet de LivonnièreVente en 1969.
      • SCI Marc et Aude FonquernieVente en 1980. Aude Fonquernie, médecin, psychanalyste, fondatrice de la Maison sur le Monde à Mazille, et de Cluny, chemins d’Europe à l'abbaye de Cluny.
      • Blason sainte suzanne mayenne.svg Syndicat intercommunal et départemental pour le développement du tourisme, représenté par la Commune de Ste-SuzanneVente en 1999.

    Architecture [modifier]

    • Le château est caractéristique de l'époque Henri IV, style de transition entre la Renaissance et l'architecture classique : toiture à forte pentes en ardoises d'Angers, façade rythmée par des travées, frontons coiffant les lucarnes rappellent la Renaissance. Mais la sobriété du décor, notamment dans les bossages encadrant les baies, est typique de l'architecture classique (sobriété du décor) même si le pavillon d'escalier d'entrée, conçu comme une loggia menant à l'escalier intérieur, vient nuancer le caractère dépouillé de cette façade.
    • Le bâtiment comprend quatre niveaux : un sous-sol voûté réservé à l'office, avec escalier d'accès direct à la cour ; un rez-de-chaussée, un étage de salles de réception et de chambres, et des combles remarquables (charpente en forme de coque de navire inversée). Fenêtres à meneaux.
    • superposition des ordres (dorique en bas, ionique au premier étage, corinthien en haut).
    • Ancienne boulangerie et ancienne écurie (plus récemment devenue bergerie).
    • Quant à l'ancien château d'habitation, on croit en 1772 en voir des traces ainsi que de la chapelle dans le mur avoisinant le château neuf, où se trouvaient encore une fenêtre carrée et une autre, géminée de lancettes. La chapelle de Notre-Dame du château avait été dotée le 19 mars 1380 par Pierre II d'Alençon et Marie Chamaillard, sa femme2

    Visites et Animations [modifier]

    Le site du CIAP du château de Sainte-Suzanne.

     

    À voir aussi à Sainte-Suzanne [modifier]

    Notes et références [modifier]

    1. La famille de Feschal Blason famille de Feschal.svg est à l'origine du nom de la commune de Saint-Georges-le-Fléchard
    2. cf. Abbé Angot.

    Sources et Bibliographie [modifier]

    • Dr Pierre Schilte, Le château des Fouquet de la Varenne à La Flèche au xviie siècle, Imprimerie Martin, Le Mans
    • Mme Jean de Montgascon descendante de la famille de La Varenne.
    • Travaux de Pierre Schilte (La Flèche) et Gérard Morteveille (Sainte-Suzanne)), 1987-1988.
    • Marquis de Beauchêne in "Sainte-Suzanne, son histoire et ses fortifications" de Robert TrigerSté Historique et archéologique du Maine, , Le Mans 1907, réédité en 1996 par l'Association des Amis de Sainte-Suzanne, Éditions régionales de l'OuestMayenne, préface de Gérard Morteveille. ISBN 2-85554-077-1
    • "Sainte-Suzanne (Mayenne), cité médiévale, Mille ans d'Histoire", de Gérard et Jean-Pierre Morteveille, Musée de l'auditoire, Sainte-Suzanne, 1988.
    • "Le patrimoine des communes de la Mayenne", p. 894, Flohic Éditions, Paris, 2002ISBN 2-84234-135-X

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Sainte-Suzanne

  • Actualité : Château Dampierre : reprendre la rénovation interrompue

    PAYS DE CONDÉ

    Château Dampierre : reprendre la rénovation interrompue

    mardi 23.03.2010, 05:10 - La Voix du Nord

     L'ancien château de la Compagnie des mines, au coeur d'un parc aux arbres classés: une maison de maître abandonnée.L'ancien château de la Compagnie des mines, au coeur d'un parc aux arbres classés: une maison de maître abandonnée.

    | ANZIN |

    Propriété de la Compagnie des mines d'Anzin, le château Dampierre était la résidence du directeur général. Passé dans le giron communal, il accueillait expositions et repas de mariage. Fermé depuis qu'un plafond s'est effondré pendant un stage BAFA, privé de chauffage, attaqué par la mérule, il a besoin qu'aille à son terme la rénovation engagée et interrompue. Pour quelle destination ? En attendant, l'édifice est aujourd'hui au coeur d'une polémique entre ex et actuelle municipalités, qui se rejettent la responsabilité de ce qui a été fait, pas fait ou mal fait.

