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  • Château de Rochechinard

    Château de Rochechinard

    Le château de Rochechinard

    Situé sur les contreforts ouest du massif du Vercors, le château de Rochechinard, à Rochechinard dans la Drôme occupe une étroite et abrupte plate-forme rocheuse à 600 m d’altitude.

    Le village de Rochechinard est composé de quelques maisons presque en fond de vallée. Cet isolement ne favorise pas le tourisme et la découverte de son château. Depuis la petite route en bas, ce château parait collé à la roche et son architecture est presque brouillonne. Mais après une marche dans la forêt, devant l'ancien portail d'entrée, le découpage très fonctionnel est évident. Trois blocs, avec chacun une date de construction différente et une fonction bien attribuée.

    • Un logis, éloigné de l'entrée, avec cuisine, fenêtre à meneau, tour-escalier et une vue sur le massif du Vercors,
    • Une tour d'artillerie « moderne », proche de l'entrée, avec d'imposantes canonnières.
    • Enfin, une tour médiane pour la défense rapprochée.

    Son origine médiévale est évidente et sa fonction de défense est très marquée, mais cette ruine comporte des curiosités réellement à découvrir.

    Historique [modifier]

    Le site fut probablement occupé dès le XIIe siècle par une rocca possédée par la famille des seigneurs du Royans. D'ailleurs, une famille nommée Rochehinard apparait dans une charte du monastère de Léoncel. Durant cette période, le château n’est probablement qu’une modeste rocca, caractérisée par la présence d’une tour, d’une aula, d’une chapelle castrale dédiée à saint Georges et d’un bâtiment annexe matérialisé par une grande case-encoche. Ces bâtiments occupent la partie terminale de l’éperon, protégée par un profond fossé taillé dans la roche et par un mur de plus de 2 mètres d’épaisseur.

    Vers 1480-1490, une vaste campagne de travaux est engagée par la famille Allemand, transfigurant le site. Elle voit l’érection quasi simultanée d’au moins trois bâtiments : une tour à canon ouverte à la gorge et flanquée d’une barbacane souricière, une tour circulaire percée de canonnières et de baies à coussièges, et un vaste logis. Cette uniformité se manifeste par l’usage d’un décor de pierres à bossages pour les chaînes d’angles et les piédroits des baies. Érigé hors de tout contexte militaire, ce « nouveau » château est avant tout l’emblème d’un lignage, celui des Allemand, qui y multiplie les marques identitaires (écus en chanfrein, motif de bâton écoté). À cette occasion la famille prend le nom de Allaman de Rochechinard

    Le secteur défensif multiplie les obstacles. La tour à canon constitue le premier : assisée à même le rocher, avec des murs de 3 mètres, elle n’offre que des angles saillants à un éventuel tir adverse. Ses onze canonnières à double ébrasement assurent une défense en tir rasant ou plongeant. Le flanquement rapproché est assuré par une échauguette et une plate-forme sommitale crénelée. En contrebas, le secteur d’entrée est défendu par une porte de chêne, un pont-levis, une canonnière et une échauguette. Passée cette petite barbacane, une seconde porte donne accès à une cour en forte pente franchissable grâce à un dispositif mobile. La tour centrale, appelée « donjon » au xviie siècle, complète la défense par huit canonnières, orientées vers la cour, la barbacane ou l’intérieur de la tour à canon.

    Ce « donjon » sert d’interface entre secteurs de défense et de résidence. Il est construit sur le point le plus bas du site, dans l’ancien fossé, mais s’élève à plus de 17 mètres avec ses cinq niveaux. Son sous-sol est occupé par une vaste citerne, et un bâtiment annexe accolé abrite le four à pain.

    Le corps de logis encore en élévation au nord ne représente sans doute qu'un quart des constructions qui utilisaient les structures antérieures. On notera le confort de ce secteur, avec une cuisine au rez-de-chaussée, des latrines pour chaque étage, et des cheminées dans chaque pièce.

