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  • Château de Beaulieu

    Château de Beaulieu

    Château de Beaulieu Pécy
    Matériaux
    grès
    Brique
    Datation
    XIIIe siècle - XVIIe siècle

    La famille de Beaulieu est, au XIIIe siècle, l'une des plus importantes de la Brie. Elle est propriétaire du château jusqu'en 1372. En 1480, Jean Ier du Drac est seigneur de Beaulieu. Plusieurs membres de cette famille ont leur pierre tombale dans l'église de Pécy. Partiellement détruit par un incendie en 1611, le château a été reconstruit. De nombreuses modifications ont également eu lieu au XVIIIe siècle. La façade actuelle sur cour est composée de quatre tours en poivrière, deux aux angles, et deux plus petites encadrant l'entrée. Les encadrements de baies, alternant briques et blocs de grès, rythment la façade. Toute la partie arrière du château est entourée de douves.

    Enfants

     

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-bures-morainvilliers

  • Château de Bures

    Château de Bures

    Château de Bures Morainvilliers
    Datation
    XVIIIe siècle - XXe siècle

    Avant la Révolution, le propriétaire de ce château est Henri Gonse, secrétaire du conseiller d'État Guyot et intendant des armées du roi. Le château est ensuite acquis par le comte Davidor vers 1830, puis par la famille Geoffroy, par Mme Withcomb, par M. Revel et par la princesse Radowich. Mme Withcomb fait construite par Alfred Doré, en 1909, une chapelle de style roman. Elle pense l'offrir à Bures, mais meurt avant de rédiger son testament. Le château est ensuite occupé par une école américaine, puis sert de préventorium pour la société Union d'Électricité. Il est actuellement utilisé par l'IFOREP (Institut de formation, de recherche et de promotion). Rendue au culte lors de la Seconde Guerre mondiale, la chapelle est encore utilisée en 1970, puis sert d'entrepôt à l'IFOREP.

     

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-bures-morainvilliers

  • Château de Rustéphan

    Vestiges du Château de Rustéphan

    Vestiges du château de Rustéphan Pont-Aven

    Datation
    XVe siècle - XVIe siècle

    Source : http://fr.topic-topos.com/vestiges-du-chateau-de-rustephan-pont-aven

  • Château de La Colle Noire

    Château de La Colle Noire

    Sommaire

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    Situation Géographique [modifier]

    Situé à l’entrée du Pays de Fayence, le Château de La Colle Noire est presque à la limite entre les Alpes-Maritimes et le Var. Il est édifié au-dessus du carrefour de La Colle Noire sur un promontoire dominant la plaine de Montauroux.

    Le Château est entouré d’un Parc dans lequel se trouve la Chapelle Sainte-Anne. La restauration de cette chapelle a duré 2 ans car tout avait été pillé et l’autel a été refait à l'identique par le marbrier Guilvart de Callian. Cette chapelle privée est consacrée et peut accueillir des célébrations religieuses officielles.

    Le Château de la Colle Noire

    Origine [modifier]

    Au XIXe siècle, un lieu dit nommé « Colle Narbonne », désignait l’emplacement d’une vieille bastide du XVe siècle, certainement la maison la plus ancienne du village, habitée par la famille Rostagno, qui se trouve actuellement sur la route de Grasse, (vieille batisse abandonnée avec 1 tour carrée).

    Henri-Emmanuel Poulle (17921877), député du Var et Premier Président de la Cour d’Aix-en-Provence, issu d’une vieille famille de Montauroux, devient propriétaire d'un immense domaine de plus de 100 hectares qui prend alors par extension, le nom de tout le quartier : « La Colle Noire » et où l'on cultive la rose à parfum, les vignes et le jasmin.

    En 1858, à l’âge de 66 ans, il décide d'y construire une grande demeure pour sa retraite.

    La construction va durer 3 ans (de 1858 à 1861). Sur ce même terrain, Maître Poulle fait édifier une chapelle dédiée à Sainte Anne, prénom de sa fille Anne-Victoire et l’office y est célébré par le curé de la paroisse.