     

    PAR BERNARD DÉFONTAINE

    bdefontaine@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »

    Le château Dampierre a été inscrit en fin d'année dernière par les Bâtiments de France, pour figurer dans le dossier de candidature du bassin minier au patrimoine mondial de l'UNESCO. Cette inscription n'a pas reçu l'aval du maire, qui a émis un avis défavorable. Inscrit ou classé, les conséquences ne sont pas les mêmes. « Mieux eût valu qu'il soit classé, explique Pierre-Michel Bernard. Inscrit, nous en subissons toutes les contraintes, sans les avantages. Classé, nous avions un droit à subvention. » Parmi ces contraintes, l'autorisation de l'architecte des Bâtiments de France pour toute demande de permis de construire dans un rayon de cinq cents mètres : rayon dans lequel figure la ZAC Valmont. L'obligation aussi de recourir à des entreprises agréées, « d'où un surcoût d'au moins 50 % ». Procédures encore compliquées si le bâtiment doit accueillir du public...

    Un parquet qui fait jaser

    Classement ou simple inscription, l'UDSA en tout cas s'en félicite. « Nous remercions le maire de reconnaître la qualité de notre travail », ironise l'opposition dans son encart d'expression libre à paraître dans le prochain bulletin municipal. Ce qui a eu le don d'irriter le nouveau maire, lequel a organisé illico une visite des lieux. Tonalité de son discours : un million d'euros - ce que l'ancienne municipalité a dépensé pour le commencement de la rénovation - pour ça ? « Ça », c'est une toiture - en ardoises d'Écosse - qui aurait pu coûter « deux fois moins cher » un parquet pas forcément de très bon goût, posé avant tout le reste et simplement appliqué sur l'ancien, d'où une perte de hauteur qui ne permet pas de remettre les radiateurs dans leurs anciens emplacements. « Le sol, c'est la dernière chose à traiter,abonde Vincent Sajous, responsable du patrimoine bâti. On ne fait pas le plancher avant d'avoir tout mis à nu et changé les canalisations. Là, il reste du plomb dans les murs. » « Dites-vous qu'il était en bien pire état quand nous l'avons récupéré en 2001 », rétorque Patrice Duterne, adjoint aux travaux de l'ancienne municipalité. Son état d'abandon imposait un « sauvetage », sous peine de le « laisser partir ».

    D'autant que la mérule s'était installée. Certains travaux furent alors subventionnés à 35 % par la DGE (*). « Il fallait respecter des normes et refaire à l'identique », précise l'ancien adjoint qui répond aux critiques. Pour lui, il y avait plus cher que l'ardoise d'Écosse : celle d'Angers. Et un plancher, « ça se protège ». Après la toiture, la charpente, la pierre - « malade » - et les planchers, le calendrier prévoyait de refaire le plafond, avec stuc et moulures, en 2009-2010 et les châssis de fenêtre en 2011. « À lui de jouer, dit Patrice Duterne de Pierre-Michel Bernard. Qu'il termine ce que nous avons commencé, et qu'il le fasse bien ! » Ce qu'il faut faire, Vincent Sajous en a une idée précise. Mais d'abord, avant toute intervention, chauffer, à vide, pendant quelques mois. Ce dont le château a trop manqué, depuis trop longtemps. •

    (*) Dotation globale d'équipement.

    Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Valenciennes/actualite/Autour_de_Valenciennes/Pays_de_Conde/2010/03/23/article_chateau-dampierre-reprendre-la-renovatio.shtml

  • Château de Bouillé

    Château de Bouillé

    Les ruines du château de Bouillé, du xve siècle/xvie siècle, se trouvent sur la commune de Torcé-Viviers-en-Charnie, en Mayenne.

    Il reste aujourd'hui de l'ancien château une tour transformée en maison d'habitation.

    Au début du xxe siècle l'Abbé Angot décrivait ainsi ce qu'il en restait : « Les ruines, qui couvrent aujourd'hui un espace de plusieurs hectares, présentent encore quelques parties intéressantes : le vieux logis, simples servitudes du château probablement; la grosse tour, avec ses sous-sols voûtés; la chapelle ou crypte à-demi enterrée; la tour du trésor, en style de la Renaissance, bel échantillon de ce qu'était le dernier château, bâti de 1490 à 1510. Entre ces édifices plus ou moins ruineux, les fondations des bâtiments principaux s'enchevêtrent dans tous les sens, et, quoiqu'on ne puisse plus reconstituer leur ensemble, laissent l'impression d'une des plus regrettables dévastations commencée par les éléments et achevée par les hommes. Les textes seuls peuvent aujourd'hui faire parler ces ruines et ces décombres. »

    Les remparts du château de Bouillé

    Sommaire

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    Géographie [modifier]

    La vallée, où le château était situé à 1 km au nord du bourg de Torcé, entre les buttes de Viviers au sud et celles de Voutré au nord, donne naissance à des cours d'eau dont les uns s'en vont à l'Erve, les autres à la Vègre. Bouillé se situe au point de séparation des deux bassins.

    Histoire [modifier]

    Description du château au XVIIe siècle [modifier]

    Le marquis René de Quatrebarbes décrit ainsi le domaine et le château tels qu'il les avait vus au milieu du XVIIe siècle :

    • La terre de Bouillé est de si grande étendue, qu'outre la forest de Charnie que l'on voit du château de Bouillé, elle est composée des seigneuries de sept ou huit paroisses et enrichie de soixante métairies situées dans la vallée de l'Erve, le meilleur pays du Maine; lesquels lieux sont tous bâtis comme des maisons de noblesse et accompagnés de bois de futaye. Le château et le bourg de Bouillé furent brûlés au moment de la guerre des Anglois, ce qui força Foucquet de Bouillé et Jeanne de Boisgamats, sa femme, à se réfugier dans la ville deLaval et à demeurer pendant quelque temps, tantôt dans une maison de la rue de la Rivière, tantôt au Boisgamaz. Le château de Bouillé, augmenté successivement, ressembloit plutôt à une ville qu'à une maison particulière; aussi l'incendie dont nous venons de parler, força à le rebâtir et à en faire une des plus belles maisons du royaume.
    Bouillé2.JPG
    • Le château, écrit-on en 1689est composé d'un entier corps de logis, où il y a plusieurs accompagnements et logements de salles basses et hautes, chambres et antichambres, cabinets, cuisines, offices, caves au-dessous, une chapelle au bout dudit accompagnement, une grande cour close de murailles, trois cours aux environs d'icelle; écuries, terrasses, portes cochères, ponts-levis et planchettes et fossés revêtus de fortes murailles; une basse-cour composée de plusieurs bâtiments et écuries, granges et étables; tous lesdits bâtiments couverts d'ardoises; jardins, vergers et issues joignant ledit château; trois avenues revêtues de bois de haute futaye; deux jeunes bois de haute futaye proche les avenues, nommés les Semés, contenant environ trois arpens, au milieu desquels est un bâtiment logeable avec une chapelle, nommée la chapelle du Semé, fondée sous le nom de Saint René; le domaine de 200 journaux de terre labourable et six vingts hommées de pré; les bois de haute futaie et taillis de laCharnie, contenant plus de 2000 arpens et 700 arpens de landes.

