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Châteaux de France et d'ailleurs - Page 57

  • Château de Drancy

    Ancien château, Drancy

    Ancien château

    Ancien château

    Adresse : Avenue Sadi-Carnot, Drancy, France


     

    Cette grande bâtisse du XIXe siècle est édifiée sur les bases de la première maison forte de Drancy et sur le tracé du château construit par le seigneur Pierre Séguier en 1533. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l'édifice prend des allures de résidence secondaire aménagée de façon confortable. De récentes fouilles prouvent qu'une glacière est installée au XVIIIe siècle permettant la conservation des aliments, et dont la glace proviendrait du plan d'eau voisin gelé en hiver. Le parc est entretenu et décoré à la mode anglaise, comme l'attestent les cahiers de doléances de la paroisse de Drancy qui, en 1789, mettent en lumière les plaintes des paysans concernant le transfert du gazon des voies publiques dans le parc du château. Le luxe des grandes pelouses se fait au détriment des pâturages. Le 26 juin 1856, le château devient la propriété de Louis Napoléon Laetitia Charles de Ladoucette, baron d'Empire, conseiller d'État, député du département de la Moselle à l'Assemblée législative, maire du huitième arrondissement de Paris et sénateur de l'Empire. Avec son épouse, la baronne Émilie de Ladoucette, il est à l'origine de nombreuses oeuvres telles que l'établissement d'une école de filles en 1857 dirigée par la communauté des s?urs de Saint-Vincent-de-Paul et la fondation de l'asile de Drancy en 1859, reconnu d'utilité publique le 3 avril 1894. À cette occasion, la baronne est nommée présidente de l'' oeuvre des patronages des jeunes filles '. Les châtelains marient leur fille Berthe à Robert de Mun, frère du célèbre animateur des ' cercles d'ouvriers '. La propriété abrite alors de nombreuses réunions. La comtesse Robert de Mun meurt prématurément à l'âge de vingt ans, et ses parents, regrettant d'avoir contrarié chez elle une vocation religieuse, décident de léguer tous leurs biens à une association appelée Asile de Drancy et gérée par les religieuses de Saint-Vincent-de-Paul.

    Source : http://fr.topic-topos.com/ancien-chateau-drancy

  • Château Lamazière, Cormeilles-en-Parisis

    Château Lamazière

    Château Lamazière

    Adresse : 5, avenue Maurice-Berteaux, Cormeilles-en-Parisis, France


     

    La propriété est construite à l'origine pour un Anglais spécialiste en chevaux, M. Hopkins. En 1885, M. Lamazière, horloger parisien, achète le domaine et fait ajouter des tourelles en 1892. Amputé en 1909 pour permettre les ouvertures d'une avenue et du marché, le terrain est acquis avec les bâtiments par la commune en 1943. Après avoir abrité les services techniques de la ville et la bibliothèque municipale, le château est occupé par le musée du Vieux-Cormeilles, et par d'autres associations.

    Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-lamaziere-cormeilles-en-parisis

  • Château d'Hérouville

    Château d'Hérouville

     

    Le château d'Hérouville est un château du xviiie siècle (1740) situé à Hérouville, dans le Val-d'Oise.

    Le château fut construit en 1740 par l'architecte Gaudot de l'école de Rome. Au xixe siècle, il servit de relais de poste (entre Versailles et Beauvais) et comptait une centaine de chevaux.

    Il sert de décor en 1829 à une scène de chasse, et son histoire est racontée dans Modeste Mignon 1844) d'Honoré de Balzac 1

    Le compositeur Michel Magne l'achète en 1962 pour y habiter avec sa famille, et y aménage une salle de musique/studio de travail pour ses besoins personnels de compositeur de musiques de films, puis, à la suite d'un incendie ayant ravagé l'aile gauche du bâtiment en 1969, transforme les Combles de l'aile droite en studio résidentiel d'enregistrements, le premier en France appliquant ce concept – et le seul, à l'époque, à accueillir régulièrement des artistes et producteurs anglo-saxons : Elton John, Pink Floyd, Cat Stevens, T-Rex, David Bowie, Uriah Heep, etc.

