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Château des Bergeries

Château des Bergeries

Château des Bergeries Draveil
Matériaux
Brique
enduit

L'actuel château des Bergeries est le troisième du nom, construit sur le domaine des Bergeries de Sénart mentionné pour la première fois en 1481 comme appartenant à la seigneurie de Rouvres installée sur le territoire de Vigneux, voisin de Draveil. Le premier château des Bergeries est construit au début du XVIIe siècle par la famille Le Fèvre de Caumartin, qui avait acquis la seigneurie de Rouvres. En 1827, le château étant devenu inhabitable, son propriétaire, le baron Didelot, vend le domaine à la couronne. Le château est démoli et un deuxième est construit un peu plus au nord, sur la commune de Vigneux. Pour encourager l'industrie de la soie en France, le roi Charles X décide de consacrer la propriété à la sériciculture et fait planter des mûriers sur le domaine. L'expérience, qui n'est pas une grande réussite, s'arrête à la mort de l'artisan de la magnanerie des Bergeries. En 1881, le domaine est vendu par adjudication à un riche banquier, le comte Raphaël Cahen d'Anvers. Ce dernier fait édifier, l'année suivante, le château actuel. Edifié sur l'emplacement du château primitif, sur territoire draveillois, le château, sur les hauteurs de Mainville, jouit d'une belle vue sur la vallée de la Seine. De style Louis XIII et de forme carrée, il comporte un rez-de-chaussée et deux étages, le second constitué par les combles aménagés. Surmonté d'un toit complexe, chaque angle de la bâtisse étant coiffé d'un toit de forme pyramidale, il a fière allure dans sa robe de brique et de pierre. De sa toiture, couverte d'ardoises de trois couleurs différentes, émergent de belles cheminées. La magnifique grille d'entrée ainsi que le pavillon de garde datent du premier château. Auguste Renoir, peintre des bords de Seine à Champrosay, est venu au château pour faire le portrait des demoiselles Cahen d'Anvers encore enfants. Après la mort du comte d'Anvers en 1900, la propriété est acquise par Ferdinand Goldschmidt, puis transmise à ses héritiers. Après la Seconde Guerre mondiale, le château change de destination et devient centre de formation : école d'administration d'officiers de l'intendance, école privée, école internationale et, aujourd'hui, école de formation de la Police nationale.

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