Palais Jacques-Cœur
Palais Jacques-Cœur
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Palais Jacques-Cœur | |
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Présentation | |
Nom local | Hôtel Jacques-Cœur |
Période ou style | Gothique tardif |
Type | Palais |
Début construction | 1443 |
Fin construction | 1451 |
Propriétaire initial | Jacques Cœur |
Destination initiale | Lieu d'habitat |
Propriétaire actuel | État |
Destination actuelle | En restauration |
Géographie | |
Latitude Longitude | Non renseigné (Chercher ce lieu) |
Pays | France |
Région historique | Berry |
Subdivision administrative | Centre |
Subdivision administrative | Cher |
Commune | Bourges |
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Le palais Jacques-Cœur, situé à Bourges, est un chef-d’œuvre de l’architecture gothique tardive. Cet édifice naît de la volonté deJacques Cœur de bâtir une « grant’maison » dans sa ville natale. Il préfigure les hôtels particuliers qui fleuriront à la Renaissance. Toutefois, l’argentier de Charles VII n’y habita jamais.
Le palais Jacques-Cœur fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 18401. |
Historique [modifier]
Sa construction débute en 1443 et semble juste terminée en juillet 1451 lorsque Jacques Cœur est arrêté. Le palais est alors confisqué avec tout son mobilier par la couronne.
Le palais L'Aubespine [modifier]
Ne trouvant pas d'acquéreur, le roi le rend finalement en 1457 aux fils de Jacques Cœur, Henri, Ravan et Geoffroy. Il ne sera revendu qu'en 1501, par le fils de Goeffroy à un notable local, Antoine Turpin qui le revend lui-même en 1552 à Claude de L'Aubespine, secrétaire d'État et des finances. Le palais connaît alors pendant plus de cent ans la vie animée et brillante des gens du pouvoir.
Le bâtiment administratif [modifier]
Adjugé par décret judiciaire au ministre Colbert en 1679, il sera rétrocédé à la municipalité de Bourges le 30 janvier 1682. Celle-ci y installera divers services administratifs et judiciaires. La demeure ne sera que peu modifiée même si la Révolution occasionne la destruction de bas-reliefs divers et surtout celle de la statue équestre de Charles VII qui occupait le dais du porche d'entrée depuis l'origine.
La lente destruction évitée [modifier]
C'est l'installation de la Cour d'appel et des tribunaux en 1820 qui a entraîné les plus graves destructions dans le bâtiment : l'intérieur fut remodelé au fur et à mesure des besoins d'espace sans respect pour les décorations existantes, des fenêtres sont ouvertes, etc.Prosper Mérimée le dénonça dès 1837 et le bâtiment fut classé monument historique en 1840. Une campagne de restauration commença alors et se poursuivit jusqu'en 1885. Malgré une réfection importante des façades et une reconstitution ambitieuse de l'intérieur, cette restauration ne fut pas exempte d'erreurs comme la suppression arbitraire de la toiture conique du donjon par l'architecte Paul Bœswillwald.
Les restaurations [modifier]
En 1920, la Cour d'appel et les tribunaux quittent enfin le bâtiment et l'hôtel Jacques Cœur continuera à porter l'appellation de Palais en référence à cette ancienne utilisation. L'État se porte acquéreur de l'ensemble du bâtiment en 1923 et une restauration reposant sur des bases historiques sérieuses sera menée de 1927 à 1937 sous la direction des architectes Henri Huignard et Robert Gauchery. L'état actuel des bâtiments en est le résultat direct.
Depuis 1999, un nettoyage des façades est en cours.
Notes et références [modifier]
Voir aussi [modifier]
Liens externes [modifier]
Bibliographie [modifier]
- Jean-Yves Ribault, Le palais Jacques-Cœur, Éditions du Patrimoine, Paris (France), mars 2001, ISBN 978-2-85822-609-2
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_Jacques-Cœur