    La période Magne ne durera que deux ans. En 1973, le studio est repris par Yves Chamberland, propriétaire des Studios Davout. C'est un échec. Le studio reste abandonné pendant plus de six mois. Entre 1971 et 1973, la prise de son est assurée, entre autres, par deux ingénieurs de renom, Dominique Blanc-Francard et Andy Scott. Le musicien, réalisateur et ingénieur du son Laurent Thibault reprend l'activité en juin 1974. La renommée et le succès du studio devient énorme. Un deuxième studio avait été créé fin 1972, "Le Chopin" dans une dépendance située sur le devant le long de la route avec au 1er étage des bureaux et un petit logement. Avec ces deux studios la capacité augmente et de nombreux artistes s'y succèdent, dont, toujours, beaucoup d'Anglo-saxons :

    En 1969, le château sert également pour le tournage du film La Fiancée du Pirate.

    Le studio cesse ses activités en juillet 1985, un an après le suicide de Michel Magne à Pontoise, Laurent Thibault et son équipe sont alors expulsés par le nouveau propriétaire du château, qui désire transformer le Parc qui est immense (5 hectares) en lotissement pavillonnaire. La mairie d'Hérouville s'opposant au permis de construire, le projet ne verra heureusement jamais le jour.

    Actuellement, quelques locataires y résident mais, à vue d'oeil, le Château semble peu ou pas entretenu, après un passé si glorieux.

    Notes et références[modifier]

    1.  « Revenu avec le Roi en 1814, le vieux maréchal mourut en 1819 sans avoir pu marier son fils(...); il ne lui laissa que l'immense château d'Hérouville, le parc, quelques dépendances et une ferme assez péniblement rachetée, en tout quinze mille francs de rente - L'héroïne de cette scène est Modeste Mignon de La Bastie dans Modeste Mignon, édition dite du Furne, vol.4, p.251, 252 »

    http://franck.ernould.perso.sfr.fr/herouv.html ou www.ernould.com/storstud/herouv.html

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d'H%C3%A9rouville

  • Château Cheval Blanc

    Château Cheval Blanc

     
    Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Cheval Blanc.
    Le Château Cheval Blanc

    Le château Cheval Blanc, est un domaine viticole situé à Saint-Émilion en Gironde. En AOC Saint-Émilion, il est l'un des deux domaines avec le château Ausone à avoir été classé Premier Grand cru classé A dans les derniersclassements des vins de Saint-Émilion de 2006.

    Sommaire

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    Histoire du domaine[modifier]

    Le vignoble a été la propriété de la famille Fourcaud-Laussac pendant plus de 150 ans. En 1998, le domaine est racheté par le belge Albert Frère et Bernard Arnault et administré par Gérard De Ameline et Pierre Lurton. Depuis 1998, le Château Cheval Blanc s'est associé avec le domaine argentin Terrazas de los Andes, appartenant également au groupe Moët Hennessy (LVMH), pour créer "Cheval des Andes" à partir de cépages argentins (CabernetMalbec).

    Le terroir[modifier]

    Une bouteille de Cheval Blanc 1981

    Le domaine de Cheval Blanc est à la limite de Pomerol, ainsi le sol du vignoble possède une importante proportion de graves sur un sous-sol d'alluvions du quaternaire. L'encépagement de Cheval Blanc est composé à 60% de cabernet franc et à 40% de merlot, ce qui est assez rare pour un Saint-Émilion.

    Le vin[modifier]

    Cheval Blanc produit également un second vin : Le Petit Cheval.

    Anecdotes[modifier]

     Cette section ne cite pas suffisamment ses sourcesMerci d'ajouter en note des références vérifiables ou le modèle {{Référence souhaitée}}.
    • Une bouteille de Cheval Blanc 1961 tient un rôle important dans le film Sideways.
    • Cheval Blanc est cité à deux reprises dans les films suivants :
    • Au mois de juin 2009, en association avec la célèbre maison aux enchères Sotheby's, le Château Cheval Blanc présente aux collectionneurs internationaux plus de 1000 bouteilles, magnums et autres grands formats provenant directement de leurs caves. Évènement exceptionnel et première mondiale car jamais aucune de ces bouteilles n'a quitté le château. Les plus anciennes bouteilles sont restées dans les chais pendant plus d'un siècle notamment les plus rares millésimes comme les années 1900, 1920, 1921, 1929, 1947, 1948, 1949, 1953, 1959, 1961.
    • Une bouteille Mathusalem (contenance de 6 litres) de Château Cheval Blanc 1947 a été vendue pour une valeur de 304375 dollars (223967 euros) chez Sotheby's le 16 novembre 2010. C'est la bouteille la plus chère jamais vendue aux enchères à l'heure actuelle.