    La famille de Bouillé [modifier]

    Blason Famille de Bouillé.svg

    La famille de Bouillé est une famille mayennaise dont la notoriété couvrit surtout le xvie siècle et le xviie siècle. On veut la rattacher à celle du même nom enAuvergne, dont les armes ont quelque similitude, et avec autant de vraisemblance à celle qui, en Anjou, a pris son nom des paroisses de Bouillé-Ménard et Bouillé-Thévalles. Les Bouillé du Maine prennent rang dans la noblesse par leurs alliances et leur richesse au cours du xve siècle.

    Outre la terre patrimoniale de Bouillé, celles de Mézangers, de Chelé à Hambers, du Bourgneuf en Jublains, pour ne citer que les plus importantes de leurs possessions, attestent leur fortune. La part que les Bouillé prirent à l'expédition de Charles VIII en Italie (1494) explique les goûts artistiques qui se manifestèrent dans les édifices de Bouillé, Mézangers et Chelé. Le rôle vraiment historique de la famille commence avec les guerres de religion. On disait proverbialement au temps de Jean-Baptiste Colbertnoble Bouillé, riche Vassé.

    Blasonnement [modifier]

    D'argent à la fasce de gueules frettée de sable, accompagnée de deux burelles de gueules.

    Les seigneurs de Bouillé [modifier]