    Henri-Emmanuel Poulle possède également sur les hauteurs de Montauroux, une chapelle dédiée à St Barthélémy. Construite en 1634 par les Pénitents Blancs, elle fut entièrement décorée et aménagée par des artistes anonymes. Grâce à un « titre de propriété perdu », elle ne put être vendue comme « bien national » sous la révolution française et a été soustraite à d’éventuels actes de vandalisme pendant la révolution de 1870. Elle passe ainsi dans le patrimoine de M. Poulle.

    La Vie du Château de La Colle Noire [modifier]

    A la mort de Maître Poulle en 1877, la propriété passe à sa fille, Anne-Victoire (1827-1894), mariée à M. Félix Reibaud, Maître des Postes. Anne-Victoire, très pieuse, obtient de l’Evêché, que le curé de Montauroux puisse dire la Messe à la Chapelle Sainte Anne, dans la popriété, tous les dimanches et jours de fête, excepté Noël et Pâques.

    Les habitants du quartier prennent alors l’habitude de venir entendre la messe à la Chapelle. Au cours d’une visite pastorale de l’évêque de Fréjus, le curé se plaignit du surcroît de travail et la présence d’un prêtre pour officier à « La Colle Noire » ne fut plus qu’épisodique. Au décès d’Anne-Victoire Poulle en 1894, son fils, Paul-Félix Reibaud devient propriétaire. Chef de Bureau au Ministère de la Justice à Paris, il n’a que faire d’une propriété dans le Var natal, et s’en désintéresse ! La propriété à l’abandon est vendue à Pierre Gosselin, qui la gardera jusqu’en 1950. En 1945, alors que le débarquement des alliés s'effectue sur les plages du Dramont et de Golfe Juan, les allemands occupant les villages environants décident pour se venger avant de se replier, de regrouper tous les jeunes gens de Montauroux dans le Parc du Château afin de les fusiller.

    Les transformations du Château par Christian Dior [modifier]

    En 1950 la propriété de 50 hectares est rachetée par Christian Dior qui vécut non loin à Callian en 1940 avec sa sœur et son père. Bien que vaste, après plusieurs années à l'abandon, la demeure est alors délabrée. Christian Dior engagea un architecte célèbre qui lui fut présenté par le Parfumeur Molineux au cours d'un voyage en URSSAndré Svetchine, afin de restructurer et rénover la bâtisse. Ce qui n'était que caves à vins ou granges fut transformé en suites et salons sous la plume habile de Christian Dior! Les fenêtres furent redistribuées, l'entrée entièrement crée et dessinée par Dior lui même: il reprit le motif symbole de sa villa d'enfance "les rhumbs" soit, la rose des vents. Il créa le « miroir d'eau », grand bassin de plus de 40 mètres de long. Il fit également restaurer la Chapelle Saint-Barhélémy du village de Montauroux, qu'il légua ensuite à la commune en 1953 sous condition qu'elle l'entretienne.

    Après le décès de Christian Dior en 1957, c'est sa sœur cadette Catherine Dior qui hérita de la demeure, mais elle la revendra aux époux Laroche, propriétaires du célèbre Hôtel 4 étoiles La Réserve de Beaulieu. Ils n'eurent pas le temps de s'occuper d'une propriété dans l'arrière pays varois et elle est à nouveau délaissée et pillée avant d'être rachetée en 1976 par les époux Tassou. La demeure fut à nouveau remise en état.

    Le Château est également un lieu de réception, et est actuellement à vendre1.

    Pour anecdote, le groupe anglais Oasis y a enregistré en partie son 4e album Standing on the shoulder of giants d'avril à août 1999.

    Références [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_La_Colle_Noire

  • Château de la Courbe de Brée

    Château de la Courbe de Brée

    Le Château de la Courbe, est situé à 2 km de Brée en Mayenne, sur la route allant de Brée à Saint-Christophe-du-Luat.

    Gloriette de la Courbe de Brée.JPG

    Description [modifier]

    « Le château de la Courbe, au sud-est et à deux kilomètres du bourg, jouissait du titre de châtellenie avec haute, moyenne et basse-justice non contentieuse. La terre était composée du domaine avec cens, rentes et droits seigneuriaux sur la majeure partie de la paroisse, et deux cents arpens de landes dans les landes de la Charnie, en Livet et en Saint-Christophe-du-Luat.