    Articles connexes[modifier]

    Lien externe[modifier]

    Voir aussi[modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_Cheval_Blanc

  • Château de Choisy

    Château de Choisy

     
    Château de Choisy
    Château de Choisy
    Le château de Choisy au temps de la Grande Mademoiselle, vu depuis la Seine. Gravure de Pérelle.
    Période ou style Classique
    Type château
    Architecte Jacques V Gabriel
    Début construction 1678
    Fin construction 1686
    Propriétaire initial Mademoiselle de Montpensier
    Destination initiale maison de plaisance
    Destination actuelle vestiges
    Protection  Inscrit MH (1927)
    Latitude
    Longitude
    48° 45′ 47″ Nord
           2° 24′ 32″ Est
     
      
    Pays Drapeau : France France
    Région Île-de-France
    Département Val-de-Marne
    Commune française Choisy-le-Roi
     

    Géolocalisation sur la carte : France

    (Voir situation sur carte : France)
    Château de Choisy

    Le château de Choisy était un château royal situé à Choisy-le-Roi (actuel département du Val-de-Marne).

    Deux pavillons Louis XVI font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 mai 19271.

    Sommaire

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    Le château au XVIIe siècle[modifier]

    Entre 1678 et 1686Mademoiselle de Montpensier, cousine de Louis XIV, dite « la Grande Mademoiselle », fait l'acquisition pour 40 000 livres d'une « maison de plaisance » située à Choisy et fait construire à la place un château sur des plans de Jacques V Gabriel. Ce château est connu par des gravures de Mariette, Pérelle et Aveline. Le fronton sculpté et la décoration intérieure sont l'œuvre d'Étienne Le HongreAndré Le Nôtre est consulté sur les jardins : trouvant le site sinistre (« On n’y voyait la rivière que comme par une lucarne. »), il conseille de commencer par « mettre bas tout ce qu’il y avait de bois », ce qui ne fut pas fait. La princesse ne suivit pas les instructions de Le Nôtre et conserva le peu de couvert qu'elle avait. Elle tenait surtout à voir, le raconte-t-elle dans ses mémoires, la circulation fluviale depuis sa chambre.

    Mademoiselle le lègue à sa mort en 1693 au Grand Dauphin Louis de France (1661-1711), qui l'échange contre le château de Meudon à Anne de Souvré, veuve de Louvois : Le Roi préférait que son fils ne s'éloigne pas de Versailles. En 1716, il est vendu àMarie Anne de Bourbon (1666-1739), princesse douairière de Conti, Mademoiselle de Blois fille légitimée de Louis XIV et deMadame de La Vallière qui le prolonge d'une longue aile sur le jardin.Curieux des splendeurs françaises, Pierre le Grand y passa alors. Après la disparition de la princesse de Conti en 1739, son héritier le duc de La Vallière vendit meublé, dans la même année, Choisy à Louis XV. Celui-ci désireux de disposer d'une résidence à proximité de la forêt de Sénart, dans laquelle il aima chasser ne cessa d'y apporter des embellissement apporté par son Premier architecte, Jacques-Ange Gabriel qui poursuivi ainsi l'œuvre de son grand-père. Avec l'accroissement de la famille royale, le corps central du château est doublé en profondeur. On construit une salle de spectacles, des écuries, une orangerie, un pavillon des bains. En 1754, Gabriel élève le Petit château, maison particulière du Roi, abritant la célèbre table volante, montant mécaniquement du sous-sol toute dressée. Les meilleures artistes et artisans conjuguèrent leur talent pour orner la demeure de la famille royale considérée comme une des expressions les plus abouties de ce « moment de perfection de l'Art français » que fut le règne de Louis XV. Celui-ci considéra toujours Choisy comme sa maison familiale à l'inverse de VersaillesFontainebleau et Compiègne, résidences officielles.

