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Châteaux de France et d'ailleurs - Page 77

  • Château Voyer d’Argenson

    Château Voyer d’Argenson

    Château Voyer d’Argenson

    Château Voyer d’Argenson




    Le parc et la maison seigneuriale d'Asnières sont à vendre lorsqu'au milieu du XVIIIe siècle Marc René Voyer de Paulmy d'Argenson (1722-1782) décide de faire bâtir à Asnières une résidence digne de son statut. De haute lignée, le marquis de Voyer est le fils du châtelain de Neuilly, le comte d'Argenson (1696-1764), ministre de la Guerre de 1742 à 1757. Le jeune marquis ' il a 28 ans lorsque Louis XV lui confie la direction générale des haras de France ' achète la propriété d'Isaac Thelusson, envoyé de la république de Venise, y adjoint quelques propriétés environnantes, fait raser la bâtisse et confie la construction du nouveau château à Jacques Hardouin-Mansart, comte de Sagonne (1709-1776), architecte du roi, constructeur de la cathédrale Saint-Louis de Versailles, et petit-fils de Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), l'un des grands noms de l'architecture sous le règle de Louis XIV. Deux cents ouvriers travaillent à l'édification de la demeure, probablement sur une partie des fondations de l'ancien château. Les dépenses sont tant fastueuses que l'on murmure à Versailles : la moindre suggestion du fils est soumise par le père au roi, et l'on a vite fait de dire que ce sont les caisses royales qui financent l''uvre.

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-voyer-dargenson-asnieres-sur-seine

  • Château de Beaumont

    Enceinte du château de Beaumont

    Enceinte du château de Beaumont

    Enceinte du château de Beaumont




    Du château féodal de Beaumont, l'un des plus importants de la vallée de l'Oise, seuls subsistent les murs d'enceinte, probablement précédée primitivement d'un fossé, et le donjon. L'extérieur de la courtine est caractéristique de l'architecture défensive ; le parement extérieur est doublé en profondeur pour accentuer sa résistance. La zone interne, non soumise aux dangers, est composée de blocs de pierre moins soignés et de plus petite dimension.

    Source : http://fr.topic-topos.com/enceinte-du-chateau-de-beaumont-beaumont-sur-oise

  • Actualité « Il est urgent de sauver le château de Soye »

    Ouest-France / Bretagne / Lorient / A la une de Lorient

    Lorient

    « Il est urgent de sauver le château de Soye »

    vendredi 14 mai 2010

    Les associations d'histoire se mobilisent de nouveau samedi 15 mai, autour de la demeure natale de Dupuy-de-Lôme, à Ploemeur. Rachetée en 1991 par Cap l'Orient, elle tombe en ruines.

    Entretien

     

    Qui participera au rassemblement samedi autour du château ?

    Les associations d'histoire locale du pays de Lorient se sont regroupées officiellement depuis trois ans, avec pour objectif la mobilisation autour du château de Soye. Leurs représentants seront présents, dans la matinée de samedi, à partir de 11 h, sur le site, pour demander de nouveau, qu'on le sauve. Or, depuis des années, nous ne voyons rien venir.

    Que lui est-il arrivé ?

    La ville de Lorient l'a acheté en 1925, dans le cadre d'une succession, sur proposition du maire de l'époque Emmanuel Svob. La bâtisse a accueilli le patronage laïque. Le domaine a été utilisé pour développer une politique sociale liée à l'enfance. On y organisait des vacances en plein air. Le château au fil des ans, hors la période de la guerre, a vécu au profit de la collectivité. Jusqu'en 1988. La toiture du château a pris feu. Il y a eu des travaux de colmatage, mais pas de réelle réparation. En 1991, Cap l'Orient l'a racheté, mais nous n'avons pas vu non plus de lancement de chantier. Du coup, il se dégrade. Si rien n'est fait, il tombera définitivement en ruines.

    Que faire pour le sauver ?

    D'abord avoir des réponses de la part de Cap l'Orient. Les élus de l'agglomération ont évoqué un temps, la possibilité de créer dedans un hôtel d'entreprises. Où en est-on ? Lors de nos dernières interventions auprès du président Norbert Métairie, nous avons appris qu'une étude structurelle devait être réalisée. Les mois ont passé. Nous n'avons jamais eu les résultats. Nous aimerions qu'au moins, la toiture soit refaite, les murs consolidés.

    Avez-vous fait des propositions ?

    Oui. On peut imaginer que l'association ploemeuroise « Mémoire de Soye » souscrive un bail, et qu'elle puisse ensuite lever des fonds pour la restauration de la demeure. En se tournant notamment vers la Fondation du patrimoine. Nous espérons que les élus n'envisagent pas de raser ce château, où est né Dupuy-de-Lôme. Mais souhaitent-ils investir dedans ? Il est urgent que cela bouge.

     

    recueilli parFrançoise ROSSI.

    Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_--Il-est-urgent-de-sauver-le-chateau-de-Soye-_-1373102------56121-aud_actu.Htm

  • Château de Mortiercrolles

    Château de Mortiercrolles

    Sommaire

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    Désignation [modifier]

    • L'hostel de Mortiercrolle1415 1 ;
    • Mortiercroulle14151514 2 ;
    • La chastellenie, terre et seigneurerie de Mortiercrolles1570 3 ;
    • La baronnie de Mortiercrolles1662 4 ;

    Description [modifier]

    Armes de Pierre de Rohan-Gié

    Le château fut rebâti dans les dernières années du xve siècle par Pierre de Rohan, maréchal de Gié. Si on le compare aux ruines du château de Montjean, on comprend que de 1460 à 1500 la paix avait été assurée en France, et que le vent de la Renaissance avait soufflé sur le pays. Le choix et l'agencement des matériaux, les assises alternées de tuffeau et de briques, les larges ouvertures s'étageant jusqu'au faîte des toits, grâce aux frontons aigus des lucarnes, les corbeaux des mâchicoulis, gracieusement évidés et décorés de fines sculptures, remplacent avec grâce les lourdes masses qui 50 ans plus tôt avaient la prétention de résister à l'artillerie encore à ses débuts. L'enceinte, au-delà des larges douves qui la protègent, avait aux angles quatre tours avec tourillons en encorbellement. Le châtelet surtout est bien conservé et élégant. La chapelle, avec ses murs ébréchés, mais solides toujours et d'un effet si décoratif grâce à l'alternance de ses assises blanches et brunes. L'abbé Angotsignale que le château proprement dit, avec son perron couvert et ses fenêtres à meneaux croisés, mais sans ornements, semble avoir été sacrifié aux accessoires et a bien moins de cachet artistique.

    Sans être comparable aux autres résidences créées par le maréchal de Gié — le Verger demeure « plus que royale », écrit Célestin Port, et la Motte-Glain — Mortiercrolles est encore une œuvre architecturale digne d'être étudiée et conservée, typique d'une époque intermédiaire entre l'art gothique et la Renaissance.

    Histoire [modifier]

    Châtellenie érigée avec celle de l'Hôtellerie de Flée en baronnie vers 1500 par Louis XII, d'après un mémoire du xviiie siècle, quoique pourtant le titre de baronnie ne se rencontre qu'au milieu du xviie siècleChâtelaisSaint-QuentinMée, le Bourgneuf, en faisait aussi partie. Elle relevait du roi par le dûché d'Anjou.

    Dans le domaine, les trois étangs du tertre, du Pâtis, de Daviet, avec moulin à blé ; une belle et notable touche de grant boys, laquelle vaut moult à Mgr pour le gouvernement de son hostel et pour pesson quant avient année de glan ; plusieurs plesses, saulez, meurgrains à connins et garennes vives, deffensables de toutes gens, esquelles Mgr pourret bien prendre grande quantité de congnins sans grever aucunement la garenne ; deffais en la rivière d'Oudon depuis le gué de la Cheverie jouques au coingn du boys de Saint-Julien (de Châtelais) ; droit d'usage dans la forest de Flée et de courre aux grousses bestes après que les gens de Mgr d'Allençon y ont courru une foiz, et peut tendre ses cordaiges en un lieu appelé la Grée1415.

    Parmi les redevances on peut signaler : les trois jallons de vin et les trois fouaces d'un denier, le froment valant 12 sols le septier, que le prieur de Châtelais devait faire porter à la Toussaint, Noël et Pâques par un valet qui ay soulliers non remendés, et s'il est remendé, la remendure luy doit estre descousue des soullers ; la pelorre que les nouveaux mariéz demourans en la bourgeaisie du Bourgneuf de Saint-Quetin et des Vignes doivent courre par trois foiz quand il plaira à Mgr le leur faire sçavoir, depuis l'escu de Mortiercrolle jusques à la prochaine planche comme l'on va à Saint-Quentin ; la chanson que doit le femme du nouveau marié ; la quintaine due par les autres subjets hors de bourgeaisie, excepté ceux du Bois qui doivent fournir et tenir en l'estat l'escu où est férue la quintaine, et chausser l'esperon à celui qui la fiert. Le seigneur donnait à chacun une jallaie de vin qui devait être beue et despensée sur ledit lieu. Il avait droit pendant 40 jours et 40 nuits, de la veille de la Madeline, à la saint Jehan de Collaice (29 août), de vendre vin avant tout autre en la ville de Bourgneuf et ailleurs en sa nuesse et mettre en la roche de l'oustel Oudin tant de vin comme il lui plaira pour vendre1415.

    Les seigneurs de Mortiercrolles [modifier]

    Les Rohan [modifier]

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    Notes et références [modifier]

    1. Censif.
    2. Ibid.
    3. Ibid.
    4. Cabinet de Louis Garnier.
    5. D'après un acte morturaire des registres de Chérancé qui qualifie de dame bien vivante celle que les contemporains disent avoir été d'une parfaite beauté.
    6. L'intendant en a gravé un souvenir sur les murs de la chapelle dans des inscriptions qui se lisent encore : M. de Loncheray partit de séans pour aller à Paris le samedi 30 novembre 1602 - Mademoiselle de la Tour s'en alla le dimache...1603 - Mademoiselle de Mortiercrolles s'en alla le vendredy 5 septembre 1603 - Le samedy 6 septembre 1603, parut sur les huit heures du souer de grands signes au siel tant qu'il faisoit céent comme en jour.