    Ce château relevait pour sa haute, moyenne et basse justice et pour ce qu'emportent les fossés, le pré de la Salle, les champs et prairies des Marais, du Chapitre du Mans par sa châtellenie d'Assé-le-Béranger ; de Monsieur, frère du roi, pour les deux cents arpens de landes de la Charnie ; et du château de Brée, à foi et hommage lige, pour le surplus et pour son titre de Châtellenie1, 2

    Construction [modifier]

    • Au xiie siècle, un habitat seigneurial à motte et à manoir était bâti sur le site, proche de 400 m, des Murailles.
    • Dans la première moitié du xiiie siècle est bâtie une grande salle (18 m x 11 m) sans étage, probablement à nef, dotée d'une cheminée monumentale. Deux médaillons décorent le mur sur le pignon sud : celui de gauche présente une tigresse qui se reflète dans un miroir, croyant y voir l'image de son petit; celui de droite montre un cavalier portant dans son bras gauche un jeune tigre et tenant dans la main droite un miroir3.
    • Au milieu du xive siècle, un second bâtiment, le vieux logis, avec entrée spécifique, est construit en angle de la grande salle, laquelle est alors rétrécie au niveau de la nef centrale, et la cheminée déplacée sur le mur ouest, construit à cette époque. Une cuisine et ses dépendances est également construit perpendiculairement de la grande salle. Substantiellement modifié et surélevé par la suite, ce bâtiment constitue le logis neuf.
    La Courbe de Brée int.jpg
    • Vers la fin du xive siècle, un étage est ajouté au-dessus de la grande salle et permet d'installer une salle haute4 suivie d'une chambre carrée qui existe encore. Les ouvertures de la grande salle sont remaniées; une tour de latrines est construite à l'angle sud-est de la grande salle et dessert, via une galerie extérieure, les deux pièces de l'étage.
    • Dans la 2e moitié du xve siècle, de larges transformations sont opérées : transformation du vieux logis en cuisine, construction de la tour de gloriette, de la chapelle, surélévation de la moitié est du logis neuf, construction d'une tour de latrines.
    • Vers 1560 on achève la surélévation du logis neuf, avec chambre haute et cabinet. la galerie est poursuivie vers l'ouest pour desservir les lieux. Sur la façade, on surmonte les fenêtres de frontons à décors de volutes et pots à feu.
    • Vers la fin du xvie siècle, au moment de la Ligue, un mur d'enceinte défendu par 4 tours vient renforcer les défenses extérieures.
    • 4 bâtiments de service sont édifiés à proximité :

    Seigneurs [modifier]

    La famille Le Vayer [modifier]

    Les premiers seigneurs de La Courbe, reconnus par titres authentiques, appartenaient à la famille Le Vayer, de Voutré, famille d'écuyers.

    • Jean Le Vayer de Voutré, cité dès 1299. Officier d'Henri d'Avaugour, baron de Mayenne, il représente en 1301 la noblesse du Maine contre l'aide demandée par Charles de Valois, comte d'Anjou et du Maine, lors du mariage de sa fille Isabelle. Il épousa avant 1320 la fille de Patrice (ou Patry) de Sourches et fut de ce chef seigneur de Sourches-Vayer en Saint-Symphorien6.
    • Patry Le Vayer, son 3e fils, écuyer, succède à ses 2 frères et prend en 1361 le titre de seigneur de Sourches et de Pescheray7. Un document de 1364 l'indique comme étant le mari de Marguerite, fille de Jean Chevalier. Il mourut vers 1379. De son mariage avec Marguerite Chevalier étaient issus , entre autres enfants, Jean et Perrette.
    • Jean Le Vayer, échanson du roi, écuyer, seigneur de Sourches, Pescheray et Voutré, succéda à son père vers 1379. Il fit partie de la fâcheuse chevauchée dans la forêt du Mans le 5 août 1392 avec Charles VI. Il fut tué le 25 octobre 1415 à Azincourt.Le 18 janvier 1398, Jean Le Vayer avait ratifié « le mariage et don fait par Marguerite, jadis femme de feu Monsieur Patry Le Vayer, chevalier, à Messire Jean de Vassé, chevalier, et Perrotte sa femme, fille dudit Patry »« confirmé par testament dudit Patry, des terres de Montchauveau, la Courbe, et des Hayes de Brée, pour tout ce que ladite Perrette pouvait prétendre ès successions tant paternelle que maternelle ». Par ce mariage, vers 1380Perrette Le Vayer apporta ainsi la Courbe à la famille de Vassé.