    Le château de la Marquise de Pompadour[modifier]

    Madame de Pompadour fait de fréquents séjours à Choisy à partir de 1746, et aura un appartement au premièr étage au-dessus de celui du Roi. Des archives et des mémoires ont permis de reconstituer en partie la vie de Louis XV, de la marquise de Pompadour et d'une partie de la cour dans le château de Choisy, pour l'occasion nouvellement aménagé au goût du roi et de sa maîtresse, bienfaitrice des arts, des sciences et des lettres. Il était donné notamment des soupers fins, avec une trentaine d'invités, parfois plus, où les convives donnaient libre cours à leur désir et à leur goût en matière de cuisine et de gastronomie. Le service en effet était « à la française », c'est-à-dire avec de trois à cinq services où étaient présentés à chaque fois plusieurs dizaines de plats différents répartis sur les tables. Le vin qui n'était jamais présent sur la table (comme les verres) était servi « à la demande », puisque le convives avaient la possibilité de demander aux quelques valets présents de les servir ou de choisir des vins disponibles ou encore en cave. Très différents du protocole accompagnant les repas officiels du château de Versailles, ces soupers participent à l'essor de la cuisine et de la gastronomie moderne, à l'origine de la cuisine française telle qu'elle est encore aujourd'hui célébrée en France et à l'étrange : produits de qualité (écrevisses), poissons, volailles, gibiers et viandes de boucherie (veau, bœuf, agneau), cuisine au beurre, légumes verts, fruits de saison, cuisine simple mais inventive, cuissons réduites, cuisine bourgeoise, art de la table, confort, calme et volupté. L'art de la conversation sans pour autant tomber dans la rhétorique et les jeux de mots se marie ici aux arts de la table au service des plaisirs des convives… Paradoxalement, c'étaient les jours en maigre, lorsqu'il n'y avait que des produits de la mer ou de rivière à table que ces repas étaient les plus luxueux et probablement les plus fins (turbots, truites, esturgeons, bars, écrevisses…).

    Il existe un article universitaire relativement exhaustif et complet qui présente à la fois le cadre (le Château, le roi, la marquise et leurs convives) et ces soupers, en mettant l'accent justement sur la partie maigre. Cette recherche a été réalisée sous la direction de Daniel Roche, professeur au Collège de France, spécialiste du xviiie siècle et de la culture matérielle, et de Jean-Louis Flandrin, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, spécialiste de l'histoire de la sexualité et de l'alimentation2. Ce sont les serres de Choisy qui on fait connaître l'ananas en France.

    Louis XVI utilisera de moins en moins Choisy jusqu'à ordonner son démeublement en 1787. Pendant la Révolution, le château devient bien national, le roi conservant à son usage le Petit château. Il semble qu'un marchand de matériaux se porte acquéreur de certains lots afin d'en extraire les matériaux les plus vendables. Ne réglant pas son acquisition, il en est chassé. Les précieux décors intérieurs n'auraient été démantelés que sous l'Empire, époque bien indifférente aux boiseries Louis XV dont on ne retrouve pas la trace.

    Le château au XIXe siècle[modifier]

    Dépouillé, les bâtiments abandonnés tombent progressivement en ruine qui seront emportées par l'installation du chemin de fer d'Orléans en 1839. Les beaux communs de Gabriel seront utilisés par la faïencerie Boulenger jusqu'à sa fermeture et ne disparaîtront que dans les années 1960, avec les vestiges du Petit château alors retrouvés par Georges Poisson. Conservateur du musée de l'Ile-de-France, ce dernier après une campagne de presse propose à la ville le transfert des façades du Petit château dans le parc de Sceaux (à l'instar de celles du pavillon de Hanovre). D'abord envisagée, la municipalité après de longs atermoiements, ne donnera pas suite à cette proposition de sauvegarde. Elle ne s'opposera pas à la destruction de ces vestiges afin de laisser s'édifier un grand projet d'urbanisme inspiré des théories de Le Corbusier.