    Aux xvie et xviie siècles, les Mosnier réalisent les dernières transformation du site, avec la construction d’une galerie à l’italienne et plusieurs réaménagements internes. Les derniers travaux ont lieu en 1699 avec la réfection générale des toitures. Mais le site est totalement délaissé au début du xviiie siècle et en 1764 il est déjà inoccupé et en ruine. Au xixe siècle le château, rendu aux éléments souleva l’enthousiasme des peintres et poètes romantiques (E. Thuillier, D. Rahoult, Alexandre Debelle, V. Arnaud, A. Souchier...). Comme beaucoup de châteaux il sert au XIXe siècle de carrière de pierre et l’on retrouve de nombreux réemplois dans les maisons de la commune.

    Bibliographie [modifier]

    Josselin Derbier, Une citadelle du vertige : Rochechinard, dans Coll. Fortifications et châteaux dans la Drôme, Paris, 2004, p.112-117.

    Voir aussi [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Rochechinard

  • Château de Lacroix-Laval

    Château de Lacroix-Laval

    Château de Lacroix-Laval
    (façade sud)
    façade nord

    Le château de Lacroix-Laval, avec son parc, est situé sur les communes de Charbonnières-les-BainsMarcy-l'Étoile et la Tour-de-Salvagny, dans le département du Rhône. Il domine le vallon de Charbonnières.

    Sommaire

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    Description [modifier]

    • Le château actuel, commencé au xvie siècle est le résultat de nombreux remaniements, notamment au xviiie siècle et au xxe siècle.
    • la construction principale est constituée d'un corps de logis rectangulaire et de deux pavillons, l'ensemble formant un "H". Chacun des deux étages est, partiellement ou complètement, ceinturé à sa base par un bandeau de pierre; l'étage de comble est éclairé par des lucarnes. Les angles des bâtiments sont soulignés par des chaînes en bossage en table. Les pavillons sont coiffés de toits en coupole. Au centre des façades sud et nord, des avant-corps d'une travée possèdent un balcon.
    • La façade sud comprend un étage surélevé et un second étage; l'avant-corps, en légère saillie, est couronné d'un fronton triangulaire orné d'armoiries; les pavillons sont en légère avancée; l'ensemble est précédé d'une terrasse à laquelle on accède par un seul escalier , l'autre, symétrique du premier, ayant été remplacé par un ascenseur pour handicapés.
    • Côté nord, l'ensemble comprend un rez-de-chaussée et deux étages; l'avant-corps, en légère saillie, est couronné d'un fronton cintré; les pavillons comportent trois travées.
    • Des constructions annexes ont été édifiées à l'ouest du château, et notamment une étable, une écurie, une haute tour ronde, une échauguette.
    • Les paysagistes Duchêne et Linossier ont réalisé, entre 1922 et 1924, le jardin à la française, côté sud, et le jardin d'utilité composé de trois espaces: le « fleuriste », qui comprend une serre et des massifs de plein-air, et qui est dédié aux plantes ornementales destinées à fleurir les salons ; le « potager » pour les légumes; enfin le « buissonnier » consacré aux arbres fruitiers.

    Historique [modifier]

    • Un premier château est construit au xiie siècle.
    • Au xvie siècle, un nouveau château est construit sur les ruines du précédent.
    • Au début du xviiie siècle, Jean Boussin, dit "de la Croix", seigneur de Laval et trésorier de France, acquiert le domaine qui par la suite prendra le nom de Lacroix-Laval.
    • En 1739, des remaniements importants sont confiés à l'architecte Soufflot.
    • Ces travaux s'achèvent en 1776, soit au bout de près d'un demi-siècle.
    • À la Révolution, les bâtiments sont saccagés.
    • En 1919, à la mort du comte Joseph Léon de Lacroix-Laval, son fils, Ferdinand Antoine fait réaliser des transformations importantes par l'architecte Duchemin; les travaux seront achevés six ans plus tard.
    • D'autres travaux d'agrandissement et de restauration, lancés par le dernier comte de Lacroix-Laval, sont interrompus en 1942.
    • Le Conseil Général du Rhône acquiert le domaine et fait restaurer différents éléments entre 1989 et 1990 par les architectes lyonnais Pierre Vurpas et Claude Vigan. Une collection de poupées constituée par une lyonnaise, Madame Denise Sambat, est exposée dans le château dont une partie est transformée en musée de la Poupée; le parc, quant à lui, est aménagé pour accueillir le public (voir Parc de Lacroix-Laval).
    • L'inauguration du nouvel ensemble a lieu le 19 septembre 1990.
    • En 2007, le musée de la Poupée ferme ses portes; le château abrite désormais des expositions temporaires.