    Les familles de Vassé Blason famille de Vasse.svg et le Cornu Blason Famille Le Cornu.svg [modifier]

    • Jean de Vassé, époux de Perrette Le Vayer, est dénombré dans la montre de la compagnie d'ordonnance du connétable Bertrand du Guesclin en 1370. En 1402 il fit plusieurs dons au chapelain de son château. Devenu veuf, le seigneur de Vassé épousa en secondes noces Jehanne de Landevis avant 1410. Du mariage de Jean de Vassé et Perrette Le Vayer est issu Groignet, qui suit.
    • Jean Groignet de Vassé Blason famille de Vasse.svg, écuyer, dit Groignet8seigneur de Montfouloux, Saint-Jean-sur-Mayenne, la Girardière, la Courbe, épousa d'abord Morette de Villiers, puis, en 1414,Jeanne le Cornu Blason Famille Le Cornu.svg 9dame de Ragotière, en Astillé, du Bois-Ragot, en Cosmes et Cossé, de la Brairie, en Houssay, fille de Jean Le Cornu Blason Famille Le Cornu.svg et de Jeanne Ragot10dame du Bois-Ragot, la Ragotière, et la seigneurie d'Astillé. Grognet de Vassé profita des revers de fortune de son cousin Jean Le Vayer pour agrandir son patrimoine : le 14 novembre 1422, il lui rachète la terre de Voutré et le retrait féodal de souches; le 10 mai 1423, il, exerce son droit de retrait et acquiert la terre de Sourches auprès de Guillaume Richier, avocat, pour 3000 livres tournois. Il meurt avant le 18 décembre 1423; à cette date, le receveur de Sainte-Suzanne, Jean Gaultier, reçoit de « dame Jeanne Cornue, veufve de Jean Groignet de Vassé 60 écus d'or et 120 livres deniers pour la vente du contrat que Guillaume Richer avait faict pour Chources ». Le 30 avril 1424« dame Jehanne Cornue, dame de la Courbe, veuve deffunct Grognet de Vassé » fait foi et hommage au Chapitre du Mans à cause de la terre de la Courbe.
    La Courbe de Brée ext.jpg
    • Jeanne Le Cornu, devenue veuve de Groignet avec 3 enfants, JeanCatherine et Jacquette, se trouva semble-t-il dans une situation financière difficile, aggravée par les conséquences de l'occupation anglaise (Le Mans et Sainte-Suzanne tombèrent en août 1425), et vendit des terres et des biens.
      • Son fils Jean dit Grognet, écuyer, « dès son jeune âge abandonna ses héritages et possessions qu'il avait en icel pays du maine pour l'usurpation et occupation que nos anciens ennemis et adversaires anglais en firent ». Entré comme page au service du duc d'Alençon, il guerroya contre les Anglais lorsqu'il fut « en âge de porter le harnoiz ». Au cours de ces guerres, Jean de Vassé fut fait prisonnier par le sireJohn Talbot Blason John Talbot.svg, à qui il dut payer « grande et excessive finance et raençon ». Jeanne Le Cornu décéda après 1451. Mais, dès 1450, sa filleJacquette est qualifiée dame de la Courbe dans un hommage reçu pour le fief de Montchauveau à Neau.
      • Quant à son autre fille, Catherine de VasséBlason famille de Vasse.svg, dame de Montfouloux, Saint-Jean-sur-Mayenne et de la Girardière, elle épousa Jean des Écotais, chevalier seigneur dudit lieu et de Jublains ; celui-ci, devenu veuf, se remaria avec Jeanne d'Orange ; il avait eu du premier lit Jean IV des Écotais.
    • Jacquette Grognet de Vassé Blason famille de Vasse.svgdame des Hayes de la Breille et de la Courbe épousa en 1433 Jean de Saint-Berthevin, seigneur de Soulgé-le-Ganelon. Ils eurentdde cetteunion Jean et Roberde de Saint-Berthevin. En 1448, Jacquette de Vassé, devenue veuve, avait la garde de ses 2 enfants. Elle porte la qualité de dame de la Courbe dans un aveu reçu par elle le 4 juillet 1450. Elle épouse en secondes noces Ambroise I le Cornu Blason Famille Le Cornu.svg, qui rendit aveu en 1464 de la terre de la Courbe de Brée. Il était fils de Jean III le Cornu Blason Famille Le Cornu.svgseigneur de la Barbottière, en Ahuillé, du Plessis-de-Cosmes et de Marie de Brée ; il était seigneur de Parné et de Launay-Peloquin. C'est d'eux qu'est issue la branche des Le Cornu de la Courbe de Brée.
    Blason : D'or au massacre de cerf de gueules, surmonté d'un aigle éployé de sable.