    Aujourd'hui[modifier]

    Il ne reste aujourd'hui du château de Choisy que de bien rares vestiges :

    • les deux pavillons d'entrée, encadrant un saut-de-loup et bordés d'un fossé sec, le mur semi-circulaire surmonté de quelques vases (M.H.).
    • Récemment restaurée, l'église paroissiale édifiée par Ange-Jacques Gabriel, devenue cathédrale Saint-Louis et Saint-Nicolas, présente à son chevet un unique pavillon royal tourné vers le château et destiné à l'accès de la cour. A l'intérieur, donnant sur le chœur subsistent les loges du Roi et de la Reine, qui leur permettaient d'assister face à face à la messe, sans être vus depuis la nef.
    • Outre les inventaires subsistants du xviiie siècle, un grand nombre de meubles, tableaux et objets d'arts sont connus ou réapparaissent sur le marché de l'art.

    Bibliographie[modifier]

    • Renaud Serrette, Décor intérieur et ameublement du château de Choisy-le-Roi sous Louis XV et Louis XVI (1739-1792), Mémoire de maîtrise d'histoire de l'art sous la direction de MM. Alain Mérot, Thibault Wolvesperges et Gérard Mabille-Université de Paris IV-Sorbonne, 2001-2002. Lauréat du 3e prix 2002-2003 de l'Université Paris XII-Val de Marne, décerné par le Conseil général.
    • Stéphane Castelluccio, chercheur au CNRS, son article dans un Versalia récent sur la vie à la cour de Choisy.
    • Marie France Noël a travaillé sur les menus de Choisy lors de l'exposition les tables royales au musée de Versailles.
    • Jean Nérée Ronfort, L'Estampille, numéro 218, octobre 1988.
    • B. Chamchine, Le château de Choisy (thèse), Jouve, Paris, 1910.
    • Auguste Franchot, Histoire de Choisy-le-Roi, Choisy, 1926 ; Paris, 2004 (ISBN 9782843735165 et 9782843735172).

    Références[modifier]

    1.  Notice no PA00079868 [archive], sur la base Mérimée, ministère de la Culture
    2.  Julien Lefour, « La marée lors des soupers de Louis XV avec la marquise de Pompadour », in Elisabeth Ridel, Éric Barré, André Zysberg, sous la direction de, Les nourritures de la mer, de la criée à l'assiette, Actes du colloque, Centre de recherche d'histoire quantitative, Histoire maritime, N°4, Caen, 2007, 25 p.

    Liens externes[modifier]

    Le site dédié entièrement au château de Choisy aux XVIIe et XVIIIe siècle

    Voir aussi[modifier]

    • Voir service des archives de la ville et l'associationSauvegarde et mémoire de Choisy le Roi(B.P. 48, 94600 Choisy) qui recueille toute information.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Choisy

  • Château de Montbéliard

    Château de Montbéliard

     
    Château de Montbéliard
    Château de Montbéliard

    Période ou style Renaissance
    Début construction XIIIe siècle
    Fin construction XIXe siècle
    Propriétaire initial Famille de Montfaucon
    Destination initiale Résidence de la famille de Montfaucon
    Propriétaire actuel Municipalité de Montbeliard
    Destination actuelle Musée
    Protection Logo monument classe.svg Classé MH (1996)
    Site Internet www.chateau-montbeliard.net/

    Latitude
    Longitude
    47° 30′ 33″ Nord
           6° 48′ 01″ Est
     
      1
    Pays Drapeau : France France
    Anciennes provinces de France Principauté de Montbéliard
    Région Franche-Comté
    Département Doubs
    Commune française Montbéliard
     

    Géolocalisation sur la carte : France

    (Voir situation sur carte : France)
    Château de Montbéliard

    Le Château de Montbéliard (également appelé Château des ducs de Wurtemberg) est un château fort français du XIIIe sièclesitué sur une barre rocheuse surplombant le centre ville de Montbéliard en Franche-Comté. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis juillet 19962.

    Sommaire

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    Histoire[modifier]

    Chateau Montbeliard 1.jpg
    Franche-Comté 2009 074.JPG

    On pense que les origines de la forteresse remontent à l'époque gallo-romaine. Ce ne fut sans doute qu'une tour de guet en bois, un poste d'observation avancé autour de la ville de Mandeure (Epomanduodurum), pour en assurer la défense.

    Le château actuel date du XIIIe siècle et appartient à la famille de Montfauconvassaledu comté de Bourgogne.