    Bibliographie [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Source [modifier]

    « Château de Mortiercrolles », dans Alphonse-Victor AngotFerdinand GaugainDictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 [détail de l’édition]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Mortiercrolles

  • Donjon de Sainte Geneviève des Bois

    LE DONJON

     


     

    Source : http://kangourou.chez.com/donjon.htm


    LE DONJON... 5 SIECLES D'HISTOIRE

    Ce que l'on appelle aujourd'hui le Donjon désigne en réalité, un groupe de bâtiments d'âge et de caractère différents dominés par une grosse tour ronde, héritage médiéval, qui a donné son nom à l'ensemble et dont l'unité s'est forgé au 18e siècle.

    Une résidence seigneuriale
    Le Donjon servait, en effet, à cette époque de communs à un important château, composé de 22 appartements de maître, qui s'élevait à proximité et qui disparut sous la Révolution. Sainte-Geneneviéve-des-Bois était alors une paroisse rurale de 52 feux, soit environ 220 habitants répartis en hameaux dont Liers et Le Perray; La forêt était omniprésente.

    Une composition du XVIIIe siècle
    L'harmonie qui se dégage de l'ensemble formé par le Donjon est due à l'architecte Jacques-Denis Antoine, et date du 18e siècle. Il réussit à concilier, en une composition subtile, les éléments architecturaux qui préexistaient. La grosse tour ronde d'origine médiévale, remaniée au 17e siècle et le bâtiment en U aux lignes sévères du milieu du 18e siècle, groupés autour de la belle cour pavée, ne peuvent en effet échapper au regard attentif.

    La Tour
    La Tour a été classée Monument historique le 7 décembre 1923. Elle baigne en partie dans un large fossé rempli d'eau qui a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 12 janvier 1961.
    L'origine de la Tour reste encore aujourd'hui une énigme. Elle pourrait dater du 14e ou 15e siècle. La tradition en attribue la construction à Jean-de-Belmont qui, en 1304, apparaît sous le titre de seigneur de Sainte-Geneviève-des-Bois. La Tour, véritable donjon (mot dérivé du latin "dominjo" qui signifie tour du seigneur) entourée de remparts, aurait alors servi de logis au seigneur et à sa famille. Elle fut en tout cas remaniée au 17e siècle et reconvertie en pigeonnier. Le toit conique et son lanterneau datent de cette époque.
    Sa nouvelle affectation et l'importance des travaux qui l'accompagnèrent semblent démontrer qu'elle était destinée à des communs ou à une ferme. Au 18e siècle, elle fut incorporée aux nouveaux communs.

    Visite guidée d'un intérieur très remanié
    De l'intérieur primitif, il ne reste rien aujourd'hui.

    * Rez-de-chausée:
    II aurait servi de salle de justice au Moyen-Age et certains affirment encore qu'au dessous se trouvait la geôle des prisonniers mais rien ne l'atteste...

    * 1er étage:
    Cette pièce aurait servi de chapelle jusqu'au 17e siècle. Elle aurait été remplacée par une cuisine comme semblerait l'indiquer la monumentale cheminée toujours en place.

    * 2e étage:
    Le deuxième étage ne reflète aucunement la structure médiévale. Cette salle imposante comprenait deux niveaux, surmontés d'un troisième, au lieu et place du toit actuel. Elle servait de logis au seigneur. C'est du 17e siècle que date l'aménagement du colombier. Il compté en effet 2500 boulins ou nids de pigeons et figure parmi les plus importants d'île-de-France.

    * Les combles et le lanterneau:
    Au dessus du pigeonnier, et sous le toit, se trouve une autre salle ayant un bel assemblage de poutres circulaires qui date du 17e siècle. Du lanterneau auquel on accède par un escalier en bois très raide, on jouit d'un panorama merveilleux et par beau temps on aperçoit même la tour Eiffel...

    * Le bâtiment en U - une écurie:
    Il a été construit vers 1750 par l'architecte Gallot et intégré par Jacques Denis Antoine dans Antoine dans sa composition à la fin du 18e siècle. Il servait probablement d'écurie au château.

    * Le bâtiment semi-circulaire - basse-cour et siège de la domesticité:
    Le bâtiment semi-circulaire qui enchâsse la tour, oeuvre de Jacques-Denis Antoine, couronnement de la composition harmonieuse des communs, a été construit en 1782 et 1783. Il comprenait au rez-de-chaussée une laiterie, une fromagerie, actuelle médiathèque et des pièces réservées aux domestiques. A l'étage, on y trouvait des chambres et la lingerie du château qui bénéficiait de la proximité du lavoir.

    * Le lavoir où l'on "essangeait":
    Au pied du fossé rempli d'eau, adossé à la tour et au bâtiment semi-circulaire, le lavoir construit probablement au 17e siècle servait aux domestiques pour le blanchissage du château.

     

    LES ABORDS DU DONJON

    Source : http://kangourou.chez.com/donjon.htm