    Il eut :

      • Ambroise le Cornu II Blason Famille Le Cornu.svg, seigneur de la Courbe et de Launay-Peloquin, « escuier de l'escurie du Roy », qui épousa Marie de Saint-Benoit, dont :
    1. Ambroise qui suit ;
    2. Marin, sieur des Haies.
        • Ambroise le Cornu III Blason Famille Le Cornu.svg, seigneur de la Courbe, Parné, Launay-Peloquin, la Breille et la Chevalerie, épousa 1° Adnette Ferrant qui contribua à la fondation de la chapelle de la Courbe ; 2° Catherine de Savonnières, fille de Félix, s. de la Bretesche, et de Marie de Brée par contrat passé à Angers en1489. Il eut du 1er mariage : Ambroise le Cornu IV Blason Famille Le Cornu.svg, écuyer, seigneur de la Courbe et de Launay-Peloquin ; il vivait en 1508. Il eut part à la fondation de sa mère.
    • Claude Le CornuBlason Famille Le Cornu.svg, fils de Ambroise et de Catherine de Savonnières, seigneur de la Courbe de Brée, Parné, Launay-Peloquin et la Chevalerie, épousa Marie de Feschal, fille aînée de René de FeschalBlason famille de Feschal.svg, seigneur de Thuré, et de Jeanne Cornilleau, et approuva et augmenta lui aussi la fondation faite pour son père.

    Il faut ajouter aux deux précédents : Perrine le Cornu Blason Famille Le Cornu.svg, fille aînée de noble homme Ambroys le Cornu, l'aîné11.