    En 1407 Henriette de Montfaucon (Henriette d'Orbe) épouse le comte allemandEberhard IV de Wurtemberg, fils du comte Eberhard III de Wurtemberg, et fait passerMontbéliard dans le domaine de cette famille sous suzeraineté du Saint Empire romain germanique pour 4 siècles.

    En 1793, le château est rattaché à la République française comme garnison, rôle qu’il remplit jusqu’en 1933.

    Il devient un dépôt de mendicité en 1811 par application du décret impérial du 29 novembre 1810 et ce jusqu'en décembre 1813, date de l'arrivée des Coalisés dans le Pays de Montbéliard. Il sera alors leur hôpital militaire comme déjà en 1794 pour l'armée du Rhin ou en 1799 pour l'armée du général Masséna après sa victoire à Zürich.

    En 1816, avec le rattachement du Pays de Montbéliard au département du Doubs, une Maison d'arrêt est installée dans les souterrains du Château. Elle y restera jusqu'en 1836.

    Ce n'est toutefois pas la première fois que le Château de Montbéliard a abrité une prison. Il existait, entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, une prison d'État dont la porte cintrée était surmontée d'un ours : c'est le Berloc (Boehrenloch) ou "Trou aux Ours". La légende veut que ce soit le Prince Frédéric qui ait rapporté un ours noir au cours d'une partie de chasse et l'ait installé dans une fosse spécialement aménagée.

    De nos jours, le château renferme un musée retraçant l’histoire du pays.

    Architecture[modifier]

    Château de Montbéliard 3.jpg

    Jadis, le château était divisé en deux parties par rapport à l'église Saint-Maimbœuf (très ancienne) érigée sur l'esplanade et qui dominait de ses 44 mètres, toute la cité.

    Le Châtel-Derrière, à l'est, avec ses deux tours imposantes, qui fut (de tout temps) les lieux de réception et les appartements privés des comtes et ducs qui se succédèrent dans le comté, puis dans la Principauté. Cette partie du château était séparée par un vaste et profond fossé, aujourd’hui disparu, que l'on franchissait par un pont-levis.

    Le Châtel-Devant, à l'ouest, qui domine l'Allan et la Lizaine (avant qu'elle ne soit canalisée sous terre), comportait le long de sa face nord, l'unique entrée de la forteresse (toujours présente au même endroit) et qui disposait de son pont-levis et de sa herse. Il y avait aussi un fossé qui s'ajoutait à la protection de l'entrée et qui a disparu lors de grands travaux dans le courant duxviiie siècle. Le Châtel-Devant renfermait dans son enceinte, les bâtiments de la garnison, dans lesquels on logeait parfois des personnalités de passage. Il y avait aussi les écuries, la fauconnerie et l'arsenal où étaient entreposés les canons, les munitions et les armes nécessaires à la défense du château et de la cité.

    Enfin, l’Hôtel du Bailli (ou hôtel des gentilshommes) domine toujours de sa masse imposante cette partie du château. On peut encore évoquer le bâtiment de la chancellerie qui se situait immédiatement à l'entrée du château. Ce que l'on sait, c'est que le château était dans un état de délabrement avancé à la fin du xviiie siècle. Aussi, plusieurs bâtiments furent démolis et reconstruits. Deux transformations majeures au cours du xixe siècle ont modifié l'aspect du château : d'abord, la disparition de l'église Saint-Maimbœuf en 1810, puis la destruction en 1880 de la maison dite « entre les tours » qui était un bâtiment flanqué entre les tours Henriette et Frédéric qui caractérisent si bien le Châtel-Derrière et qui donnent au château cet aspect imposant aux touristes dès qu'ils parviennent dans la cité. La maison « entre les tours », fut remplacée par une façade ornée de volutes réalisées dans le pur style de l'époque germanique duxviie siècle.

    Bibliographie[modifier]

    • (fr) Le Roman d'une Principauté - Montbéliard du XIVe au xviiie siècle - par Daniel Seigneur - Éditions Cêtre - Besançon

    Notes et références[modifier]

    Voir aussi[modifier]

    Liens externes[modifier]

    Sur les autres projets Wikimédia :

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Montb%C3%A9liard