    • Jean de Bouilléveuf de Marie de Tigné, épouse Jeanne de la Vaucelle, dont naît :
    • Fouquet de Bouilléépouse en 1420 Jeanne du Boisgamats.
    • Marguerite de Bouillé, fille de Foulques, fut abbesse d'Étival-en-Charnie de 1461 à 1477, et résigna le 6 octobre 1477 en faveur de Jeanne de Laval, sœur de Gilles de Laval-Loué, évêque de Sées de 1493 à 1502.
    • 1485 Louis de Bouillé, chevalier, fonde la chapelle de Saint-Adrien en l'église de Torcé.
    • 1498 Jean de Bouillé épouse Madeleine Le Maire, fille du seigneur de Mézangers. On le trouve parmi les héritiers de René de la Vaucelle, seigneur d'Audray, en Beaulieu. Il déclare que lui et ses prédécesseurs ont toujours fait leur principale demeurance en la maison de Bouillé.
    • 1510 mariage de François de Bouillé, qui a succédé à son père. Il est qualifié chevalier en 1525Marguerite de la Jaille, sa veuve, vivait en 1541.
    • René de Bouillé, fils unique, fut comte de Créance par suite de son mariage avec Jacquine d'Estouteville. Il fit plusieurs emprunts au chapître du Mans en 15601561. Meurt avant1576.
    • René de Bouillé, fils aîné, joua un grand rôle dans les guerres de l'époque.
    • Claude de Bouillé, frère du précédent. Comme cadet de la famille, il fut destiné d'abord à l'Église et reçut la tonsure dans l'abbaye d'Étival-en-Charnie des mains de Charles d'Angennes, en 1565. Mais bientôt, à l'exemple de son frère et dans le même parti, il embrassa la carrière des armes, sous la conduite de M. de Chourses, seigneur de Malicorne. Il défendit Sainte-Suzanne contre les ligueurs en 1589, servit sous les ordres de son frère l'année suivante, sous le nom de comte de Créance le jeune, parut à la bataille de Craon en1592, puis au siège de Mayenne. Nommé gouverneur de cette dernière place en 1593, il garda ce titre jusqu'à la fin de la guerre civile, et fut aussi lieutenant du duc de Longueville enNormandie. Un acte du 10 août 1597 le qualifie chevalier de l'ordre de Saint-Michel.
    • René de Bouillé, fils aîné de René de Bouillé et de Renée de Laval, fit ériger la terre de Bouillé en marquisat ou, du moins, prit le nom de marquis de Bouillé. On le nommait dans le pays : "le grand roi de la Charnie". Marié d'abord à Marthe de Beaumanoir, puis à Mlle de la Guiche de Saint-Géran, il vivait encore en 1644. Vivant à une époque de paix relative, il n'eut pas l'occasion de se signaler comme son père et son oncle Claude, mais bénéficia de leurs services, qui furent récompensés en sa personne par des titres et des faveurs. Le marquisat fut créé pour lui, il fut conseiller d'État et d'épée, capitaine de 50 hommes d'armes, chevalier de l'ordre du roi, député de la noblesse aux états de Sens (1614) et de Paris (1615), gouverneur de Laval (de 1614 à 1644).
    • Éléonore-Renée de Bouillé, seule héritière d'une immense fortune, épousa en 1644 Henri de Daillon, marquis d'Illiers, fils du comte du Lude, dont elle n'eut pas d'enfants. Éléonore (†1681) est l'une des plus célèbres figures de la famille de Bouillé. Mentionnée dans la correspondance de Madame de Sévigné, elle paraît cependant peu à la Cour et préfère se consacrer à sa passion, la chasse, en forêt de Charnie. Elle a fait l'objet de légendes mettant en scène sa cruauté. On dit que son spectre, celui de la "Dame verte", hantait les murs duchâteau du Rocher à Mézangers, propriété de la famille de Bouillé à partir de 1624.1
      Article détaillé : Château du Rocher.
    • Elle laissait le reste de sa fortune, Bouillé spécialement, aux petits-enfants d'Urbain de Bouillé, son oncle. Celui-ci était mort à Grazay en 1655, laissant d' Blason famille de Feschal.svg Anne de Feschal,Philippe de Bouillé, comte de Créance, seigneur de Champfleury, qui eut un fils et une fille, Anne-Louise, victime trop docile du rapt de ce damné de Pomenars, dont les histoires défrayèrent la ville et la cour. Jacques-Philippe de Charnacé, qu'elle épousa ensuite, eut d'autres disgrâces ; la fortune des Bouillé, déjà obérée à la mort de la marquise du Lude, fut de plus en plus compromise.
    • Le château de Bouillé, vendu d'abord en 1684 au duc de Conti par un acte que la princesse de Conti révoqua, fut définitivement acquis par Jean-Louis Portail, chevalier, seigneur de Vaudreuil, président à mortier au parlement de Paris, le 26 mars 1732.
    • Une vente nationale du domaine, divisé en dix-neuf lots, eut lieu le 1er messidor an II, sur Aglaé de Conflans de Rohan-Montbazon, héritier de Louis-Gabriel, marquis de Conflans, et d'Antoinette Portail.

    Notes et références [modifier]

    1. Ses goûts l'éloignèrent toujours de la cour, où son rang lui donnait entrée. Elle ne se plaisait que dans ses terres, avec ses chevaux et ses chiens à courre les cerfs et les chevreuils de la Charnie; elle y mourut en1681, dans sa résidence de la Meute, et fut inhumée dans le caveau de l'église de Torcé.

    À voir dans les environs [modifier]

    Sources et Bibliographie [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Bouillé

  • Château de Kerdurand

    Château de Kerdurand

    Château de Kerdurand Riantec
    Datation
    XVIIIe siècle

    Propriété de campagne de Jean Durand, sieur de La Feuillade, marchand et bourgeois à Port-Louis, qui baptise son domaine Kerdurand, et le revend dix ans plus tard. Le troisième propriétaire, en 1745, François Stéphan, négociant lui aussi, prend le titre de ' sieur de Kerdurand ', puis le cède en 1762 à Jean Rousse, chirurgien de la Compagnie des Indes. Après 1775, la société du Serpent d'or, qui réunit des bourgeois et des militaires, y tient ses assemblées.

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-kerdurand-riantec