    • Jehan le Cornu Blason Famille Le Cornu.svg, avec lequel Claude, son frère, fit en cour de Ruillé en Anjou le 20 mars 1525 un arrangement en vertu duquel il lui cédait vingt écus soleil, une hacquenée et quinze écus soleil que lui devait le seigneur de la Barbottière, pour le désintéresser de ce qui pouvait lui revenir de la succession déjà ouverte de leur père Ambroise le Cornu et de ses droits lors du décès de leur mère12.
    La Courbe de Brée douves.JPG
    • Ambroise le Cornu Blason Famille Le Cornu.svg, Ve du nom, seigneur de la Courbe, vivait en 156713. Il épousa Madelaine de la Jaille, fille de Claude, baron d'Avrillé et deFrançoise Cadu ; elle fut inhumée dans l'église de Brée le 9 janvier 1591. Nombre d'actes de baptêmes où il figure depuis 1583, ainsi que sa femme et ses enfants, à titre de parrain ou de témoin, montrent que cette famille était restée catholique. Ambroise le Cornu avait acheté le lieu de la Hune, enBazougers, d'Arthus de Maillé. Mais il y eut sur lui retrait lignager par le curateur du comte de Laval. Il fut inhumé dans l'église de Brée, dans le chœur près du grand autel, le 11 mai 1604. Il eut :
    1. René Blason Famille Le Cornu.svg;
    2. Nicolas Blason Famille Le Cornu.svg, évêque de Saintes 14.
    3. Siméon le CornuBlason Famille Le Cornu.svg, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem Malteserkreuz.svg , connu sous le nom de M. le commandeur de la Courbe.
    4. Jean le CornuBlason Famille Le Cornu.svg, seigneur du Parc d'Avaugour, qui épousa 15 Marie de Mégaudais, dame de Panart, fille unique de Louis de Mégaudais, seigneur de Pannard et de Jeanne le Jariel, dont une fille qui épousa Louis de la Paluelle, écuyer, seigneur de l'Oucé, de Saint-James en Normandie. Marie de la Paluelle, fille de Louis, prit à l'âge de seize ans l'habit aux Bénédictines d'Ernée le 28 juin 1642, et mourut peu de jours après et fut enterrée au cloître. « Elle était très dévote à la Sainte Vierge ».
    5. Ambroise le Cornu Blason Famille Le Cornu.svg, seigneur de la Chevalerie, époux de Marie de la Vairie ; dont : René le Cornu, s. de la Chevalerie qui hérita du Menil-Barré. Il mourut sans alliance et sans bien.
    6. Claude ou Claudine le CornuBlason Famille Le Cornu.svg, mariée à F. Gaignon, seigneur de Villaines, près le Mans, le 15 février 1569, dont : Claude de Gaignon qui épousa à Nantes en 1617 Jeanne Raoul de la GuibourgèreLouis, seigneur de Vilennes, qui épousa Marie Leprêtre, était fils de ces derniers ; il eut Jacques de Gaignon, époux d' Antoinette d'Assé, dont Louis-Jacques-Armand de Gaignon de Villennes et Marie-Antoinette de Gaignon de Lort16.
    7. Jeanne le Cornu Blason Famille Le Cornu.svg, qui épousa Madelon le Porc, d'où Pierre le Porc, époux de Guyonne le Sénéchal, dame du Boisberanger.
    8. Marie-Madeleine le CornuBlason Famille Le Cornu.svg, femme de Claude Labbé, seigneur de Champagnette.
    9. Simonne le CornuBlason Famille Le Cornu.svg, née en 1584 17.

    A partir de cette époque, la seigneurie de la Courbe ne fait plus qu'un avec celle de Brée. Blason Famille Bree.svg.

    Article détaillé : Famille de Brée.

    Voir aussi [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau de la Courbe de Brée.

    Source [modifier]

    Notes et références [modifier]