    Bibliographie [modifier]

    • Correspondance littéraire et anecdotique entre Monsieur de Saint-Fonds et le président Dugas, membres de l'Académie de Lyon, 1711-1739, par François Bottu de la Barmondière Saint-Fonds, Laurent Dugas de Bois Saint-Just, William Poidebard (M. Paquet, 1900)
    • Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, par A. Pelletier (Horvath, 1983)
    • Guide Vert Lyon-Drôme-Ardèche

    Lien externe [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Lacroix-Laval

     

     

     

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  • Machine de guerre au château de Castelnaud

     

     

  • Château d'Alleuze

    Château d'Alleuze

    Le château d'Alleuze.
    Le château d'Alleuze.

    Présentation
    Période ou style Médiéval
    Type Château fort
    Début construction xiie siècle 1411
    Fin construction xve siècle
    Destination initiale Habitat seigneurial
    Destination actuelle Propriété privée visites
    Classement ISMH 09 03 1927
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Région Auvergne
    Région Auvergne
    Département Cantal
    Commune Alleuze
    ChâteauChâteau par pays

    Le Château d'Alleuze est un château fort situé sur la commune d'Alleuze, dans le Cantal.

    Sommaire

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    Descriptions [modifier]

    Cet édifice est aujourd'hui en ruine et maintenu dans cet état. Il est accompagné de la chapelle Saint-Illide, construite au XVe.

    Le château apparaît dans un des plans de La Grande vadrouille, lors de la poursuite du camion de Louis de Funès par des motards allemands.

    Histoire [modifier]

    Possédé au xiie siècle par Béraud VIII, de Mercœur, connétable d'Auvergne, seigneur d'Aubijoux et d'Alleuze. Il appartenait ensuite aux évêques de Clermont.

    Au cours de la guerre de Cent AnsBernard de Garlan (du parti des anglais) s'en empare. Il sème la terreur dans toute la région et ce n'est qu'à prix d'or que l'on parvient à le déloger. Pour éviter que Garlan ait des successeurs, les habitants de Saint-Flour incendient le château en 1405Monseigneur de la Tour, propriétaire du château, très mécontent de ces dépradations, obligea les sanflorains à le reconstruire.

    Visites [modifier]

    Notes et références [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    Notes [modifier]

    Articles connexes [modifier]

    Liens externes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Alleuze

  • Château de Montaigle (Belgique)

    MONTAIGLE

     

    Localisation : Se dressant sur un éperon rocheux escarpé le château de Montaigle est situé au confluent de la Molignée et du Flavion.

     

    Permis de construire : Le site était probablement déjà occupé par une garnison à la fin de l'époque romaine.

     

    Histoire : Bâtie sur une construction plus ancienne, la forteresse fut édifiée au début du XIVe siècle par la famille de Dampierre, alors à la tête du Comté de Namur. Elle faisait partie de l'apanage du fils cadet de Guy de Dampierre, Guy de Namur, régent de Flandre. A cette époque il s'agit d'un château de défense avec ses archères et créneaux murés.

    Réaménagé au XVe siècle, Montaigle devient une confortable résidence, avec des étages et des caves supplémentaires, de grandes fenêtres, des cheminées, des latrines... Montaigle est alors le chef-lieu d'un des neuf bailliages du Comté.

    Abandonné sur ordre de Charles Quint, alors en guerre contre Henri II, roi de France, Montaigle fut incendié par les troupes de ce dernier, en 1554. Ayant perdu de son intérêt stratégique, le château ne fut pas reconstruit.

    La vieille forteresse ne dut son salut qu'à l'intervention du comte de Beauffort qui la racheta en 1854 pour lui éviter l'anéantissement total et entreprendre les premiers travaux de consolidation.

    Voici le plan du château

     

    Aujourd'hui : Le château est classé et des bénévoles continuent de consolider le site. La visite est payante et libre.

     

    Visite en photos :

     

     

    Entrée

     

     

    Tours de flanquement

     

    Auberge

    Garnison

     

    Grande salle

     

    Grande salle

     

    Source : http://www.autour-des-chateaux.com/feuille.php?page=montaigle

  • Vidéo Château de Lafayette

    LE CHATEAU DE LAFAYETTE ...UNE NOUVELLE VIE