    1. François-Augustin GéraultNotice sur Evron, p. 256.
    2. « La maison seigneuriale de la Courbe est affectée au logement du fermier. On entre dans la cour par un vieux portail en plein cintre surmonté d'un pavillon en ruine protégé jadis par un pont-levis. Le bâtiment principal au fond de la cour, est flanqué de deux tours au midi, dont l'une ronde et l'autre à pans coupés. Les croisées de la façade située au nord ont été renouvelées et elles portent le caractère d'une date peu ancienne ; les portes d'entrée sont ogivales à l'extérieur et à plein cintre à l'intérieur. Ce bâtiment avait été accolé à un ancien édifice dont la charpente et les planchers ou les voûtes ont disparu. On distingue l'emplacement de deux salles immenses ; la première, qui offre une longueur de seize mètres sur huit de largeur, conserve le nom de petite salle ; la seconde longue de dix-neuf mètres environ et large de neuf s'appelle la Grande-Salle. Les murailles ont presque deux mètres d'épaisseur et les ouvertures sont à plein-cintre. Au-dessus régnait un étage qu'on exploitait par un escalier en pierre de granit, construit dans une tour fort élevée et qu'on nommait la Gloriette. La hauteur de chacune des marches ne dépasse pas quatre-vingts millimètres. Ce magnifique escalier qui semble avoir été refait au XVe s. est couronné par une voûte élégante ; sur la clé on a gravé des armes que l'obscurité et la poussière empêchent de distinguer. De la dernière marche on monte dans un escalier en pierre fort étroit et qui conduit à la partie supérieure de la tour. A côté se trouvait la chapelle dont il ne reste plus que quelques débris. Les murailles du jardin étaient garnies de nombreuses meurtrières et défendues à l'extrémité occidentale par une tour dont on voit encore les ruines. De profonds fossés cernaient le château, la cour et le jardin. » (Gérault.)
    3. Cette scène est issue de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien.
    4. Actuellement en cours de restauration.
    5. Pigeonnier.
    6. Sourches = terre sise à Saint-Symphorien dans la Sarthe.
    7. au Breil dans la Sarthe.
    8. Groignet, comme Greignus en Bretagne, signifierait aînégreigneur ayant le sens en effet de plus grand ou de meilleur; et ce nom, honorifique ou non, et s'il n'est pas dû à un défaut physique, est porté par les Vassé depuis le xive siècle. La famille, connue dès le xie siècle, s'allia aux familles les plus riches et les plus nobles, et posséda des domaines immenses dans le Bas-Maine.
    9. Le 29 avril 1424 elle fait foi et hommage au chapitre pour sa terre de la Courbe en tant qu'elle est tenue du fief dud. chapitre. Elle s'était mariée en premières noces le 16 février 1394 avec Juhel de Mathefelon qui mourut enHongrie en 1397. (Bilard, II, 707).
    10. ou Haberde (Abbé Angot) ou Herberd (notice sur la grande-Courbe).
    11. Elle avait épousé Charles Destouches, écuyer, s. des Haies. Ambroise le Cornu avait promis donner en dot à sa fille 800 liv. sur lesquelles il restait encore à payer plus de 300 liv. et 50 liv. de rente sur ses domaines de l'Escotière et de la Pelletrie en Saint-Jean-de-Vimarcé. Ces deux domaines, Ambroise le Cornu les avait cédés à … de Vendomois, seigneur de Grillemont. Au cours du procès qui lui fut intenté à ce sujet, Ambroise répondit que s'il n'avait achevé le paiement c'était « à l'occasion de plusieurs affaires qui luy estoient survenuez » qu'aussi, s'il avait cédé lesdits lieux au s. de Grillemont, ç'avait été à la suite de procès et condamnation. Les parties s'accordèrent, aux conditions suivantes. Amb. le Cornu cède auxdits époux ses lieux, domaines et métairies de Launay-Guyard près de Launay-Peloquin à tenir en « franc paraige » de lui et de ses hoirs, avec les charges dues d'ancienneté, et la Godairie, au Bignon, tenue à hommage du s. dud. lieu à 16 s. 4 d. de devoir, et du s. de l'Aubinière à 4 s. de devoir. La jouissance toutefois de Launay-Guyard était assurée à Ambroise le Cornu sa vie durant, et les époux Charles et Perrine recevaient en échange une rente de 18 l. 18 s. 9 d. sur la terre de Grillemont. Si led. Charles et sa femme mouraient sans enfants on déduirait 300 liv. sur les 800 qui suivant le contrat de mariage devaient en ce cas être reportées. Cet acte est du 8 juin 1494, en cour de Bourgnouvel.
    12. Rememb. de la Courbe.
    13. Parrain en 1583 avec sa mère pour marraine.
    14. Voir Revue du Maine, tome XI, p. 267.
    15. Titres de Sumeraine.
    16. Ces derniers renseignements ne cadrent pas avec la généalogie qu'on trouve dans Le Paige. L'abbé Angot la donne pour faciliter un contrôle.
    17. Qu'il faut ajouter d'après les registres de Brée.
    18. L'abbé Angot indique que personnellement, il doit à Jean-Baptiste de Goué d'avoir commis des erreurs dans la Monographie de Brée, qu'il juge a posteriori mauvais travail, qu'il ne recommande pas et qui vaut autant que deux ou trois autres brochures analogues écrites par lui dans le même temps avec aussi peu d'expérience.

    Sources et documentation [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_la_Courbe_de_Brée

  • Château d'Arcy

    Château d'Arcy

    Château d'Arcy Chaumes-en-Brie
    Datation
    XIIIe siècle - 1896

    Cette habitation est composée d'éléments très divers. Le portail d'entrée est celui de la chapelle Saint-Firmin, dont la première pierre est posée à Paris en 1257. Elle est réédifiée à Chaumes en 1896, par les soins de Jean Bonneau, maitre tailleur de pierre. La tour date du XIXe siècle.